Les 9è Jeux des îles de l’océan Indien (Jioi) ont rendu leur verdict après neuf jours de compétitions. Madagascar se place en 3è position avec 123 médailles derrière Maurice et l’île hôte, La Réunion.

Contrairement à l’annonce de la direction de la communication au sein de la présidence, Madagascar n’a pas quitté les jeux malgré les mésaventures vécues par la délégation durant leur séjour. Un communiqué émanant de ce service a rectifié l’information au lendemain de l’annonce du retrait. Les comptes facebook et twitter n’ont même pas été piratés.

«Suite à une série de méprises et malgré le recoupement habituel auprès de source officielle, nous regrettons profondément d’avoir diffusé une information non avérée désormais. Par ailleurs, jusqu’à preuve du contraire, aucun espace web de la présidence n’a été piraté. Nous assumons donc pleinement cet impair», ont déclaré les responsables dans le communiqué en question.

Quoiqu’il en soit, le défilé prévu samedi après-midi devant l’ambassade de France à Ambatomena a été maintenu. Les quelques personnes présentes sur les lieux ont brandi les couleurs nationales pour démontrer leur solidarité avec leurs compatriotes traités injustement par les organisateurs des jeux.

Sur le plan sportif, la Grande île n’a pas démérité en glanant 123 médailles (36 or, 45 argent et 42 bronze). La Réunion est au sommet en remportant 209 médailles (84 or, 72 argent et 53 bronze). Elle est suivie par l’île Maurice qui a raflé 66 or, 49 argent et 70 bronze. Ce qui fait un total de 185 médailles. Les Seychelles étant à la 4è position avec 96 médailles (25 or, 40 argent et 31 bronze) devancent les Mahorais qui en ont obtenu 13 (2 or, 6 argent et 5 bronze). Les Maldives portent le bonnet d’âne avec seulement 8 médailles dans leur actif (1 or, 2 argent et 5 bronze).

Tennis : Madagascar confirme son rang de géant de l’océan Indien

Décidément, Madagascar est une grande nation de la petite balle jaune dans l’océan Indien. La Grande Ile a effectivement mis la main sur l’ensemble des médailles d’or de la compétition. «5 médailles d’or sur les 5 en jeu. Ce qu’on a vécu est tout simplement indescriptible. La fédération et les joueurs se sont donné cette ambition de remporter le maximum de médailles pour lancer ce message fort à tous les responsables étatiques, mécènes et sponsors», a déclaré le président de la fédération malgache de tennis, Tsialiva Rajaobelina.

Foot : Les Réunionnaises prennent leur revanche sur Madagascar

Les Malgaches les ont dominées lors du match de poule au début de la compétition. Elles, ce sont les footballeuses réunionnaises qui ont été très revanchardes samedi dernier au stade Jean Ivoula. Les Réunionnaises ont fait de leur première participation un franc succès car elles ont battu la sélection malgache sur le score de 3 buts à 1.

Rojo N.

Derniers résultats

Cyclisme – Individuelle en ligne 104,8 km : 

Or : Lincoln Yannick : 02:37:40 ; Argent : Rabaye Andre Fidzerald : 02:37:40 ; Bronze : Miarintsoa Njakatiana Dama : 02:38:02

Volley :

Seychelles bat Madagascar : 3 sets à 1 (25:22 ; 23:25 ; 18:25 ; 11:25)

Natation-Relais 4 nages

(4 x 100 m-Hommes) :

Or : La Réunion : 3:52.41 ; Argent : Maurice : 4:02.76 ; Bronze : Madagascar : 4:11.43

Basketball-Finale :

Dames : Réunion bat Madagascar : 60-46

Hommes : Réunion bat Madagascar : 84-70

Tableau des médailles :

La Réunion : 84 or, 72 argent, 53 bronze : total 209

Maurice : 66 or, 49 argent, 70 bronze : total 185

Madagascar : 36 or, 45 argent, 42 bronze : total 123

Seychelles : 25 or, 40 argent, 31 bronze : total 96

Mayotte : 2 or, 6 argent, 5 bronze : total 13

Maldives : 1 or, 2 argent, 5 bronze : total 8

Le Sénégal a atteint son objectif de remporter le Challenge Trophy 2015. Il a battu le Kenya sur le score de 34 à 23 samedi dernier à Addis-Abeba. Les «Lioncelles» du Sénégal ont obtenu leur billet pour la finale en battant Madagascar par 28 à 25. Les protégées de Doudou Roger Mbengue n’ont pas seulement gagné le Challenge trophy, elles sont également qualifiées pour le prochain championnat du monde de handball. C’est une grande première pour le Sénégal qui a résisté contre les assauts de ses équipes adverses durant les phases de poule.

R.N

La célébration des 35 ans d’existence du kung fu wisa ainsi que la commémoration des martyrs des évènements malheureux du 10 août 1985 ont eu lieu le week-end dernier. En tout, 5.000 adeptes venant des quatre coins de l’île ont investi le palais des Sports de Mahamasina. Des combats sulfureux et des séances de kata ont été au programme.

Les démonstrations se sont déroulées sous les yeux émerveillés du président d’honneur du kung fu wisa, Sylvain Rabetsaroana et du fameux maître Avoko Rakotoarijaona qui ont affiché leur satisfaction. Avec ses 35 années d’expérience, la fédération malgache met aussi dans sa ligne de mire les prochains mondiaux de kung fu wisa qui seront disputés les 12 et 13 novembre prochains au Bengladesh. Et ce, grâce à l’affiliation de la Grande île à la fédération internationale (IKF).

Selon les propos de maître Avoko Rakotoarijaona, «Les rencontres de samedi et dimanche font office de détection des porte-fanions malgaches au championnat du monde de kung fu. Par ailleurs, un centre de kung fu en hommage au grand-maître Pierre Be, de son vrai nom Pierre Mizaël Rakotoarijaona, sera mis sur pied à Ambatomirahavavy».

Pour sa part, le DTN de la fédération a expliqué que «Les combattants malgaches batailleront avec le style de kung fu malgache. D’où ce tournoi de sélection car on essaie de dénicher les pratiquants ayant le minima pour participer à ce plateau international. Madagascar a toutes les chances de briller car c’est l’un des pays ayant le plus grand nombre de pratiquants. Il suffit juste de mettre la personne idéale à la bonne place».

Rojo N.

Au classement général, Robineau prend la tête avec 42 points suivi de Madagascar (41 points). Ce léger recul est dû à un derby final peu satisfaisant. Cocklé, Tonnere et Toutoune viennent encore une fois de tomber de haut en concédant la victoire en finale de la sixième étape des Masters de pétanque à l’équipe Wild card hier à Oloron Sainte-Marie. Tombeuse de l’équipe de Sarrio en quart de finale (13-6), la triplette malgache a pourtant misé sur la formule gagnante en alignant deux tireurs et un milieu très habile.

Pour preuve, Toutoune et ses coéquipiers ont eu facilement raison de la Tunisie en demi. Les Tunisiens, finalistes du championnat d’Afrique, n’avaient aucune chance de remporter la partie et s’inclinent sur le score de 13 à 8. C’est sur ce même score que l’équipe Wild card a brisé le rêve des Malgaches en finale de cette 6è étape.

Rojo N.

Les producteurs d’oignons dans le district d’Ankazoabo se sentent lésés par les intermédiaires, notamment les collecteurs. «Nombreux sont les intermédiaires qui interviennent dans  cette filière, ce sont surtout ces intermédiaires qui enregistrent le plus de bénéfice, au lieu des paysans producteurs», a expliqué Lahinirina Eloi Lidowick, président de la coopérative Tantsaha Tonga Saina (KoTTS) à Ankazoabo.

Les collecteurs d’oignons dans le district d’Ankazoabo achètent le kilo d’oignon à 500 ariary depuis 2008 et ils comptent toujours garder ce prix  jusqu’à présent, alors qu’ils les revendent plus cher ailleurs. Les producteurs dénoncent ce système qui cause leur perte. «Nous comptons vendre le kilo à 1 500 ariary minimum», a avancé Lahinirina Eloi Lidowick.

Exportation

Par ailleurs, les producteurs prévoient de conquérir le commerce international. Pour cela, ils lancent un appel aux différents partenaires et organisations d’apporter leur contribution. «Les districts de Sakaraha, Toliara II et Morombe bénéficient actuellement du soutien de la National Cooperative Business Association (NCBA/ Clusa), une organisation américaine qui contribue à l’amélioration de la vie des agriculteurs et au renforcement de leur coopératives. Malheureusement Ankazoabo n’a pas bénéficié de ce soutien alors que ce district se trouve dans la même région que ces localités», a expliqué le président de la coopérative KoTTS.

Selon les chiffres évoqués par cette  coopérative,  la quantité d’oignons exportable dans le district d’Ankazoabo s’élève à près de 700 tonnes, étant donné que le calibrage exportable ne peut être inférieur à 45 mm de diamètre.   Les exportateurs arrivent à vendre l’oignon à raison de 1,7 euro le kilo, s’ils  achètent les produits à 0.17 euros le kilo auprès des  cultivateurs. Par ailleurs, la grande île exporte 3 038 tonnes d’oignons chaque année.

Les principaux clients des produits malgaches sont les îles voisines de l’océan Indien, à savoir La Réunion et l’île Maurice. Le Pays-Bas est par ailleurs le premier exportateur d’oignons dans le monde avec un million de tonnes chaque année, suivi de l’Inde, de la Chine et de l’Egypte.

Riana R.

Sans grande surprise, les tribunaux administratifs des six provinces ont eu à réceptionner un grand nombre de requêtes se rapportant aux communales du 31 juillet dernier. Elles sont près d’un millier à travers l’île.

Les tribunaux administratifs croulent sous les requêtes. Le nombre exact des requêtes entre les mains des Tribunaux administratifs à travers l’île n’est pas encore précis, car le délai dont disposent les requérants n’a pas encore expiré. Cependant des sources concordantes assurent que le nombre des requêtes pourraient atteindre le millier en raison de la multiplication des dossiers parvenus aux tribunaux. Jusqu’ici, cent quatre-vingt requêtes ont été répertoriées pour la province Mahajanga, cent quatre-vingt-deux pour Toamasina, soixante-seize pour Antsiranana (pour la seule région Diana), deux-cent-cinquante pour Toliara, deux-cent pour Fianarantsoa et plus d’une centaine pour  la capitale, Antananarivo.

La majorité de ces requêtes émanent du parti présidentiel «Hery vaovao ho an’i Madagasikara» (HVM), du «Malagasy miara-miainga» (MMM), du «Miaraka amin’i Prezidà Andry Rajoelina» (Mapar) ou encore du «Malagasy tonga saina» (MTS). Les tribunaux administratifs auront la lourde tâche de trancher sur les requêtes de ces formations politiques qui, pour la plupart, concernent les procès-verbaux, la campagne avant l’heure, l’achat de votes ou la différence des résultats au niveau des Sections de recensement des matériels de vote (SRMV). Pas plus tard qu’hier, suite à de nombreux incidents survenus à Toamasina avant, pendant et après les communales du 31 juillet dernier, le parti politique Tiako i Madagasikara (Tim) demande l’annulation des résultats des élections. A cause de ces nombreuses irrégularités, le parti réclame également l’organisation d’un nouveau scrutin. Cependant, il faut noter que d’autres candidats ont également fait bloc pour dénoncer les fraudes électorales à Toamasina. Pour ne citer que l’exemple des étudiants de Barikadimy qui ont été transportés en masse pour voter à Fénérive-Est.

Appel au calme

C’est dire que les tribunaux administratifs seront attendus au tournant. Après le délai de dix jours de réception des requêtes, les responsables pourront, en tout cas, ne pas attendre la proclamation des résultats provisoires par les structures ad hoc interrégionales (Sadir) pour s’atteler à leur tâche, vu le nombre des contentieux. «Dans tous les cas, tout contentieux électoral doit être traité dans les trois mois à partir de la proclamation officielle des résultats définitifs du scrutin», dispose l’article 131 du code électoral, sur ce point. L’article 134 stipule pour sa part que «Le jugement du Tribunal administratif rendu en matière de disqualification est susceptible de pourvoi en cassation devant le Conseil d’Etat dans un  délai de trois jours à compter de la  notification. La Cour statue dans un délai maximum de sept jours à compter de la saisine».

En tout cas, les appels au calme se poursuivent  en attendant les résultats des communales. Face à la presse, hier à Anosy, la chef de la diplomatie malgache Béatrice Atallah,  accessoirement ancienne présidente de l’organe en charge des préparatifs électoraux a réitéré qu’il valait mieux s’en tenir à la démarche légale dans la contestation de ces résultats. «Comme il s’agit de scrutins de proximité, toute la population est concernée. En revanche, il faut s’en tenir à la disposition accordée par la loi dans les réclamations. En tant que ministre des Affaires étrangères, je tiens seulement à plaider en faveur de l’apaisement. La communauté internationale nous a ouvert ses portes, alors continuons dans cette voie», a-t-elle indiqué hier face à la presse. Sans le dire ouvertement, elle faisait référence aux contestations qui continuent d’alimenter les débats à travers plusieurs grandes villes du pays.

Jao Patricius

Retour à la réalité. Les deux semaines de campagne électorale au cours desquelles les tumultes liés à des manifestations à grande échelle pour une localité parfois infime semblent déjà être un souvenir lointain. Sans surprise, les grèves, les manifestations et les revendications à caractère social ont de nouveau repris droit de cité. Si certains croyaient que les tintamarres des communales allaient faire oublier ces «requêtes», à la fois légitimes et incomprises, c’est oublier de compter sur la ténacité de certains leaders. L’effet Rabarilala y est sûrement pour quelque chose. Inconnu du grand public, il y a seulement quelque de mois de cela, ce pilote de la compagnie aérienne nationale a réussi à faire plier des ténors de la présidence, en particulier celui que l’on croyait inamovible.

Le fait est que ses collègues n’ont également pas voulu baisser les bras aussi rapidement et en pareille circonstance la solidarité syndicale est garante de la réussite. D’ailleurs, à quoi bon se fourvoyer et aller au front si on n’a pas derrière soi des collègues sur qui compter, et qui pourront servir de bouclier face à d’éventuelles représailles de la part des responsables étatiques. L’exemple Rabarilala est en train de faire école dans plusieurs domaines, ces temps-ci, car après la réussite des employés de la compagnie aérienne nationale, certains tenteront à leur tour de réussir un exploit.

Le plus étonnant dans ce vacarme est qu’au lieu d’apporter des réponses adéquates aux maux, les responsables étatiques contournent la crise en soutenant des solutions palliatives. On a beau cracher sur les enseignants-chercheurs, les syndicats des employés de la Jirama, les employés de la commune urbaine de la capitale, les enseignants Fram ou encore les syndicats des employés des Domaines – et la liste est loin d’être close – tant que l’on s’attaque au vif du sujet, alors il en restera ainsi des revendications tout au long de l’année. A croire que le régime se fait une raison d’être à suivre sa route au milieu des foyers de tension.

Les communales avaient mobilisé les abstentionnistes. C’était déjà un signe palpable de l’existence d’une cassure quelque part entre les citoyens et la classe politique, y compris les dirigeants. Et comme ces derniers se trouvent au pouvoir actuellement c’est à eux qu’incombent la responsabilité de faire revenir en premier la confiance des citoyens envers ceux censés leur ouvrir le chemin de l’espoir. Il est inutile de gloser sur la nécessité de trouver la stabilité et de parvenir à un apaisement si l’on ne fait pas d’effort soi-même. Cela passe bien évidement par le règlement de ces foyers de tension qui sont en train de prendre racines dans tous les secteurs d’activités de la vie économique de la Grande île.

James Ranary

Le phénomène de délestage se multiplie. Presque à toute heure, plusieurs quartiers de la capitale vivent sans électricité et avec des durées assez longues. Ces coupures deviennent de plus en plus insupportables pour la population. Pour le consommateur, l’essentiel aujourd’hui est d’arrêter ces délestages intempestifs. Il n’a pas à résoudre les problèmes techniques et financiers car il paie partout, délestages ou pas.

Qu’est ce qui se cache derrière cette embrouille au sein de la Jirama ? La situation est-elle si désespérée que ça ? Est-ce une réponse du berger à la bergère ? Autant de questions qui restent sans réponse, alors que la procédure qui va sceller le sort de la compagnie d’eau et d’électricité reste incertaine.

Aucune hypothèse n’est à écarter mais c’est vraiment dommage que ce soient les usagers que l’on prend en otage pour faire pression sur le mouvement de contestation que manifeste l’ensemble du personnel. Cette hypothèse exprimerait effectivement une fuite en avant.Ce n’est qu’une solution hasardeuse car rien ne permet de savoir quelle serait vraiment la réaction d’une population qui commence à montrer de grandes fébrilités. Cela risque d’être une étincelle qui met le feu aux poudres.

Il n’est pas exclu que ce soit l’œuvre d’un saboteur inspiré de l’extérieur, ce qui ne rendrait pas la situation moins grave car le pouvoir, dans ce cas-là, n’a pas perdu les pédales et commence à perdre la main.

 Le service « communication » de la présidence s’est retrouvé une fois de plus au centre du débat pour son manque de rigueur. Alors que la position de Madagascar était attendue après les traitements qu’ont subis des membres de la délégation malgache lors des Jeux des îles à La Réunion, sur les réseaux sociaux, la présidence a publié une information annonçant le retrait de Madagascar des jeux. Sauf que cette nouvelle n’a pas de caractère officiel, amenant le service de communication à reconnaître ses erreurs.

Ce n’est pas la première fois que la publication d’informations non officielles sur la page Facebook de la présidence ait lieu. La première publication concerne la décision prise sur Marc Ravalomanana, et la seconde quant à elle est relative au pacte de responsabilité. Deux bourdes maquillées en piratage du compte de la présidence. Et voilà qu’une troisième a fait son irruption. Malheureusement, le piratage informatique comme motif ne tient plus que le service « communication » a été obligé de reconnaître son manque de professionnalisme.

Cette récidive du service de communication de la présidence étonne néanmoins dans la mesure où elle apparaît à chaque fois lorsque la présidence doit prendre des décisions sur des sujets délicats. Pourtant,  eu égard à leur délicatesse, la moindre erreur est à écarter. Ce qui n’est pas le cas jusqu’à preuve du contraire, mais aucune mesure n’a été prise pour y remédier.

En effet, en dépit des fautes graves que les responsables de la communication ont commises, l’équipe n’a subi aucune retouche. Or, la prise de telle décision est plus qu’opportune afin d’éviter que la bienveillance du chef de l’Etat à l’égard de ses collaborateurs ne lui soit regrettable. Comme cela a failli être le cas lorsqu’il a tergiversé dans le limogeage du président du conseil d’administration d’Air Madagascar et de son directeur de cabinet.

Le président de la République a beau déclarer qu’il a retenu la leçon après que les députés l’ont secoué. Mais les faits le contredisent à chaque fois avant qu’il en prenne conscience tardivement, alors que les impacts de cette absence de réaction à temps fragilisent sa position.

Naisa

Nitontonan’ny Emmo/Reg sy ny mpiasan’ny kaominina Antananarivo-Renivohitra vao maraina be, omaly, teny amin’ny tsena Coum 67 ha. Tsy nisy alaharo alaharo, fa avy hatrany dia  raikitra ny fandravana ny trano vy sy trano hazo fivarotan’ireo mpivarotra tsy mety hiala eo amin’ity toerana ity.

Toa ireny faritra nandalovan’ny rivodoza ireny sisa ny niafaran’ny tsena Coum ,eny amin’ny 67 ha. Noravan’ny mpitandro filaminana ny trano vy sy trano hazo ampiasain’ireo mpivarotra asa tanana malagasy eny amin’ny tsena Coum 67 ha, omaly maraina tamin’ny 4 ora. Nasiana fefy fanitso sy hazo ny toerana misy ny faritry ny tsena ka tsy azon’ny mpivarotra idirana intsony. Nitondra taratasy manatanteraka didy ny tomponandraikitry ny Seimad sy ny vadintany niaraka tamin’izy ireo. Nisy ny taratasy fampilazana mialoha ny mpivarotra, ny zoma teo. Rehefa tonga ny tamin’ny 10 ora sy sasany, tezitra ny mpivarotra rava fananana ka nanala ny fefy fanitso sy hazo, nitazana fotsiny ny mpitandro filaminana sy ny tomponandraikitry ny Seimad ary ny kaominina Antananarivo Renivohitra. Nitsoka kiririoka sady niantsoantso hoe « raharaha mbola eny amin’ny fitsarana ny momba ny tsena eny amin’ny Coum nefa mandrava fananana sahady ny mpitandro filaminana ». Nanambara ny solontenan’ny mpivarotra izay efa nahazo fandrahonana avy amin’ny andaniny fa tsy hilefitra mihitsy fa miandry ny valin’ny fitsarana.

Mihenjan-droa ny tady satria ny tomponandraikitry ny Seimad nanamafy fa manatanteraka ny lalàna fotsiny izy ireo. Efa nomena toerana sahaza ny mpivarotra ary misy ampahany efa nifindra any. Ny mpivarotra kosa nilaza fa olona 50 monja no zakan’ny toerana tsizarizary omen’ny Seimad eo Ankasina.

Miandry ny ben’ny Tanàna hijery ny zava-misy

Herintaona no nanomboka ny savorovoro teo an-toerana ary nampidirana fitsarana mihitsy ny raharaha. 500 ny mpivarotra voakasiky ny famindran-toerana raha 3 000 ny isan’ny mpivarotra miasa ao anatin’ny tsenan’ny Coum iray manontolo. Mangataka ireo mpivarotra mba tsy ho ny tomponandraikitra amin’izao fotoana izao fa ny ben’ny Tanàna vaovao no hijery ny zava-misy. Mandra-piandry izay, tsy hiala eo amin’ny toerana izy ireo. 18 taona nivarotana eo ry zareo ary ny tany nomen’ny tomponandraikitry ny oniversite tamin’izany fotoana izany sy nahazoana fahazoan-dalana no fototry ny olana.

Vonjy

Rariny raha naneho ny fahatezerany ny Repoblika Malagasy tao aorianan’ny famingavingana niseho tany amin’ny “ Jeux des îles “. Azo heverina tokoa moa fa tena fanosihosena ny hajan’ny Malagasy na ilay fisintonana ny sainam-pirenena avy eny an-tanan’ny mpifaninana teratany teo amin’ny fanomezana azy medaly volamena, na ny fanakanana ny minisitra malagasy sy ny mpanaraka azy tsy hiditra eny amin’ny toeram-boninahitra sahaza azy. Ny fanehoana fahatezerana anefa tsy natao ho fisehosehoana ho an’ny mponina eto an-toerana fa fanamelohana ny fihetsika tsy nety eo anoloanan’ny tompon’andraikitry ny fikarakarana ny fihaonana am-piralahiana izay ifaninanan’ny mpanao fanatanjahan-tena avy amin’ny Nosy maro eto amin’ny ranomasimbe Indiana.

Fahita mazàna ny fivoizan’ny mpitondra ny fanentanana ny vahoaka mba hisendoatra rehefa misy fanitsakitsahana ny hajam-pirenena. Fantatra moa ny hasarotam-piaron’ny vahoaka mikasika ny fiandrianam-pirenena, nefa kosa ny fikitikitihana an’izany matetika dia heverin’ny firaisambem-pirenena ho fandrangitana ny fankahalana vahiny. Ilaina ny fijoroan’ny mpitondra Malagasy mba hiarovana ny fitoviana saranga amin’ireo hery samihafa any ivelany izay ifandraharahana izany, na mangataka fanampiana ny tena, na mikaroka mpamatsy vola, na mandamina ady varotra eo amin’ny fifanakalozana. Ny fihaonana amin’izany rehetra izany dia misarisary fifankatiavana na mifono fihatsarambelatsihy aza, noho izany, tsy ny tena indray no andeha handany bala mialoha, fa hanao an’ireny zavatra nendeferana ireny ho fitaovana andresen-dahatra eo amin’ny adivarotra mety hiseho.

Madagasikara dia miomana amin’ny fandraisana ny fivoriamben’ny “francophonie” sy ireo fihetsiketsehana maro karazana, iarahana manao amin’izany lanonana lehibe izany raha afaka 14 volana. Efa voninahitra izany, fa maro ireo tombontsoa. Angamba tsy mila tanisaina intsony ny tombony hiantefa amin’ny firenena mampivahiny an’izany fihaonambe izany. Tsy isika indray no andeha hanatsatso ny fahamendrahana nahazoana izany fampiantranoana an-trano izany, nefa kosa tsara ho tsarovana ao an-tsaina lalandava fa tsy eo am-panaovana ihany vao iantefa aty amintsika ny fijerin’ny firenena mpandray anjara. Aty aloha dia efa samy manara-maso daholo ny rehetra. Tsy fidiny akory ny romoromo eto amin’ny Nosy noho ireo korontana ateraky ny adilahy politika nefa kosa mety angamba raha samy mitandrina daholo mba tsy ampiseho fahataitairana sy tsy fitovizana tandin-dokanga eo amin’ny sehatra fifandraisana amin’ny any ivelany.Tsy milaza izany akory fa tsy maintsy andefitra fa mitaky fandanjalanjana ny fomba fanehoana ny tsy fanekena raha misy mitady hanitsaka ny kitrokelin’ny tena.

Farra Rabary

Fitokonana, fitakiana, fitarainana, fitoriana… Izany no malaza, saiky manerana ny faritra maro manerana ny Nosy ankehitriny. Tao anatin’ny andro vitsivitsy,  tsapa sy tsikaritra ho nihahenjana sy nihamafy hatrany izany. Tsy mahagaga raha mipetraka ho azy ny fanontaniana : mbola misy zavatra mandeha amin’ny laoniny ihany ve eto amin’ity firenena ity ? Asa, mety misy ihany, angamba, fa ny iarahan’ny rehetra mahita, ny tsy mandeha amin’ny laoniny no betsaka.

Fitokonana. Mila tsy hisy fiafarany ny fitokonana eo amin’ny sehatry ny fampianarana ambony. Mifandimby mitokona ny mpampianatra sy ny mpianatra, ary ny mpandraharaha. Izao, miara-mitokona mihitsy. Tsy hay intsony na ny sendikan’ny mpampianatra mpikaroka (Seces) no mila voatsihary na ny minisiteran’ny Fampianarana ambony, na koa ny fanjakana mihitsy no manao be marenina tsy te hahalala ny fitakiany. Dia io fa lasa manao randra-tarihina hatraiza hatraiza (Antananarivo, Toamasina, Mahajanga, Toliara…).

Mbola izay fitokonana sy fitakiana ihany koa no ataon’ny sendikan’ny mpiasan’ny Jirama. Nipoaka ihany ny omaly, na teo aza ny fizarazarana. Asa na fifanandrifian-javatra na ahoana fa nihahenjana tsy toy ny isan’andro ny delestazy. Ny vahoaka mpanjifa, tsy te hahalala izay resaka teknika sy fifanarahana any ambony latabatra any. Ny fantany : mahaloa hetra ara-dalàna izy, mahaloa faktiora isam-bolana izy… ka tsy tokony hiharan’ny ankivy ka lasa takalonaina tsy satry.

Fitoniana. Izay no mba asetrin’ny fitondrana ireo manao fitarainana, fitoriana sy fitakiana ny marina amin’ny vokatry ny fifidianana kaominaly farany teo. Tsy miahiahy fotsiny fa milaza mahita halatra sy fanodinkodinana mihitsy izy ireo. Tsy mahagaga raha tonga ny fitarainana, fitoriana, fitakiana. Iza àry marina izany no tokony hitony ? Lalovana fotsiny, fa efa saiky isan’andro ny fitarainana vokatry ny tsy fisian’ny fandriampahalemana, ny firongatry ny asan-jiolahy…

Mamy Randrian

Mbola manaraka fitsaboana ireo fianakaviana notafihan’ny jiolahy tany Atsinanan’Ivohitra, amin’izao fotoana izao. Mitantara ireo fianakaviana fa mafy ny adin’izy ireo nandritra ny fanafihana nitranga tamin’izy ireo ny alakamisy lasa teo. « Tamin’ny 6 ora sy sasany tamin’io andro io, mbola teo am-pisakafoana hariva no nisy nikotaba tany ivelan’ny trano (Efa maizina any ambanivohitra). Nivoaka nizaha izany ny tao an-trano, kanjo poa-basy no setriny”, hoy ny fitantarana. Taorian’izay, nirefodrefotra ny basy ary niditra nanao amboletra ireo jiolahy. Nampiasa Kalachnikov ireto farany, izay mbola nahitan’ny mpitandro filaminana vodina bala fito teny an-toerana. “Niezaka niaro tena ny tompon-trano, saingy tsy nahovoka teo anoloan’ireo olon-dratsy. Ilay ramatoa izay voakapony  ny famaky ny lohany, nahitana ratra telo. Voavelin’ny vodibasy ny zanaky ny tompon-trano raha mba naka antsy hanoherana”, hoy ny fitantaran’ny fianakaviana. Torana tsy nahatsiaro tena izy io. Toraka izany koa ilay raim-pianakaviana, voan’ny antsy ny tanany ary mbola voatoto vodibasy ihany koa. “Notaritaritina tany ambony rihana ilay renim-pianakaviana efa naratra mafy nihosin-dra noterena hamoaka ny vola”, hoy ihany ny fitantarana. Tamin’ny fomba feno habibiana tanteraka no nanaovan’ny jiolahy ny asa ratsiny. Nihorohoro tanteraka ireo fianakaviana sy ireo manodidina teo anoloan’izany. Mampiseho ny tsy fandriampahalemana eto amin’ny tanàna izao raharaha izao. Aiza ho aiza ny mpitandro filaminana?

Yves S.

Saron’ny polisy tao Antetezambaro sy tao Ambodiriana Toamasina, afakomaly ireo jiolahy roa isan’ny tompon’antoka tamin’ny fanafihana ny trano fandraisam-bahiny Taratra. Maty voatifitr’ireo jiolahy ny raim-pianakaviana iray mpiambina ny trano…

Ny alin’ny 15 jolay lasa teo no nitrangan’ity fanafihana niharo vonoan’olona ary halatra entana isan-karazany tao amin’ny trano fandraisam-bahiny Taratra ao Antetezambaro Rn 5. Araka ny loharanom-baovao voaangona teny anivon’ny polisy misahana ny fanadihadiana, jiolahy miisa fito nirongo fitaovam-piadiana mahery vaika nandeha fiara “forgon” miloko manga no niditra tao amin’ity trano fandraisam-bahiny ity. Notifirin’izy ireo avy hatrany ny raim-pianakaviana mpiambina ny trano. Niditra ny efitrano misy sakafo sy zava-pisotro ry zalahy taorian’izay ka nihinana sy nisotro nanao izay danin’ny kibony. Tsy vitan’izay fa nampidirin’izy ireo tao anaty fiara ny entana izay azo notaterina.

Tafatsoaka kosa, ny mpiasa vavy iray tao amin’ity trano fandraisam-bahiny ity ka nampilaza avy hatrany tamin’ny polisy. Nanenjika ireo jiolahy ny polisy ka nifankatratra teny an-dalana. Natsofok’ireo jiolahy tao anaty kirihitra ala ilay fiara “fourgon” feno entana raha vantany vao nahatsikaritra ny polisy izy ireo. Nitohy hatrany ny fikarohan’ny polisy ka noraisim-potsiny ny roa tamin’ireo mpanafika. Mitohy ny fikarohana ireo jiolahy dimy izay mbola miafina any ho any, araka ny fanazavan’ny polisy.

J.C sy Sajo

Fatin-dehilahy iray, tokony ho 30 taona, hita teny amoron-dranomasina akaikin’ny fiantsonan’ny sambo “Mol B”, omaly maraina tany Toamasina. Tonga teny an-toerana ny mpitsabo sy ny mpitandro filaminana nizaha ny razana. Feno ratra ilay faty ary niala ny voamasony roa. Raha  ny tombantomban’ny mpitandro filaminana sy ny dokotera, novonoina izy io izay vao natsipy tany anaty rano ny razana. Tsy mbola nisy filazana olona tsy hita anefa tonga teny amin’ny mpitandro filaminana hatramin’ny omaly. Nalefa any amin’ny tranom-patin’ny hopitaly be ny razana.

Araka ny vaovao avy any Toamasina ihany, mihamitombo ny mpiala sasatra any an-toerana, mitombo toy izahy ihany koa ny tsy fandriampahalemana. “Mety ampihemotra ny mpiala sasatra sy ny mpizahatany ny toe-javatra tahaka izao”, hoy ny mpaneho hevitra. Tsy any Toamasina ihany fa efa manerana ny faritra mihitsy ny tsy fandriampahalemana, izay mahatonga tahotra ho an’ny rehetra mihitsy. Ijanona eto an-drenivohitra, tratran’ny jiolahy, ho an’ny amin’ny faritra, sendra azy ireo ihany koa.

Sajo sy Yves S.

Dahalo miisa 12 nirongo fitaovam-piadiana mahery vaika no indray nanafika tao Mangarivotra Antsahafilo Ambohidratrimo, ny faran’ny herinandro teo. Nanapoaka basy inenina ireo jiolahy nandritra ny fanafihana. Omby ampolony no lasan’ireo jiolahy tamin’izany. Nihazo ny lalana mankany Sadabe ny lalan’ireo dahalo nandroaka ny omby. Nanao fanarahan-dia avy hatrany ny zandary sy ny fokonolona taorian’izay.

Maty tsy tra-drano ny lehilahy iray voadonan’ny fiara teny amin’ny Rn 4, omaly maraina. Teo amin’ny Pk 26 mialoha ny hidirana ny tanànan’i Mahitsy no nahitana ny fatin’ilay niharam-boina. Nandriaka eran’ny arabe ny ra. Lasa nitsoaka kosa, ilay fiara nahavanon-doza. Misokatra ny fanadihadiana ataon’ny mpitandro filaminana.

Nalain’ny jiolahy an-keriny, ny talata hariva lasa teo tamin’ny 5 ora teny Beravina, ny ankizilahikely iray 12 taona. Volabe mitentina 25 tapitrisa Ar no nangatahin’ireo jiolahy tamin’ny ray aman-dreniny, ny ampitson’io. Tonga teo amin’ny toerana iray nitondra ny vola, ny ray aman-dreniny, saingy tsy mbola navotsotr’ireo olon-dratsy ihany ity ankizilahikely ity tamin’io fotoana io. Ny alahady teo kosa, izay vao navotsotr’ireo jiolahy ilay niharam-boina. Misy ny olona ahiahina ho tompon’antoka tamin’izany. Mandeha ny famotorana ataon’ny zandary.

 Nangina tanteraka ! Raha ny nambaran’ny mpikambana sasany eo anivon’ny Fiombonan’ny fiangonana kristianina eto Madagasikara (FFKM) farany, tokony hiverina hanohy ny dingan’ny fampihavanana izy ireo ny volana jolay teo. Tsy nisy tohiny intsony anefa izany hatramin’izao.

     Nandalo ny fifidianana ben’ny Tanàna rahateo isika. Nialoha izany ilay ambara fa “Fifanarahana mitaky andraikitra”, nambaran’ny Fitsarana avo momba ny lalàmpanorenanana (HCC) tokony ho nataon’ny eo anivon’ny fiadidiana ny Repoblika sy ny Antenimierampirenena. Takon’ireo na tsy te hiditra na haneho hevitra momba ireo raharaha ireo ny fiangonana ?

     Tombanana koa anefa fa noho ireo hetsika samihafa eny anivon’ny fiangonana amin’ny fotoam-pialan-tsasatra tahaka izao no mety ho anton’ny tsy hihetsehan’ny FFKM amin’ny dingan’ny fampihavanana. Anisan’izany ny eo anivon’ny fiangonana katolika (Ekar) amin’ny fanamarihana ny jobilin’ireo diosezy 10, ka anisan’izany ny natao tany Morondava, ny alahady teo.

       Eo koa ny zaikaben’ny Fiangonana loteranina (FLM), mbola natao tany Morondava koa ny faran’ny herinandro teo.

      Etsy andaniny anefa, mandefa fandaharana amin’ny haino aman-jerin’ny fanjakana ny eo anivon’ny Filankevitry ny fampihavanana (FFM), maneho ny fanohizany izany asa fampihavanana izany.

Synèse R. 

 Mihamafy! Mahatsikaritra ny mpanjifa fa mihamaharitra isan’andro ny faharetan’ny delestazy eto Antananarivo sy ny manodidina. Raha ny omaly, tapaka adiny enina be izao ny teto an-dRenivohitra toy ny teny Antanimena, Ankadifotsy, Ambohimirary, Analamahitsy, Andravoahangy, hatrany Itaosy, Ambohidratrimo, sns.

Tapaka manomboka amin’ny 8 maraina, ny any amin’ny hafa, amin’ny 9 ora ny an’ny sasany, ary mitohy toy izany hatrany isaky ny toerana. Tapaka fanindroany indray ny jiro amin’ny fiandohan’ny tolakandro. Maharitra adiny roa hatramin’ny adiny 3 ny fahatapahana isaky ny mandeha ary toraka izany koa amin’ny hariva sy ny fiandohan’ny takariva.

Sao misy fanararaotana

Milaza ny mpiasan’ny Jirama, tsy misy ifandraisany amin’ny hetsika ataon’ny mpiasa, toy ny fitokonana na tsia ny delestazy, fa noho ny fampihenan’ny orinasa tsy miankina ny herinaratra vatsiany amin’ny Jirama. Na izany aza, mifanandrify amin’ny grevin’ny mpiasa, nanomboka omaly ny hamafisan’ilay delestazy ka manahy ny mpanjifa sao misy fanararaotana ataon’ireo  mpiasan’ny Jirama mitokona. Nanambara koa ny mpiasan’ny Jirama iray hafa, fa vao mainka mbola hihamafy io delestazy io satria mihena hatrany koa ny tosiky ny rano any amin’ireo toby mpamokatra herinaratra avy amin’ny tohodrano, tantanan’ny Jirama toy ny any Andekaleka, Mandraka, sns. Efa tena ambany ny haavon’ny rano any Sahanivotry tantanan’ny orinasa tsy miankina.

Efa ela ny tany amin’ny faritra

Manampy ireo, tsy afaka mihodina ny eny Mandroseza, mandeha amin’ny solika fuel satria simba ireo milina efatra. Fototry ny disadisa eo amin’ny samy mpiasa, sy amin’ny fanjakana sy ny mpitantana ny Jirama ihany koa ity toby ity, satria tokony hafindra fitantanana amin’ny orinasa amerikanina Symbion power.

Toraka izany koa any amin’ny faritra. Efa ela niaina tamin’ny delestazy ny mpanjifa ary tsy afaka mihodina ara-dalàna satria tsy ampy ny gazoala na koa tsy mihena ny herinaratra vatsin’ny orinasa tsy miankina. Eo koa ny milina simba tsy afaka arenina noho ny tsy fisian’ny vola. Bokan-trosa rahateo ny Jirama ary tsy voaloan’ny fanjakana koa ny vola tokony haloany amin’ity orinasam-panjakana ity.

Randria

Nisy hetsika teny Ankatso II
Tsy nisy afaka nandalo teny Ankatso II ireo mpitondra fiara sy môtô, omaly hariva. Noho ny fahatapahan-jiro lavareny mantsy, nanao fihetsiketsehana ka nanapaka ny lalana ireo mponina eny izay mpianatra eny amin’ny oniversite ny ankamaroany. Hatezerana vokatry ny haizina efa ho lava no fantatra fa nahatonga ny fihetsiketsehana. Nisy ihany ny fifamaliana teo amin’ireo mpanao barazy sy ireo mpampiasa ny lalana, izay voatery nihodidina. Tsy nisy kosa anefa ny fifandonana, satria nandefitra ireo mpitondra fiara.
Fanombohana ihany, raha ny nambaran’ireo mpanao fihetsiketsehana izany. Fantatra fa

Resy lahatra amin’ny politikan’ny fametrahana filaminana sy fandriampahalemana ataontsika ny fiombonambe afrikanina ka hamatsy vola antsika, araka ny nambaran’ny Praiminisitra Ravelonarivo, omaly teny Mahazoarivo. « Iantohantsika ny antsasaky ny vola hoenti-manana izany fanavaozana ny fametrahana ny fanjakana tan-dalàna izany », hoy izy.

Miomana amin’ny handimby ny filohan’ny FLM, ny pastora Rakoto Endor Modeste, ny eo anivon’ity fiangonana ity amin’ny herintaona. Mandeha ny tombana fa ny iray amin’ny Dr Lotera Fabien, mpampianatra zokiolona eo anivon’ny fakiolten’ny teolojia any Fianarantsoa, sy ny pastora Rakotonirina Davida, filohan’ny synodan’ny FLM Antananarivo, no hisolo ny toerana ny mpitantana ankehitriny.

24 taona, omaly, ny fitifirana tamin’ny “Diaben’ny 10 aogositra 1991”. Tsy nisy ny hetsika fahatsiarovana na fanamarihana izany.
Raha tsiahivina, nanao ilay “Diaben’ny fahafahana”, nihazo ny lapan’Iavoloha, hitaky ny fialan’ny Amiraly amin’ny fitondrana, ireo vahoaka notarihin’ny Pr Zafy.