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Tsiroanomandidy : sarona ireo mpivarotra basy

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 Nanjaka tany amin’iny distrikan’i Tsiroanomandidy iny ny halatra mitam-basy sy ny fanafihan-dahalo tao ho ao. Misy araka izany ny fampandrian-tany nataon’ny zandarimariam-pirenena tany an-toerana ka tafiditra ao anatin’izany ny fisavana ny tranon’olona izay mampiahiahy. Nandritra izany no nahatrarana telo izay nitahiry basim-borona mahery vaika miisa telo. Tsy nanana taratasy fahazoana mihazona basy anefa ireto telo lahy ireto ka notazonina hatao fanadihadiana ao amin’ny paositry ny zandary, miandry ny fitondrana azy eny amin’ny Fitsarana. Fa ankoatra ny fahitana ireo basy ireo dia nahitana omby miisa 11 tsy manana taratasin’omby (FIB) ihany koa izy telo lahy ireo. Fantatra amin’izao fotoana izao fa ireto telo lahy voasambotra ireto no anisan’ny nandray anjara tamin’ilay fanafihana mahery vaika niseho tao anatin’ny kaominina Miandriarivo ny volana avrily lasa teo. Tamin’io fotoana io dia tokantrano maromaro no indray lasibatra. Enin-dahy izy ireo no niara-nanatanteraka ny fandrobana ka omby miisa 30 mahery no voaroba.

 Tiavina


Madagascar il y a 100 ans : Tamatave et sa province (2)

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 (Suite.)

5° L’exécution du projet de drainage de la plaine de Tamatave, étudié par le service de colonisation il y a quelques années ; que ce projet soit communiqué au Comice agricole.

Satisfaction vous sera donnée sur ce point. Le projet est à l’étude. Il vous sera communiqué dès que terminé.

6° Que les travaux de fokon’olona fassent l’objet d’un programme général arrêté une fois pour toutes pour la province de Tamatave, que ce programme soit suivi d’une façon ininterrompue, mais que cette étude n’interrompe pas les travaux en cours.

7° Que les produits du pays utilisables pour les troupes de Madagascar, tels que café, rhum, etc., soient achetés de préférence aux colons de Madagascar plutôt qu’aux autres colonies.

Le service de l’Intendance a été invité à donner satisfaction à ce vœu dans la plus large mesure possible. Des essais d’utilisation du café Libéria par les troupes sont actuellement entrepris.

8° Qu’un quai d’embarquement et hangar-abri soient construits au bord de l’Ivondrona à la gare de Mahatsara pour recevoir les marchandises et, s’il est impossible de prendre livraison ou de livrer les marchandises dans ce hangar, qu’une voie Decauville avec wagonnets les relie à la gare.

Le service des travaux publics construira à bref délai le quai d’embarquement et le hangar-abri au bord de l’Ivondrona près de la gare de Mahatsara, pour y faciliter le transit des marchandises. Ce hangar sera desservi par une voie Decauville et le matériel nécessaire pour les transports sera mis par la gare à la disposition des intéressés.

9° Que les principaux postes administratifs du district ou mieux de la province soient reliés télégraphiquement ou téléphoniquement au chef-lieu.

La possibilité de réaliser ce vœu est mise à l’étude. Toutefois, l’extension du réseau téléphonique de la Colonie fait l’objet de plans de campagne annuels. Celui de 1915 a été précédemment arrêté. La question qui intéresse le Comice de Tamatave sera examinée lors de l’établissement d’un des prochains plans de campagne.

(À suivre.)

Les Annales coloniales

www.bibliothequemalgache.com

Us et coutumes : en avant la musique !

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La semaine des trois lundi existe peut-être mais pas la semaine de trois jours. Non, non, non, vous n’aurez pas votre long weekend. Mais vous aurez eu de la musique. C’est d’ailleurs ce qui caractérise de plus en plus de jours fériés qui perdent de leur dimension religieuse. A moins que la musique profane ne participe de la ferveur religieuse qui étend ses tentacules dans toute la société, dimanches et jours ouvrables compris ? Voyez donc les clips de ces jeunes chanteurs, de variété comme de musique «mafana », ils n’oublient pas d’adresser leurs remerciements à Dieu Tout-puissant. Vous savez, en bas, à gauche de l’écran… Finalement, les chanteurs font ce qu’on attend d’eux : ils donnent le ton.

Resaky ny mpitsimpona akotry : fanadinoana iniana

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Nandalo tsy nampiraika na ny fitondrana na ny vahoaka ny datin’ny 13 May. Raha fitsingerenana ahatsiarovana ny hetsika nampikorontana izay niafara tamin’ny fanonganam-panjakana no fomba entina ijerena ny 13 May, tsy tokony ampy ho anton’ny fikipiana mody tsy ahatsiarovana azy. Raha ny fiverimberenan’ny krizy noho ny fihetsiketsehana mitovitovy tamin’ny 13 May 1972 koa dia vao mainka manentana amin’ny filàna fahatsiarovana mba ahafahana hisakana ny fiverenan’ny tranga toy ireny tamin’ny 1972, 1991, 2002, ary 2009 ireny.
Ny tsy fahasahiana mijery atrika ny antony sy ny fizotran’ireny korontana ireny tsy fomba ahafahana hisoroka ny fitrangany izay efa manambana sahady ny firangarangan’ny manaraka. Misy amin’izao fotoana izao milaza fa hetsiky ny mpianatra fotsiny ny tranga tamin’ny 1972. Marina fa fitakian’ny mpianatra no niantombohany, fa io tolona nataon’izy ireo io dia nentiny eo anivon’ny fiarahamonina, ary rehefa nandroatra ny raharaha ka navaivay ny fifandonana tamin’ny fitondrana dia mazava fa nivadika tany amin’ny sehatra pôlitika ny vontoanton’ny resaka. Fifandaminana pôlitika ihany no hany fitadiavan-dalana ahafahana mivoaka avy amin’ny kizo toy izany. Saingy ny hita matetika dia tsy mahavita azy ny mpanao pôlitika eto amin’ny firenena, milalao pôlitika noho ny fitiavan-tena no tena kapoakany, aiza no tsy hitarazoka hatrany ny fahitana vahaolana. Efa misafosafo ny enina taona tamin’ny farany teo vao tafaverina tamin’ny laoniny ny fizotran’ny fanjakana, laoniny inona akory moa, fanjakana mangozohozo sarotra arenina. Noho izany fahasahiranana no niandry izay tonga teo, mety ho nanampy trotraka koa ny tsy fahazaran-dratsy sy ny tsy fahaizana. Izao iaraha-miaina izao ny vokany.
Samy be-lazao avy koa na ny andany na ny ankilany. Resaka lalàna foana no ifandirana, miseho mahay izany avokoa, adino angamba fa ny lalàna dia tokana, ny fandikana azy no ifaninanana amin’ny alàlan’ny fanolanana noho ny dika vilana ireo fepetra apetrany. Ny tena tanjona koa moa dia poakaty, inona no miverimberana tanisain’izay iray mikabary? Fandrosoana amin’ny alàlan’ny ezaka sy asa fampandrosoana! Ifonana rê tompoko! Aloka tsy manana tarehy anie izany. Entina ho aiza ity fandrosoana tsy fanta-tarehy sady tsy voafaritra ity? Ny adidin’ny fanjakana tsotra indrindra nefa voalohany eo amin’ny laharam-pahamehana aza anie tsy tanteraka, dia ny fahazoan’ny rehetra hanana asa fivelomana na hamenoana kibo fotsiny aza, sy ny fisian’ny fandriampahalemana fiarovana ny aina sy ny fanànana sy ahafahan’ny tsirairay mivezivezy tsy am-pitebitebena.

Léo Raz

Chronique : pirates, sortilèges et littérature

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Sainte-Marie, ses cocotiers, son lagon, ce n’est pas le festival de Cannes mais ces derniers jours, tous nos projecteurs sont tournés vers les deux petites îles qui, pour la Grande Terre, étaient et sont encore ce qu’il y a de plus proche du paradis. Deux films, deux scénarios : le premier nous fait revivre l’histoire des forbans qui fuyant les Caraïbes ont trouvé refuge, avec leur butin, dans nos baies hospitalières. Jusqu’ici tout va bien, malgré les polémiques inévitables quand on touche à un trésor. Avec le second, on hésite entre horreur, science-fiction et série Z.

 

A priori, les scénarios sont indépendants : on ne peut pas incriminer aux âmes des pirates l’épidémie de divagation, de transe et de comportement suicidaire qui touche des enfants et des adolescents de Sainte-Marie. La communauté de l’île tient deux devins-guérisseurs pour responsables de ce chaos. Les forces de l’ordre ont arrêté les deux hommes, pour l’enquête, mais aussi pour les protéger de la justice populaire qui fait des ravages partout dans le pays. L’histoire est idéale pour les esprits rationnels en mal de sensations fortes. A l’écran, ce pourrait être une séance très divertissante. Malheureusement, ce n’est pas du cinéma.

Loin des paillettes de Cannes mais très divertissants dans un autre registre, les Petits portraits à plume débridée de Naivo* s’ouvrent sur celui de Mirana, une jeune femme victime d’un sortilège dont elle doit être délivrée de peur que son fiancé « membre éminent de la paroisse» et «d’une richesse proprement inavouable» ne fuie devant la pauvre folle possédée par une «chose démoniaque». Dans la bouche de la jeune femme de bonne famille, l’esprit malin se fait rabelaisien ; il décuple la force physique de Mirana qui réussit à mettre à terre deux exorcistes, le catholique père Ragoiaka puis le gardien de sa paroisse, Darius, Comorien et musulman. Cela ne vous surprend pas ? C’est normal, la situation est rocambolesque mais parfaitement réaliste dans notre contexte.

Le narrateur trouvera le fin mot de l’histoire et le responsable de l’épisode délirant de Mirana : «Andriantomara, […] assassiné en même temps que [Radama II] et ses compagnons Menamaso le 17 Adaoro 1863». Naivo précise en note que le 17 Adaoro du calendrier traditionnel correspond au 13 mai 1863.

La légèreté du ton de Naivo fait du bien, et pas seulement aux esprits rationnels, quand, desservie par la superstition et la peur, la réalité dépasse la fiction.

Nous ne sommes pas à Cannes ? C’est vrai mais consolez-vous, le théâtre n’est jamais très loin de chez vous.

Kemba Ranavela

 

*Naivo, Marottes et résurgences in Madagascar entre poivre et vanille. Petits portraits à plume débridée, Sépia, 2015.

Tennis : Tessah bat la 74e mondiale

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 La Française d’origine malgache Tessah Andrianjafitrimo a signé un nouveau classement cette semaine, 967e mondiale au classement WTA, 57e chez les juniors. Invitée à Saint-Gaudens dans un tournoi de 50.000 dollars, Tessah a réalisé un exploit mardi au premier tour en dominant la tête de série numéro 2, la Monténégrine Danka Kovinic (20 ans), 74e mondiale (4/6 ; 6/4 ; 7/5). Cette victoire pourrait être synonyme d’un wild-card pour les qualifications de Roland Garros. Malheureusement, Johanna Konta a brisé son rêve hier. La Britannique a en effet remporté le face-à-face sur le score de 6/2 ; 6/3.

L’autre Malgache qui arbore les couleurs de la France, Irina Ramialison a été éliminée lundi (premier tour) par Elizaveta Kulichkova par 2 sets à rien (6/4 ; 7/5). Cette dernière a ensuite été à son tour battue au second tour par Amandine Hesse (France) sur le même score. En double, Irina ayant fait équipe avec Sibille Constance s’est inclinée en quart de finale devant Beatriz Maia Haddad et Nicole Melichar (7/5 ; 2/6 ; 13/11). En tout cas, l’Open de Saint-Gaudens qui prendra fin ce dimanche, a été une aventure riche en expériences pour les deux filles.

 Rojo N.

Photographe des stars : Hugues Vassal dans nos murs

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Hugues Vassal

 De passage à Madagascar, Hugues Vassal, le grand photographe des artistes français des années 60 prendra part à un spectacle baptisé «Mes années show bizz», demain soir à l’Alliance française d’Antananarivo avec le chanteur Thierry Fabry. Au cours d’une interview accordée en marge de sa conférence de presse donnée mercredi dernier au Café de la Gare de Soarano, il a parlé du déroulement de cette soirée mais aussi de son métier de photographe de stars.

Les Nouvelles : Comment se déroulera la soirée de demain ?

Hugues Vassal : (-) En fait, «Mes années show bizz» sera une sorte de biographie musicale des vedettes françaises des années 60. Solène Vassal, ma fille projettera mes photos au fond de la scène, et moi, je raconterai quelques anecdotes sur ces clichés et ces artistes. Pour animer la soirée côté chant, Thierry Fabry interprétera les morceaux phares de ces vedettes. Il sera accompagné d’un groupe malgache qui s’appelle «Baobab band». Au fait, ce sera une sorte de témoignage sur les moments intimes vécus auprès de ces artistes, puisque j’ai pu vivre intimement leurs vies privées.

Parmi ces artistes, qui a été celui ou celle que vous avez côtoyé le plus ?

– C’est sans aucun doute Edith Piaf, surtout au cours de ses sept dernières années. Au fait, au début de ma carrière, j’étais un simple photographe de faits divers au sein de mon journal d’antan. A un moment donné, la chanteuse cherchait un photographe de notre journal, et j’étais le seul disponible. Dès qu’elle m’a vu, elle m’a dit : «tu me plais, tu seras désormais mon photographe personnel». Après la mort de l’artiste, Charles Aznavour a sollicité mes services, puis Johnny Hallyday… Et c’est ainsi que je suis devenu le photographe de ces vedettes des années 60, et on peut dire donc que c’est grâce à Edith Piaf que ma carrière a vraiment décollé. Je lui dois tout ! C’est pourquoi pour la célébration de son centenaire, mais aussi le 10è anniversaire de l’association Roses & Baobab, j’effectuerai le même spectacle que «mes années Show bizz», mais exclusivement avec Edith Piaf en vedette. Ça se passera au Carlton Anosy le 19 septembre prochain.

Vous avez connu le succès auprès de ces vedettes, mais pourquoi avoir donc arrêté ?

– Il faut un temps pour tout, un temps pour la vengeance, pour le pardon, pour commencer et pour arrêter. Après une longue discussion avec Jacques Brel, je me suis rendu compte que le métier ne m’apprenait plus rien de nouveau. C’est ainsi que je me suis intéressé à autre chose que le people. J’ai ensuite beaucoup voyagé notamment en Afrique du Sud où j’ai pris la photo la plus célèbre sur l’apartheid en 1969 et qui m’a valu un prix de l’Unesco. Cette photo est présente dans les livres scolaires. Je me suis aussi déjà rendu en Iran auprès du Shah, en Chine auprès de Mao…

Concernant votre actuel voyage à Madagascar, est-ce votre premier ? Comment trouvez-vous le pays ?

– Effectivement, c’est mon premier voyage sur la Grande île. Et je pense que les Malgaches ont raison de toujours garder le culte de la famille. Par contre, il faut faire du racisme à l’envers, pardonner, redonner de l’espoir en évitant de parler de vengeance, bref «déracialiser». Je pense qu’il est bien de préserver ses racines, respecter ses ancêtres et sa culture mais tout en vivant avec son temps, aller de l’avant.

 Propos recueillis par Holy Danielle

Guide du week-end

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  Tselatra, le remake

Pour le plus grand bonheur des rockers de la capitale, le groupe Tselatra effectuera un show ce soir au Dôme RTA Ankorondrano. Tant qu’Eric, le leader du groupe Tselatra, est encore à Madagascar, il ne cessera de satisfaire ses fans, c’est pourquoi il a accepté de faire ce deuxième live. Le groupe au grand complet interprétera ainsi toutes ses plus célèbres compositions.

Kiady, le « come-back »

Après plusieurs années d’absence de la scène musicale, le chanteur Kiady fait son come-back. Il sera ainsi sur la scène du Piment Café à Behoririka ce soir. Le chanteur est prêt à renouer avec ses fans qui pourront de nouveau apprécier en live les tubes comme «Izaho sy ianao» ou «Tretrika»…

Barinjaka enflammera Le Glacier

Contrairement à son nom, Le Glacier propose toujours à chaque fin de semaine, des soirées chaudes avec des artistes faisant dans le genre tropical. Ainsi, pour ce soir, la boîte propose Barinjaka, l’un des groupes les plus en vue du moment, surtout après les sorties de titres comme «Gadana», ou «Mahabe depensy»…

 Holy Danielle


Rallye Total FMMSAM : les Wims sur tous les fronts

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rallye

 Tout est fin prêt pour accueillir la première manche de la saison de rallye. Les Women in motorsport Madagascar (Wims) feront encore une fois parler d’elles avec un record de participation de 10 pilotes et copilotes à cette épreuve outre leur touche féminine dans le cadre de la sécurité.

Un tracé bien connu, des bolides bien apprêtés, des pilotes assoiffés de victoire…le Rallye Total FMMSAM promet trois jours de sensations fortes à partir d’aujourd’hui. Et elles seront les reines du bal de cette saison si l’on ne cite que leur dévouement à la sécurité routière et leur participation aux diverses compétitions. Elles, ce sont les Women in motorsport Madagascar (Wims) qui étaient et restent au premier plan dans ce sport.

«10 femmes prendront le départ du Rallye Total ce week-end. Nous appelons toutes les passionnées à venir les encourager dès vendredi soir (ndlr, ce jour) à Andohatapenaka à partir de 20 h», ont annoncé des responsables des Wims. Cette troupe sera représentée par Alcazaria Raharinosy, Caillabet Haingo, Raoily Carol, Fa Rajems, Tiana Ranaivo Ralambozafy, Marielle Randriamanana, Seheno Randriambolamanana, Junior Alcazaria, Rova Raharinosy (ndlr, MiniSten) et Oly Miangaly.

Sandy Yannick Solofonirina, membre du club FMMSAM, jouera toujours le rôle de directrice de course. Quant aux autres membres, les unes seront au volant et d’autres seront sur le baquet droit durant le Rallye Total FMMSAM de coefficient 1 (324,49 km) avec une configuration bien connue.

Des représentants de la Fédération malgache de sport automobile, du club organisateur FMMSAM et les Wims viennent de boucler la campagne de sensibilisation sur la sécurité sur une bonne note. C’est un bon présage. Elles ont déjà fait preuve de dynamisme lors du Gymkanons pour célébrer la journée mondiale de la femme en mars dernier.

 36 équipages !

Un autre équipage a étoffé la liste pour la première manche de la saison à la dernière minute, soit lundi dernier, à savoir Daniel Rabetafika (Asa Tana) et Herizo Rakotozafy (FMMSAM) sur Nissan dans la catégorie M12. La paire Boom-Berthin ménage toujours sa monture, la Mitsubishi evo X, depuis un certain temps, son titre de champion du Rallye Total FMMSAM 2014 oblige.

L’équipage PMU constitué par Fanja et Ndrianja mise le tout sur une Subaru N12B pour cette saison. Rappelons que le couple était dans les rangs des M12 l’année dernière. Un cheval de bataille à suivre de près dans le groupe N où courront Mathieu-Tsiresy (Mitsubishi evo IX), Boom-Berthin (Mitsubishi evo X), Pti Chinois-Finoana (Subaru Impreza), Rivo-Ando (Subaru Impreza), Yves-Miangaly (Subaru Impreza).

On s’attendait certes à voir beaucoup plus de prétendants mais le public ne sera pas déçu durant les 11 épreuves spéciales car le jeu en vaut la chandelle pour chaque pilote. Comme à l’accoutumée, les résultats, les commentaires, les analyses et informations pourront toujours être suivis en temps réel via un partenariat avec Orange Madagascar outre la contribution de Rally-Gasy.

Rojo N.

Erick Manana : plus de quatre heures de spectacle

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ERICK MANANA

  Une grande satisfaction pour les fans du groupe Erick Manana qui a donné hier un spectacle d’envergure au Palais des sports et de la culture à Mahamasina. Baptisé «Erick Manana ranofotsiny», le concert a duré plus de quatre heures.

Côté technique, si les lumières étaient assez statiques, le son a en revanche été parfait, et les guitares acoustiques de Nini Kôlibera, Kôlibera et Erick Manana en personne ont bercé et charmé tout le public. L’Allemande Jenny Führ continue pour sa part de surprendre.

Du côté du public, on a notamment constaté la présence de spectateurs inhabituels comme le couple Ravalomanana, qui a même pris la pose avec Erick Manana, ses musiciens et Dama du groupe Mahaleo qui a été l’invité surprise du spectacle. Ils ont ainsi offert leur nouvel opus baptisé «Feo roa, gitara roa».

En effet, le duo Erick Manana – Dama a présenté officiellement hier ce nouvel album

«Feo roa, gitara roa» au cours du spectacle. Il contient douze titres, et c’est le fruit d’une tournée effectuée par les deux artistes à l’étranger.

 Holy Danielle

UCCIOI : l’AFD accorde 2.4 millions d’euros

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 Les Chambres de commerce et d’industrie, membres de l’Union des chambres de commerce et d’industrie de l’océan Indien (UCCIOI) sont en pleine préparation d’un programme de renforcement des capacités commerciales dans l’océan Indien. C’était en marge de la Foire internationale de Madagascar

(Fim) qu’ils se sont réunis pour discuter de ce sujet.

Ce programme d’une durée de trois ans est financé par l’Agence française de développement (AFD) à hauteur de 2,4 millions d’euros. Il vise particulièrement à soutenir le développement

des échanges commerciaux entre les six territoires couverts par l’UCCIOI, à savoir les Comores, Maurice, Mayotte, La Réunion, les Seychelles et Madagascar.

Ce projet prévoit, notamment, la mise en place d’une plateforme numérique pour faciliter les partenariats entre opérateurs économiques de la région océan Indien pour qu’il y ait plus d’actions portant sur la coopération régionale dans les secteurs industriel, les Technologies de l’information et de la communication (Tic), la valorisation des déchets, du tourisme ou encore des métiers maritimes.

Par ailleurs, un forum dédié à l’économie numérique est également prévu à Antananarivo au mois d’octobre prochain. A travers celui-ci, les opérateurs comptent démontrer le dynamisme du secteur des Tic dans l’océan Indien, mais également déterminer les besoins pour faire de ce secteur un levier économique régional, a-t-on appris des membres de l’UCCIOI.

Riana Rakotoarisoa

Aménagement de la Rn7 : la série de démolitions commence

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  Depuis samedi 9 mai, l’équipe du ministère d’Etat en charge des Projets présidentiels, de l’aménagement du territoire, et de l’équipement (Mepate) et celle de la Commune urbaine d’Antananarivo ont procédé à l’assainissement des zones d’emprise de la Bretelle reliant le By-pass à la route nationale numéro sept à Ankadimbahoaka. Ce ministère procède actuellement à la mise en œuvre et à la sécurisation du plan d’urbanisme de détail dans la commune urbaine d’Antananarivo et celle rurale d’Alasora.

«Le décret n°2013-020 du 15 janvier 2013 adoptant le Plan d’urbanisme de détail (PUDé) de la bretelle reliant le By-pass à la RN7 et le décret n° 2011-060 du 2 février 2011 établissant que ces zones d’emprises sont classées non constructibles sur les 30 et 40 mètres de part et d’autre de la chaussée ont une force opposable au tiers, c’est-à-dire que l’Etat, les citoyens et le secteur privé doivent se plier à ces règles, dans l’intérêt commun et public », a souligné le directeur général de l’Aménagement du territoire, Arimina Tiana Randrianasolo.

D’après ce responsable,

«les occupations aux abords de la route Bretelle reliant le By- pass à la RN7 sont toutes illicites. Une notification a déjà été envoyée à chacun des occupants afin de libérer les lieux et une campagne de sensibilisation et d’interpellation a déjà été menée sur les lieux au cours du mois d’octobre 2014 ».

Afin de prévenir toutes futures constructions après les travaux de démolition, les responsables envisagent d’occuper désormais la place par des espaces verts.

  Nadia

Pharmacie : des Malgaches à la découverte de l’Inde

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 55% de la production pharmaceutique indienne sont destinés à l’exportation. Concernant Madagascar, plus de 60% des produits génériques utilisés dans le pays sont importés de l’Inde. Classée troisième plus grande productrice au monde, l’Inde occupe la 13è position en matière de valeur globale, et ses produits abondent sur les marchés privé et public.

Ce sont des informations qui émanent de la troisième édition du Salon international des produits pharmaceutiques et de la santé 2015, qui a ouvert ses portes mercredi dernier au centre d’exposition internationale de Mumbai-Inde. Organisé par le Conseil indien pour la promotion des exportations pharmaceutiques Pharmexcil ledit évènement a pour objectif de promouvoir davantage le secteur pharmaceutique indien qui occupe une place importante au niveau mondial.

Une délégation malgache forte de huit membres, issus des sociétés de distribution de produits pharmaceutiques, participe à cet évènement de trois jours qui prendra fin dimanche prochain. Ce salon voit la participation de 450 acheteurs internationaux issus de 89 pays du monde dont Madagascar et 40 autorités de régulation issues de 20 pays.

Les 325 industries pharmaceutiques indiennes ont l’opportunité de présenter aux acheteurs internationaux leurs produits qui sont destinés aux marchés international et local. C’est aussi une occasion de permettre aux importateurs de négocier directement avec les fournisseurs, sans intermédiaire avec la formule B to B.

C’est la plus grande vitrine des produits pharmaceutiques et technologies indiens à l’échelle internationale, organisée par le ministère du Commerce et de l’industrie, du département du Commerce, du Gouvernement indien.

Lors de son intervention le ministre indien de l’Alimentation a fait savoir que «Le secteur pharmaceutique indien ne cesse de se développer pour offrir des produits de qualité aux consommateurs». Pour cela, le Gouvernement indien va prendre des mesures pour promouvoir le secteur et les régulations sont strictes pour assurer la qualité des produits.

Nadia

Investissement : Madagascar intéresse les Américains

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COMMERCE-150515

 Nombreux sont ceux qui désirent apporter leur aide et s’engager avec Madagascar à mener le pays vers le développement. L’Agoa à lui seul brasse 7.000 lignes de produits, ce qui aura un bon impact sur notre économie.

Une mission de prospection du Corporate Council on Africa (CCA), une organisation américaine à but non lucratif qui regroupe plus de 200 compagnies membres, effectue actuellement une visite à Madagascar. Une dizaine de membres du CCA accompagnent leur président Paul Hinks, afin de se faire déjà une idée de la situation de la Grande Île aujourd’hui, maintenant qu’elle est reconnue par les instances internationales comme étant un État de droit.

L’objectif étant de promouvoir le business et les investissements entre les USA et les pays d’Afrique, le CCA voudrait intervenir afin d’aider le pays à avoir une politique énergétique plus efficiente.

Au cours d’un déjeuner d’affaires avec une délégation malgache conduite par le ministre du Commerce et de la consommation Henri Rabesahala, les Américains ont manifesté leur volonté d’investir dans le pays. Nombreuses filières en sont ciblées, notamment l’agriculture et l’énergie. D’ailleurs, une collaboration avec Madagascar Oil est déjà en vue, dans le but de produire de l’électricité à partir du fuel lourd, pour alimenter la ville d’Antananarivo. Ce nouveau procédé remplacerait la production d’électricité à partir du gasoil qui reste onéreuse.

Le ministre du Commerce et de la consommation a déclaré

«être positif, non seulement pour les perspectives de futurs échanges commerciaux entre Madagascar et les USA, mais aussi parce que la présence du CCA représente énormément d’intérêts pour Madagascar». Pour lui, Madagascar est ouvert à la communauté internationale, sur le plan politique, diplomatique et économique.

Nadia

Il faudra bien y croire…

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 Ça y est ! Les grosses pointures, pour ainsi dire, sont dans les starting-blocks de la course à la mairie d’Antananarivo. Ils sont dix, cinq hommes et cinq femmes – la parité genre est bel et bien respectée – à avoir déposé leurs dossiers de candidature. Mais il ne s’agit pas encore de la liste officielle. Quoi qu’il en soit, il est déjà temps de poser les questions essentielles à ceux qui ont osé afficher leur détermination à devenir maire d’Antananarivo.

Ce que l’on attend du futur premier magistrat de la ville est beaucoup plus important que ce que certains peuvent l’imaginer. Le ramassage des ordures, l’entretien des infrastructures routières, l’assainissement de la ville dans son ensemble ne sont en effet que la partie émergée de l’iceberg. D’autres situations délicates, beaucoup plus importantes, entre autres, le rétablissement de la sécurité qui se détériore de jour en jour les attendent également.

Ces dernières semaines, les cas de meurtres de jeunes filles commis par leur compagnon se multiplient en nombre ; les disparitions qui s’apparentent à la fois à la fugue et au kidnapping sont nombreuses ; nombreux enfants s’en prennent à leurs parents et agissent parfois de manière extrême jusqu’à commettre l’irréparable. Bref, une société indifférente, en pleine déliquescence prend petit à petit place dans la capitale de Madagascar, le berceau du «fihavanana» et de la «solidarité».

«Aux grands maux les grands remèdes», dit-on. Mais qui parmi ces candidats qui semblent animés par la politique, amenés à défendre des causes politiques ou à réaliser leurs propres ambitions politiques, vont réellement apporter ce dont les Tananariviens ont besoin ? Et s’ils font partie de ceux qui se prétendent médecin assermenté, mais qui ne sont en réalité que des charlatans qui ne cherchent qu’à tromper le peuple ? A cela, on ne peut que dire que les Malgaches en général, et les Tananariviens en particulier, sont dans une incertitude permanente.

Si leurs angoisses sont tellement grandes et leurs frustrations si importantes, ce n’est pas parce que les Tananariviens ne savent plus à quel saint se vouer, mais parce que les saints à qui ils se sont confiés ont vendu leur âme au diable… politique. Aussi, les Evêques ont-ils justement raison de fustiger les politiques et de dire que le peuple n’a plus confiance envers les autorités, parce que tout est finalement politisé. Ce que l’ont pourrait ainsi faire, face à cette situation aussi lamentable que pathétique est d’attendre qu’un miracle se produise. Ainsi, il faudra bien y croire…

Vonjy M.

 


Mairie d’ Antananarivo : cinq femmes et cinq homme

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UneNOUVELLES

Cinq femmes, cinq hommes. Ils sont dix à avoir déposé leurs dossiers auprès de l’Ovec à Nanisana, officialisant ainsi leur participation à la course à la magistrature d’Antannarivo-Renivohitra durant les communales et municipales du 31 juillet. La plupart d’entre eux ont attendu le dernier jour de dépôt de candidature pour s’exécuter.

, Lalao Ravalomanana du parti « Tiako i Madagasikara » (Tim), Harilala Ramanantsoa de l’association Madavision, Hery Rafalimanana du parti « Hery vaovao ho an’i Madagasikara » (HVM), Lalatiana Rakotondrazafy de l’association Freedom, Nicole Véronique Rajerison de l’Union nationale pour la refondation et la reconstruction de Madagascar (UNRRM), Lalatiana Ravololomanana de l’opposition, Herimanana Raniriarinosy de l’Arema et Andrianjaka Rajaonah de l’Otrikafo. Ils sont huit à avoir déposé officiellement leurs dossiers hier, dernier jour de dépôt de candidature auprès de l’Organe de vérification et d’enregistrement des candidatures (Ovec).

Deux autres candidats, à savoir Andry Ranaivo alias Andry Concept de Stand Up Tana, et Hasina Rakotoaritsifa du Mamimi ont déjà déposé les leurs la semaine dernière.

Le grand absent à cette course à la magistrature d’Antananarivo-Renivohitra est l’Alliance républicaine de Madagascar (Armada), regroupant, entre autres, le Mapar d’Andry Rajoelina, le VPM/MMM de Hajo Andrianainarivelo, le « Hiaraka isika » de Camille Vital et le parti vert de Saraha Georget Rabearisoa. Cette dernière d’expliquer que le groupement politique a préféré faire machine arrière après avoir constaté les manquements et les irrégularités dans l’organisation des municipales dans le pays. Néanmoins, chaque parti composant l’Armada est libre de se présenter ou de présenter des candidats dans les localités de son choix.

Entre Tim et HVM

Quoi qu’il en soit, les élections communales et municipales dans la Ville des mille s’annoncent rudes. Chacun des candidats présente une forte potentialité et entend agir dans l’intérêt commun des Tananariviens, en vue de redresser Antananarivo et de faire de celle-ci une capitale digne de ce nom.

L’on peut néanmoins considérer comme le grand favori de cette course à la magistrature de la capitale, l’épouse de l’ancien chef de l’Etat, Lalao Ravalomanana, qui peut surtout compter sur l’appui de son époux, actuellement en position de force après ses « périples politiques ». En termes de parti politique, un réel affrontement entre le parti présidentiel, le HVM, et le Tim est attendu, dans la capitale. L’opposition, considérée comme étant encore faible, ou encore l’Arema, particulièrement réduit après la chute de l’Amiral Didier Ratsiraka, en 2001, ainsi que les autres petits partis politiques ne semblent pas avoir beaucoup de chances.

La surprise peut néanmoins venir des candidats indépendants, présentés par des associations qui ont longuement préparé ces élections. C’est, entre autres, le cas de Lalatiana Rakotondrazafy, de Harilala Ramanantsoa ou encore d’Andry Concept.

Liste officielle dans 72 heures

Les membres de l’Ovec n’ont pas chômé d’hier. En effet, les dossiers de chaque candidat et des 58 conseillers ont été minutieusement vérifiés à la réception pour être ensuite étudiés. En tout, les membres de l’Ovec et les mandataires doivent examiner 232 paperasses à chaque dossier de candidature déposé. Après la clôture du dépôt des dossiers de candidature, les membres de l’Ovec s’attèleront à l’étude de ceux-ci. La liste officielle des candidats à la magistrature de la Ville des mille sera connue après 72 heures.

L’Ovec ne garantit aucunement que les dix candidats qui ont déposé leur dossier soient tous reçus. «  Cependant, les candidats recalés pourront toujours faire appel auprès de la commission électorale nationale indépendante (Ceni-t) », a expliqué le président de la Commission électorale régionale (Cer), Jakoba Rajaobelina. Le dernier mot appartiendra donc à la Ceni-t. Pour connaître les candidats définitifs à l’élection du 31 juillet pour Antananarivo, les électeurs devront encore attendre jusqu’à mardi prochain.

Dan s tous les cas, les candidats auront jusqu’à la mi-juillet pour préparer leur plaidoirie en vue de la campagne électorale qui durera 15 jours.

Nadia

Absence de projet de société – Développement un simple mirage

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edito_courrier

On a beau lutter en faveur de grands principes, la réalité en rappelle parfois des limites. L’égalité des salaires constitue jusqu’à ce jour un objectif du combat pour l’égalité entre femmes et hommes. Le principe se heurte souvent à deux constats : d’une part le profit dicte ses lois, l’argent exerce sa dictature, et d’autre part la société s’est organisée depuis des siècles sur un schéma foncièrement machiste. En France, pays prétendu très en pointe pour le progrès des droits humains, les féministes les plus militantes n’ont pu que garder le silence en présence d’une réalité cruelle : l’écart scandaleux entre les « récompenses » pour une identique performance. L’équipe féminine du Paris-Saint-Germain finaliste à la « champion’s league », chaque joueuse a perçu une prime de 5.000 euros. Heureusement que leurs homologues masculins du même club ont échoué en quart-de-finale, leur prime individuelle était fixée à un million. Simple réalisme, la « champion’s league homme » génère des milliards en chiffre d’affaires. En Espagne, clubs et joueurs pros ont menacé d’une grève d’avertissement pour la répartition de droits de retransmission s’élevant à plus d’un milliard d’euros.
Des sommes générées rien que par du foot, à des niveaux de rêve interdit aux dirigeants des pays pauvres pour faire fonctionner l’Etat. Pour le bonheur ou pour le malheur des populations de ces pays l’évolution de la communication va plus vite que les possibilités de développement, si bien que les populations vivent de plus en plus un sentiment de frustration identique à celui qu’éprouvent des gens assis dans une pirogue qui bien qu’assoiffés ne peuvent se désaltérer avec l’eau non potable de la rivière qu’ils traversent. Ils ne se font pas pourtant d’illusion, ils comparent leur sort à celui des vaches de la Betsimitatatra qui regardent passer le Floirat (train). Au rythme où le pays avance, leur avenir n’est pas celui que l’on fait miroiter à la télé. Le projet de société reste désespérément flou, seuls les instantanés pris sur le vif du présent donnent une image nette et cette image est cruelle à vivre, sans que les politiciens ne semblent en être interpelés dans leur responsabilité.

Farra Rabary

10 candidatures à Antananarivo : risque de rebondissement dans 72 heures

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VENTREcourrier

 La joie risque d’être de courte durée pour les uns et pour les autres, mais elle pourrait s’étendre dans d’autres cas. Ce phénomène a été constaté après le dépôt des 10 dossiers de candidature à l’Ovec (Organe de vérification et d’enregistrement des candidatures) de Nanisana.

Contrairement à ce que pensent certaines personnes, les 10 personnalités concernées ne sont pas encore sorties d’affaires. D’après les textes sur les collectivités territoriales décentralisées, après le dépôt de dossiers de candidature, un récépissé de dépôt est délivré. Ainsi, il faut attendre dans les 72 heures comme le stipule la loi avant que l’Ovec statue sur toutes les candidatures.

« Si l’Ovec retient la candidature, il en délivre un certificat d’enregistrement qui ne vaut autorisation de faire campagne qu’après la publication de la liste officielle de candidats et sous réserve des dispositions relatives à la période de propagande électorale », précise l’article 278 de la loi relative aux ressources des Collectivités territoriales décentralisées, aux modalités d’élections, ainsi qu’à l’organisation, au fonctionnement et aux attributions de leurs organes.

De ce fait, des rebondissements ne sont pas à écarter, et ceux-là ne tarderont pas à venir. Normalement, la liste de candidatures retenues sera connue mardi prochain. « La liste des candidatures enregistrées doit être publiée par voie d’affichage à l’extérieur du siège de l’Ovec et doit être mise à jour immédiatement », stipule le même article de loi.

Les grosses pointures comme Lalao Ravalomanana, Hery Rafalimanana, ou encore les deux Lalatiana, tout comme les « outsiders » dont Andry Ranaivo, Harilala Ramanantsoa et tous les autres, en effet tous ces prétendants aux communales ne seront épargnés par le peigne fin de l’Ovec dans la vérification des candidatures.

Naisa

Hiala any ny « bala rora »…

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fandalina

 Aza mitsara fa mbola hotsaraina, hoy ny Soratra Masina izay. Marina izany ! Tena marina satria ny marina tsy famorona fa efa nisy, misy ary hisy. Ny lainga sy ny abobo no foronina. Ary ratsy ny lainga fa na ny mpandainga àry tsy tia azy, hoy koa ny fitenintsika. Koa dia toy ny hitsara ihany isika izao raha hiteny eto amin’ity tsanganana ity.

Basy atifi-kavana ho an’izay mbola mahatsiaro tena ho manam-panahy izay « hafatra » nomen’ny Fivondronamben’ny Eveka farany teo izay. Tena nomeny ny « hafatra » tokoa ka izay tsy mihivina amin’ireny dia efa mpanota matevin-koditra tsy laitran’ny balan’ny fananarana. « Lainga sy fitaka arahina fampanantenana poak’aty no andraisan’ny olona ny ataon’ny mpanao pôlitika : very ny fifampitokisana », hoy ny ampahan’ilay « hafatry ny Eveka ».

Dia manontany tena ihany isika hoe zanaky ny Fiangonana kristianina ny 80 na 90 %-n’ireo mitondra sy manohitra ireo ? Fara-faharatsiny, raha ho ratsy, tsy niantefa tamin’ny kristianina irery ny « hafatra » fa ho an’ny vahoaka iray manontolo. Nirohotra nanao be fiavy nirotsaka hofidiana ho ben’ny tanàna izy mianakavy. Dia inona marina no tanjony amin’izany ? Mampiahiahy fa tsy dia fitiavana loatra an’Antananarivo Renivohitra sy ireo kaominina angamba fa … fanehoan-kery.

Tsy hitsara ireo mpanao politika isika, hoy aho fa misy ampahany nanaitra koa ny « hafatry ny Eveka ». Misy hotsakotsakoin’ny isam-batan’olona mandritra izao faran’ny herinandro izao ity. « (…) Nahoana no mbola mitohy ny fividianana olona, hitarihana azy hanohana tsangan-kevitra na olona na dia mifanohitra amin’ny feon’ny fieritreretany aza, indrindra amin’ny fifidianana ? Hararaotina vidiana ny safidin’ny olom-pirenena noho ny fahatsorany sy ny tsy fahalalany ary ny fahantrany (…), hoy ny hafatra.

Toa mba olom-banona ihany ireto nirentirenty ho kandidà ho ben’ny tanàna sy ireo mpiara-dia aminy. Saingy firifiry amin’ireo moa izao no tsy hividy olona noho ny fahantrany amin’izao fifidianana izao ? Ny efa ampoizina aloha, hiala any ny bala rora fandrendreham-bahoakan’ireo havanana amin’izany amin’ireo kandidà ireo. Ka rehefa tsy vitan’ny bala rora, sokirina amin’ny fividianan-tsafidy ?

 Zoelson Randrianindrina

Fifidianana ben’ny Tanàna Antananarivo Renivohitra : hifampitana Ravalomanana Lalao sy Rafalimanana Hery

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VENTREtaratra

 Ravalomanana Lalao, natolotry ny antoko Tiako i Madagasikara (Tim). Rafalimanana Hery, narotsaky ny antoko Hery Vaovaon’i Madagasikara (HVM). Ireo no azo lazaina ho tena goavana sy misongadina (favoris) amin’ireo kandidà miisa 10, nirotsaka ho fidiana Ben’ny tanàn’Antananarivo-Renivohitra. Tena hifampitana tokoa izy mianaka !

 

Tombony ho an’ny vadin’ny filoha teo aloha ny mbola fitiavan’Antananarivo ny fianakaviana Ravalomanana. Na tsy nitondra ny anaran’izy ireo aza ny kandidà filoham-pirenena Robinson Jean-Louis farany teo, nahazo mihoatra ny 45% tamin’ireo boriborintany enina izy ireo. Manampy izany, tsy miaraka amin’ny fitondrana ny vahoakan’Antananarivo raha miainga amin’ireo tantara tany aloha ka tsy sarotra ho an-dRavalomanana Lalao ny hibata ny fandresena.

     Etsy andaniny, PDS efa nitantana ny tanànan’Antananarivo fony fitondrana Ravalomanana ny kandidà Rafalimanan Hery. Efa resin-dRajoelina tamin’ny fifidianana ben’ny Tanàna ny 2007 izy raha natolotry ny Tim. Mety mbola ho voatazony ny vato azony tamin’izany ary mety hiakatra aza ? Paikadin’ny HVM hanaparitahana ny vaton’ny Tim koa anefa ny nisokafany amin’ity kandidà, zanaka an-tranon’i Faravohitra teo aloha ity ?

   Na izany aza, tsy azo hamaivanina ireo kandidà tanora sy mpandraharaha, sambany hiditra an-tsehatra amin’ny politika (Pejy 05).

Tsy hita popoka eto Antananarivo ny etsy Ambodivona

Ankoatra izany, nanjavona ny Fiaraha-mientana repoblikanina (Armada) na ny vondrona Ambodivona teo aloha. Tsy nanolotra kandidà eto Antananarivo izy ireo. Nilaza ny tsy handray anjara amin’ny fifidianana eto an-dRenvohitra izy ireo raha efa nikasa hanolotra an-dRabeharisoa Saraha Georget, saingy niova hevitra tamin’ny fotoana farany. “Fifidianana tsy ara-dalàna io… Miovaova ny lalàna… Tsy misy sarin’ny kandidà sy ny anarany ny biletà tokana…”, hoy ity mpanorina ny antoko Maitso hasin’i Madagasikara ity, raha naneho hevitra tamin’ny fahitalavitra iray, omaly. Mahagaga anefa fa manana kandidà maromaro any ivelan’ny Renivohitra izy ireo. Mifanohitra ny ambara sy ny atao ?

Tahotra sy famonoan-tena ara-politika

 

Tsy azo hadinoina anefa fa toerana stratejika Antananarivo Renivohitra ary ahitana taratra ny herin’ny antoko sy ny mpanao politika. Midika ho tahotra ara-politika ireo kandidà sasany ny fihemorana amin’ny fotoana farany ? Mety ho nisy disadisa anatiny teo amin’izy samy izy ? Famonoan-tena ara-politika avy hatrany ny tsy fiatrehana ny fifidianana eto an-tanàna.

   Tsiahivina anefa fa nanaovana dokambarotra amin’ny haino aman-jery, tsy mba fahita sy fanao eo amin’ny tontolo politika ny antsoantso ho an’ireo te ho kandidà hatolotr’Ambodivona.

     Araka izany, halalaka ny lalan’i “Neny” sy Rafalimanana Hery rehefa nisintaka Ambodivona ?

Synèse R.

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