La première édition du dictionnaire Français-Malgache «Vitasoa» a été présenté hier aux éditions Ambozontany, à Analamahitsy. «L’emprunt de mots à d’autres langues est l’un des facteurs qui nuit à la langue malgache. Cet ouvrage contribue justement à corriger cette pratique et à promouvoir le bilinguisme franco-malgache», a précisé hier le père Guillaume Rakotondratoniarivo à Analamahitsy.

Vitasoa est un ouvrage collectif et collaboratif aussi bien dans sa conception que dans sa réalisation. Il a été conçu et rédigé principalement par les professeurs Bruno Rabenilaina et Jean-Yves Morin. A cela s’ajoute la participation des enseignants-chercheurs de la faculté des Lettres et sciences humaines de l’université d’Antananarivo et des religieux jésuites. «Le texte est en manuscrit depuis l’époque de l’écrivain Régis Rajemisa Raholison et Johns,  que nous avons réalisé après sur des machines à écrire. Mûrement examiné, il a maintenant porté ses fruits», a ajouté le père Pascal, qui est d’ailleurs l’initiateur de ce projet.

Edité à 4 000 exemplaires, la maison d’édition prévoit de faire une large diffusion de cet ouvrage au public désireux d’acquérir et de maîtriser les techniques d’expressions de la langue malgache et française.

A titre d’information, ce dictionnaire, qui est l’un des plus grands volumes de sa catégorie, compte 53 239 entrées représentant 77 319 significations et comportant 134 838 traductions en malgache, 21 998 explications en malgache, 59 195 exemples français avec leur traduction en malgache, 5 602 locutions, 3 683 noms composés, 443 composés non nominaux dans sa version intégrale.

Joachin Michaël

Pour l’honneur et pour la patrie, Madagascar a trouvé indigeste les agissements des organisateurs des 9è Jeux des îles de l’océan Indien (Jioi) et aurait, pris la décision de quitter les Jeux, d’après le compte twitter de la présidence.  Cependant, aux dernières nouvelles, une source informée a indiqué que le compte susmentionné aurait été piraté.

La première édition des Jioi, sans Madagascar, s’est déroulée en 1979. Mayotte n’est entrée qu’en 2003 aux côtés de La Réunion sous les couleurs de la France. Pour les organisateurs, La Réunion c’est l’olympe. En attendant la version officielle des deux parties (ndlr, les autorités étatiques et le Coji), plus d’un trouve que la France de l’océan Indien (Mayotte et La Réunion) a trop tiré sur la ficelle. Après le retrait des Comores, Madagascar que l’on se plaise à dénommer la Grande île ou encore le Géant de l’océan Indien, aurait aussi pris une sage décision.

Dans un tweet posté sur les réseaux sociaux, la présidence de la république de Madagascar est en train de préparer le retour au bercail des athlètes malgaches. Et, il était vraiment temps. Car les Comores ont déjà pris cette option suite à la violation de Charte des jeux en voyant la délégation mahoraise hisser le drapeau tricolore (ndlr, les Comores estiment toujours que Mayotte appartient aux Comores) lors de la cérémonie d’ouverture des jeux lundi dernier.

36 solutions et une seule option 

C’était tout d’abord le geste de la trésorière adjointe du Comité d’organisation des jeux des îles (Coji) qui a mis le feu aux poudres. Un geste qu’on a voulu étouffer avec des mots dans un communiqué émanant du Coji. En tout cas, la dame concernée s’est abstenue de présenter publiquement ses excuses pour cet excès de zèle et ce comportement mal placé.

Pour rappel, le comité international des jeux a interdit les drapeaux et les hymnes nationaux lors des remises de médaille afin que la charte des jeux soit respectée. Ce serait donc la raison pour laquelle Catherine Paoli (ndlr, devenue depuis la risée du web) s’est précipitée pour arracher les couleurs nationales des mains d’une athlète malgache.

Ce n’est pas tout ! Le ministre malgache de la Jeunesse et des sports, Jean Anicet Andriamosarisoa ainsi que Virapin Ramamonjisoa, ancien ministre des sports et actuel consul de Madagascar à La Réunion, censés alors remettre des médailles aux athlètes méritants, n’ont pas eu accès à la tribune des officiels. De quel droit et pour quelle raison ?

Du coup, ces deux personnalités ont tout de suite quitté les lieux «pour ne plus y revenir». On peut en conclure que c’était la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Cet évènement est survenu deux jours après le scandale afférent aux drapeaux malgaches et mahorais. Et cerise sur le gâteau, des judokas malgaches, outre les décisions arbitraires des juges, ont été hués et victimes de lancer de projectiles pendant qu’ils cherchaient un endroit pour se restaurer dans les rues de l’île sœur.

On a toujours reproché aux responsables malgaches d’avoir pris trop de retard dans la préparation des visas et des documents relatifs aux Jioi. Pourtant, La Réunion qui est également la France, a toujours compliqué la préparation des documents alors qu’une île sœur a bénéficié du soutien du Coji pour faciliter ses documents.

Vu sous cet angle, Madagascar, cette île qui a toujours laisser la porte ouverte à tout venant, surtout les migrants des îles sœurs, serait-elle donc victime d’une pure et simple intimidation, voire injustice ? Quoiqu’il en soit, les internautes malgaches se déchaînent sur les réseaux sociaux et songent même à défiler devant l’ambassade de France ce jour.

Rojo N.

Derniers résultats :

Handball/3è place :

            Dames : Madagascar 36 – Maurice 21

            Hommes : Madagascar 45 – Seychelles 26

Tennis de table (1/8è de finale) :

            Simple dames :

-Picard Audrey (Réu) bat Dimbimiarilanitra Harena Kristianina (Mad) : 4/1

-Ratsimbazafy Tiana Olivia (Mad) bat Hoareau Clémence (Réu) : 4/3

            Simple hommes :

– Nirify Erick Randrianatoandro (Mad) bat Naseem Mohamed Zeesth (Maldives) : 4/0 

– Cédric Agathe (Réu) bat Sitraka Andrianantoandro (Mad) : 3/2 

Quart de finale hommes :

-Cédric Agathe (Réu) bat Nirify Erick Randrianatoandro (Mad) : 4/2

Basketball demi-finale :

Hommes : Madagascar 76 – Maurice 50

Dames : Madagascar 106 –  Seychelles 32 

Natation 200m Dos hommes :  

Or : Jean-Patrick  Bernet : 2’16’’20 ; Argent : Heriniavo Michael  Rasolonjatovo : 2’18’’40 ; Bronze : Lalanomena Anthony Andrianirina : 2’18’’60

Tableau des médailles :

La Réunion : 66 or, 56 argent, 46 bronze : 168 médailles

Maurice : 59 or, 46 argent, 61 bronze : 166 médailles

Madagascar : 34 or, 41 argent, 38 bronze : 113 médailles

Seychelles : 21 or, 33 argent, 27 bronze : 81 médailles

Mayotte : 2 or, 5 argent, 3 bronze : 10 médailles

Maldives : 1 or, 2 argent, 5 bronze : 8 médailles

Les réunions sous l’égide de l’Autorité hippique pour les courses et l’élevage des chevaux à Madagascar  (Achel) continuent de plus belle à l’hippodrome de Mahazina  Ambatolampy. Après la 8è réunion explosive, le prochain rendez-vous de ce dimanche promet encore d’être sulfureux. Les inconditionnels et les parieurs seront de nouveau servis à travers les quatre courses au programme. Le Prix Iharanandriana débutera la journée avec quatre chevaux âgés de 5 ans et plus sur la ligne de départ. Fenohasina Ralairijaona, qui durant les courses précédentes a fait bonne impression, sera au galop avec Hasta-La Beste. Il sera aux prises avec Randrianarisoa sur Erenasoa, Jean-Baptiste Rakotohanja en selle avec Hejerenasoa et Rivoson Andriamparany aux commandes d’Erinamitasoa Faniry.

Les autres jockeys favoris feront leur entre en scène lors du Prix Tsinjoarivo. Patrick Rakotoarivelo partira en quête de la victoire sur Kalasoa Star. Mais à voir le nom des cinq autres jockeys et chevaux dans les starting-blocks, autant dire que cette 3è course de la journée d’une distance de 2000 m sera alléchante. Eric Ravelonjanahary pilotera Lutteur d’Or, Jean-Baptiste Rakotohanja montera Madona et Jean de Dieu Ramiliarimanga galopera avec Magique Etoile. A noter également la participation de Jean-Charles Randriafaralahy sur Jet Star et de Rivoson Andriamparany sur King of Star.

RA

Les autres courses

Prix Andriamamovoka : 1-Killer Black (Nicot Ramiliarimanga), 2-Ministar (Sedera Ranaivoarisoa), 3-Miorenasoa (Randriamiarisoa), 4-Lemizo (Rivoson Andriamparany), 5-Hery Volana (Jean-Baptiste Rakotohanja).

Prix Manjakatompo : 1-L’Oiseau Bleu (Eric Ravelonjanahary), 2-Kamar’All Star (Patrick Rakotoarivelo), 3-Kathy Pleasure (Jean de Dieu Ramiliarimanga), 4-Joli Roi (Nicot Ramiliarimanga), 5-Lolita Star (Jean Charles Randriafaralahy), 6-L’Altesse Royale (Rivoson Andriamparany), 7-Klara del Luna (Jean-Baptiste Rakotohanja).

L’association Cid Madagascar a donné une conférence de presse, hier à l’hôtel Colbert pour annoncer officiellement, la venue des danseurs professionnels du groupe «Danse avec les stars» ainsi que la tenue de deux soirées pour une levée de fonds au profit de l’association.

«Notre but est de promouvoir les danses sportives et les danses de salon à Madagascar. De ce fait, nous organiserons deux grandes soirées de solidarité avec ce groupe pour aider les danseurs malgaches, assurer la relève et aussi lutter contre l’alphabétisation à travers la danse. Et avant de clôturer leur tournée internationale, le groupe, composé de huit danseurs professionnels, fera une petite virée au pays à partir du 24 août prochain», a annoncé Rijamanitra Randrianarisoa, le responsable de l’association Cid Madagascar.

Deux soirées

Les deux soirées se tiendront respectivement le 28 août prochain au Centre de conférences internationales (CCI) à Ivato et le 30 août prochain au Palais des sports et de la culture à Mahamasina. «Le premier spectacle sera une soirée VIP, et le second sera dédié à tout public. Pour ces deux shows, ces huit danseurs professionnels étrangers assureront un spectacle complet, mais il y aura aussi d’autres danseurs malgaches. La compagnie Rary sera de la partie», a-t-il poursuivi.

Pour appuyer les projets sociaux

Ces deux spectacles serviront de levée de fonds au profit de l’association Cid Madagascar. «La totalité de la recette sera destinée aux diverses activités de l’association. Nous allons rendre visite au Père Pedro avec ces danseurs professionnels. Nous souhaitons l’aider, surtout les enfants de l’association Akama Soa, à s’épanouir à travers la danse. La danse n’est pas seulement un divertissement quelconque, elle permet aussi d’éduquer, ne serait-ce qu’à suivre la discipline», a annoncé Rijamanitra Randrianarisoa.

Soutenir les compétitions 

Après une compétition de danses de salon qui s’est effectuée à Fianarantsoa au mois d’avril dernier, quelques membres de l’association se trouvent actuellement à Diégo pour organiser un autre événement. «Même si cette association vient d’être créé au mois de février dernier, elle est composée de danseurs professionnels qui sont conscients des divers problèmes de cet art. Le premier obstacle des danseurs malgaches est la tenue, comme les paires de chaussures spéciales danse sportive…», a conclu notre interlocuteur.

Holy Danielle

La troisième manche du championnat de Madagascar de rallye met au menu six épreuves spéciales ce jour et demain dans la périphérie est de la ville des Mille. 32 équipages vont animer les deux jours du Rallye Asacm. Fréderic Rabekoto, frère du regretté Titi Rabekoto, fera son premier show en rallye pendant ce rallye d’une distance de 102,29 km (113,62 km, de liaison), dont le numéro un de l’organisation n’est autre que son père Jeannot Rabekoto, président du club Asacm.

Fred aura comme navigateur Mijoro Rakotoniaina qui a toujours été sur le baquet droit de Titi Rabekoto à bord de la fameuse Subaru Jap’s. Fred a déjà l’habitude de rouler à bord de la Subaru au championnat de Madagascar où il excelle avec honneur. Il est donc temps pour le jeune pilote d’entrer dans la cour des grands pour rendre hommage à son grand frère et grand pilote.

Rojo N.

Liste des engagés :

Freddy-Yachine (Isuzu Dmax-T2) ; Alcazaria-Poussie (Peugeot 205-M11) ; Tina-Tsiory (Subaru Impreza-M12) ; Hurricane-Sista (Polo TDI-M12) ; Ndrianja-Fanja (Subaru Impreza-N4) ; Boom-Berthin (Mitsubishi evo X-N4) ; Loom-Liuk (Peugeot 306-M11) ; Tovonen-Riaria (Renault Clio 16S-M11) ; Rivo-Ando (Subaru Total Quartz-N4) ; Dani-Hendry (Nissan GTI-M12) ; Haja D.-Carol (Great Wall Wingle 5-T2) ; Chris-Dexta (Peugeot 206-M11) ; Tonio-Dinax (Peugeot 205-M11) ; Nirina-rivo (Peugeot 206-M11) ; Hents-Seh (Golf MK1-M11) ; Davonjy-Tsitoo (Peugeot 504-M12) ; Mathieu-Laurent (Mitsubioshi evo IX-N4) ; Fred-Mijoro (Subaru Jap’s-M12) ; Bona-Mahents (Peugeot 104-M10) ; Yves-Miangaly (Subaru-N4) ; Dom-Tahiry (Golf-M12) ; Rado-Arilaza (Renault Clio RS20-M11) ; Texinho-Stéphane (Peugeot 205-M10) ; Tahina-Tahiana (Subaru-M12) ; Road-Christophe (Subaru-M12) ; Pti Chinois-Finoana (Subaru GC8-M12) ; Bera-Naina (Peugeot 204-M10) ; Fidy Anjeva-Betojo (Subaru Impreza-M12) ; Fidy-Alain (renault Clio-M11) ; Rina-Anja ; Toky-Tahina (Golf-M11) ; Legah-Iri (Peugeot 205-M10).

La course au meilleur classement national continue pour les tennismen et tenniswomen malgaches. C’est au tour des jeunes raquettes (U8, U10, U12, U14, U16 et U18 garçons et filles) de montrer ce qu’ils ont dans le ventre à partir d’aujourd’hui jusqu’au 22 août sur le court de l’Acsa à Ambohidahy. Ce sera l’occasion pour les passionnés de voir les favoris des différentes catégories à l’œuvre. A l’image de Mialy Ranaivo et Daniela Tafangy chez les U12 filles, Tsantaniony, Mioty Razafindrakoto Manuela Robinson, Tsiky Andriamadison et Fitia Ravoniandro chez les U14 et U16 filles.

Du côté des filles de moins de 18 ans, Jackinah Rakotohasy et Rosea Tantely Ramanitrarivo sont parmi les forces vives. Dans le tableau masculin, Toky Ranaivo, Miary Zo Rakotondramboa, Vahia Rabarijaona, Kévin Robinson ou encore Marcel Rabenirina sont dans la course au trophée national. Avec ce plateau exceptionnel, le public peut s’attendre à de magnifiques échanges de balles entre des jeunes pleins de fougue et de rage de vaincre.

Rojo N.

Le PSAEP/CAADP a été validé hier. Un financement de 9 000 milliards d’ariary est prévu pour la réalisation de ce programme, dont 50% sont déjà mobilisés selon la FAO.

L’atelier de validation du Programme sectoriel agriculture, élevage et pêche (PSAEP/CAADP) s’est tenu hier au Development learning center (DLC) à Anosy. Il s’agit d’un programme quinquennal qui donne une vision des sous-secteurs agricole, pêche et élevage. « Ces trois sous-secteurs englobent 75% de la population nationale, 86% de l’ensemble des emplois et 60% des jeunes », selon la Note d’orientation politique 2014 à 2025 du Programme Sectoriel relatif au développement de l’agriculture en Afrique (PSAEP-CAADP). Les acteurs souhaitant effectuer des recommandations auront jusqu’à mardi pour le faire, et le programme sera finalisé avant la fin du mois selon l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

50% du financement mobilisés

Selon les prévisions du ministère de l’Agriculture, le budget nécessaire pour la réalisation de ce programme s’élève à 9 000 milliards d’ariary. 50% de ce budget  sont déjà mobilisés, selon les techniciens lors de l’atelier qui s’est tenu hier. En effet, 56,18% du financement du PSAEP sont alloués par l’Etat et les Partenaires technique et financiers, 32% sont alloué par le secteur privé, et 11,62% viennent des producteurs. Selon Mamy Andriantsoa, team leader de l’équipe de la rédaction du programme, « 50% du financement, soit 5  330 milliards ont été déjà trouvés, dont 2 226 milliards d’ariary proviennent du gouvernement malgache et des partenaires techniques et financiers. Le secteur privé peut avancer 30% sur sa part dans le budget prévu et les producteurs peuvent déjà allouer 75% sur leur part ».

Cinq volets

Le programme PSAEP  s’appuie sur une production compétitive et durable dont l’objectif est d’assurer la sécurité alimentaire et de conquérir des marchés. Ce programme comprend cinq volets : la bonne gestion des zones d’intervention, l’augmentation du rendement, le programme alimentaire et de prise en charge nutritionnel, l’intégration du marché local et international, et le renforcement de capacité des acteurs à travers les formations et la fourniture en équipement.

A titre d’information, ce programme fait suite à la validation du Pacte national pour soutenir la mise en œuvre du PSAEP/CAADP par les parties prenantes malgaches le 21 octobre 2013, puis par le gouvernement malgache et le Marché commun de l’Afrique orientale et australe  (Comesa) le 13 juin 2014.

Le développement du programme agricole dans la Grande île reprend ainsi après une interruption en 2009 liée à la crise politique. Au niveau des étapes accomplies, Madagascar accuse un retard vu que le CAADP initié par le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad) a déjà démarré en 2003.

Riana R.

Les pôles d’intervention prioritaires du programme de coopération allemande, le Deutsche Gesellschaft fur Internationale  Zusammenarbeit (Giz) à Madagascar priorisent la politique environnementale, la protection et la gestion durable des ressources naturelles. L’organisation apporte son soutien  aux paysans d’Anosy, d’Androy et d’Atsimo Atsinanana qui sont présents à la Foire internationale de l’économie rurale de Madagascar (Fier Mada) au stade Annexe de Mahamasina.

En fait, le Giz compte promouvoir les produits de ces chaînes de valeurs et de prospecter et d’appuyer les paysans dans la prospection de nouveaux marchés. A noter que ces paysans interviennent dans la filière ricin, l’apiculture, la production de haricot et de niébé, et l’élevage caprin. Ainsi, le Giz compte apporter son soutien à ces paysans à travers la mise en relation des producteurs et des opérateurs pour l’approvisionnement durable et l’accès aux marchés.

En effet, jusqu’au mois de juillet 2016, un projet relatif à l’amélioration de la résilience à l’insécurité alimentaire dans les régions de l’extrême sud et sud-est de Madagascar a été initié par le Giz avec l’Union européenne et le Ministère fédéral de la coopération et du développement de l’Allemagne (BMZ). Ce projet fixe comme objectif l’augmentation des revenus d’au moins 20 000 ménages, dont au moins 20% d’entre eux sont dirigés par des femmes.

Riana R.

La régularisation de la situation des prestataires dans le secteur tourisme, entre autres, les hôtels, les restaurants et les agences de voyages est désormais confiée à l’Economic development board of Madagascar (EDBM). Avant, cette responsabilité était du ressort du ministère du Tourisme,  des transports et de la météorologie.

Désormais, les opérateurs souhaitant obtenir un avis préalable ou une autorisation d’ouverture pour l’exploitation d’activités touristiques peuvent déposer leur dossier auprès de l’EDBM. Cette décision entre par ailleurs dans le cadre de la promotion des investissements touristiques à Madagascar, selon les informations émanant du ministère du Tourisme, des transports et de la météorologie.

Dans la même foulée, le secteur a encore du mal à se redresser après la crise traversée au début du mois de juillet dernier. Une baisse significative du nombre des touristes a été enregistrée depuis le mois de juillet. Selon les constats des opérateurs, le taux de remplissage dans les différentes structures d’hébergement ne dépasse pas les 30% en dépit de la fin de la grève auprès de la compagnie aérienne Air Madagascar. Ce taux pourrait atteindre les 90%, vu que la période de la haute saison touristique ne se termine qu’au mois de septembre, indiquent les opérateurs.

Riana R.

Des informations ont circulé, concernant l’annulation de la grève prévue par les employés de la Jirama lundi prochain. A vrai dire, une partie de l’intersyndicale de cette société d’Etat après sa rencontre avec le ministre de l’Energie et des hydrocarbures, Gatien Horace a annoncé l’annulation de la grève hier. Ces affirmations sont pourtant démenties par une autre partie de l’intersyndicale de la Jirama. « Nous ferons la grève lundi prochain », a annoncé Olive Andrinalimanana, un membre de l’intersyndicale de la Jirama, lors d’un entretien téléphonique.

« Le ministère de l’Energie et des hydrocarbures compte jouer les pompiers de service en véhiculant ces affirmations » a-t-il martelé. Ce dernier a réitéré que les négociations avec tous les responsables ont fait chou blanc jusqu’à présent, c’est la raison pour laquelle les employés de la Jirama se mettront en grève, lundi prochain. L’intersyndicale de la Jirama tiendra une rencontre avec la presse ce jour, durant laquelle elle fera le bilan de la situation après les rencontres avec la direction générale et le Conseil d’administration de la Jirama, ainsi que les membres de l’administration publique.

Riana R.

Séance du Comice agricole au Gouvernement Général (5)

(Suite.)

Son représentant sur les lieux, M. Royet, qui dirige les travaux d’installation de cette usine, est appelé sur l’heure pour donner quelques explications.

Il fait connaître que, pour remplacer la turbine qui n’a pu être expédiée, il a imaginé une roue hydraulique dont il a établi les plans, et il a remis ces plans aux ateliers de construction de M. Éline avec lequel il s’est entendu pour que cette roue hydraulique fût exécutée avant le mois de septembre prochain. Si cela se réalise, le Gouverneur Général fait observer que l’inauguration de cette usine pourrait avoir lieu en même temps que la pose de la première pierre des travaux du port.

Quelques membres se montrent sceptiques et disent qu’ils s’estimeront satisfaits si cette usine est terminée pour le mois de janvier prochain.

Plus heureux, les colons de l’Ivondro, sans avoir appelé l’Administration à leur aide, et surtout sans avoir grevé d’un centime le budget de la colonie, se trouvent pouvoir disposer d’une usine due à l’initiative privée, et par là même construite avec toute l’économie possible, en même temps qu’avec tous les perfectionnements connus.

9° La cochenille, fléau des caféiers. Plusieurs membres font observer que la production du café, qui prend un si grand développement dans notre colonie, se trouve menacée sérieusement par une invasion de cochenilles qui détruisent les caféiers.

1. le Gouverneur dit qu’il a spécialement recommandé au service compétent de rechercher les moyens d’enrayer ce fléau et de faire connaître, quand il l’aurait trouvé, le remède efficace en même temps qu’économique.

Il est question d’introduire dans la colonie une variété spéciale de coccinelles qui détruisent les cochenilles. Mais en attendant il convient de trouver un moyen de détruire directement cet insecte.

Un membre indique que quelques États de l’Amérique du Nord ayant été ruinés par des fléaux de cette nature, le gouvernement fit rechercher des moyens de les combattre. Un procédé ayant été trouvé et reconnu le plus efficace, en même temps que le plus économique, une loi de l’État en a imposé l’usage à tous les planteurs.

(À suivre.)

Le Tamatave

www.bibliothequemalgache.com

Les politiques sont vernis. Ils vivent dans un pays où les citoyens ne croient plus aux miracles de l’Etat. On peut donc leur promettre à peu près tout et n’importe quoi, les électeurs savent précisément à quoi s’en tenir, c’est-à-dire à pas grand-chose, parce qu’il est de notoriété publique que les voies des politiques aussi sont impénétrables. Après avoir voté ou avoir décidé de ne pas voter, on préfère revenir aux basiques sermons des religieux qui savent toucher les cœurs et édifier les esprits. En attendant la confrontation des procès-verbaux, l’annulation des élections ou la miraculeuse proclamation des résultats  définitifs, on priera pour que les bacs à ordures soient vidés plus régulièrement. Qui sait, la prière est peut-être plus efficace qu’une élection aujourd’hui ?

Nisehoan’ny hain-trano mahatsiravina indray ny sabotsy alina teny amin’ ny faritr’Antohomadinika iny. Efa-mianaka kely no indray maty may kilan’ny afo tao amin’ny trano fonenan’izy ireo izay vita amin’ny hazo.

Zazavavikely roa eo anelanelan’ny efatra sy valo  taona ny zanak’izy mivady ireo. Tena nampahonena tokoa ny nahita ny razana  vokary ny fahamaizana nihatra tamin’izy ireo. Efa nijolofotra be ny afo vao nahita ny fokonolona ary nifarimbona namono izany tamin’ny alalan’ny fanondrahana rano ilay trano nirehitra. Tao koa ireo niantso mpamonjy voina saingy efa maty tanteraka ny afo vao nigadona teny an-toerana ireto farany.

An-kevitry ny diso tara loatra ireo mponina tao an-toerana vao nampandre ireto mpamonjy voina avy etsy Tsaralàlàna. Ilay toerana nitrangan’ny afo rahateo sarotra nidirana satria any afovoan-tanàna no misy azy. Na izany na tsy izany, soa ihany fa tsy niitatra tamin’ireo trano hazo hafa manodidina ny afo fa raha tsy izany angamba mety ho tena zava-doza tokoa no niseho.  Raha ny filazan’ny mpamonjy voina anefa dia tokony tsy ho  nahafaty olona tahaka izao loatra ity voina ity satria dia hita fa tsy dia may loatra ny fijery ilay trano hazo avy ety ivelany.

Misy ihany koa ireo loharanom-baovao no nitatitra fa afon-dabozia niitatra tamin’ny entana mora mirehitra izay nampian’ny torimaso tafahoatra teo amin’izy mivady lehibe  ka tsy nahenoin’izy ireo ny fihavian’ny loza no nahatonga izany.

Ry zareo ao amin’ny BMH no nitondra ny razana niala teny an-toerana hatreny amin’ny tranom-patin’ny HJRA Ampefiloha. Saika isan-taona ary ao anatin’ny vanim-potoanan’ny ririnina dia itrangan’ny hain-trano hatrany iny faritr’ Antohomadinika iny. Mipetraka araka izany ny fanontaniana raha toa ka misy ny tandrevaka diso tafahoatra eo amin’ny mponina sasany, na sanatrian’izany ankasomparana tsotra izao no mahatonga ny fahavoazana tsy roa aman-tany toy izao. Mbola mitohy ny famotorana ka dia ho hita eo ihany ny marina.

Tiavina

Nanjaka ny herisetra narahina tsatok’antsy ny zoma alina teo eny amin’ny faritr’Anosibe iny. Lehilahy iray manodidina ny 30 taona eo ho eo no niharan’izany ka namoy ny ainy. Vatana nihosin-drà tanteraka ary efa tsy niaina intsony no naterin’ny olona teny amin’ny toeram-pitsaboana.

Ireo mpitsabo dia tsy nanao afa-tsy nanamarina ny fahafatesan’io olona io fotsiny. Teo amin’ ny sandriny ny lelan’antsy maranitra no niletra. Araka ny tombatombana dia mety ho nahazo ny lalandra vaventy izany. Nijininika ny rà izay tsy nijanona raha tsy efa tapitra tanteraka mihitsy. Mifamahofaho ny filaza momba ity vono olona ity. Ny loharanom-baovao sasany nilaza fa ireo mpanendaka no nanao izao famonoan’olona izao. Ny sasany kosa nilaza fa niady tamin’ny tovolahy tao an-toerana ny maty ka tsy namelan’ilay nifanandrina taminy raha tsy afaka hatramin’ny ainy.

Asa koa na fifanindrifian-javatra na ahoana fa mbola nisy tovolahy faharoa hafa ihany koa izay mitovitovy taona tamin’iry voalohany niharan’ny tsatok’antsy koa mbola teny Anosibe hatrany io. Niditra teo amin’ny takibany indray kosa ny lohan’antsy maranitra. Ity farany kosa dia nohetraketrahin’ireo mpanendaka no nahavoa azy. Sendra nivoaka ny trano hitady laoka izy izao nisy nandratra izao. Araka ny angom-baovao dia mba saika hiaro tena ihany ity lehilahy ity kinanjo tsy afa-nanoatra noho izy niady tamin’ny tanam-polo. Vao tsy ela akory izay no jiolahy nahatratra 12 no saron’ny pôlisy ka anisan’ireny ireo mpanendaka sy mpanatsatok’antsy olona eny Anosibe eny.

Toa tsy nahasakana velively ny herisetra teny an-toerana izany fa saika isan-kariva na isan’alina dia tsy maintsy misy mpandalo na mponina iharan’ny herisetra hatrany foana eny an-toerana. Mila mijery paikady vaovao tanteraka mihitsy ny fitondram-panjakana fa efa halohalika ny ranom-bary amin’ity asan-jiolahy mateti-pitraga eto an-dRenivohitra ity.

Tiavina

Tsy mbola nivoaka akory ny tena valin’ny fifidianana kominaly dia mazava fa manomankomana ny filatsahany amin’ny fifidianana izay ho atao afaka telo taona ireo mihevitra handray anjara amin’izany. Ireo kalazalahy dia mahatsapa fa tsy azo atao tsirambina ny fanomanana, tsy manao akandasitra toy ireo mitsapatsapa vintana na ireo mitady hahazo laza kely fotsiny mba afahany hiady varotra, sitrany ahazoana toerana minisitra. Ho an’ireo mpilatsaka vaventy dia izay afaka araraotina dia savihana hanaovana fampielezan-kevitra. Manana ny lazany avokoa izy ireo, ny maro no mamafa ao an-tsainy ny fotoan-tsarotra nodiaviny noho ny disadisa niseho tamin’izy ireo teo amin’ny fitondrana, ny an-kamarony dia tsy manana vetin-dresaka afa-tsy ny soa vaolaza nataony. Tombon-dàlana izany fihaingana mialoha izany fa mety ho fingana sy fahasahiranana ambony ihany koa. Lavitra izany 2018 izany, ny làlana anefa malama, ny ampahany feno fantsika. Ao ihany koa ireo toy ny gorodona malama vaosotra savoka, mampibolisatra na mety handratra. Tsy ilaozan’izay hahatsiaro ny indro kely tsy tsara niseho nandritry ny fitondran’ilay Raikalahy itsy na iroa. Mety anefa  hiteraka tombotsoa ho an’ny firenena izany, vaotery hanao ezaka manokana mantsy izay eo amin’ny fitondrana mba hanomezany porofo fa izy no tena izy ka mendrika io toerana io. Afaka lazaina hoe tombony ho an’ilay mpilatsaka amperin’asa eo amin’ny fitondrana, dia izy no mijijy ny baolina eo ary eo ampelan-tanany ny fitaovana ilaina hamadihana ny kabary ho lasa tena asa. Raha ny toe-javatra misy anefa no jerena dia fantatra fa mitaky fanovana fanao sy fiovana toe-tsaina ihany ny fanatanterahana izany :  fiovam-penitra mahery vaika eo amin’ny tandapa manodidina mba hialan’izy ireo amin’ny fahavarimbarianana izay raikita-pisaka, antony tsy ahitana vokatra hatramin’izao. Fanamby mety hiteraka sembana manokana ho azy. Fantatra ny fitongilanan’ny fitadidiavana toy ny tsy fahatsiarovana ny irifirin’ny hatsika tamin’ny ririnin-dasa. Izy manaikitra anio no hita. Zava-bokatra eo ambany maso no hitsaran’ny vahoaka ny mpitondra raha eo amperin’asa izy no milatsaka amin’ny fifidianana, ary tsy ny zava-kely vita no andanjany izany fa ireo asa misavovona tsy efa no tarafiny sy tanisainy.

Léo Raz

Le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) et le ministère de la Jeunesse et des sports organisent conjointement un concours national de dessin et de poésie, dans le cadre de la campagne de lutte contre le mariage des enfants.

Ce concours, ouvert à tous les jeunes de moins de 19 ans, a débuté le mois de juin dernier et se poursuivra jusqu’au mois de décembre. Ils ont le choix entre faire un dessin ou composer une poésie tout en respectant le thème susmentionné.

Il a « pour objectif de laisser libre cours à l’imagination des jeunes sur la thématique du mariage des enfants. Ces dessins et poésies devront permettre de contribuer à briser le silence autour de cette pratique. Il vise aussi à conscientiser les parties prenantes à travers les œuvres des jeunes sur les effets néfastes du mariage précoce sur l’enfant lui-même », peut-on lire dans un communiqué officiel relatif à l’évènement.

L’UNFPA estime que 41,2% des femmes malgaches (de 20 à 24 ans) sont mariés ou en union avant l’âge de 18 ans. Tel est le but de cette campagne de lutte contre le mariage des enfants qui a été lancée depuis le 2 juin dernier, autour du thème « laissez-nous vivre notre enfance, ne nous mariez pas ».

Notons qu’environ 15 millions d’adolescentes sont, chaque année, mariées avant l’âge de 18 ans. Dans les pays les moins développés, une fille sur trois est mariée avant l’âge de 18 ans et une sur neuf avant d’atteindre ses 15 ans.

Joachin Michaël

La capitale accueillera du 22 au 30 août prochain la première édition du festival international de musique lyrique. Cet événement verra la participation de chanteurs et musiciens de différentes nationalités.

Les mordus de musique classique se donneront rendez-vous le 22 août prochain pour apprécier les artistes qui vont faire vivre le chant lyrique au-delà des frontières traditionnelles. « A travers ce festival, nous souhaitons divulguer la musique classique à la masse populaire et soutenir les efforts de diffusion déjà initiés par les écoles de musique malgaches, les divers groupes et formations musicales existants », a indiqué Antsanirinina Rakotoarimino, président du comité d’organisation.

Cet événement incontournable sera articulé autour d’un carnaval, d’une exposition, des ateliers, des conférences-débats et des masterclass. La participation des artistes de renom international sera également attendue pour cette première édition. Parmi ceux-ci figurent la pianiste autrichienne Beatrice Stelzmuller, le chef d’orchestre allemand Martin Wettges et le musicien espagnol Guillem Borras Garriga qui joue du basson.

Des formations malgaches composées de musiciens chanteurs et des  chorales seront sous les feux de la rampe. Il s’agit entre autres de  l’étoile montante de la musique classique, Michael Rakotoarivony, du ténor Fitahiana Rasendrahasina. Il y aura également des chorales de renommée telles que la chorale Amboarampeo, et l’Orkestra Malagasy. En étroite collaboration avec Goethe Institute de Munich et Deutsch Opéra de Berlin, onze artistes étrangers seront aussi présents à cette occasion.

Des représentations alléchantes

« Non seulement l’objectif est de rendre la musique classique accessible à tout un chacun mais aussi de promouvoir la ville des Mille, étant un site historique et un berceau de cet art à Madagascar », ont ajouté les organisateurs.

Durant deux semaines d’affilée, les artistes se produiront au cœur des sites historiques, au palais d’Ambohimanga, à Anatirovan’Antananarivo, à l’Hôtel de ville Analakely. Des grands édifices religieux de la capitale seront transformés en scène de concerts classiques comme les cathédrales de Faravohitra et d’Ambohimanoro qui ont leur place dans le patrimoine architectural. Enfin, le Centre national d’enseignement

de musique et de danse (CNEMD), les centres culturels IKM et CGM, le parc botanique et zoologique de Tsimbazaza et le jardin d’Antaninarenina accueilleront des représentations et des concerts.

Joachin Michaël

Après « Sera Koolts », une exposition dédiée au street art tenue au Centre de ressources des arts actuels de Madagascar (CRAAM) à Ankatso l’année dernière, Taka Andrianavalona expose ce mois-ci « Mik’olo loko » à la teinturerie de l’Is’art galerie à Ampasanimalo.

« Divers sens peuvent se dégager de ce thème. Il s’agit de façonner un personnage par le biais de la peinture, de lui donner un air, autre que ce que l’on voit d’habitude. Il peut devenir plus joyeux, plus gai ou au contraire, triste et morose. Les différentes couleurs utilisées par l’artiste vouent à ces personnages des personnalités différentes, les rendant meilleures, faisant apparaître une apparence qui sort de l’ordinaire », a annoncé l’artiste dans sa page Facebook.

Artiste aguerri, Taka est à la fois peintre, dessinateur de presse et graffiteur. Ayant fait son apparition dans le 9è art depuis 2011, il a rejoint la communauté d’artistes indépendants de l’Is’art galerie pour se faire un nom. Il met en valeur, à travers ses œuvres, l’identité artistique et culturelle malgache.

Le thème abordé par l’artiste dans « Mik’olo loko »  présente des personnages aux multiples facettes. Il relate plus en détail les couleurs utilisées. Il a sa manière propre de communiquer et de faire-valoir ce qu’il voit.

Joachin Michaël

Du 27 au 30 août, au palais des Sports et de la culture à Mahamasina, sera organisée la première édition du « salon de la gastronomie et touristique ». Il s’agit d’un carrefour entre des professionnels de l’hôtellerie et de la gastronomie selon Ali Event, l’organisateur de l’événement. Ce sera également  un plateau d’échange entre  producteurs et consommateurs.

« Le salon sera à la fois destiné à l’art culinaire et  au tourisme et l’hôtellerie », a expliqué Aliravaka, premier responsable de  cette agence de création événementielle. L’objectif est de développer le tourisme et la gastronomie, en mettant non seulement en valeur les différentes activités et richesses gastronomiques de la Grande île, mais aussi en valorisant les principaux éléments d’attraction du tourisme à Madagascar.

80 exposants participeront à cette manifestation et l’organisateur y attend environ 50 000 visiteurs. Ces participants sont issus des 22 régions de Madagascar. Chacun d’entre eux essayera de faire découvrir la particularité de sa région respective en tourisme comme en gastronomie. Mais il y aura aussi les spécialistes du tourisme, à l’instar des offices régionaux, qui devront venir en grand nombre parce qu’il s’agit d’une manifestation qui pourra apporter un plus au secteur.

Outre les expositions, les ateliers, les échanges d’expérience, les concours seront également au rendez-vous pendant ces quatre jours de salon. «Il y aura entre autres un concours d’art culinaire sur notamment les entrées froides et sur les desserts, un concours de meilleur bouffeur», a expliqué Alivaraka.

Vonjy M.