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Cinq femmes, cinq hommes. Ils sont dix à avoir déposé leurs dossiers auprès de l’Ovec à Nanisana, officialisant ainsi leur participation à la course à la magistrature d’Antannarivo-Renivohitra durant les communales et municipales du 31 juillet. La plupart d’entre eux ont attendu le dernier jour de dépôt de candidature pour s’exécuter.
, Lalao Ravalomanana du parti « Tiako i Madagasikara » (Tim), Harilala Ramanantsoa de l’association Madavision, Hery Rafalimanana du parti « Hery vaovao ho an’i Madagasikara » (HVM), Lalatiana Rakotondrazafy de l’association Freedom, Nicole Véronique Rajerison de l’Union nationale pour la refondation et la reconstruction de Madagascar (UNRRM), Lalatiana Ravololomanana de l’opposition, Herimanana Raniriarinosy de l’Arema et Andrianjaka Rajaonah de l’Otrikafo. Ils sont huit à avoir déposé officiellement leurs dossiers hier, dernier jour de dépôt de candidature auprès de l’Organe de vérification et d’enregistrement des candidatures (Ovec).
Deux autres candidats, à savoir Andry Ranaivo alias Andry Concept de Stand Up Tana, et Hasina Rakotoaritsifa du Mamimi ont déjà déposé les leurs la semaine dernière.
Le grand absent à cette course à la magistrature d’Antananarivo-Renivohitra est l’Alliance républicaine de Madagascar (Armada), regroupant, entre autres, le Mapar d’Andry Rajoelina, le VPM/MMM de Hajo Andrianainarivelo, le « Hiaraka isika » de Camille Vital et le parti vert de Saraha Georget Rabearisoa. Cette dernière d’expliquer que le groupement politique a préféré faire machine arrière après avoir constaté les manquements et les irrégularités dans l’organisation des municipales dans le pays. Néanmoins, chaque parti composant l’Armada est libre de se présenter ou de présenter des candidats dans les localités de son choix.
Entre Tim et HVM
Quoi qu’il en soit, les élections communales et municipales dans la Ville des mille s’annoncent rudes. Chacun des candidats présente une forte potentialité et entend agir dans l’intérêt commun des Tananariviens, en vue de redresser Antananarivo et de faire de celle-ci une capitale digne de ce nom.
L’on peut néanmoins considérer comme le grand favori de cette course à la magistrature de la capitale, l’épouse de l’ancien chef de l’Etat, Lalao Ravalomanana, qui peut surtout compter sur l’appui de son époux, actuellement en position de force après ses « périples politiques ». En termes de parti politique, un réel affrontement entre le parti présidentiel, le HVM, et le Tim est attendu, dans la capitale. L’opposition, considérée comme étant encore faible, ou encore l’Arema, particulièrement réduit après la chute de l’Amiral Didier Ratsiraka, en 2001, ainsi que les autres petits partis politiques ne semblent pas avoir beaucoup de chances.
La surprise peut néanmoins venir des candidats indépendants, présentés par des associations qui ont longuement préparé ces élections. C’est, entre autres, le cas de Lalatiana Rakotondrazafy, de Harilala Ramanantsoa ou encore d’Andry Concept.
Liste officielle dans 72 heures
Les membres de l’Ovec n’ont pas chômé d’hier. En effet, les dossiers de chaque candidat et des 58 conseillers ont été minutieusement vérifiés à la réception pour être ensuite étudiés. En tout, les membres de l’Ovec et les mandataires doivent examiner 232 paperasses à chaque dossier de candidature déposé. Après la clôture du dépôt des dossiers de candidature, les membres de l’Ovec s’attèleront à l’étude de ceux-ci. La liste officielle des candidats à la magistrature de la Ville des mille sera connue après 72 heures.
L’Ovec ne garantit aucunement que les dix candidats qui ont déposé leur dossier soient tous reçus. « Cependant, les candidats recalés pourront toujours faire appel auprès de la commission électorale nationale indépendante (Ceni-t) », a expliqué le président de la Commission électorale régionale (Cer), Jakoba Rajaobelina. Le dernier mot appartiendra donc à la Ceni-t. Pour connaître les candidats définitifs à l’élection du 31 juillet pour Antananarivo, les électeurs devront encore attendre jusqu’à mardi prochain.
Dan s tous les cas, les candidats auront jusqu’à la mi-juillet pour préparer leur plaidoirie en vue de la campagne électorale qui durera 15 jours.
Nadia