Manao tohy vakana ny fametrahana antontan-taratasy filatsahana amin’ny fifidianana kaominaly. Firy andro teo aloha anefa dia nitango lalitra fotsiny sanatria ireo tompon’adidy mpanangona ny taratasy manambara filatsahana, tamin’ny andro farany lasa filaharam-be teny amin’ny toerana sasantsasany. Maro hono no efa ela no vonona tsara rafitra ny pitsopitsony rehetra momba ny taratasy fanamarinana na eo amin’ny maha olom-pirenena madio eo anoloan’ny fitsarana, nanefa adidy eo amin’ny fandoavan-ketra… Dia ny rehetra ve no azon’ny fitavozavozàna sady tsy taitra no tsy maika. Ao kosa angamba raha hafa. Tsy ampy fatokisana ny fanjakana ny maro, tsy vitan’ny leom-boan’anana ka tsy tia hiherika zava-boribory, efa nahita matetika fanafoanana fididianana fara-fotoana, fa ambonin’izany nahatsikarika hetsika sy fepetra mampiahiahy noraisin’ny fitondrana, fomba fanao toa maramara toy ny samy mifono fandrika avokoa.
Misy milaza fa tsy vao izao no nitranga izany tsy fifampitokisana izany rehefa tonga ny fifidianana, fahendrena anie ny fahamalinana rehefa fifaninanana no atrehina, nefa tsapa fa mitombo hatrany izany ny antony angamba dia ny fiitaran’ny hafetsifetsena, ary na samy fetsy aza ny mpitondra izay manana ny fahefana sy fitaovam-panjakana eo am-pelantanany no afaka hanararaotra bebe kokoa. Mbola miverina eo amin’ny lalàna sy ny fampiharana azy ity ihany ny resaka, izany dia lasa resaka miverimberina, tsotra ihany anefa ny valin’izany, na hiholan-kavia na havanana, na ho raisina ambony na avy any ambany, tsy misy afa-tsy ny fahamatoran’ny fampiharana ny lalàna ihany no vahaolana. Rehefa mipetraka mazava ny fepetra rehetra hatrany am-piandohana ka mijoro tsy mitongilana ny sampana mpanara-maso izay tsy miankina ary manam-pahefana amin’ny fiarovana ny fitsipika, no vita rary azo ametrahana toky ny fampitana ny vokatra, dia afaka misosa am-pilaminana ny fifidianana izay azo ametrahana fitokisana fa tena izy ny valiny. Na inona na inona fitongilanana sy fakampanahy hiaro ny andaniny na ny ankilany, dia sarotra ihany no handà fa tsy lavorary ny fanomanana tamin’ity indray mitoraka ity. Ny didy sy ny fepetra rehetra ara-dalàna efa voalaza fa any am-piandohana dia tokony efa napetraka hatramin’ny pitsopitsony rehetra. Aiza ka na ny “prefet” tompom-pahefana mpametra ny isan’ny mpanolotsaina ho fidina isaky ny kaominina ao amin’ny Faritra feheziny aza tsy notendrena raha tsy efa fara-fotoana, ny fisehoan’ny biletà tokana tsy nampahafantarina raha tsy efa ambivitra… Porofon’ny tsy fahaiza-manao daholo izany, na tsy firaharahiana na tetika fanakorontana ny sain’ireo mpifaninana, mamenatraka fisalasalana vao sahy naseho masoandro.

Léo Raz
  

Bien averti, voire résolu à faire preuve d’une attention rigoureuse pour observer les évolutions et dérives des comportements sociaux, on finit par être débordé. Des anomalies qui apparaissent chaque jour certaines échappent à la vigilance. Par leur diversité elles s’installent comme naturelles et anodines sans faire ni bruit ni vague, même quand elles perturbent gravement l’organisation sociale.
On vit à l’étroit dans la capitale. Sont-ce les pouvoirs publics qui ont manqué de compétence pour accompagner l’évolution par une gestion adéquate de l’espace, ou serait-ce la brusque explosion démographique la cause d’une perturbation faisant d’Antananarivo une ville ingérable ? On perdrait du temps à vouloir distribuer les mauvais points même si sans grand risque de se tromper on peut conclure sur une responsabilité collective de ceux qui ont eu la prétention de gérer sans conscience de l’obligation à anticiper ni compétence à le faire.
Comment gérer l’étroitesse ? Telle est la question qui se pose au prochain maire. A première vue, une quadrature du cercle. Géniaux ou inconscients, ils sont nombreux à prétendre vouloir et pouvoir assumer la charge. Grand bien fasse à la ville ! On en a mal aux doigts, à force de les croiser.
Entre marchands et automobilistes c’est la course pour conquérir les trottoirs au détriment des piétons de plus en plus nombreux. Aux premiers installés un titre exclusif. Les piétons remontant d’Anosy vers le Tunnel d’Ambohidahy ne savent plus où poser leurs pieds. Une dame, furieuse en se relevant d’une chute, tambourine sur la carrosserie d’une voiture garée sur le trottoir. Médusé par un tel « culot » le conducteur sort de son habitacle et emboîte le pas dans un échange peu amène de noms d’oiseaux, chacun prétendant être dans son bon droit. Les passants exhortent la dame de ne pas se mesurer à plus puissant, sous entendu plus nanti. Un petit malin met les pieds dans le plat en lançant à la cantonade qu’il n’est pas question de guerre de classes mais simplement de la règle au royaume où les plus indisciplinés font loi : « allez donc voir du côté des marchands de rue… ». Les taxis eux aussi depuis que le prix du carburant ne leur permet plus de marauder décrètent des stations réservées qu’ils défendent becs et ongles.
Plus personne ne s’interdit rien. En descendant d’Andravoahangy Ambony, sur le modèle de cette appendice extra légale d’un trottoir devenu parking d’un centre commercial, des particuliers malicieux pour se réserver des places posent des chicanes portant référence d’une autorisation municipale : sur des trottoirs, mon œil ! A moins qu’édiles et collaborateurs se mettent de la partie pour organiser indisciplines et interdits en ordonnancement du désordre.

Léo Raz  

 Le Libertalia music festival se tiendra du 28 au 30 mai prochain. Il touche à sa troisième édition cette année et poursuit toujours le même objectif qui est de faire découvrir aux professionnels de la musique étrangers la génération montante de la musique malgache actuelle. Neuf artistes seront ainsi présentés durant ces trois jours.

Cette année, le Libertalia music festival se déroulera au grand parking du Carlton à Anosy, soit dans un cadre beaucoup plus important et prestigieux. Neuf groupes bénéficieront des avantages proposés par le comité d’organisation. « Ce festival servira de tremplin aux artistes malgaches, puisque durant ces trois jours, des professionnels venus des divers pays étrangers seront présents. Comme sur un marché banal, ils sélectionneront le ou les groupes qui les auront marqués », a déclaré l’un des membres du comité d’organisation.

Plusieurs mois avant le festival, les organisateurs ont lancé un appel à candidatures et après plusieurs phases d’études de dossiers, ils ont sélectionné neuf groupes malgaches, à savoir Jimmy B Zaotö, Miminy, Tence Mena, Mija, Dedake, Dizzy Brains, Tambours gasy, Stéphanie et Onja Tinondia. Et cette année, les organisateurs ont fait appel au groupe franco-américain Sax Machine feat RaceCar pour clôturer en beauté le festival.

D’intenses préparatifs avant le festival

Pour que ces groupes sélectionnés soient à la hauteur de l’attente des professionnels étrangers, les membres du Libertalia music records ont déjà dispensé des formations à l’endroit des artistes pour parfaire les prestations de chacun d’eux. « Nous intervenons non seulement au niveau technique, mais aussi au niveau scénique, puisque plusieurs directeurs de festival, des producteurs sont présents pour justement découvrir la perle rare », a-t-on ajouté.

« Même si nous sommes davantage influencés par la musique traditionnelle, cela n’empêche pas que tout le monde puisse avoir sa chance, y compris des groupes qui font dans d’autres genres musicaux, comme Dizzy Brains qui fait du garage rock. Et tous les groupes seront toujours coachés. Certains ont l’avantage sur le plan scénique, d’autres ont subi quelques remaniements au niveau de leur composition. Mais le but reste toujours le même, c’est la promotion de la musique malgache », a  souligné notre interlocuteur.

Enfin, ce qui différencie cette troisième édition des précédentes, c’est que des afters auront lieu au Kudeta urban club après les concerts des groupes sélectionnés, pour que l’ambiance soit encore plus festive, ce qui signifie présence de « guest stars ».

Holy Danielle

  La programmation du Libertalia music festival

Jeudi 28 mai : Jimmy B Zaotö – Miminy – Tence Mena

Vendredi 29 mai : Mija – Dedake – Dizzy Brains

Samedi 30 mai : Tambours gasy – Stephanie – Onja – Sax Machine feat RaceCar

  L’inscription à la quatrième édition du concours international « Star Africa Sounds 2015 » prendra fin le 26 mai prochain. De ce fait, les artistes intéressés ont encore quelques jours pour y postuler. Totalement gratuit et ouvert à tous, ce concours a pour objectif de découvrir les artistes talentueux issus des pays africains.

Le concours « Star Africa Sounds » consiste à écrire et composer une chanson, donc il ne doit pas s’agir d’une reprise. Une dizaine de morceaux seront sélectionnés et intégrés dans une compilation qui sera distribuée par une société étrangère dénommée Believe. La chanson devra être en format mp3, d’une taille maximale de 6Mb, et enfin ne doit pas durer plus de quatre minutes. Pour plus d’informations, les intéressés peuvent consulter le site www.starafrica.com

Après le 26 mai, date limite de dépôt de dossiers de candidature, les internautes du monde entier seront ensuite conviés à sélectionner leur morceau préféré sur le site cité supra. Et les dix morceaux qui auront recueilli le plus de votes accèderont en finale. Et à partir du 23 juin prochain, le public élira encore le grand gagnant, le vote prenant fin le 7 juillet prochain. En même temps, un jury professionnel désignera aussi l’artiste qui mérite de rafler le premier prix. Le nom de ce dernier sera connu à partir du 10 juillet prochain.

Holy Danielle

 L’orchestre de l’orphelinat Saint Paul donnera un concert de musique classique, demain à la paroisse protestante internationale d’Andohalo.

 Composé de 19 orphelins âgé de 5 à 15 ans, celui-ci interprétera des cantiques religieuses et des œuvres de grands compositeurs de la musique classique, comme Bach, Haendel, Mozart ou Dvorak. En tout, les enfants reprendront plus d’une vingtaine de compositions sous la direction de Yohl Tahiny Rakotomamonjy et Johary Herinavalona.

L’orchestre sera accompagné par un soliste ténor, Jean-Claude Ratoandroarison. La musique constitue un bon moyen d’épanouissement, d’intégration sociale pour les enfants défavorisés, selon les responsables de l’orphelinat Saint Paul sis à Ambohipeno Ambohimanambola, voilà pourquoi celui-ci inclut dans son programme une activité culturelle. Ainsi ce concert sera en quelque sorte une restitution de leur formation au sein de l’orphelinat.

Notons que ces enfants étudient dans les écoles publiques à Ambohimanambola. L’orphelinat Saint Paul assure leur hébergement, surveille de près leurs études, et leur dispense une instruction civique afin qu’ils puissent avoir un avenir meilleur.

Holy Danielle

  Il fallait s’y attendre. L’équipage Mathieu-Tsiresy sur Mitsubishi evo IX a eu le pied au plancher lors de la première journée du Rallye Total FMMSAM, manche inaugurale du championnat de Madagascar. Les deux hommes ont bouclé les 2 km avec un chrono de 2’32’’. La Mitsubishi evo X de Boom et Berthin n’a pu rien faire face à la fougue de Zazamaditra hier sur le terre-plein d’Andohatapenaka. Le champion du Rallye Total 2014, Boom a réalisé un temps de 3’39’’. L’équipage Tanjona-Dina (Peugeot 205) a occupé la seconde place avec 2’44’’ à son compteur. Un autre duo a complété le podium. Il s’agit de Rado et Harilaza engagés dans les deux roues motrices (Renault Clio) en bouclant la boucle sur un temps honorable de 2’46’’.

  C’était une «super spéciale nocturne» inoubliable. Cette première épreuve illustre bel et bien le slogan de Total, la fédération malgache de sport automobile (FSAM) et le FMMSAM : «Un rallye comme on les aime». Les 11 épreuves spéciales au menu de cette manche s’annoncent encore acharnées. 5 ES sont inscrites dans le parcours de la deuxième journée. La spéciale d’Ambohidraondriana (7 km), en passant par Antsahamaina, Anjeva et Antelomita sont parmi les circuits les plus prisés par les mordus de la discipline. Le clou du spectacle sera toujours, comme à l’accoutumée, la «super spéciale d’Andohatapenaka».

Rojo N.

 Le Polaris Camp s’est déroulé sous de meilleurs auspices les 9 et 10 mai dernierS à Mantasoa. C’est un record en termes de participation vu que les organisateurs n’en sont qu’à la première édition. Le départ a été donné par groupe de 10 toutes les 10 minutes sur le circuit Rando sur un circuit de 63 km. Et ce n’était qu’un échauffement. Une soirée Polaris Camp 2TAIT au programme de cette première journée à laquelle 50 participants s’y sont donnés à cœur joie.

Ceux-ci ont eu droit à un essai de 3 modèles de Polaris dont les ACE 325, 570 et RZR 1.000. Le Polaris Camp réunit les possesseurs de véhicules Polaris en priorité, ainsi que certains véhicules Kawasaki, Artic Cat et Kymco (nombres de places limités).

On peut aussi venir passer

le week-end en passager ou accompagné pour profiter de l’ambiance Polaris Camp, ont déclaré les responsables de CT Motors, organisateurs de cette première édition. Une autre édition est déjà dans la ligne de mire de ces derniers.

 Rojo N.

  La saison hippique sous l’égide de l’Autorité hippique pour les courses et l’élevage des chevaux (AHCEL) à Madagascar démarrera en trombe ce dimanche à l’hippodrome de Mahazina à Ambatolampy.

  A vrai dire, les férus de la discipline ont attendu ce moment avec impatience, d’ailleurs pour un début de saison digne de ce nom, tous les grands chevaux à parier seront de la course sur une piste flambant neuf. En fait, bien avant le jour J, l’hippodrome de Mahazina Ambatolampy a fait l’objet de travaux d’entretien et de restauration afin de recevoir les 10 réunions au programme.

Et pour faire honneur à ce coup d’envoi pimpant, l’AHCEL a choisi comme thème général l’ouverture de la saison. Ce sera en quelque sorte une journée classique qui verra la participation des chevaux habitués au sacre. Dans ce sens, les noms de King of Star, Joli Roi et Kamar All Star seront à retenir tout au long de la saison. Sans conteste, du côté des jokeys, le nom de Patrick Rakotoarivelo est sur toutes les lèvres.

Quatre courses plus alléchantes les unes que les autres seront à l’affiche. D’entrée lors du prix Fanombohana (prélude) destiné aux chevaux de 4 ans et plus, le suspense est déjà de mise. Six poulains prétendent ravir la victoire et à voir les jockeys sur la liste, autant dire que ce sera une ouverture de course sulfureuse. Patrick Rakotoarivelo sera aux commandes d’Erenasoa, mais avec la présence de Rivoson Andriamparany au galop avec Erinamitasoa Faniry, d’Eric Ravelonjanahary sur Lemizo et de Fenohasina Ralairijaona avec Hasta-La-Best, la course s’annonce serrée.

Mais le prix Fanombohana ne sera qu’un avant-goût d’une série de courses à couper le souffle. Six chevaux de renom capables de faire la différence seront sur la ligne de départ lors du prix « Fanokafana », l’ouverture au sens propre. Une course classique qui verra la participation de Madona monté par un jockey apprenti, Philibert Tojoniaina, de Magique étoile piloté par Jean Baptiste Rakotohanja, de Mascotte de Star qui sera au galop avec Jean de Dieu Ramiliarimanga. Patrick Rakotoarivelo en selle avec Melodie Star et un autre jockey apprenti, Sedera Ranaivosoa (Ministar) seront aussi de la course.

Et la meilleure pour la fin car après la 3è course, place au grand prix d’ouverture. A ce sujet, un trophée et d’autres lots attendront les jockeys vainqueurs. Mais avant de monter au pinacle, ils devront faire preuve d’une chevauchée sans faute. Patrick Rakotoarivelo fera la course avec Joconde et compte faire une razzia car force est de constater qu’il participera aux quatre courses au programme. Mais à coup sûr, Nicot Ramiliarimanga (Joli Roi) ou Jean-Charles Randriafaralahy (Kaiser Fly) ont aussi leur mot à dire, tout comme Jean-Baptiste Rakotohanja (Kamar’All Star), Jean de Dieu Ramiliarimanga (Kathy Pleasure) et Rivoson Andriamparany (L’oiseau Bleu).

RA

Prix Fiandohana : 1-Jet Star (Rivoson Andriamparany), 2-Jovialité (Fenohasina Ralaiarijaona), 3-Kalasoa Star (Philibert Tojoniaina), 4-Killer Black (Jean Charles Randriafaralahy), 5- King of Star (Jean Baptiste Rakotohanja), 6-Klara del Luna (Eric Ravelonjanahary), 7- L’Altesse Royale (Nicot Ramiliarimanga), L’Olita Star (Patrick Rakotoarivelo).

  Les équipes en lice des demi-finales des sommets nationaux N1B homme et U20 fille sont connues. JBC (Atsimo Andrefana) fera face à USF (Haute Matsiatra) si 3FB (Atsinanana) a déjà obtenu son ticket pour l’autre affiche.

Antsiranana est actuellement le théâtre de plusieurs duels en haut lieu entre les leaders de la division N1B et U20 fille. JBC a été la première formation à obtenir son billet pour les demi-finales lors de la rencontre avec JCM hier en quart. JBC a remporté son quart de finale face à JCM (Atsimo Andrefana). JBC a tout d’abord remporté le premier quart-temps par 21-18 avant de maintenir tant bien que mal le cap (18/17) au second quart temps.

Les basketteurs de Diana ont ensuite creusé l’écart en dominant le 3è set (27-05) avant de boucler le match sur le score de 82 à 63 (21/18 ; 18/17 ; 27/05 ; 20/19). JBC va en découdre aujourd’hui avec USF composé par les éléments de la Haute Matsiatra (USF). Cette formation a fait parler d’elle en prenant le dessus sur Fanatic qui a aussi des arguments à valoir dans ce championnat (81-60). L’ensemble de la Haute Matsiatra a concédé le premier quart-temps sur le 10 à 14 avant de reprendre du poil de la bête vu que le rythme a monté d’un cran (27-21). Le tour est joué pour USF avec un score de 27-10 qui laissait présager la suite du tournoi. Ce club n’avait plus qu’à conclure au quart-temps ultime (17-15) pour ravir la victoire.

Quant aux joueurs de Sporting Diana, ils sont tombés sur un os. Ils ont effectivement eu affaire à 3FB (Atsinanana) qui était loin de faire faux bond et a remporté le match par 76 à 97. Une rencontre perdue d’avance ! Fidèle allié de la FMBB, Telma affiche toujours son dévouement à faire développer cette discipline.

Selon un communiqué qui est parvenu à la rédaction, «Les compétitions de cette envergure servent surtout à dénicher les meilleurs talents de la discipline et à encourager le développement du basketball. Le groupe Telma répond présent aux côtés de la fédération de tutelle pour récompenser et motiver les équipes championnes. L’opérateur en téléphonie mobile attribuera des téléphones aux gagnants tant dans la catégorie N1B homme que U20 fille ».

 Rojo N.

Premiers résultats des quarts de finale :

– JBC Atsimo Andrefana # JCM Atsimo Andrefana (82-63)

– USF Haute Matsiatra # Fanatic Vakinankaratra (81-60)

– Sporting Diana # 3FB Atsinanana (76-97)

– Cosmos Diana # BBC Menabe (en attente)

Programme demi-finale :

– JBC Atsimo Andrefana # USF Haute Matsiatra

– (en attente)… # 3FB Atsinanana

 Ayant connu un déclin dans les années 90 avant de mettre totalement fin à ses activités en 2006-2007, l’industrie sucrière Sirama connaîtra désormais un regain de vitalité. En effet, l’Etat malgache a décidé de confier à la compagnie Vidzar la direction de cette société.

   Depuis de nombreuses années, l’industrie sucrière malgache est à l’agonie. Nul besoin de faire un dessin mais les usines Sirama de Nosy Be et de Brickaville n’arrivaient pas à sortir de l’ornière alors qu’elles étaient considérées comme étant des anciens fleurons du tissu industriel malgache dans le temps. Endettées à tous les niveaux avec les arriérés des fournisseurs et des salariés, ces usines ont besoin d’une bouffée d’oxygène pour se refaire une santé.

Et pour une relance effective des activités sucrières dans le pays, l’Etat a décidé de faire appel à la compagnie Vidzar. En un mot, cette dernière prend en main la direction de l’exploitation qui à titre d’information a été fermée depuis une dizaine d’années. Cette reprise s’annonce d’ores et déjà prometteuse quand on voit l’évolution et le développement de cette société. En effet, en 30 années d’existence, Dzama doit son apogée à la diversité et la qualité de ses produits.

A vrai dire, cet accord relatif à la direction tombe à point nommé car Dzama est également une entreprise malgache qui connaît parfaitement le secteur et les sites d’exploitation. A titre d’histoire, la compagnie Vidzar a vu le jour à Nosy Be, il y a 30 ans. C’était du temps où Lucien Fohine installait sa société près de l’usine à sucre de l’île aux parfums qui raffinait et distillait la canne à sucre.

Entre Dzama et Sirama qui ont un point commun, à savoir la canne à sucre comme matière première, c’est le début d’une longue et fructueuse collaboration dans la relance de l’industrie sucrière. De plus Dzama préconise la démarche qualité dans ses activités, ce qui lui a valu sa renommée internationale. Avec les retombées positives attendues de cette alliance, les économies locale et nationale ne peuvent que bien se porter.

Nadia

  Et de quatre pour Sherritt. En fait, après avoir remporté le «Nedbank capital sustainable business award» pour son programme de biodiversité et l’«Excellence in corporate responsability award» pour son projet d’aide aux entreprises locales, jamais deux sans trois, Sheritt s’est également singularisée à travers l’«Unaid’s Good practice award» pour son engagement dans la lutte contre le VIH-sida à Madagascar. Cette société continue d’aligner les trophées. En fait, Sherritt vient également accrocher à son palmarès le prix Syncrude 2015 qui donne plus de champ d’action au développement durable suite à son travail à Ambatovy.

En effet, lors d’une cérémonie organisée à Montréal le 11 mai dernier, l’Institut canadien des mines, de la métallurgie et du pétrole (Cim) a félicité les travaux entrepris par Sherritt en matière de développement durable. Cela concerne en quelque sorte la mise en œuvre du programme de gestion de la biodiversité faisant partie des solutions minières durables à Ambatovy. Car autant dire que les activités menées par cette entreprise affectent aussi d’une manière favorable l’existence de la population canadienne.

«Aucune perte nette» et «acheter localement, embaucher localement» sont les principes de base du développement lancé par Sherritt. Une aubaine donc pour la population à travers la mise en place d’une politique de développement innovante, d’ailleurs les chiffres en témoignent que 18 000 personnes issues des communautés locales ont bénéficié de ce programme. Non seulement, le projet a obtenu l’avis favorable des diverses formations notamment agricoles, mais également l’appui des partenaires internationaux comme la Banque mondiale, l’Unicef et la Croix-Rouge.

Au sein de Sherritt, cette distinction atteste son engagement pour un développement durable. David Pathe, le président et chef de la direction de la société a déclaré que «Gagner ce prix est une réalisation importante étant donné que l’exploitation minière durable est déjà au cœur de notre entreprise. En un mot, la société Sherritt est fière de sa récompense et David Pathe a profité de l’occasion pour féliciter toute l’équipe d’Ambatovy qui travaille sans relâche pour apporter ce développement durable.

Tsiry A

  Le sous-sol de la région Vatovavy Fitovinany recèle d’importantes réserves minières, comme l’or, le nickel, ou encore la pegmatite. Elle est notamment le principal creuset de la mosaïque de ressources minières de cette région. Mais ces dernières années, ce secteur est fortement miné par l’informel. Du coup, il est primordial de mettre en place un bureau régional du Cadastre minier dans le district de Manakara pour formaliser l’exploitation dans la région Vatovavy Fitovinany. Une forte délégation menée par le Premier ministre Jean Ravelonarivo s’est rendue hier à Manakara pour la pose de la première pierre du bâtiment du Bureau du cadastre minier de Madagascar (BCMM), et la célébration du 15ème anniversaire de celui-ci.

La majeure partie des exploitations minières dans la région Vatovavy Fitovinany sont situées dans les districts de Manakara, Ifanadiana, Ikongo, Mananjary et Nosy Varika. Mais outre les exploitations formelles disposant d’un permis délivré par les services miniers, il existe plusieurs activités clandestines, qui sont pour la plupart localisées dans les zones protégées ou les carrés non-attribués. C’était le cas à Mananjary où des exploitants illicites ont été interpellés par la police des mines au début de l’année.

«Des exploitants se sont munis de matériels d’extraction en pleine nuit pour mener illicitement leurs activités. La police des mines est descendue sur terrain après la plainte des communautés locales», a annoncé Joeli valérien Lalaharisaina, ministre auprès de la Présidence en charge des Mines et du pétrole. C’est effectivement pour mettre fin à ce genre d’incidents que le ministère de tutelle a mis en place ce troisième bureau régional du cadastre minier dans la région Vatovavy Fitovinany, après ceux de Vakinakaratra et d’Alaotra Mangoro.

20% des permis miniers

«20% des permis miniers délivrés par le BCMM viennent de la région Vatovavy Fitovinany, dont la plupart concernent les petits exploitants», a souligné Pamphile Julien Rakotarimanana, directeur par intérim du BCMM. «Il s’agit pour une grande majorité d’orpailleurs issus de ménages très pauvres. Il est donc nécessaire d’accompagner ces exploitants pour formaliser leurs activités», a-t-il martelé. Pour dire que ces derniers doivent se procurer le permis réservé aux petits exploitants miniers (PRE), qui leur confère le droit d’entreprendre à la fois la prospection, la recherche et l’exploitation. Ils doivent également payer le frais d’administration minière de 3 000 ariary par an.

7 000 titres miniers sont actuellement en attente de validation au niveau national, 2 000 permis sont en vigueur et 1 000 autres seront annulés d’ici le mois de septembre pour cause de non-paiement du frais d’administration minière, a affirmé Pamphile Julien Rakotoarimanana.

Riana Rakotoarisoa

 L’avenir de l’organe en charge des préparatifs électoraux de nouveau sur le tapis. Les élus de Tsimbazaza plancheront sur ce point cet après-midi.

 Selon l’ordre du jour de l’Assemblée nationale, les députés examineront aujourd’ hui en séance plénière une proposition de loi fixant l’organisation, le fonctionnement et les attributions d’une structure nationale indépendante, dénommée Commission électorale indépendante. Ce projet de loi sera soutenu par les groupes parlementaires VPM/MMM, Hiaraka isika, Mapar, ARD Avana, Hasin’i Madagasikara représentés par les élus Andriasy Milavonjy, Lucien Rakotomalala et Théophile Randrianandrainy.

Contexte opportun ?

Coïncidence ou pas, l’examen de ce projet de loi tombe au moment où le dépôt des dossiers de candidature pour les communales est déjà clôturé et que la liste des candidats retenus seront connus incessamment. Ces groupements de partis qui sont actuellement au sein de l’Alliance républicaine pour Madagascar (Armada) ont déposé cette proposition de loi auprès de l’Assemblée nationale dès décembre 2014. L’objectif du parti visant ainsi à dissoudre la Commission électorale nationale indépendante de la Transition (Cenit) et mettre en place son remplacement. Le numéro un parti Vert Sahara-Gorget Rabeharisoa a expliqué sur une station privée de la capitale que l’absence des candidats de ce groupement aux communales, en particulier dans la capitale, résulte du non-respect de loi de la part des autorités étatiques.

Le cas du changement de dernière minute au niveau du bulletin unique et de la Cenit figurent en pôle position des griefs de l’Armada vis-à-vis du régime. « Selon la loi en vigueur, la Cenit aurait dû cesser ses fonctions depuis la fin de la Transition », note l’Armada. « Il appartient au Président de la république de décider de son abrogation conformément à la Constitution », estime de l’autre côté les ténors de la Cenit. Lors des assises sur la réconciliation d’Ivato, l’ancien chef de l’Etat Didier Ratsiraka a lui aussi pris la partie de ceux qui réclament la dissolution de la Cenit en demandant publiquement la mise en place d’un autre organe. Ce à quoi, l’actuel chef de l’Etat n’a pas répondu en voulant probablement ne pas polémiquer sur le sujet. Et pour cause, la Cenit est actuellement en plein préparatif des communales. La remise en cause de cette institution, certes née sous la Transition, pourrait en tout cas, par ricochet, influer sur le calendrier électoral. Il se pourrait aussi que l’examen de ce projet de loi à la veille du démarrage du processus électoral, et au moment où la situation politique est loin d’être calme, pourrait faire resurgir d’autres éléments de tension.

Tsiry Andrianina

 La mort de la petite Mitia a certainement affecté plus d’un. Pourtant, c’est la vie. Raison pour laquelle, il est nécessaire de se résigner et de ne pas sombrer dans le désespoir mais de prendre une leçon de vie pour tout le monde. La petite fille a maintenant trouvé l’oasis de paix dans l’univers. Néanmoins, il ne faut pas que sa souffrance et sa douleur soient uniquement un buzz d’Internet, mais que cela serve pour l’avenir pour que : plus jamais ça… Sans quoi sa mort serait vaine et sa souffrance peine perdue.

Toutes maladies doivent être soignées, mais elles doivent également être dépistées. Comme Madagascar est une île, cette insularité favorise les maladies génétiques, héréditaires, dont le cancer nous est familier. Il est ainsi nécessaire de dépister ces maladies pour les enfants de moins de cinq ans, d’effectuer de bilan sanguin, d’effectuer des tests des os, des yeux, neurologiques… Parce que c’est à travers de tout cela qu’on pourra détecter les maladies et procéder à leur prévention. Or, rares pour ne pas dire que cela n’existe pas, sont les pédiatres qui les recommandent, pour ceux qui ont les moyens de s’offrir le service de ces spécialistes.

L’on ne parle plus des cas de ceux qui se trouvent dans les zones enclavées, dans les zones rurales. Les parents qui sont loin des centres de santé de base qui malheureusement ne sont pas souvent équipés et manquent de personnel. Faute de mieux, à défaut de moyens et à cause des superstitions, le domaine de la médecine est souvent bafoué dans ces zones. Et ce, au profit de celui de l’esprit…voilà pourquoi, l’accès à la médecine est encore très faible au pays parce que tout un

facteur entre toujours en jeu.

Que la mort et la souffrance de Mitia remettent ainsi en cause ceux qui sont en charge de la santé de tous, parce qu’ avant tout, c’est leur devoir et responsabilité de sensibiliser les gens sur la nécessité de veiller à la bonne santé. C’est dans le rôle du ministère de tutelle de mettre en œuvre une politique de santé accessible à tous, préventive et non toujours réactive. Il faut qu’on redonne un sens à la déontologie médicale et au serment d’Hippocrate et re-sensibiliser dans ces domaines s’il le faut pour que les médecins prennent enfin au sérieux leur métier, celui de sauver des vies et non de s’acharner sur des vies et les traitements.

En tout cas, c’est le combat de cette petite fille qui est terminée, mais celui ou ceux qui militent pour la meilleure santé de tous doivent se poursuivre. Et à Madagascar en particulier, le chemin est encore très loin.

Tsiry A.

 Les grands partis se sont fixés comme objectif de couvrir toutes les circonscriptions électorales pour les prochaines communales. Mais il semble qu’ils ne l’ont pas atteint.

Ni le Tim, ni le HVM, encore moins le Mapar, n’a pu présenter des candidats dans les 1.695 communes qui sont également les circonscriptions électorales comme le stipule la loi. Et même dans les grandes villes, on constate l’absence de candidats émanant de grands partis.

A Antananarivo par exemple, le HVM n’a pas présenté une candidature sous sa bannière, tout comme le Mapar. Une démarche surprenante de la part de ces entités politiques d’envergure nationale. Dans les communes reculées, cette absence des grands partis dans la course à la mairie laisse une marge de manœuvre à des entités ayant une portée locale dont notamment les associations.  Difficile à cet effet pour ces grosses pointures d’atteindre leur objectif. Pour le HVM, ce parti présidentiel, le challenge est de gagner la mairie dans plus de mille circonscriptions électorales sur les 1.695 existantes, selon les dires de ses responsables.

Quant au Tim et le Mapar qui espèrent mettre le paquet dans ces communales, leurs ambitions semblent réduire. D’autant que les dispositions prises par le pouvoir leur désavantagent considérablement pour pouvoir écraser la concurrence.

Les entités locales auront dans ce cas leur mot à dire. De plus, leur proximité avec la population constitue un réel avantage, avec les nouvelles dispositions sur le bulletin unique.

 Naisa

 Rien de plus jouissif pour un Chef que de pouvoir concocter à sa guise les plats. Il décide de tout sans tenir compte des avis des autres notamment les clients, ni même leur gout en matière culinaire. Et ces derniers obligés d’y manger faute de choix n’ont qu’à avaler le repas qu’impose le Chef. S’ils refusent, la porte leur est grande ouverte pour qu’ils quittent le lieu.

Certes, les clients peuvent râler autant qu’ils veulent sans que cela amène le changement qu’ils veulent. Ayant l’exclusivité de la décision, le Chef écoute les protestations sans pour autant les entendre comme il se doit. Que même un plat jugé non-conforme aux normes, pour le Chef tant que cela lui permet d’en tirer profit, il le sert aux clients et cela d’une manière impromptue.

Mais comme les clients ne peuvent que se soumettre à sa volonté par l’absence d’alternative, il en profite davantage de les mettre dans une position inconfortable pour les pousser dans leur dernier retranchement. Sauf que le constat est clair, les clients dans l’obligation de manger n’abandonnent pas la partie pour éviter le ventre creux.

Politiquement, cette situation prévaut dans le cadre des communales. Le Chef qu’est Hery Rajaonarimampianina décide d’une main de maître sur les règles du jeu à appliquer. En dépit de l’absence d’objectivité dans sa démarche, les prétendants aux scrutins n’ont guère d’autres alternatives que d’accepter.

Les adversaires politiques du régime ont vu de toutes les couleurs par l’application de nouveaux textes contraignants pour eux mais avantageux pour le parti présidentiel pour ne citer que la modification de la forme du bulletin unique tardivement ou encore la possibilité pour certaines autorités de participer à la campagne électorale.

Désormais, les yeux sont rivés vers la campagne électorale après que le dépôt de candidature ait pris fin. Mais, comme le Chef a toujours des idées « géniales » ou pas, c’est selon, il faut s’attendre à ce qu’il concocte encore des surprises pour épicer un peu plus le plat des communales.

 Naisa

 Nisinda ny fisalasalana noho ny fanovana ny endriky ny biletam-pifidianana handaniana izay ho ben’ny tanàna manerana ny nosy, araka ireny firodorodon’ny kandidà tamin’ny andro farany ireny.

Tsy naharesy ny fitiavam-boninahitra ny ahiahy, hoy ny vahoaka mpitazana, ka voasarika ihany ry mpahay politika isany. Hiroso tokoa, toa ho sahirana nefa ho voa mafy mihoatra izany raha tsy tafiditra, hoy ny ventsoventsom-pon’ireo te hitondra kaominina. Karazana loka ihany no hatao, hoy izy ireo, ka tsy hahazo izay tsy milalao. Rava ny fanakianana. Niova ny fomba fijery satria lazaina indray izao fa sivana, hanilihana ny kandidà tonga ho azy io ka izay fantatr’olona ihany no hahazo antoka ny tenany.

Adino anefa ny zon’ny mpifidy amin’ny hampahafantarana azy izay sitraky ny fony. Fampitovian-jo ny jamba sy ny mahiratra izy ity, amin’ny ankapobeny, ka samy tsy hahita maso izay olona handatsahany vato akory fa “hatao an-jambany” ara-bakiteny. Vontom-pinoana amin’ny hampandeha io rafitra vaovao io ny kandidà vonona handrombaka ny toeran’ny ben’ny tanàna ary nanaiky ny fitsipi-dalao notsipahina teo aloha.

Nahay nisabaka kosa ny sasany ka nisafidy hanohana kandidà ambadika, tsy nampitondraina ny anarany. Samy manana ny antony. Anara-mahamenatra na efa ratsy tantara ny an’ny sasany fa hevi-petsy, tsy hahavery anjara kosa ny an’ny hafa satria azy daholo izay lany amin’ireo maromaro napetrany. Handiso kajy ny hafa ihany anefa ny fanapahan-kevitry ny birao mpanamarina ny antontan-taratasy filatsahan-ko fidina (Ovec) izay mety hitsipaka ny kandidà sasantsasany noho ny antony isan-karazany.

Andrasan’ny mpanao politika sasany izany fanapahan-kevitra izany. Anaovany vazivazy aza fa tokony ho azo soloina toy ny kandidà filoham-pirenena teo koa ny ben’ny tanàna raha tsy ekena ny firotsahany. Mitovy zo fa samy kandidà e !

Manou

 « Vahoakan’Ivato manohitra ny herisetra ! ». Izany no santionan’ny sorabaventy nolanjain’ny vondrona tanora, nanao fihetsiketsehana ho fanoherana ny firongatry ny tsy fandriampahalemana, eny Ivato, ny asabotsy teo. Olona efatra izao no efa namoy ny ainy, 13 no naratra noho ny fisian’ny andian-jiolahy mively kibay.

Nanao fihetsiketsehana tamin’ny alalan’ny fidinana an-dalambe, sy filanjana sorabaventy nanoherana ny firongatry ny tsy fandriampahalemana, izay mahazo vahana eny an-tananany ny vondron’ny tanora ao Ivato, ny asabotsy teo. Tonga maro izy ireo nifanohana ary namakivaky ny tanàna. Anton’ny hetsika ny fisian’ny vonoan’olona sesilany tao anatin’ny volana maromaro.

Raha ny tatitry ny mpitandro filaminana eny an-toerana, olona efatra no maty ary 13 maratra mafy noho ity hetraketraka ity. Misy amin’ireo mbola miady amin’ny fahafatesana ary ny sasany mitondra takaitra mihitsy.

Niombom-peo ny tanora ny asabotsy teo fa tokony hotratrarina ny mpanao ratsy ary faizina imasom-bahoaka. Hatao izany ho solon’ny ra nalatsak’izy ireo hatramin’izay

Maizina am-pototry ny mazava ! Tanàna itobian’ny mpitandro filaminana saingy tena anjakan’ny herisetra sy vono olona nisesy ny tanànan’Ivato tato anatin’ny telo volana izao. Misy olona midaroka amin’ny kibay misy fantsika « bois rond ».

Tena lasibatra ireo olona mandeha irery any amin’ny toerana mangingina. Anisan’izany ireo mpiasa mirava alina tsy maintsy mandeha elakela-trano na miampita tanimbary. Tsy mifidy na lehilahy na vehivavy fa voavely kibay avokoa.

Hatramin’izao, tsy mbola nisy tratra ny olon-dratsy mpisetrasetra. Milaza ho manao ny asany ny mpitandro filaminana. Ekena ary hitan’ny mponina fa misy ny fisafoana ataon’ny andiana mpitandro filaminana amin’ny alina.

Mandeha fiarakodia, mandefa anjombona sy jiro ary manao fanamiana anefa izy ireo. Mpively kibay iza no hitonon-tena amin’izany ? Eny amin’ny arabe tsy nahitana vely kibay hatrizay ihany koa ireo mpitandro filaminana no mandeha fa tsy any anaty tanàna.

Misy koa ny andrimasom-pokonolona saingy tsy mahasahana ny kartié rehetra ao an-tanàna izany. Tsy ampy fitaovana izy ireo raha mifanehatra amin’ny olon-dratsy mandritra ny fisafoana atao.

Miantso ny tompon’andraikitra

Manao antso avo amin’ny tompon’andraikitra, araka izany, ny mponina ao Ivato, izay ao anatin’ny horohoro tanteraka. Mila paikady hentitra ny ady amin’ity vely kibay ity satria mampitondra faisana olona maro ao an-toerana.

Ny indro kely tamin’ny hetsiky ny tanora ny asabotsy teo nojapian’ny ben’ny tanàna ny hetsik’izy ireo ka nitondran’ity farany andian’olona niakanjo maitso ka niseho ho miara-miombom-po tamin’ireo andiana tanora.

Nisintaka avy hatrany ireo tanora nafana fo ka nanova paikady mba tsy hisy hamadika hoe « misy ambadika politika » ny hetsika nataon’izy ireo.

Anisan’ny tompon’andraikitra notairina satria tsy nahitam-bokany anefa ity ben’ny Tanàna ity saingy izao namadika ny hetsika ho toy ny propagandy izao sahady.

Randria

 Ny fifidianana kaominaly na fifidianana ben’ny Tanàna izany no malaza manomboka izao, eto amin’ny tany sy ny firenena. Efa nanantitrantitra ny fitondrana fa tsy maintsy hotanterahina io, ary tsy hisy fihemorany intsony. Voahaja ny fe-potoana farany amin’ny fametrahana ny antontan-taratasy firotsahan-kofidina, na dia teo aza ny fitarainan’ny kandidà sasany tamin’ny fikarakarana izany.

Raha ny voafaritry ny lalàna, ny asabotsy 17 jolay izao no daty ofisialy voatondro ho fanombohan’ny fampielezan-kevitra. Izany hoe, afaka roa volana eo ho eo. Misy ny fotoanan’ny fampielezan-kevitra, fa ao koa ny antsoina hoe «alohan’ny fampielezan-kevitra» na «pré-campagne». Ity farany ity dia somary mahabe resaka foana isaky ny fotoam-pifidianana. Ny tsy mahafantatra dia miampanga izay manao izany ho mangalatra fiaingana, na koa hoe maka tonbon-dalana, manao fampielezan-kevitra alohan’ny fotoana, tsy manara-dalàna.

Ny tena marina anefa, zava-misy, ary fanao any amin’ny tany mandroso rehetra any ivelany izy io. Fampafantarana misimisy kokoa ilay kandidà na ny ekipany, ny mombamomba azy, ny ankapoben’ny vinany… no atao amin’izany. Fisehoana e ! Hatreo ihany. Tsy tokony hisy mihitsy ny fanambarana, fanentanana, fitaomana olona na amin’ny teny na fihetsika na soratra hoe « fidio Ranona ».

Omaly izao, (eny, talohan’izany aza) dia efa hita teto an-drenivohitra io «alohan’ny fampielezan-kevitra» io. Nisy tamin’ireo kandida no hita nanatrika hetsika na fampisehoana ara-kolontsaina, ara-panatanjahantena… Nisy no nijery lalao rugby teny Mahamasina, tao no nijery fampisehoana adin-kira gasy… Tao koa aza no nanararaotra ny hetsiky ny tanora, nanohitra ny herisetra amin’ny tsy fisian’ny fandriampahalemana.

Aza gaga, mbola hisy koa ny ho avy hanao hetsika ara-tsosialy, hizara vola, vary, menaka, fitafiana, bodofotsy, eny ambany tanàna rehetra eny… Hiditra amin’ny vanim-potoan’ny ririnina rahateo izao ka tena mety tsara. Fisehoana, fisehosehoana, paikady na « ady kile », araka ny fitenin-jatovo, avokoa izany rey olona a. Tsy maninona. Aleo ho avy. Hitady aza atao, mainka fa hisy fizarana… bojy tahaka izany. Raiso e ! Fa izao, izao ihany, izao fotsiny : mba tsy ho voavidin’ireny ny safidy. Sao hanenina bevava any aoriana.

Mamy Randrian