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Vaccination des enfants : les parents quelque peu réticents

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 Après la campagne de sensibilisation sur les vaccins oraux contre la polio, menée au cours de la semaine du 27 avril au 2 mai dernier, la Semaine de la santé de la mère et de l’enfant (SSME), lancée le 11 mai jusqu’à aujourd’hui, a également été une occasion pour les responsables de la santé publique de faire profiter du nouveau vaccin injectable contre la poliomyélite aux enfants malgaches de moins de 5 ans et aux mères nécessiteuses. Cependant, nombreux parents n’ont pas caché leurs craintes par rapport à cette nouvelle forme de vaccination. D’autres ont purement et simplement refusé que les agents communautaires fassent l’injection à leurs enfants. A noter que le nouveau vaccin contre la poliomyélite est réservé aux enfants de plus de 3 mois et demi et à ceux qui n’ont pas encore reçu leur dose supplémentaire. Toutefois, les agents communautaires ont expliqué que même si les enfants ont déjà été vaccinés oralement, ils peuvent encore bénéficier de la vaccination injectable.

A cette même occasion, il y aura également des distributions de moustiquaires imprégnées d’insecticides (Mid)

pour prévenir le paludisme.

Miarimbola


FLSH: l’AEOM offre ses archives au département d’Histoire

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flsh

  L’Association des étudiants d’origine malgache (AEOM) est à la fois témoin et faiseur de l’histoire. Mercredi dernier, au sein de la Faculté des lettres et sciences humaines (FLSH), plus précisément au niveau du département d’Histoire, les orateurs se sont accordés sur ce point. En effet des anciens de cette association basée dans l’Hexagone ont tenu à offrir des archives contenant des moments clés de l’Histoire de Madagascar auprès de ce département pour montrer leur attachement au pays. Ces archives concernent, entre autres, les écrits des étudiants de l’AEOM, une nouvelle édition du premier journal de l’association titré Antso, des périodiques, des procès-verbaux d’anciens de l’AEOM, d’autres textes et photos compilés dans des CD, ainsi que le musée de l’AEOM au sein de l’Imra.

Il faut reconnaître que le groupe a marqué de son empreinte les vicissitudes sociopolitiques de la Grande île, principalement durant l’époque de la lutte pour la souveraineté. La présence de la veuve du Pr Thomas Rahandraha a été des plus significatives sur ce point. Ce dernier était à la fois précurseur de l’association et premier recteur malgache de l’Université de Madagascar. D’autres personnalités très actives au sein de cette association ont aussi joué un rôle très important dans le rayonnement de la Grande île, pour ne citer que les Albert Rakoto Ratsimamanga, Pierre Razafy Andriamihaingo, Félix Andriamanana ou encore le pasteur Richard Andriamanjato.

«Nous sommes heureux de recevoir ces dossiers de votre part. Ils serviront de supports non seulement pour les enseignants-chercheurs mais aussi pour les étudiants du département d’Histoire», s’est réjoui le chef dudit département, Lalasoa Jeannot Rasoloarison pour l’occasion. Le professeur Moxe Ramandimbilahatra a, quant à lui, invité les étudiants présents sur les lieux à utiliser ces documents dans leurs recherches respectives.

J.P

Coopération : des parlementaires suisses dans nos murs

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 «Un esprit de partenariat et de respect mutuel». C’est l’expression choisie par la Présidence pour qualifier la mission menée par une délégation de parlementaires suisses présente depuis quelques jours dans le pays. Cette délégation est dirigée par le président du Conseil des Etats suisses (l’équivalent du Sénat) Claude Hêche et composée de plusieurs personnalités issues du parlement suisse. En compagnie de l’ambassadeur suisse à Madagascar, Eric Mayoraz, la délégation a rencontré plusieurs personnalités étatiques telles que le Président de la République, le président de l’Assemblée nationale, le Premier ministre, ainsi que d’autres membres du gouvernement.

Cette mission parlementaire a fait le tour des programmes liés à la coopération entre les deux pays tels que le projet «Matoy», mis en œuvre dans les régions Vakinankaratra et Atsinanana. «Après 50 ans de relations bilatérales, c’est un projet concret d’une chaîne de vie qui aboutit à un produit à haute valeur ajoutée», a déclaré le Président du Conseil des Etats suisses.

Cette mission d’évaluation a aussi permis de voir les réalités au niveau de tous les acteurs afin d’assoir des réflexions sur la continuation du projet. «Les résultats sont positifs et l’avenir est prometteur. Nous remercions le Président de la République d’avoir ratifié un accord bilatéral concernant la promotion et la protection des investisseurs. C’est un signe tangible fort et un élément rassurant pour les investisseurs suisses, qui incite à poursuivre la coopération dans un esprit de partenariat et de respect mutuel», a-t-il conclu. En tout cas, dans le cadre du projet «Matoy», l’ambassadeur suisse à Madagascar a joué un rôle important, entre autres, concernant les résultats chiffrés au niveau de la fiscalité et de la participation collective au niveau de la population.

J.P

Anaclet Imbiki : « Le pays ne survivra pas à un autre coup d’Etat »

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 La rencontre sur la réconciliation nationale qui s’est déroulée au CCI d’Ivato n’a pas manqué de soulever des débats au sein de la classe politique. Et pour cause, les idées issues de ces assises ne font pas l’unanimité. Anaclet Imbiky, ancien Garde des sceaux-ministre de la Justice, et auteur de l’ouvrage «La réconciliation à Madagascar : une perspective complexe et difficile» paru aux éditions L’Harmattan nous livre ses impressions. Interview.

Les Nouvelles : Il semble que les dernières assises nationales aient provoqué plus de troubles que d’apaisement au sein de l’opinion. Pourquoi cela, d’après vous ?

Anaclet Imbiki (-) : De troubles, il y a là une exagération. Mais effectivement pour quatre raisons essentielles, il y a des inquiétudes, voire des mécontentements ou des frustrations. D’abord, parce que les participants s’attendaient, à juste titre d’ailleurs, à ce que leurs souhaits reçoivent immédiatement exécution. Ce qui n’est pas encore le cas sauf pour l’abrogation du décret d’assignation à résidence fixe de l’ancien Président Marc Ravalomanana. Ensuite, parce que d’aucuns estiment même que les participants et ce qu’ils croient être leurs résolutions, ont fait l’objet de manipulation politique. Après, l’exigence des frais de participation de 200. 000 ariary a provoqué des mécontentements légitimes, car elle constitue un handicap sérieux, injuste et flagrant au préjudice des personnes dépourvues de moyens financiers, surtout celles habitant les régions éloignées d’Antananarivo, tout en favorisant les riches qui ont la possibilité de payer pour de nombreuses personnes dans le but de soutenir leurs idées et intérêts. Enfin, certains sont convaincus qu’il y a une collusion ou une partialité du FFKM et le pouvoir en faveur du Président Ravalomanana et de ses intérêts.

L’opinion continue de s’interroger sur la représentativité des participants. Votre opinion ?

-Il est incontestable que les participants ne représentaient pas la population malgache car celle-ci ne les ont pas mandatés pour parler et agir en son nom et pour son compte à la conférence nationale. Mais il n’en demeure pas moins que, issus des différents milieux politiques, économiques et sociaux du pays, ils reflètent l’opinion publique sur les préoccupations majeures des Malgaches relatives aux crises politiques, à la répulsion ou à la crise de confiance des citoyens contre les politiques à cause de leur manque d’éthique et de non-respect des engagements, d’absence de préoccupation de l’intérêt général ou celui de la nation, de leur versatilité politique en retournant fréquemment leur veste par changement de camp, de leur corruption ou leur népotisme. En tout cas, partout où il y avait un dialogue national de résolution de crises politiques, le schéma est le même : ce sont des élus, des représentants des partis politiques, de la société civile, économique, religieuse et traditionnelle, des notables qui adoptent des résolutions à mettre en œuvre.

Sur le plan de la légalité, une rencontre de ce genre est-elle apte à modifier la Constitution ?

-La seule possibilité de révision de la Constitution est prévue par son article 163 qui dispose qu’elle peut être révisée, en cas de «nécessité jugée impérieuse», soit, sur initiative du président de la République statuant en Conseil des ministres, soit par les ? des membres de l’Assemblée nationale et du Sénat, sur initiative des assemblées parlementaires statuant par un vote séparé à la majorité des 2/3. L’effectivité des motions ou desiderata d’un Dialogue national dépend donc de la bonne volonté du chef de l’Etat ou du Parlement.

Personnellement, je pense qu’une nouvelle Constitution s’impose. En effet, d’abord, la Constitution du 11 décembre 2010 a été élaborée sur la base des résolutions de la conférence nationale sans consensualité de septembre 2010, après des manœuvres politiques très critiquées. En effet, au lieu du nombre de 12 participants par district, soit 1428 pour 119 districts, disons de l’ordre de 2.000 personnes pour tenir compte des personnalités n’ayant pas participé aux rencontres de base, ils étaient environ 5.000, parmi lesquels se trouvaient de nombreux candidats non choisis par la base lors des «Dinika Santatra». Vous pouvez aisément deviner qui a choisi les 3.000 participants supplémentaires imprévus et dans quel objectif ?

-Ensuite, elle était conçue au cours de la Transition avec l’esprit et le rapport de forces prévalant à l’époque. Actuellement, après la sortie de la crise, en vue de la refondation de la nation et de la République exigeant la rupture avec le passé, promise aux citoyens, et pour faire face à la difficile lutte contre la pauvreté et pour le développement souhaité, une nouvelle vision marquée par une nouvelle Constitution s’impose, en dépit de nombreuses heureuses dispositions de l’actuelle Loi fondamentale. En effet, outre le choix de la forme de l’Etat, il faut revoir les questions centrales suivantes : le caractère du régime politique, le renforcement du mécanisme de la séparation des pouvoirs (sauf en cas de régime présidentiel), la nécessité du choix du Premier ministre par le président de la République élu au suffrage universel direct pour la mise en œuvre de son programme électoral, la nécessité de mettre fin aux sénateurs nommés et à la présence des membres de l’Exécutif au sein du Conseil supérieur de la Magistrature, le renforcement de l’indépendance de la Justice et des organismes juridictionnels et administratifs de contrôle par le système de nomination et de destitution, pour disposer d’un contre-pouvoir puissant face à l’Exécutif, la fin du principe d’irresponsabilité pénale du président de la République…

Madagascar pourrait-il survivre à un autre Coup d’État ?

-Absolument pas. Le pays ne survivra pas à un autre Coup d’Etat. L’histoire contemporaine nous enseigne qu’il faut avoir présent à l’esprit qu’après toutes les alternances extraconstitutionnelles au pouvoir, le taux de croissance chute inexorablement comme en 1972, 1991, 2002 et 2009, et même jusqu’à un taux négatif. La population s’appauvrit gravement et le taux de la corruption atteint un niveau record, tandis qu’on assiste à la déliquescence de l’Etat avec comme corollaires la menace sur l’unité nationale, la perte de la souveraineté nationale par l’ingérence étrangère, la généralisation de l’insécurité et la justice populaire…

Mais il ne faut pas aussi que les gouvernants, par les atteintes à la démocratie et aux droits de l’homme, ainsi que par la mauvaise gouvernance économique et financière, donnent de prétextes aux professionnels d’agitations politiques qui sont presque les mêmes pour toutes les crises politiques. Ces derniers savent pertinemment qu’ils ne pourront accéder au pouvoir autrement que grâce à des coups d’Etat ou un régime extraconstitutionnel, mais jamais par des élections.

Propos recueillis par Jao Patricius

Réconciliation nationale : les évêques précisent leur position

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  La Conférence des évêques de Madagascar s’est achevée hier. Dans son message, l’organe donne plus de précisions quant à sa position par rapport aux dernières assises nationales sur la réconciliation. «Aujourd’hui tous nos regards sont tournés vers une réconciliation nationale et sur la refondation de la République. Certains se sont posés des questions concernant la place effective de l’Église catholique, sa façon de s’impliquer dans les différentes assises aussi bien au niveau national que régional», a indiqué le message issu de la conférence des évêques. Se rapportant à la publication des deux lettres écrites par la Conférence épiscopale de Madagascar, l’organe précise qu’il n’a pas l’intention de bloquer le processus de réconciliation. «Loin de là : la première demande, c’était le report des réunions, à cause des inondations et des catastrophes naturelles, la seconde avait pour but de s’enquérir davantage de l’organisation et du processus de réconciliation. Il est dès lors de notre devoir de donner des explications pour nous éclairer», a fait savoir le groupe.

Les évêques soulignent que la réconciliation fait partie de la vocation de l’Eglise catholique car l’Église n’est pas une tour d’ivoire, enfermée sur elle-même, mais elle partage les joies et les peines de l’humanité. «Il est clair que faire de la politique c’est surtout s’occuper du bien et de se mettre au service de l’homme et de tout homme mais jamais chercher son intérêt propre, ni ceux de sa classe, ni ceux de son parti, ni ceux de sa tribu», ont noté les évêques. Ces derniers invitent par ailleurs les laïcs à prendre leurs responsabilités. Les laïcs doivent assumer comme leur tâche propre le renouvellement de l’ordre temporel (…). Pour autant, l’instance dirigeante de l’église catholique continue à se poser des questions. «Les résolutions fruits des concertations sur la réconciliation nationale tenues à Ivato, ont été signées. Cela signifie-t-il que tout est résolu ?», s’interrogent les évêques, sans oublier de noter qu’une réconciliation authentique nécessite une parole juste et droite pour ne voir que le bien du peuple et éradiquer la culture d’impunité.

Jao Patricius

D’un fait à un autre

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Betafo – Des policiers tirent par mégarde sur des gendarmes

Alors qu’ils se dirigeaient vers Ambohimasina, dans la matinée de mercredi, quatre éléments du commissariat de Betafo sont tombés dans un guet-apens tendu par des coupeurs de route. Des échanges de tirs ont eu lieu. Sur ces entrefaites, des villageois, l’adjoint au maire de la commune d’Ambohimasina et quatre gendarmes du poste avancé d’Inanatonana qui effectuaient une perquisition non loin de là se sont approchés d’eux, alors que les policiers continuaient à tirer dans le tas. Deux villageois, un gendarme et l’adjoint au maire ont été blessés. Les policiers ont arrêté de tirer quand ils ont appris qu’ils ont en face d’eux des gendarmes. Les coupeurs de route ont profité de la confusion pour s’enfuir.

Faratsiho – Triple attaque à main armée

Deux opérateurs économiques demeurant à Ankafotra Faratsiho ont été pris pour cible par une dizaine de bandits dans la nuit de samedi à dimanche. Les deux opérateurs se sont fait délester de 10 millions d’ariary. En fuyant, les bandits ont croisé un minibus transportant une famille qui revenait d’un enterrement. Ils ont fouillé le chauffeur mais n’ayant pas trouvé de l’argent sur lui, ils l’ont agressé avant de le laisser partir avec ses passagers.

Meurtre au Mausolée : le suspect a tout avoué

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 Le suspect du meurtre de Tiana Nantenaina Rabarison a avoué son crime. Notons au passage que l’adolescente a été retrouvée morte lundi dernier à Avaratr’Ankatso, avec six traces de coups de couteau à la gorge. Dans un aveu circonstancié, le suspect s’est expliqué sur son mobile aux limiers du Service central des affaires criminelles et, par la même occasion, a précisé ce qui s’est réellement passé dimanche et lundi.

«C’est elle qui était à l’origine de ma séparation d’avec ma fiancée. Elle lui a fait savoir que je sortais avec une autre», a-t-il déclaré. Il a également ajouté qu’il convoitait le scooter de sa victime depuis longtemps. Ainsi a-t-on appris que que dimanche, Nantenaina a reçu un appel téléphonique pour un rendez-vous au marais Masay. Depuis, ses parents ont perdu tout contact avec elle. Lundi, des membres de la famille ont découvert le deux-roues de la disparue du côté du mausolée. Sitôt avertie, la police a procédé à l’arrestation de celui qui le conduisait.

Mercredi, lors de la reconstitution des faits, le suspect a montré aux enquêteurs comment il a tué la jeune fille. Il a précisé qu’il a planté le couteau sur la gorge de son amie d’enfance après l’avoir plaquée au sol. Il a par la suite donné le coup de grâce en lui piétinant la tête.

Mparany

Viol sur mineure : le gourou d’une secte juive arrêté

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 Les éléments du commissariat d’Ambato-Boeny ont procédé avant-hier à l’arrestation du gourou de la secte juive «Jiosy malagasy israelitan’Andriamanitra». Son épouse ainsi qu’un médecin et une sage-femme ont également été arrêtés.

Le commissaire de police Andriamamonjy Rakotoarivelo, chef du commissariat d’Ambato-Boeny, a expliqué qu’une affaire troublante a secoué la secte à cause des présumées dérives sexuelles de son fondateur.

«Nous avons appris qu’il aurait imposé des rapports sexuels à certains de ses adeptes, notamment les mineurs. Les jeunes filles sont données en pâture à ce prétendu maître qui enseignait que les filles ne doivent avoir sa première relation sexuelle qu’avec lui», a expliqué le fonctionnaire de police.

Au moins quatre adolescentes ont déclaré avoir déjà été abusées sexuellement par le chef de la communauté. L’une d’elles a déposé plainte au commissariat.

Viol et avortement

L’examen médical a attesté que les quatre victimes, âgées de 12 à 18 ans, ont perdu leur virginité. Pire encore, elles ont contracté une infection sexuellement transmissible.

Par ailleurs, il s’avère que d’autres filles sont tombées enceintes mais deux adeptes de la secte qui seraient un médecin et une sage-femme les auraient fait avorter.

Ayant eu vent des pratiques malsaines perpétrées par le gourou, les membres de l’Organe mixte opérationnel au niveau du district se sont réunis d’urgence. Il a été décidé au cours de la réunion l’arrestation du «gourou», de sa femme, du médecin et de la sage-femme.

Avant-hier, apprenant que des policiers sont venus les interpeller, le gourou et sa femme ont délibérément brûlé les actes de naissance des enfants concernés. Poursuivis provisoirement pour viol sur mineure, abus sexuel, destruction de documents administratifs, les quatre suspects font actuellement l’objet d’une enquête serrée au commissariat de police d’Ambato-Boeny. Sauf imprévu, ils seront déférés au parquet de Maevatanana lundi prochain.

Pour rappel, la communauté «Jiosy malagasy israelitan’Andriamanitra» a quitté Andapa en 2010 pour s’établir à Ambato-Boeny. Au début, la communauté comptait près de 200 fidèles dont des mineurs mais à la suite de cette affaire, la plupart d’entre eux ont décidé de se retirer.

 Mparany


Le paludisme frappe à Betroka : environ 50 enfants décédés en un mois

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PALU

 L’épidémie de paludisme fait des ravages dans le district de Betroka. Le nombre des personnes décédées augmente de jour en jour, surtout dans les zones situées loin des centres de santé de base. Les enfants en bas âges en sont les plus vulnérables.

Le député de Betroka, Nicolas Randrianasolo, tire de nouveau la sonnette d’alarme. La série noire liée au paludisme ne cesse de s’aggraver dans ce district où une cinquantaine d’enfants ont péri en un mois. «Pas plus tard qu’avant-hier, trois décès ont été enregistrés dans un village de la commune de Benato-Toby. En outre, cinq autres communes ont lancé un appel de détresse au cours de cette semaine», a fait savoir notre source joint hier par téléphone. Cette dernière interpelle les autorités compétentes afin qu’elles prennent les mesures appropriées pour maîtriser cette situation dans les plus bref délais.

Les responsables des services de santé locaux font de leur mieux dans la prise en charge des victimes mais leurs moyens sont limités pour pouvoir couvrir toutes les zones à risques. De plus, l’éloignement de certains villages par rapport aux centres de santé constitue souvent un obstacle aux patients d’accéder aux soins en temps opportun. «Cette situation, conjuguée avec la malnutrition, affectant la majorité des enfants victimes, accélère leur décès», ont expliqué les médecins locaux. Toujours est-il que pour un enfant atteint de paludisme, attendre ne serait-ce que six heures, avant d’être traité, peut lui être fatal.

10 régions sur 22 en alerte

Le paludisme ne menace pas seulement le district de Betroka. La direction du programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) a communiqué que la maladie a atteint le stade d’alerte dans 29 sites, en particulier sur les hautes terres, depuis le début de l’année. Mis à part les cas de décès notifiés à Betroka, plus de 120 autres décès du à cette épidémie ont été enregistrés depuis le mois de janvier dans la région Sud-est, dans les districts de Mananjary, d’Ankazoabo, de Morombe et d’Ambohidratrimo. Par ailleurs, le PNLP, à travers son directeur Dr. Arsène Claude Ratsimbasoa a déjà donné l’alerte au paludisme dans 10 sur les 22 régions de l’île, à savoir Matsiatra-Ambony, Menabe, Alaotra Mangoro, Atsimo Atsinanana, Atsimo Andrefana, Vatovavy Fitovinany, Androy, Betsiboka, Melaky et Analamanga.

A ce rythme, le nombre des paludéens décédés risque de se multiplier par rapport à celui de l’année dernière au cours de laquelle le ministère de la Santé a enregistré 464 décès. L’abondance de la pluviométrie, suivie d’une hausse de température, en est la raison de ce pic, selon le directeur du PNLP. La stagnation des eaux favorisent la ponte des moustiques, premiers vecteurs de l’affection. Tout compte fait, bien que la Grande île ait reçu le prix African leaders malaria alliance (Alma) en 2014, le paludisme demeure l’une des principales causes de mortalité, surtout chez les enfants de moins de 5 ans, et les femmes enceintes.

Fahranarison

Hébergement des sinistres : le site d’Andohatapenaka ferme ses portes

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ANDOHATAPENAKA

 Fermeture définitive. L’ex-abattoir d’Andohatapenaka aménagé pour accueillir les sinistrés dans la capitale et ses environs ferme ses portes ce jour si la distribution de vivres et de dons pour ces derniers a cessé depuis le 15 avril dernier. Ainsi, 263 familles, soit 1.077 personnes, doivent trouver un endroit où vivre outre celles qui ont accepté volontairement de rejoindre le site d’Andranofeno sud, situé à une soixantaine de kilomètres d’Ankazobe. Cela concerne presque la moitié de ces sinistrés.

110 familles sinistrées, soit 501 personnes, vont être recasées ce jour à Andranofeno sud à l’occasion de la Journée internationale de la famille (JINTF), célébrée sous l’égide du ministère de la Population, de la protection sociale et de la promotion de la femme. Ces familles vont prendre en charge, elles-mêmes, la construction de leurs futures maisons en dur sur les lieux. Cela suivant un dispositif «Argent contre travail», un projet financé par le Fond d’intervention pour le développement (Fid). Depuis la fin du mois d’avril, 30 pères de famille volontaires d’Andohatapenaka ont déjà érigé des tentes sur ce site pour recaser leur famille. Ces derniers n’attendent plus que la finition de leur maison en dur.

Fahranarison

CEPE 2015 : 489.179 candidats en lice

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 Une hausse de 5,13% par rapport à l’année dernière, soit 37.324 candidats de plus. 489.179 candidats sont inscrits à l’épreuve du Certificat d’études primaires élémentaires (CEPE), qui se tiendra le 21 juillet prochain. Ainsi, les élèves du CM2 ont deux mois pour se préparer.

Les préparatifs de cet examen officiel battent leur plein au niveau du ministère de l’Education nationale (Men). Le choix des sujets a été effectué du 5 au 12 mai dernier dans les ex-provinces, après un processus de validation durant le mois d’avril. Pendant près d’un mois, des spécialistes par matière ont traité les sujets présélectionnés, vérifié l’adéquation avec le programme scolaire, ainsi que le niveau et le temps nécessaire pour traiter chaque épreuve. Les sujets vérifiés seront ensuite fignolés une dernière fois avant la retouche finale qui aura lieu du 18 mai au 2 juin. Le tirage commencera en revanche vers mi-juin. Pendant cette étape, le personnel mobilisé sera « mis en quarantaine ».

En outre, la préparation de la session 2015 des examens du Brevet d’études du premier cycle de l’enseignement secondaire (BEPC) se déroule bien. Ayant débutée le 4 mai dernier, l’élaboration nationale des sujets sera finalisée ce lundi. Une cinquantaine d’enseignants est mobilisée à cet effet. Une réunion interministérielle sur la sécurisation des examens s’est tenue avant-hier au siège du Men à Anosy.

 Fahranarison

Journée de l’Europe : la société civile à l’honneur

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DROITS DE L'HOMME

 Les droits de l’homme dont ceux des personnes handicapées, la protection de l’environnement et le changement climatique, la sécurité alimentaire, l’accès à l’eau, l’hygiène et l’assainissement, la bonne gouvernance, la santé, l’artisanat. Tels sont en général les domaines d’activités présentés par une centaine d’organisations de la Société civile incluant les associations, coopératives et plateformes lors de leur participation à la journée de l’Europe qui s’est déroulée sur le parking de la gare de Soarano le 9 mai dernier. Parmi les participants à l’exposition figure la plateforme d’association œuvrant pour les droits de l’homme, Hafari Malagasy, que l’ambassadeur de l’Union européenne, Antonio Sanchez-Benedito Gaspar, a accordé plus d’importance à ses réalisations.

D’après les explications du président de Hafari Malagasy, Jean Nirina Rafanomezantsoa, cette journée a permis de faire connaître aux partenaires les actions menées par la plateforme en faveur des droits humains. Il s’agit d’un projet sur la protection des droits humains par le biais de prestations d’accueil, de conseil et d’écoute. Concrètement, le projet consiste à apporter une assistance sociale aux groupes vulnérables dont les familles démunies, les personnes âgées, les détenus, les enfants des rues et les jeunes. L’équipe de la plateforme s’occupe plus d’une centaine de cas par jour et intervient fréquemment dans des dossiers concernant le viol des enfants ainsi que la violence à l’égard des femmes. En général, les litiges fonciers, les conflits professionnels, la maltraitance des personnes âgées, le non-paiement de la pension alimentaire pour le cas des parents divorcés font partie des dossiers traités par la plateforme.

L’association Hafari Malagasy prend en charge tous les dossiers des victimes de non-droit allant du soutien moral, du conseil et d’orientation juridique suivant la gravité des cas, à la réconciliation, au lieu de porter l’affaire à la justice.

 Noro Niaina

SOS Mitia : les aides affluent à la HJRA

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Sebass

 Quelques jours après son hospitalisation à la HJRA, Mitia attend encore sa chimiothérapie. Selon les explications de son père, les globules rouges seraient affaiblis, et Mitia venait donc de subir une transfusion sanguine et a encore besoin de se reposer avant de suivre le traitement, parce que son état de santé actuel ne lui permet pas encore de le supporter.

D’après les analyses, il est confirmé que la courageuse Mitia souffre du rétinoblastome, une tumeur maligne de la rétine, d’origine génétique, soit une sorte de cancer de l’œil.

Les appels à l’aide continuent ainsi pour soutenir les parents de cette petite fille. Un projet d’évacuation en France est même en cours grâce à l’initiative de Lepot commun qui affiche sur son site particulièrement dédié à « SOS Mitia », une somme d’environ 1 500 euros récoltée suite à l’appel fait auprès des généreux donateurs, car l’opération coûte environ 20 000 euros en France.

Au pays, les aides affluent également. Des Malgaches de l’étranger n’hésitent pas à mettre en contact les parents de la petite Mitia avec des médecins spécialistes, tandis que des associations, des enfants, de simples citoyens se mobilisent ne serait-ce que pour encourager la petite fille. Hier, des membres du jeune Tim sous la houlette de Sebass lui ont rendu visite et ont apporté leur aide financière et leur soutien moral.

Vonjy M.

Fahatsiarovana ny 13 Mey : tsy nisy ny korontana

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 Na tsy nankasitrahan’ireo mpanao politika, indrindra ny avy amin’ireo mpanohitra aza ny famerana azy ireo tsy hanao hetsika ho fahatsiarovana ny datin’ny 13 mey, dia nahavita nanatontosa ny andraikiny ihany izy ireo, omaly. Tonga nanatitra fehezam-boninkazo teo anoloan’ny vavahadin’ny lapan’ny Tanàna nisy ny kianja 13 mey ireo mpanao politika maromaro, toy ny avy amin’ny antoko Masters, notarihin’ny filoha nasionaliny Ramaroson Alain sy ny avy amin’ny vondron’ny mpanohitra, notarihin’ny kandidà ho ben’ny Tanàna, Ravololomanana Lalatiana.

Nanambara Ramaroson Alain fa mihevitra ny hanangana tsangambato, izay hisy ny anaran’ireo maherifo lavo vokatry ny tolona tamin’io daty io ny tenany. Tamim-pilaminana no nizoran’ny fahatsiarovana.

Nadia

Kaonferansan’ireo Eveka : “Tsy matoky ny mpitondra ny vahoaka”

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  Somary tsy dia nasiaka loatra, tahaka ny tamin’ireo fanambarana roa izay navoakany mialoha ny dinika ho amin’ny fampihavanam-pirenena, ny kaonferansan’ireo eveka eto Madagasikara izay nivory teto Antananarivo, ny herinandro lasa teo.

Tsy manohitra ny dinika ho amin’ny fampihavanam-pirenena ireo taratasy roa nalefanay fa ny iray voalohany fangatahana fanemorana ny dinika noho ny tondra-drano nisy teto amin’ny firenena ary ny taratasy faharoa, fangataham-panazavana ihany mikasika ny havitsian’ireo mpandray anjara, indrindra fa ireo kristianina katolika”, hoy ny Mgr Rabemahafaly Fulgence.

Ankoatra izay anefa dia mijoro hatrany ireto eveka ireto amin’ny fampanjariana ny rariny sy ny hitsiny eto amin’ny firenena. “Tsy manana fitokisana amin’ ireo mpitondra intsony ny vahoaka ary izany indrindra no fototry ny olana amin’izao fotoana”, hoy hatrany ny Mgr Rabemahafaly Fulgence. Notsipihin’ireo eveka tao anatin’ny fanambarany fa miharihary ny fahantrana, misy mivoy ny adim-poko ary lasa kolom-piainana ny kolikoly. Mitohy ny fividianana olona tsy mitovy firehana, indrindra amin’ny fifidianana ary ireo izay mijoro amin’ny heviny tsy manaiky vidina indray dia ampihorohoroina sy amoronana dosie ary avy eo gadraina.

Mihanaka ny fitsaram-bahoaka vokatry ny tsy fananan’ny vahoaka fitokisana ny mpampihatra lalàna ary tsy misy ny fandraisan’ny fanjakana ny andraikiny.

Mitohy ny fandrobana ny harem-pirenena ary ny tsy fisian’ny lalàna mifehy ny harena an-kibon’ny tany (code minier) dia mandrisika ny hafa hivarotra tanindrazana.

Nadia


Makamaka fanahy : tazo mahery

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 Mamono sy mandripaka olona maro ny tazo mahery any Betroka ankehitriny. Raha ny vaovao voaray farany, manodidina ny 50 eo ho eo ny zaza no efa matin’ity aretina ity tato ho ato. Antso avo sy maika no nalefan’ny solombavambahoaka lany tany Betroka manoloana io tranga io. Mba alaivo sary an-tsaina tokoa anie ny fahorian’ny fianakaviana amin’ny fahafatesan’izany zaza 50 izany. Isan’ny antony iray mahabetsaka ny maty ny tsy fahampian-tsakafo. Farofy ireo zaza, hany ka tsy mahatohitra ny fisehoan’aretina. Ny fahalavitan-toerana sy ny lalan-dratsy rehefa mamonjy tobim-pahasalamana manginy fotsiny. Mila jerena maika io toe-javatra iray io mba tsy hiitatra. Tokony hihetsika faran’izay haingana ny tompon’andraikitra rehetra izay mety ho voakasik’izany. Fa misy karazan-tazo iray hafa izay mamely mafy, tsy eto amintsika ihany fa hatrany Afrika any. Firenena maro aty Afrika ihany koa no ahitana io aretina io. Tsy inona io fa ny tazon-toerana. Maro amin’ny mpanao politika malagasy no tratran’io aretina io. Ny fomba fisehony dia mifikitra mafy amin’ny seza ilay olona voan’ity tazo ity ary tsy te hiala eo mihitsy. Ary matetika dia ady no iafarany satria na efa teo amin’ilay toerana nandritra ny fotoana maro aza mantsy izy dia mbola te hiverina eo indray, na tsy nahomby aza, nefa mbola maro koa ny te hiditra. Na ilay tazo mahery anefa na ilay tazon-tseza, ny vahoaka madinika hatrany no mifika ny antsoro maina fa ny lehibe afaka foana ihany.

Fifidianana : handefa mpanara-maso ny Amerikanina

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Maneho ampahibemaso ny fanohanany tanteraka an’i Madagasikara ny firenena amerikanina taorian’ny niverenan’ny tany tan-dalàna teto Madagasikara. Ankoatra ny fanampiany ny firenena malagasy amin’ny lafiny ara-toekarena, dia miroso amin’ny fanohanana ny mpitondra amin’ny fikarakarana ny fifidianana ny governemanta amerikanina.

Taorian’ny fitsidihana ny Praiminisitra Ravelonarivo Jean teny Mahazoarivo, nanambara ny masoivoho amerikanina miasa sy monina eto Madagasikara, Yamate Robert fa “handefa mpanara-maso ho an’ny fifidianana ben’ny Tanàna ny governemanta amerikanina”. Izany no atao dia ny ahafahan’ny fifidianana mizotra ara-dalàna sy amin’ny mangarahara tanteraka.

Nanamafy ny Praiminisitra nandritra izany fihaonana izany fa “tsy misy fiovana hatreto ny fe-potoana fametrahana ny antontan-taratasy firotsahan-kofidina sy ny datim-pifidianana”. Anio no fe-potoana farany ho an’ireo hametraka antontan-taratasy ho amin’ny fifidianana amin’ny 31 jolay.

 Nadia

Betafo : nifandona tsy nahy ny polisy sy zandary

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betafo

 Tafiditra teo anelanelan’ny dahalo handeha handroba sy ny polisy nifandona taminy ny zandary nanao fanarahan-dia ka raikitra ny fifampitifirana. Vokany, zandary iray sy telo tamin’ireo fokonolona no naratra vokatr’izany ka anisany ny lefitry ny ben’ny Tanàna.

  Ny alarobia teo tany amin’ny distrikan’ny Betafo, polisy telo lahy handeha hanatanteraka iraka any amin’ny tananan’Ambohimasina, niondrana tamina fiara vaventy iray no voasakan’ny andian-dahalo nirongo basy. Raikitra avy hatrany ny fifampitifirana teo amin’ireo dahalo sy polisy.

Nifanandrify tamin’io fifampitifirana io indrindra no nahatongavan’ny zandary efa-dahy avy any amin’ny borigady Inanatonana izay nahazo baiko hanao fisamboran’ olona amina tanàna iray izay tsy lavitra ilay toerana nitrangan’ny fifandonana. Olon-tsotra maromaro niaraka tamin’ny ben’ny Tanana lefitra ao Ambohimasina no tafara-dia  tamin’izany.

Raha vao nahare ny poa-basy izy ireo dia lasa nirohotra nijery ny zava-misy kanjo tafiditra teo anelanelan’ireo malaso sy ny polisy. Nitsoaka anefa ireo dahalo raha vao nahita ireo zandary ireo ka ny polisy sy ny zandary indray no nifampitifitra teo. Naharitra minitra maro ny fifampitifirana teo amin’ny andaniny sy ny ankilany ka vokatr’izany dia zandary iray sy olona telo no naratra ka isan’izany ilay lefitry ny ben’ny Tanàna.

Nihevitra ny andaniny sy ny ankilany fa naman’ny dahalo ireto nifampitifitra taminy ireo. Nampitsahatra ny poa-basy kosa ny fahenoan’ny polisy ny feon’ilay zandary voatifitra sy ny fanamiana nanaovany. Teo vao samy talanjona ny rehetra, ireo dahalo no nahazo tombony tamin’ity raharaha ity satria afaka nandositra tsy amin’ahiahy.

Nalefa notsaboina ao Antsirabe avokoa ireo naratra rehetra ary efa tsy misy atahorana itsony ny ainy. Ny zandary avy ao amin’ny tobim-paritra ao Andranomadio Antsirabe no tonga nanao ny fanadihadiana tany Betafo mikasika ity raharaha ity.

 Tiavina

Fanolanana tao Mahambo : notanana am-ponja ilay “surveillant”

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  Ny talata 12 mey no niakatra Fampanoavana tao amin’ny fitsarana ambaratonga voalohany ao Toamasina i Boto Gérard, Surveillant-n’ny CEG any Mahambo, distrikan’i Fenoarivo Atsinanana. Voampanga ho nanolana sy nanao herisetra tamin’ny ankizy mpianatra eo ambany fifehezany sy iandraiketany izy. Taorian’ny fakana ambavany azy dia notanana am-ponja vonjimaika ao amin’ny fonjan’Ambalatavoahangy ao Toamasina aloha izy miandry ny fotoam-pitsarana azy.

Ankoatra ny fiampangana voalaza etsy ambony dia anisan’ny anenjehana azy ihany koa ny fanitsakitsahana ny zo maha olombelona sy fanararaotam-pahefana. Marihina fa efa nandresy lahatra ny fianakavian’ilay mpianatra voaolana mba hanao raharaham-pihavanana ny fianakavian’ity surveillant ity kanefa tsy nety tanteraka mihitsy ka izao niroso tamin’ny fitsarana izao ihany. Ho an’ny fokonolona any an-toerana aloha dia mitaky ny hanasaziana henjana ity tompon’andraikitra ity satria efa saika lasibatry ny fanararaotana ara-nofo nataony avokoa ireo ankizy tsy ampy taona maro ao Mahambo.

Tiavina

Ambohidratrimo : tratra ilay nisandoka ho polisy

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 Ny talata teo manodidina ny tamin’ny 9 ora maraina, niditra tao amin’ny toeram-pivarotana zava-pisotro misy alikaola ny lehilahy iray. Nilaza tamin’ny tompon’ny tsena izy fa namoy ny ainy ny olona iray nisotro toaka tao amin’ity toeram-pivarotana ity ny alahady lasa teo. Nampitahoriny ilay tompn-tsena fa raha tsy manome vola 3 tapitrisa ariary azy ity farany dia hampiakariny ny raharaha ary mety hiafara amin’ny figadrana izany.

Nampiahiahy ny tompon’ny tsena izany satria tsy manokatra ny tsena izy rehefa alahady. Teo no ho eo ihany dia niantso mpitandro ny filaminana ilay rangahy ka tonga nijery ny zava-misy teny ny zandary. Nosamborina avy hatrany izy ary tamin’ny famotorana natao taminy no nilazany fa “sous-brigadier” ary eo anivon’ny “service d’intervention spéciale” etsy Anosy izy no miasa.

Niezaka nanamarina izany anefa ireo zandary saingy tsy nisy na dia taratasy manamarina an’io andraikiny io aza, ary rehefa notakiana taminy ny laharan’ny finday ahazoana ny lehibeny dia nilaza ho tsy nanana ihany koa izy. Anio no hatolotra ny Fampanoavana ity mpisoloky sy mpisandoka andraikitra ity.

Tiavina

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