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Développement durable : le prix Syncrude 2015 pour Sherritt

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Développement durable

 Sherritt International a reçu le prix « Syncrude 2015 » pour l’excellence en développement durable. Il s’agit d’un prix décerné grâce à son travail sur la mine d’Ambatovy. Le prix attribué par l’Institut canadien des mines, de la métallurgie et du pétrole (ICM) reconnaît les entreprises ou les individus actifs dans la mise en œuvre de solutions de développement durable impliquant et affectant par la même occasion la population.

Lors d’une cérémonie organisée à Montréal au Canada, le 11 mai dernier, la compagnie a été reconnue pour la mise en œuvre avec succès d’une gamme de solutions minières durables à Ambatovy dont, entre autres, un programme de gestion de la biodiversité qui repose sur le principe de « Aucune perte nette » et « Acheter localement, embaucher localement ». Cette politique est soutenue par diverses initiatives novatrices comprenant l’organisation de formations agricoles en faveur de 18.000 personnes issues des communautés locales, le développement des partenariats avec des organisations internationales telles que la Banque mondiale, le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) ou encore la Croix-Rouge.

Le prix « Syncrude » est le quatrième prix que Sherritt international a reçu au cours des 18 derniers mois pour son travail à Madagascar. Elle a déjà remporté le « Nedbank Capital Sustainable Business Award » pour son programme de biodiversité, « Excellence in Corporate Responsibility Award » pour son plan d’aide aux entreprises locales et enfin « UNAIDS’s Good Practice Award » grâce à son engagement dans la lutte contre le VIH/Sida à Madagascar.

 Arh.


Tourisme : les Chinois, des opportunités à saisir

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TOURISME

 Les touristes venant de la Chine représentent une grande opportunité à saisir pour Madagascar. Selon le site « News » de la société américaine de services sur le site Internet « Yahoo », une hausse fulgurante de 150 % des visiteurs chinois a eu lieu en Afrique entre 2012 et 2013. Certes, l’épidémie d’Ebola a ralenti leur afflux l’année dernière. Mais depuis cette année, leur débarquement dans le continent a repris peu à peu.

En 2014, on a pu dénombrer 115 millions de touristes chinois à travers le monde. Grâce à leur nombre, ces touristes ont apporté plus 140 milliards de dollars à travers leurs périples. Avec cette envolée, le nombre de touristes chinois pourrait atteindre les 150 millions en 2020. Malheureusement, pour l’instant, les visiteurs du continent africain ne représentent même pas 1 % de ces effectifs.

Cependant, convaincues de l’évolution du phénomène, certaines entreprises chinoises commencent à investir massivement dans l’immobilier, et ce, à travers des infrastructures touristiques et hôtelières ainsi que dans les transports aériens, non seulement à Madagascar, mais également dans toute l’Afrique.

Il est temps pour les opérateurs locaux de lancer dès maintenant une grande campagne pour séduire ces touristes chinois à venir au pays, pour ne pas être dépassés par leurs confrères chinois. De plus, ces derniers sont les premiers partenaires économiques du continent africain actuellement, et Madagascar n’est pas en reste dans ce partenariat.

 Sera R.

Dzama reprend Sirama : la relance de l’industrie sucrière en marche

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Dzama reprend Sirama

 L’entreprise Dzama va reprendre les usines de sucre Sirama de Nosy Be et Brickaville. Le producteur de rhum, fleuron actuel de l’industrie malgache, compte ainsi remettre sur les rails l’industrie sucrière qui était à l’agonie depuis de nombreuses années.

 Les usines de la Sirama, anciens fleurons du tissu industriel de la Grande île sont pratiquement toutes en ruines. Depuis la fermeture de l’usine de Nosy Be en 2005, la dégradation quasi totale des infrastructures a tout simplement été constatée dans l’ensemble de la propriété. Il n’en reste que des ferrailles et la locomotive qui servait à transporter les cannes à sucre est juste bonne à être placée dans le musée de la localité. Malgré tout, il en reste un terrain de près de 1.800 hectares encore exploitables pour la plantation de canne à sucre. Le constat est le même pour le cas des unités de Brickaville.

Au fil des années, presque toutes les unités de la société sucrière ont croulé sous les dettes. N’ayant pu honorer ni le salaire de ses employés ni le paiement de ses fournisseurs, Sirama a dû fermer ses portes. La Sirama Nosy Be a cessé de fonctionner en 2005, les unités de Brickaville en 2007.

Pour relancer les activités de ces usines, l’Etat décide la reprise par les investisseurs privés des usines de Nosy Be et Brickaville. Cette alterantive relève apparemment d’une démarche tout à fait naturelle, sinon un retour aux sources. Et ceci dans la mesure où la compagnie Vidzar a vu le jour à Nosy Be il y a une trentaine d’années lorsque Lucien Fohine l’installe près de l’usine à sucre de la localité.

Les unités de la Sirama raffinait de la canne à sucre et distillait également du rhum. Ce qui n’est pas loin de la spécialisation de la compagnie Vidzar. Effectivement, la matière première qu’utilise la Sirama, étant la canne à sucre, est familière à la compagnie.

C’est une reprise qui s’annonce d’ores et déjà comme une réussite quand on voit l’évolution et le prestige de Dzama en 30 années d’existence. Diversité et qualité des produits font la renommée de l’entreprise aussi bien sur le marché local qu’international. Cette entreprise qui a commencé à produire en 1982 n’a cessé de développer son savoir-faire à travers des offres plus compétitives et adaptées aux besoins évolutifs des consommateurs. Il s’agit d’une bonne nouvelle à nombreux égards donc puisque Dzama connaît parfaitement le sujet et les sites notamment pour ce qui est de la démarche « qualité » dans ses activités.

En tout cas, beaucoup attendent de cette éventuelle reprise des activités de la Sirama une relance de l’industrie sucrière. Cette nouvelle relance industrielle mérite l’espoir à de retombées positives aussi bien pour l’économie locale que pour l’économie nationale.

 Arh.

Communales : Saraha Rabeharsioa se désiste

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Saraha

 La bataille électorale entre l’Armada (Alliance républicaine de Madagascar), HVM et Tim était très attendue dans la capitale notamment. Mais Saraha Rabeharisoa en a décidé autrement. Candidate désignée de l’Armada pour les communales à Antananarivo, elle a décidé à la dernière minute de ne pas déposer son dossier de candidature.

Elle a avancé comme motif de désistement les préparatifs bâclés des prochains scrutins ainsi que la constatation de nombreuses irrégularités. Dorénavant, eu égard aux forces en présence, à première vue, la lutte pour obtenir la magistrature de la capitale se fera principalement entre le Tim et le HVM.

Néanmoins, en l’absence d’un candidat officiel, l’Armada possède en la personne de Lalatiana Rakotondrazafy, la bonne personne à soutenir. Cependant, l’autre Lalatiana Ravololomanana, devenue proche d’Ambodivona depuis un certain temps est également une autre alternative pour l’Armada.

Paradoxalement, malgré l’existence de ces irrégularités dénoncées par Saraha Rabeharisoa, d’autres ténors de l’Armada ont décidé de se porter candidats quoi qu’il advienne. On peut citer entre autres l’ancien Premier ministre Camille Vital à Toliara, ainsi que Jean Louis Robinson dans son village natal du côté d’Amparafaravola.

Les partis qui constituent l’Armada à savoir le Mapar, le MMM, Hiaraka Isika ou encore l’Avana auront également des candidats aux communales.

 Naisa

Assemblée nationale : la proposition de loi sur la Cenit à débattre

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 Les critiques acerbes n’ont pas épargné la Commission électorale nationale indépendante (Cenit) depuis quelque temps. Ses prises de décisions contestables n’ont fait qu’aggraver son cas. Sa dissolution a été même demandée par les opposants au régime de par l’immixtion de l’Etat dans ses attributions.

Malgré cela, la Cenit continue de mener l’organisation des prochaines communales, ce que l’Alliance républicaine de Madagascar (Armada) réfute. Les groupes parlementaires des partis qui constituent l’Armada ont proposé une loi devant l’Assemblée nationale (AN) pour examen, à savoir le VPM/MMM, Hiaraka isika, Mapar, ARD Avana et Hasin’i Madagasikara.

Il s’agit de la proposition de loi n° 13-2014/PL du 18/12/2014 fixant l’organisation, le fonctionnement et les attributions d’une structure nationale indépendante, dénommée Commission électorale indépendante. Sauf changement de calendrier, elle passera en séance plénière ce lundi à la Chambre basse du Parlement pour examen.

Cette proposition de loi entre dans la démarche de l’Armada de se positionner en tant que vrai contre-pouvoir.

 Naisa

CUA : le nouveau PDS désigné

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 Une semaine après le départ de l’ancien président de délégation spéciale (PDS), Ny Hasina Andriamanjato, son remplaçant vient d’être nommé. Il s’agit du colonel Joseph Ramiaramanana, qui n’est autre que l’actuel intérim, et non moins secrétaire général (SG) de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA). Il a pris ses fonctions hier après la coutumière passation de service d’avec son prédécesseur.

Les employés de la CUA, après le départ de Ny Hasina Andriamanjato, la semaine dernière, a fait une déclaration unanime demandant à ce que son successeur soit issu du personnel de cette commune. Par cette nomination de Joseph Ramiaramanana, l’Etat semble accéder à la revendication du personnel de la CUA. Concrètement, le nouveau PDS assume également le rôle de SG, comme auparavant.

 Naisa

Aides budgétaires : 75 millions de dollars des Etats-Unis

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La relation entre la Grande île et les Etats-Unis est au beau fixe actuellement. Pour preuve, les aides budgétaires accordées pour Madagascar ont été augmentées de 12 millions de dollars. En d’autres termes, le gouvernement recevra la somme de 75 millions de dollars s’il a été initialement prévu que ces aides se chiffraient à hauteur de 63 millions de dollars. Par ailleurs, l’ambassadeur américain, Robert Yamate a promis d’apporter son soutien dans d’autres domaines, notamment dans la lutte contre la sécheresse et la malnutrition dans le Sud. Ce dernier a rencontré le Premier ministre (PM), Jean Ravelonarivo mercredi dernier à Mahazoarivo.

Les discussions entre les deux hommes ont été concentrées sur le renforcement de la coopération entre Madagascar et les États-Unis dans différents secteurs, notamment l’agriculture, la santé, l’éducation, l’hygiène, l’eau, l’assainissement, l’environnement ainsi que la protection des biodiversités.

Dimisoa

Jeux des Iles : Madagascar nominée dans les sports collectifs

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JEUX

 A l’issue de la réunion du Comité international des Jeux des Iles qui vient de se dérouler à l’île de La Réunion au début de cette semaine, Madagascar est nominée dans les jeux collectifs. En effet, avec le tirage au sort des groupes des tournois, la Grande île est présente dans toutes les disciplines, à savoir le basket-ball, le football, le volley-ball et le handball, et cela, aussi bien pour les équipes masculines que féminines.

Pour rappel, les Jeux des Iles auront lieu du 1er au 9 août prochain à l’île de La Réunion. Selon un quotidien réunionnais, 10 millions d’Euros seront dépensés pour le bon déroulement de la compétition. Quant à sa retransmission télévisée, la convention vient d’être signée jeudi dernier à Saint-Denis.

Sera R.

Basket-ball féminin

Poule A : Madagascar, Mayotte, Maurice

Poule B : Réunion, Comores, Seychelles

Basket-ball masculin

Poule A : Seychelles, Madagascar, Mayotte, Comores

Poule B : Réunion, Maldives, Maurice

Football féminin

Poule A : Maldives, Mayotte, Seychelles

Poule B : Réunion, Maurice, Madagascar, Comores

Football masculin

Poule A : Seychelles, Mayotte, Maldives, Madagascar

Poule B : Réunion, Comores, Maurice

Volley-ball féminin

Poule A : Seychelles, Maldives, Madagascar

Poule B : Réunion, Maurice

Volley-ball masculin

Poule A : Seychelles, Mayotte, Maurice, Maldives

Poule B : Réunion, Comores, Madagascar

Handball féminin

Poule A : Madagascar, Mayotte, Comores

Poule B : Réunion, Seychelles, Maurice, Maldives

Handball masculin

Poule A : Mayotte, Madagascar, Maurice

Poule B : Réunion, Comores, Seychelles


Examens officiels : hausse du nombre des candidats

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 Pour cette année scolaire, le nombre des candidats aux examens officiels a connu une hausse. En effet, une augmentation de 5,13 % des effectifs est enregistrée pour les candidats au certificat d’étude primaire élémentaire (CEPE). Quant au brevet d’étude du premier cycle de l’enseignement secondaire (BEPC), une hausse prévisionnelle de 15 % du nombre de candidats est enregistrée, selon les informations recueillies auprès du ministère de l’Education nationale, hier. Les épreuves du CEPE pour cette session 2015 se dérouleront le 21 juillet prochain si le BEPC se tiendra du 3 au 6 août.

Pour le CEPE, 489.179 candidats sont inscrits dans tout Madagascar, soit une augmentation de 5,13 % des effectifs par rapport à l’année dernière. Les chiffres dévoilent ainsi 37.324 candidats de plus. Les sujets sont élaborés, validés et sélectionnés au niveau des six ex-provinces telles qu’Antananarivo, Mahajanga, Antsiranana, Fianarantsoa, Toliara et Toamasina, au terme des sélections effectuées auprès des établissements scolaires, en passant par les circonscriptions scolaires (Cisco) et les directions régionales de l’éducation nationale (Dren).

Le choix de sujet déjà fait

Le choix des sujets a été effectué la semaine dernière dans les ex-provinces, après un processus de validation durant le mois d’avril. Pendant près d’un mois, des spécialistes de chaque matière ont traité les sujets présélectionnés. Ils ont également procédé à la vérification de leur adéquation avec le programme scolaire, ainsi que le niveau et le temps nécessaire pour traiter chaque épreuve. Les sujets vérifiés seront ensuite fignolés une dernière fois. Une retouche finale va s’en suivre du 18 mai au 2 juin. Le tirage commencera en revanche à la mi-juin. Pendant cette étape, le personnel mobilisé sera isolé de tout contact avec l’extérieur.

388.228 candidats pour le BEPC

Pour le BEPC, 388.228 inscrits aux épreuves sont attendus, avec environ une hausse de 15 % du nombre des candidats par rapport à l’année dernière. Le nombre définitif des candidats n’est pas encore établi. Entamée, le 4 mai dernier, l’élaboration nationale des sujets sera finalisée le 18 mai. A cet effet, une cinquantaine d’enseignants seront mobilisés. Par ailleurs, une réunion interministérielle sur la sécurisation de l’ensemble des examens du BEPC s’est tenue mercredi dernier au siège du ministère de l’Education nationale à Anosy. Le choix et la validation des sujets ainsi que l’impression, la mise sous plis et le largage des sujets qui s’ensuivront, seront en revanche bouclés avant la session prévue au mois d’août.

 Dimisoa

 

Sud-ouest de l’océan Indien : un atelier sur l’évaluation et le financement des risques

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COI

 Les délégués des Etats membres de la Commission de l’océan Indien (COI) dont Madagascar, en collaboration avec des représentants de la Banque mondiale, ont démarré un atelier sur l’initiative d’évaluation et de financement des risques dans le Sud-ouest de l’océan Indien (SWIO RAFI). Cet atelier de trois jours s’est tenu au siège de la COI à l’île Maurice depuis mardi dernier. L’objectif est de contribuer à une meilleure résilience des États insulaires face aux catastrophes, rapporte un communiqué de la COI.

Pour ce faire, un outil de modélisation était présenté par la Banque mondiale pour être mis en œuvre. Cet outil permettra d’établir les scénarios possibles des politiques d’investissement pour la réduction, la prévention ou encore le transfert des risques.

A noter que le programme « SWIO RAFI » est mis en œuvre dans le cadre de la protection financière contre les risques liés au projet COI-Islands, un projet financé par l’Union européenne (UE).

Sera R.

Andranofeno Sud : 110 familles sinistrées accueillies

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ANDOHATAPENAKA

110 familles sinistrées, regroupées dernièrement dans le site d’hébergement à Andohatapenaka, ont été accueillies hier à Andranofeno Sud. Ces familles ont ainsi quitté définitivement la ville d’Antananarivo pour reconstruire leur vie dans cette commune. Leur déplacement a été assuré par le ministère de la Population qui, d’ailleurs, a eu l’initiative de les redonner une autre chance. Cet évènement a coïncidé hier avec la célébration de la Journée mondiale de la famille qui a été effectuée sur place.

Ces familles composées de 501 personnes vont construire eux-mêmes leur habitation en dur. Mais pour l’instant, elles doivent encore vivre dans des tentes spécialement érigées pour les accueillir. Afin d’assurer que ces familles ne soient privées d’eau potable, le ministre de l’Eau, de l’assainissement et de l’hygiène, Ndahimananjara Bénédicte Johanita, a annoncé la mise en œuvre d’un chantier d’adduction d’eau potable, un projet soutenu par les bailleurs de fonds. De son côté, le ministre de la Santé publique, Andriamanarivo Mamy Lalatiana, a inscrit dans son programme « RRI 100 jours » l’affectation à Andranofeno Sud d’un responsable médical en cas d’assistance médicale nécessaire.

La Journée internationale de la famille reflète l’importance que la communauté internationale attache à la famille, cellule de base de la société, ainsi que l’intérêt qu’elle porte à la situation des familles dans le monde. C’est pour cette raison que l’Etat malgache a décidé de la célébrer à Andranofeno Sud pour marquer la solidarité avec ces familles sinistrées.

Dimisoa

Fampihavanam-pirenena : “Mbola fanomanana no vita”, hoy ny GEC

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“Hanimba ny endriky ny fampihavanana natomboka teny Ivato ny tsy fisian’ny fahalalahana tamin’ny fahatsiarovana ny tsingerintaon’ny 13 mey 72 teto an-drenivohitra”, hoy ny fanambaran’ny mpiara-mitantana ny Groupe éclaireur de contact (GEC), Rasambozafy Cyril. “Nisy ampahan’olona sy mpanao politika voailika sahady ary tsy afa-niaina ny fifamelana nolazain’ny FFKM tao amin’ny 4F”, hoy izy. “Hampihisatra ny fampihavanam-pirenena tian-kirosoana ny fihetsiky ny mpanapa-kevitra tamin’iny sakantsakana iny”, hoy ny tao amin’ny GEC.

“Mbola fanomanana izao no vita ary tokony hitarika any amin’ny fampihavanam-pirenena tokoa satria tsy nisora-tena hitarika ny dinika ny FFKM fa niangavian’ny ankolafy maro, hatrany am-boalohany”, araka ny fanazavan’i Rasambozafy Cyril. “Dingana voasoritra tao amin’ny dinika, hatreto, ny ezaka ho fitsinjarana ara-drariny ny harem-pirenena sy ny fampiombonana ny isam-paritra”, hoy izy. Hetahetan’ny vahoaka nosoloany tena fotsiny no navoakan’ny mpizaika teny Ivato, araka ny hevitry ny GEC, ka anjaran’ny mpitondra izay efa nandray andraikitra, tamin’ny sonia nataony, ny mandanjalanja ny fampiharana azy araka ny laharam-pahamehana.

Taratry ny fampihavanana sahady, hoy i Rasambozafy Cyril, ny fampiarahana ny mpitondra ara-drazana avy amin’ny faritra maro sy ny mpanao politika, ary ny olom-pirenena tsotra sy ireo mpitarika antokom-pivavahana nandritra ny fihaonamben’ny fampihavanana natao teo.

Manou

Tsy matoky tena : miantso vonjy amin’ny mpanao gazety ny politika

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 Tsikaritra tamin’ireo nirotsaka ho ben’ny tanàna manodidina an’Antananarivo Renivohitra ny fisian’ireo mpanao gazety nandray anjara mivantana. Enina mianadahy eo ho eo izy ireo no fantatra hatreto aloha. Misy ireo mandeha amin’ny anaran’ny antoko ary maro koa ireo nirotsaka amin’ny tsy miankina. Tsy manana olona hatolotra intsony ve ny mpanao politika na ny antoko politika eto amintsika no miantso vonjy amin’ny alalan’ny fandrotsahana mpanao gazety ?

Fanakianana hafa koa ny filazana fa na manao gazety na manao politika. Toy ny olom-pirenena rehetra manana ny firehany anefa io. Ny asan’ny ben’ny tanàna rahateo, tsy misy fandraràna asa hafa mety hivady aminy, tsy toy ny an’ny depiote. Ny fahitana azy, rehefa tsy mahomby amin’ny lafiny mpanantanteraka ny mpanao politika, miditra an-tsehatra ny mpampita hevitra sy vaovao.

 Zo. Ra.

Tsenan’ny boky eto Madagasikara : tsy maharaka ny tolotra, betsaka ny tinady

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 Anjazakazan’ny boky vahiny ny tsena eto amintsika. Tsy ampiasain’ny olona akory anefa ireny. Ny antony, tsy mifantoka amin’izay ilain’ny mpanjifa ny votoatiny. Noho izany, tsy mahasarika na mitobaka etsy sy eroa aza.

Na izany aza, hita sy fantatra tamin’ny fanadihadiana natao tamin’ireo mpianatra, mpampianatra, mpanoratra, mpivaro-boky na mpamokatra boky sy ny maro hafa fa mila boky ny Malagasy. Tsy araka ny fahitana azy ety ivelany amin’ny fampiasana haitaon’ny « tablettes » sy ny karazany izany.

Nambaran’ny talen’ny fivarotam-boky Antso, Ramahaleo Zo, ohatra, tamin’ny fidiran’ny mpianatra farany teo, fa betsaka ny mitady boky. « Na boky fampianarana na boky haisoratra malagasy, samy be mpitady saingy eny amin’ny tsena ivelany tsy manara-penitra no ahitana azy ireny », hoy izy. Izany hoe, vao miainga avy any amin’ny mpamokatra dia efa misy mitsena ireo boky ilaina. Ny antony, tsy maharaka ny tinadin’ny mpanjifa koa ny vokatra. Manodidina ny 1 000 isa eo isaky ny mivoaka rahateo ny boky vokatra, raha be indrindra.

Ifanotofana ny tranom-boky

Noho ny havitsian’ny boky ilaina, mbola miverina miondam-boky any anaty tranom-boky ny mpianatra sy ny mpikaroka. Raha ny fanazavan-dRtoa R. Holy, lehibe mitantana ny Tranom-boky Monisipaly eo Analakely, tsy antonona ny olona ny trano rehefa ankatoky ny fanadinana toy izao.

Notsoriny anefa fa tsy ampy mihitsy ny famokarana boky malagasy eto amintsika. Mahatratra 15.000 izao ireo karazam-boky misy sy tantaniny miaraka amin’ireo mpiara-miasa aminy. Boky fanomezana avy amin’ny vahiny ny be indrindra amin’ireo. Mazava ho azy fa amin’ny fiteny vahiny izy ireny. Malala-tanana miara-miombon’antoka eto an-toerana kosa no mba manome ny boky malagasy amin’ny teny malagasy na voatery mividy, arakaraka ny toe-bola ananan’ny kaominin’Antananarivo Renivohitra.

Mahavonjy poritra ny boky « tonta »

« Tsy mbola misy mahasolo ny boky ». Filazan’ny mpanoratra sady mpamokatra boky, Ranöe io, amin’ireo fitetezam-paritra ataony amin’ny fampianarana. Saika ahitany ny hetahetan’ny mpamaky boky, eran’i Madagasikara, amin’ireo toerana ampianarany. Ny tsininy anefa, tsy tonga any ivelan’Antananarivo ireo boky vokatra sy ilain’ny olona. Na ho an’ny mpianatra sy ny mpikaroka io na ho an’olon-tsotra. Voatery mandany fotoana sy saran-dalana miakatra aty an-drenivohitra izay mila izany.

Rehefa tsy hita eny amin’ny fivarotam-boky fantatra ny boky ilaina, mahavonjy poritra ihany eny amin’ny boky « tonta » amoron-dalana na tsena hafa. Fiteny ihany ny hoe boky « tonta » fa betsaka eny koa ny boky vaovao, mifanaraka amin’izay ilain’ny mpanjifa. Somary avotan-dafo ihany izy ireny, raha ny vidiny. Noho izany, fanaon’ny olona ny manakalo ny boky ilainy amin’ny boky tsy ampiasainy intsony.

Marihina fa ho an’ireo boky vahiny, lasa ravaka mampihaingo latabatra any anaty birao na efitrano fandraisan’olona toy ny bokina dokambarotra ny ankamaroany.

 Zoelson Randrianindrina

Ben’ny tanànan’Antananarivo Renivohitra : folo mianadahy ireo maniry ho kandidà

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 Nikatona ny ridao. Tapitra tanteraka, omaly, ny fanaterana antontan-taratasy firotsahana ho kandidà ben’ny tanàna miaraka amin’ireo ho mpanolo-tsainany avy any amin’ireo kaominina 1.695 manerana ny Nosy. Nitandahatra tamin’ny andro farany teny amin’ny Rantsana mpanara-maso sy mpandray ny firotsahan-kofidina (Ovec), araka ny efa nentina teto ireo mametraka ny tenany ho « kandidà vaventy » isaky ny kaominina.

Ho an’Antananarivo Renivohitra, 10 mianadahy be izao no maniry handray ny fiaingana amin’ny fifaninanana : Ranaivo Andry Herinjaka (Stand Up Tana), Pasitera Rakotoharitsifa Hasina (Malagasy miray sy mifankatia), Rakotondrazafy Lalatiana H. (Freedom/Mpanao gazety), Rakotonindrainy Ravalomanana Lalao (Tim), Ramanantsoa Harilala (Madavision), Rafalimanana Hery (Iarivo Mitambatra/HVM), Ravololomanana Lalatiana (Mpanohitra), Pr Raniriarinosy Harimanana W.(Raniry/Arema) , Rajerison Véronique Nicole (UNRRM) ary Rajaonah Andrianjaka (Otrikafo/FLN).

Mbola tsy kandidà raikitra

Fisehoana sy fanehoana fahavononana fotsiny, hatry ny omaly, no natao teny amin’ny Ovec. Mahazo taratasy manamarina ny naharaisana ny antontan-taratasiny ireo te ho kandidà hifaninana. Mbola hanana telo andro, manomboka anio, handinihana amin’ny antsipiriany ireo taratasy firotsahana ireo ny Ovec, hanamarinana izay antontan-taratasy tonga eo.

Ao anatin’io fotoana io no iantsoan’izy ireo ny irak’ireo kandidà hameno izay taratasy tsy ampy na hanao fanitsiana. Aorian’izay vao mivoaka ny taratasy manamarina ny fanekena fa kandidà ilay olona sy ny lisitra misy 55 olona ho mpanolo-tsaina na tsia, raha ny eto an-drenivohitra. Toy izany koa ny any amin’ireo Ovec amin’ny distrika hafa.

Manaiky matoa mirotsaka

Samy nikaikaika amin’ny tsy fahampian’ny fifandraisana eo amin’ny minisiteran’ny Atitany sy ny Ovec ary ny mpiadidy ny hetra avokoa ireo nirotsaka hofidina. Sahirana ireo kandidà tamin’ny fikarakarana rehetra. Efa eo amin’ny Ovec vao antsoina na karakaraina ny « casier judiciaire » atao dika mitovy efatra na tsia, ny fanamarinan-tsonian’ireo mpiray lisitra ho mpanolo-tsaina sy ny maro hafa.

Na izany aza, matoa niditra amin’izao fitsipi-dalao napetraky ny Fitondrana araka izay tiany izao, manaiky izay ho vokany eo daholo izany ireo nimenomenona rehetra, na iza fari-pifidianana irotsahana. Ny zavatra ahiana, mbola hisy fingampingana madinidinika amin’izay mety tsy ho fahampiana antontan-taratasy. Nisy tamin’ireo kandidà mpiray lisitra aza no efa nandoa hetra hatramin’ny taona 2012 fa mbola naverina sy noterena handoa fanindroany indray rehefa naka ilay « Etat 211 bis ».

Zo. Ra.


Jiolahy voasambotra tao Betroka : misy manamboninahitra te hamoaka azy

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Mampisahotaka ny mponina sy ny manam-pahefana maro ao Betroka ny fihetsiky ny manam-boninahitra iray, miasa ao amin’ny fiadidiana ny Primatiora, mikaro-dàlana hamotsorana an’i Aidà, jiolahy voasambotra tamin’ny herinandro lasa teo.

Voamarin’ny mpiara-monina anefa fa mpampihorohoro amin’ny asa ratsy isan-karazany io lehilahy efa gadra afaka io. Vaky trano, vola sandoka, fanolanana sy halatra isan-karazany no efa vitany ka nampigadra azy talohan’izao. Nampanantena ny vahoakan’i Betroka ny depiote tany an-toerana fa hanara-maso ny fizotran’ity raharaha ity, hisorohana ny kolikoly sy ny fanamparam-pahefana, fototry ny mahasarotra ny fitandroana fandriampahalemana.

 Manou

Armada : tsy manana kandidà ny Vondron’Ambodivona

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 Tsy nilamina hatramin’ny farany izay ho kandidà ho ben’ny tanàna sy mpanolo-tsaina avy amin’ny Vondron’Ambodivona (Armada) teto Antananarivo Renivohitra. Raha ny fandrenesana azy, olana iray ny tsy fahafaha-nifantina ireo olona hitarika sy hatao anaty lisitra. Antoko sy vondron’antoko dimy rahateo no mandrafitra izany. Vokany, tsy nipoitra tamin’ny fotoana farany ny vondron’Ambodivona.

Voalaza koa fa saika ny filohan’ny antoko Maitso Hasin’i Madagasikara, Rabeharisoa Saraha Georget no ho lohalisitra ho ben’ny tanàna. Nambara fa nampihemotra azy ireo ny tsy fanjariana sy tsy fetezana teo amin’ny fikarakarana nataon’ny Fanjakana. Voasivana teo am-pikarakarana antontan-taratasy ve izany izy ireo ? Marihina anefa fa maro amin’ireo mpiara-dia amin’ny Vondron’Ambodivona no nandrotsaka kandidà any amin’ny fari-pifidianana hafa. Izany hoe mety amin’izy ireo ihany ny fitsipi-dalao sadasada ?

Zo. Ra.

Yanis Varoufakis : un new deal pour la Grèce

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  ATHÈNES – Trois mois de négociations menées par le gouvernement grec auprès de nos partenaires européens et internationaux ont permis de faire émerger une importante convergence autour des mesures nécessaires au franchissement de plusieurs années de crise économique, ainsi qu’à l’apparition d’une reprise durable en Grèce.

Pour autant, ces négociations n’ont produit aucun véritable accord. Comment l’expliquer ? Quelles sont les étapes nécessaires à l’élaboration d’un programme de réformes viable et mutuellement convenu ?

Nos partenaires et nous-mêmes sommes d’ores et déjà en accord sur de nombreux points. Il est nécessaire que le système fiscal grec soit rénové, et que l’administration fiscale puisse être libérée de toute influence de la part des acteurs politiques et des entreprises. Le système des retraites est extrêmement mal en point. Les circuits de crédit de l’économie sont rompus. Le marché du travail est sorti dévasté de la crise, et se révèle profondément segmenté, tandis que la croissance de la productivité est au point mort. L’administration publique nécessite une modernisation urgente, les ressources publiques devant par ailleurs être utilisées plus efficacement. Un certain nombre d’obstacles considérables entravent la création de nouvelles entreprises. La concurrence sur les marchés des produits s’avère beaucoup trop restreinte. Enfin, les inégalités ont atteint des niveaux inacceptables, empêchant la société de s’unir derrière des réformes pourtant essentielles.

À l’écart de ce consensus, l’entente sur un nouveau modèle de développement pour la Grèce exige que soient surmontés deux obstacles majeurs. Tout d’abord, il nous faut nous entendre sur la manière d’approcher la consolidation budgétaire de la Grèce. Deuxièmement, nous avons besoin d’un programme de réformes complet et mutuellement convenu, permettant de sous-tendre cette consolidation, et d’inspirer confiance à la société grecque.

S’agissant tout d’abord de la consolidation budgétaire, la problématique concerne précisément la méthode. Les institutions de la « troïka » (Commission européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international) ont au fil des années recouru à une démarche de rétroinduction : elles fixent une date (par exemple l’année 2020) ainsi qu’un objectif de ratio dette nominal-revenu national (disons 120 %), qui doit être atteint avant que les marchés monétaires ne soient jugés prêts à prêter à la Grèce selon des taux raisonnables. Puis, selon des hypothèses arbitraires relatives aux taux de croissance, à l’inflation, aux recettes de privatisation etc., elles calculent ce que doivent être les excédents primaires chaque année, fonctionnant ainsi en marche arrière par rapport au présent.

Piège de l’austérité 

Le résultat de cette méthode, c’est ce que pense notre gouvernement, n’est autre que le « piège de l’austérité ». Lorsque la consolidation budgétaire évolue autour d’un ratio de dette prédéterminé, qu’il s’agit d’atteindre à une date future elle aussi prédéterminée, les excédents primaires nécessaires pour atteindre ces cibles sont tels que l’effet engendré sur le secteur privé met à mal les taux de croissance estimés, et fait ainsi dérailler le projet budgétaire prévu. C’est en effet précisément la raison pour laquelle les plans de consolidation budgétaire antérieurs de la Grèce ont échoué de manière aussi spectaculaire à atteindre leur cible.

Notre gouvernement considère nécessaire que cette démarche de rétroinduction soit abandonnée, et remplacée par la planification d’un projet axé sur l’avenir, basé sur des hypothèses d’excédents primaires raisonnables et en cohérence avec les taux de croissance de la production, l’investissement net, ainsi que l’expansion des exportations susceptible de stabiliser l’économie et le ratio de dette de la Grèce. Si cela doit signifier un ratio dette-PIB supérieur à 120 % en 2020, nous trouverons les moyens judicieux de rationnaliser, de redessiner, ou de restructurer la dette – en gardant à l’esprit l’objectif de maximisation de la valeur actualisée effective qui sera restituée aux créanciers de la Grèce.

Outre la nécessité de convaincre la troïka de l’analyse de durabilité qui est la nôtre face à la dette, et qui consiste à esquiver le piège de l’austérité, il nous faut éviter un second obstacle : le « piège de la réforme ». Le précédent programme de réformes, que nos partenaires nous invitent avec tant de certitude à ne pas « replier », était fondé sur une dévaluation interne, une réduction des salaires et des retraites, une perte de la protection du travail, ainsi qu’une privatisation consistant à maximiser les prix des actifs publics.

Selon nos partenaires, il s’agirait de laisser du temps au temps, afin qu’un tel programme puisse fonctionner. En cas de baisse supplémentaire des salaires, il faudrait s’attendre à ce que l’emploi augmente. En remède à l’agonie du système des retraites, il s’agirait précisément de réduire les prestations. Enfin, il serait nécessaire que les privatisations visent des prix de vente plus élevés, afin de rembourser une dette dont beaucoup conviennent (en privé) qu’elle est absolument intenable.

Par opposition, notre gouvernement estime que ce programme a échoué, et alimenté une méfiance de la population vis-à-vis des réformes. Illustration parfaite de cet échec, malgré la baisse considérable des salaires et des prix, la croissance des exportations continue de stagner (l’élimination du déficit de la balance courante s’expliquant exclusivement par l’effondrement des importations).

Crédit critique

De nouvelles baisses des salaires ne sauraient venir en aide aux entreprises axées sur l’exportation, qui se trouvent dans une situation de crédit critique. De même, de nouvelles réductions des retraites ne sauraient s’attaquer aux véritables sources de difficulté du système en la matière (emploi en berne et important volume de travail non déclaré). De telles mesures ne pourraient qu’endommager encore davantage un tissu social grec d’ores et déjà éprouvé, le rendant incapable de conférer le soutien dont notre programme de réformes a si désespérément besoin.

Les désaccords qui nous opposent actuellement à nos partenaires ne sont pas irréconciliables. Notre gouvernement est déterminé à rationaliser le système des retraites (par exemple en rehaussant l’âge de la retraite anticipée), à procéder à la privatisation partielle d’un certain nombre d’actifs publics, à résoudre le problème de ces prêts en défaut qui obstruent les circuits de crédit de notre économie, à créer une commission budgétaire pleinement indépendante, ainsi qu’à dynamiser l’entreprenariat. Les véritables divergences qui demeurent concernent la manière dont nous abordons la relation entre les différentes réformes et l’environnement macroéconomique.

Rien de tout cela ne signifie que le bien commun ne saurait être atteint immédiatement. Le gouvernement grec aspire à un projet de consolidation budgétaire qui tienne la route, ainsi qu’à des réformes que toutes les parties prenantes considèrent importantes. Notre tâche consiste à convaincre nos partenaires du caractère non pas tactique mais stratégique de nos démarches, et à leur expliquer combien notre logique est saine. De leur côté, la tâche consiste à renoncer enfin à une approche dont il faut reconnaître qu’elle a échoué.

Par Yanis Varoufakis

Copyright: Project Syndicate, 2015.

exclusivité :

« Les Nouvelles ».

CUA : le PDS par intérim prend ses fonctions

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 La passation entre le nouveau président de la Délégation spéciale (PDS) d’Antananarivo, le colonel Joseph Ramiaramanana et le PDS sortant Ny Hasina Andriamanjato s’est déroulée dans une ambiance conviviale, hier. Le Col Joseph Ramiaramanana s’est dit conscient de l’état de précarité de la Ville des mille et entend appliquer des mesures strictes en vue de la redresser. Il a martelé la nécessité de s’unir pour faire avancer la capitale tout en soulignant le fait qu’il ne peut être influencé par les politiques et qu’il resterait un technicien. « J’ignore si je resterais longtemps ou non à ce poste que l’on vient de m’attribuer mais je tiens à rappeler que je suis un militaire et je ne fais pas de politique. A ce titre, je resterai donc un technicien. Notre défi d’aujourd’hui est d’assurer l’assainissement et redonner sa propreté à la capitale », déclare le nouveau PDS par intérim. Avant d’ajouter que, « Je n’y arriverais pas tout seul et c’est pour cela que je sollicite toutes les suggestions, ainsi que les critiques afin que l’on puisse redresser la situation ». L’accomplissement des activités, d’après lui, devrait se faire dans la transparence, dans une bonne gouvernance pour avoir des résultats tangibles. Le PDS par intérim note aussi qu’il priorisera l’administration, la transparence et le redressement de la Capitale.

Quant au PDS sortant Ny Hasina Andriamanjato, il a indiqué qu’« Avec l’approche des communales, je pense qu’il est préférable que le poste de PDS ne revienne pas à un politicien. C’est la raison pour laquelle j’ai démissionné car en me libérant, je peux être en mesure d’apporter mon avis sur la question. Si j’occupe encore le poste de PDS, cela créera une polémique », ce pour expliquer les raisons de sa démission. Avant d’ajouter que « Lorsque j’ai été nommé à ce poste, je ne pensais pas que je resterai aussi longtemps car il était prévu aurait devrait dû y avoir des élections communales l’année dernière. Ce qui était peut-être une bonne chose puisque cela nous a permis de faire face à tous les problèmes engendrés par les cataclysmes naturels. Actuellement, tout cela est derrière nous et il est temps que je m’en aille ».

J.P

Rencontre Ravelonarivo -Yamate : pour un partenariat gagnant-gagnant

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 Le Premier ministre Jean Ravelonarivo a reçu en audience l’ambassadeur des États-Unis à Madagascar Robert Yamate, au Palais de Mahazoarivo. Les discussions ont été focalisées sur le renforcement de la coopération entre Madagascar et les États-Unis dans différents secteurs, notamment l’agriculture, la santé, l’éducation, l’hygiène, l’eau, et l’assainissement, l’environnement et la protection de la biodiversité. Le diplomate américain a manifesté la volonté des États-Unis d’Amérique de renforcer et d’améliorer la coopération entre les deux pays. D’ailleurs, l’aide budgétaire destinée à la Grande île a été augmentée de 12 000 000 de dollars, c’est-à-dire 75 000 000 de dollars au lieu des 63 000 000 millions prévus. Il a affirmé que les États-Unis ont également l’intention d’aider Madagascar dans la lutte contre la sécheresse et la malnutrition dans le Sud. Pour sa part, le Chef du Gouvernement a souligné que les relations qui existent entre les deux pays ont toujours été excellentes et cordiales. Ce fut une occasion de mettre en exergue la volonté de Madagascar de développer davantage la coopération sur la base du principe gagnant-gagnant et du partenariat égal à égal, étant donné que les États-Unis font partie des partenaires stratégiques de Madagascar.

 Tsiry A

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