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Hébergement des sinistrés : fermeture du site d’Andohatapenaka ce jour

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 Une réunion au niveau de la Primature qui s’est tenue le mois d’avril dernier a décidé la fermeture définitive du site d’Andohatapenaka ce jour, si la dernière distribution de vivres et de dons pour les sinistrés a eu lieu le 15 avril. En effet, 3.893 personnes ont été déplacées vers ce site, et le 20 avril dernier, 1.077 personnes, soit 263 ménages, y sont encore restées.

110 familles à Andranofeno Sud

 

110 familles volontaires, soit 501 personnes issues de ces sinistrés, sont prévues se déplacer à Andranofeno Sud. Il s’agit d’un site sur la RN 4, situé à une soixantaine de kilomètres d’Ankazobe.

Ces familles vont prendre en charge, elles-mêmes, la construction de leurs futures maisons en dur sur les lieux, et cela, suivant un dispositif « Argent contre travail », un projet financé par le Fonds d’intervention pour le développement (Fid).

Depuis la fin du mois d’avril, 30 pères de familles volontaires d’Andohatapenaka ont déjà installé des tentes à Andranofeno Sud pour recaser ces familles, en attente de la finition des maisons en dur. Ces hommes sont ainsi les premiers bénéficiaires du dispositif « Argent contre travail ».

Sera R.


Chancelleries étrangères : divergence de positions sur les communales

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 Le processus électoral se trouve actuellement dans le tourbillon. Les dirigeants maintiennent le cap pour la concrétisation des communales le 31 juillet prochain. Dans un tel contexte, les pays étrangers n’arrivent pas à accorder leur violon sur la position à adopter.

Certes, le processus électoral obtient l’appui financier de la communauté internationale. Cela n’empêche pas l’existence de divergence de vues des pays donateurs. L’Union Européenne (UE) a décidé de ne plus envoyer des observateurs électoraux cette fois-ci, alors qu’ils ont été nombreux lors des deux précédents scrutins.

A l’inverse, pas plus tard que mercredi, l’ambassadeur des Etats-Unis, Robert Yamate vient de confirmer son apport à Madagascar lors des prochaines communales, dont l’envoi d’observateurs, entre autres. L’objectif principal consiste en des élections répondant aux normes internationales. Ainsi, les USA, par cette décision, voient les préparatifs électoraux mal en point et qui nécessitent leur assistance.

Sans être pour autant plus engagée que d’autres pays dans le processus de sortie de crise, la confédération Suisse incite le pouvoir à mener à terme la feuille de route. « La feuille de route se réalise à un rythme soutenu », a expliqué le chef de la délégation parlementaire suisse. Il y voit également « un bon signe » vu « qu’il y ait de la volonté politique ».

Naisa

Conjoncture : la conférence des évêques rectifie le FFKM

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Conjoncture

 Ce n’est pas la première fois que la conférence des évêques catholiques voit autrement la situation sociopolitique que le FFKM. Après la réunion de cette semaine, ces hommes d’Eglises viennent de donner leur avis sur la conjoncture actuelle.

Contrairement aux dires du FFKM, qui voit en la politique comme la source des problèmes qui ont sévi, les évêques par le biais du Mgr Fulgence Rabemahafaly de préciser que « La pauvreté grandissante est la cause du mal de ce pays ».

Pourtant, le régime reste impuissant et n’arrive pas à trouver la solution pour l’atténuer. Avec le FFKM, les tenants du pouvoir ont forcé la réconciliation nationale à connotation politique pour espérer débloquer la situation.

Pour autant, cette démarche n’a résolu rien de concret menant au redressement du pays. Selon la conférence des évêques, les conséquences de la pauvreté grandissante sont inquiétantes les unes que les autres. La division ethnique qui risque de se prolonger en conflit, tout comme la corruption sont des éléments palpables et engendrant des effets néfastes.

Les gens deviennent facilement des moyens pour défendre une opinion, par le pouvoir de l’argent, le terrain de prédilection de la politique. Or, celle-ci, selon Mgr Fulgence Rabemahafaly, n’est que mensonge et trahison qui font perdre toute confiance, notamment entre la population et les dirigeants. Ce n’est pas pour embêter qui que ce soit que les évêques ont envoyé deux lettres à l’intention du FFKM, le mettant en garde contre l’enracinement de la politique dans le processus de réconciliation nationale.

« La réconciliation nationale est sacrée tant qu’elle doit rester droite et honnête, alors que la politique n’est que la tentative de favoriser l’intérêt minoritaire », a concédé Mgr Fulgence Rabemahafaly. Etant une réconciliation politique, la dernière en date, elle est discriminative, selon l’avis des évêques.

 Naisa

Brèves

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 Guerre des chiffres : Alors que le délai dépôt de candidatures se termine ce jour, certaines informations avancent que seules 200 candidatures sont enregistrées dans toute l’île. Le PM, Jean Ravelonarivo, quant à lui déclare le chiffre de plus de 800 dossiers déposés.

COI : La réunion des ministres des Affaires étrangères des pays de l’Océan Indien se tiendra le 20 mai prochain à Antananarivo. La facilitation des échanges entre les pays membres de la Commission de l’océan Indien (COI) y sera discutée.

13 mai : La célébration de l’événement du 13 mai 1972, hier, s’est déroulée dans le calme. Les forces de l’ordre ont quadrillé la place de l’Indépendance pour éviter toute tentative de récupération politique.

Amélioration de la productivité : les riziculteurs appuyés techniquement

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amélioration

 Les riziculteurs obtiendront des appuis techniques de la part du ministère de l’Agriculture à travers la mise en œuvre d’un projet intitulé « Rice advice ». Ce projet a été lancé officiellement au début de ce mois de mai. Il a comme objectif d’améliorer le rendement tout en ayant une production de qualité et de quantité afin d’augmenter les revenus des producteurs. Cette année, Madagascar espère produire au moins 4 millions de tonnes de riz afin que le pays ne soit plus obligé de recourir à l’importation.

Mis en œuvre dans trois pays d’Afrique de l’Est dont Madagascar, ce projet fournit aux riziculteurs et aux agents de vulgarisation un outil d’information sur les calendriers rizicoles en mettant l’accent sur les bonnes pratiques agricoles en général, notamment la gestion de la fertilité des sols. Plus précisément, il s’agit principalement d’informer et de conseiller les riziculteurs dans la formulation d’une dose de fertilisation adaptée en riziculture irriguée en zone d’altitude et dans le suivi des programmes proposés par « Rice Advice » qui sont les mieux adaptés et tolérants au stress et au froid.

Le service fourni dans le cadre de ce projet sera disponible aux agriculteurs grâce à l’interaction avec le personnel de vulgarisation formé dans les réunions de villages et éventuellement par téléphone mobile. Le projet va durer trois ans et va être mis en œuvre en partenariat avec « Africa Rice » et l’université de Hohenheim en Allemagne. Cette dernière est réputée pour ses expériences de longue date dans la recherche en matière rizicole.

 Dimisoa

Appui du Pnud au développement : lancement de cinq nouveaux projets

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PNUD

 Cinq nouveaux projets et programmes ont fait l’objet d’une signature entre le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud) et les agences du Système des Nations-unies officiant au pays d’une part, et les différents organismes chargés de leur mise en œuvre d’une autre.

Ces projets concernent le renforcement des moyens de subsistance durables pour la résilience communautaire. Il s’agit notamment du projet d’appui au processus de la réconciliation nationale et la consolidation de la paix, celui du renforcement des moyens de subsistance durables dans la région du Menabe, du projet d’appui à l’amélioration des capacités de résilience et des revenus des ménages vulnérables dans les districts de Toamasina II, Brickaville et Toliara II, ainsi que du programme conjoint de renforcement des moyens de subsistance durables pour la résilience communautaire.

A ces projets s’ajoute celui qui vise l’inclusion, la participation et l’autonomisation des femmes à Madagascar. Le tout est financé par un budget d’un montant de 12,5 millions de dollars et sera mis en œuvre sur deux années par le ministère de la Population. Pour les organismes chargés d’exécution desdits projets, on retiendra notamment « Catholic relief services » (CRS), « Search for common ground » (SFCG) et Louvain Développement.

La cérémonie de lancement et de signature de ces projets s’est déroulée mercredi dernier au ministère de l’Economie et de la planification à Anosy.

 Sera R.

Lutte antiacridienne : suspension des services aériens faute de budget

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FAO

 Dans son fil d’information décadaire sur la lutte antiacridienne, en date du 1er au 10 mai 2015, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a déclaré que « Suite à des problèmes imputables au prestataire de services aériens, les activités héliportées, suspendues le 1er mai 2015, ont repris le 7 mai 2015 au niveau de la Base 1 mais sont toujours bloquées au niveau de la Base 2 ». La Base 1 indique ici celle de Miandrivazo, si la Base 2 est celle d’Ihosy.

Encore 4 millions de dollars

« Sans les 4 millions d’USD restants, la deuxième campagne ne pourra être menée à terme en août 2015 », a souligné la FAO. « Tous les efforts financiers et les investissements techniques consentis jusqu’à présent seront alors perdus. Ainsi, le coût de la lutte contre une nouvelle invasion sera bien plus élevé », a-t-elle réitéré.

En effet, si tel est vraiment le cas, la Grande île sera de nouveau confrontée à une nouvelle recrudescence d’invasion acridienne, à plus ou moins court terme.

Une superficie de 462 500 ha traitée

« Depuis le 9 octobre 2014 et jusqu’à dimanche dernier, les populations acridiennes ont été maîtrisées sur une superficie totale de 462 500 ha, dont 98 % par voie aérienne », a indiqué la FAO dans son fil d’information décadaire. Par ailleurs, une autre superficie de 312 970 ha a été travaillée par des traitements en barrières, contre des concentrations larvaires, et 149 530 ha par des traitements en couverture totale, contre des populations groupées de larves âgées et d’ailés.

Sera R.

Météo : la saison hivernale prévue au mois de juin

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METEO

La saison hivernale n’est prévue commencer que vers le début du mois de juin, selon la prévision météorologique des techniciens malgaches. Nous sommes encore actuellement dans la période de l’intersaison durant ce mois de mai. Le mois de mai étant le mois de transition vers la saison sèche et fraîche. Par conséquent, des températures plus chaudes que les normales mensuelles sont prévues sur toute l’île. Les précipitations seront encore au rendez-vous. Elles seront toujours plus abondantes sur la moitié sud de l’île. Ailleurs, elles seraient proches des valeurs normales.

Même si l’hiver n’est pas pour tout de suite, en ville, on constate actuellement une tendance à la vente de vêtements chauds. Ces derniers envahissent déjà les marchés, qu’il s’agisse de boutiques de prêt-à-porter ou de friperies. Dans les marchés de friperies comme celui d’Ambodin’Isotry, les marchands ont déjà opté pour des sacs de friperie composés essentiellement d’effets vestimentaires chauds. « Même si nous ne sommes pas encore en pleine saison hivernale, nos clients recherchent déjà des vêtements chauds pour affronter cet hiver qui s’annonce très froid », a expliqué Veroniaina, une marchande.

D’ailleurs, les gens sont très prudents et s’habillent comme si on était déjà en période d’hiver, en portant un manteau et des bottes pour les femmes, et un blouson ou une veste pour les hommes. Quoiqu’il en soit, nous ne sommes pas encore en plein hiver, mais il faut toujours être prévenant notamment pour les enfants. La température a tendance à baisser surtout la matinée. Durant cette saison, les différentes maladies comme la fièvre sont de plus en plus fréquentes. Seul un coup de froid pourrait en être la cause.

 Dimisoa


Tsingerintaonan’ny 13 mey 72 : nasiana fepetra ny fahatsiarovana azy

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 Nangatsiatsiaka noho ny fameperana napetraky ny manampahefana tamin’ny fanatanterahana azy ny fanamarihana ny fahatsiarovana ny tsingerintaona faha-43-n’ny tolom-bahoaka teo amin’ny Kianjan’ny 13 mey, tamin’ny alarobia teo.

Tsy nahafaly ny maro ny fanapahan-kevitra saingy nizotra tam-pilaminana ihany ny fanamarihana, ho fanajana ireo namoy ny ainy teo amin’io toerana nanehoan’ny malagasy ny hetahetany tam-pahibemaso io, hoy izy ireo. Tsy azon’ny mpitondra kosehina amin’ny tantara ny 13 mey, hoy ny CST teo aloha, Ramaroson Alain nandritra fotoana nametrahany fehezam-boninkazo teo, satria teo avokoa no nipoiran’ny fahefana rehetra. Tsy hadisoan’ny vahoaka ny fitsanganany hanilika ny fitondrana noho ny fahadisoam-panantenana tsapany, araka ny fanambarany teny. Nohamafisina fa tsy maintsy mitohy ny tolona raha mbola tsy mahazo ny rariny sy ny hitsiny ny vahoaka malagasy.

Notsorin’ireo « tapa-porohana sisa tsy main’ny 13 mey 72 » kosa fa fanilihana sy tetika hanariana momoka ny tantara niseho teo izao ataon’ny mpitondra izao. « Tsy latsaka tambony fefy teny amin’ny sisin’ny Lapan’ny tanàna ny ràn’ireo namoy ny ainy fa teo amin’ny kianja nefa nosakanana ny hahatsiarovana izany ao sady noferana ny fotoana hanaovana izany », hoy Ramidison Avonel « Mid », nitondra ny tenin’ny namany nanatitra fehezam-boninkazo teo. Fanehoana foto-pisainana mitaky fivoarana fa tsy natosiky ny mpanao politika toy ny taty aoriana no namoizana aina teto, hoy i Maître Razafinjatovo Willy « Olala » ka tsy tokony hatahorana hitarika hetsika ara-politika mihitsy ny fahatsiarovana azy. Tsy mitovy firehana akory ireo niara-nientana teto tamin’izany ankehitriny, hoy izy, nefa tsy maintsy miaraka amin’ny fanamarihana satria natambatry ny tolona niarahana taloha.

Manamarika ny faharefoan’ny fitondrana ny fahatahorany lava toy izao, hoy ny vahoaka tonga teny amin’ny kianjan’ny 13 mey tamin’ny alarobia teo.

 Manou

Fanaovan-dalàna aty Afrika : « Baikoin’ny mpanatanteraka », hoy ny CDD-Ghana

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 Aretina iraisana ny an’ny Afrikana. Eo ambany vahohon’ny fahefana mpanatanteraka ny rafitra mpanao lalàna, raha ny fanazavan’ny Ghana Center for Democratic Development (CDDGhana) tao amin’ny Carlton, Anosy, tamin’ity herinandro ity. « Tsy misokatra amin’ny vahoaka sy ny firaisamonina sivily ny parlemantera aty Afrika, fa miankina amin’ny fahefana mpanatanteraka sy manaiky ny baikony », hoy ny tale mpikaroka avy amin’io Ivon-toerana io, Francis Tsegah.

Nandritra io atrikasa momba ny fisokafan’ny parlemantera amin’ny vahoaka sy ny firaisamonina sivily no nanazavany fa lavitra ezaka ny fisokafan’ny parlemanta amin’ny vahoaka sy ny firaisamonina sivily aty Afrika. Misy antony ara-tantara izany satria tsy mangarahara amin’ny asa ataony ny fahefana mpanatanteraka. Toy izany koa ny ataon’ny fahefana mpanao lalàna, izay tsy manao tatitra amin’ny mpifidy.

Tompon’andraikitra ny vahoaka

Miandry mahazo fotsiny koa ny vahoaka. Tsy misy mangataka tatitra amin’ny depiote ny olom-pirenena aty Afrika, araka ny filazan’io manam-pahaizana io. Samy manana izay tandrify azy izany na ny vahoaka na ny parlemantera. Parlemantera maromaro avy aty Afrika sy Madagasikara ny miatrika izao atrikasa izao, hatramin’ny anio.

Ho antsika aloha, miharirahy ny tsindry mivantana na ankolaka apetraky ny fahefana mpanatanteraka amin’ny depiote. Anisan’izany ny resaka tambin-karama sy ny fangatahan-dava amin’ny fanatanterahana ny hetahetam-bahoaka. Sahirana izay depiote tsy akaiky fitondrana ka kenda ny fampanantenana natao tamin’ny fampieleza-kevitra.

 Zo. Ra.

Fitandroana ny mangarahara : namoaka kaontim-pitantanana ny Hafari

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 Nohavaozina nandritra ny fivoriambe ara-potoana teny amin’ny foiben-toerany teny Anosizato-Atsinanana, omaly, ny birao mpitantana ny vovonam-pikambanana Hafari malagasy.

 Tsy maintsy niroso tamin’ny tatitra isan-karazany ny birao am-perin’asa, mialohan’ny hanaovana ny fifidianana, hanamarihana ny fiafaran’ny taom-piasan’ny mpitantana. Novakina am-pahibemaso tanatrehan’ny solontenan’ny mpikambana avy amin’ny lafivalon’ny nosy ny kaontim-pitantanana tato anatin’ny telo taona, ho fitandroana ny mangarahara. Nahatratra 275. 619.500 ariary ny vola niditra tamin’ny fikambanana tao anatin’io fe-potoana io fa 233.664.000 ariary kosa no nivoaka. Voalazan’ny tatitra fa 41. 975.500 ariary sisa no vola tao anaty kitapon’ny fikambanana Hafari malagasy hatramin’ny 31 desambra 2014 teo.

 Nampahafantarina mazava tamin’ny mpikambana koa ny fananan’ny Hafari malagasy trano efatra any Soaniadanana, distrikan’Ankazobe, toerana nanatanterahana ny tetikasa fifindramonina an-tsitrapo ho any ambanivohitra, ankoatry ny efitrano fiasana ao amin’ny foibe Anosizato sy ny foibe fanabeazana ao an-toerana ihany. Manana velaran-tany mirefy 27 hekitara koa ny fikambanana, ankoatra ny fiarakodia dimy sy ny fanaka mbamin’ny fitaovana fampiasa amin’ny birao.

 Efa nasehon’ny fikambanana nandritra ny fampirantiana nanasan’ny Vondrona eoropeana azy teny Soarano ireo kaontim-pitantanany ireo, hisorohana ny fiahiahiana, hoy ny filoha nasionaly Rafanomezantsoa Jean Nirina. Herim-pon’ny mpikambana madiodio, hoy izy, ny fananana rehetra tantanana ao.

 Manou

Firotsahana ho ben’ny tanàna : ho tototry ny antoko « vaventy » ny Ovec, anio

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OVEC

 Farany vao hisy ventiny ? Hifarana, anio, ny fandraisana ireo antontan-taratasy firotsahana ho ben’ny tanàna sy mpanolotsaina kaominaly any amin’ny rantsana mpandray izany (Ovec) manerana an’i Madagasikara. Ho an’ny faritra Analamanga, etsy Nanisana, anio vao hanao rodobe hifanesika eny Nanisana ireo antoko manendry tena ho « vaventy », indrindra ho an’ny kaominin’Antananarivo Renivohitra. Hatry ny omaly, vao roa monja no tonga teny Nanisana, ireo kandidà ho an’ny renivohitr’Antananarivo.

Niandry raharaha hatrany ireo eo anivon’ny Ovec, na andro tsy fiasana aza. Ankoatra ny ao Nanisana, nanohy nandray ireo firotsahan-kofidina koa ireo Ovec tany anivon’ny distrika. Araka ny tatitra azon’ny Ovec Analamanga, nandroso kokoa ny firotsahana tany amin’ireo distrika hafa fa tsy niandry farany. Tafakatra manodidina eo amin’ny 63 izao ny kandidà ho ben’ny tanàna any Avaradrano any. Hitsinjara amin’ny kaominina 16 eo ho eo izany kandidà izany. Mety mbola hiakatra io taha io amin’ny fotoana farany. Marihina fa eo amin’ny 139 ny isan’ny kaominina eto Analamanga, raha ny famaritana farany voaray.

Fomba fanao ny taratara

Nifanilahan’ireo antoko na fikambanana politika « vaventy » ny hametraka firotsahan-kofidiana voalohany. Mifampiandriandry amin’ny faramparany vao mihazakazaka manao tsy omby aloha izy rehetra. Paikady politika efa fanaon’izy ireo izany. Tanjona ny hifanosehana hisehoana an-gazety. Efa tafiditra ao anatin’ilay endrika fampielezan-kevitra alohan’ny fotoana, izay tsy misy lalàna mametra azy izany.

Antony hafa ho an’ireo mamaritra ny tenany ho « vaventy » ireo koa ny fifanaovana antsojay, indrindra ny fifaminganana ifanaovana amin’ny antokom-panjakana. Anisan’ireny ny fanovana am-panidinana ny lalàna, izay nampananosarotra ny fikarakarana antontan-taratasy firotsahana. Miezaka manazava ny fanesorana ny sary sy ny anaran’ny kandidà ny Fitondrana. Saingy hita fa paikady « maloto » noho ny tsy fananana olona tiam-bahoaka loatra ireny.

Zo. Ra.

Tazomoka any Atsimo andrefana : miantso tolo-tànana ny “Masikoro Arivolahy”

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 Tandindomin-doza vokatry ny fianahan’ny aretina tazomoka mahery vaika mamely ny faritra atsimo andrefana ny foko Masikoro, araka ny tatitra nataon’ny fikambanana “Masikoro Arivolahy” (Fima) teto an-drenivohitra. Mandripaka any amin’ny fari-ponenan’ity foko ity ny aretina, hoy ny filohan’ny fikambanana, Zafy Fihaora Robson, ka ny zaza dimy taona hatramin’ny 15 taona no tena ianjadiany mafy. Betsaka ny maty noho io aretina tazomoka io, hoy izy. Tsy mbola misy antontan’isa mazava anefa momba izany, araka ny fanazavany fa tombana ho arivo mahery eo ho eo no efa namoy ny ainy, hatramin’ny volana marsa noho mankaty.

Hanao tolo-tànana, iantsoany fiaraha-mientan’ny mpiray firenena ny fikambanana « Masikoro Arivolahy » mandritra ny fifampiarahabana tratry ny taona hataony ao amin’ny Cemes Soanierana anio alina. Hividianana fanafody hanampiana amin’ny fitsaboana ny mararin’ny tazomoka any amin’ny faritra masikoro ny vola ho voangona, hoy ny filoha Zafy Fihaora Robson, nandritra ny valan-dresaka nataony tamin’ny mpanao gazety teto an-drenivohitra.

Nanao antso avo amin’ny fitondram-panjakana ihany koa anefa ny Fima, hitsinjovana manokana ny marary amin’ny fanamorana ny fitsaboana. Mangataka ny hitsaboana maimaim-poana ity tazomoka ity ny fikambanana hisorohana ny faharipahan’ny vahoaka ao amin’ny foko masikoro izay tena anjakan’ny aretina any Atsimo andrefana, amin’izao fotoana izao.

Mikendry hanatanteraka vinam-pampandrosoana maromaro any amin’ny faritra nihaviany ny Fima izay vao nahazo birao vaovao amin’izao fotoana izao.

 Manou

Fanambaran’ny Fivondronamben’ny Eveka : « Hararaotina vidiana ny safidin’ny olom-pirenena »

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EVEKA

 Tsy nitsitsy ny rotsan-kazo. Nahitsy ny hafatra taorian’ny fivoriamben’ny Fivondronamben’ny Eveka ny 6 – 13 mey tao amin’ny Episkopa, Antanimena momba ny raharaham-pirenena. Difotry ny fahantrana ny vahoaka ka anaovan’ny mpanao politika lalao maloto. « Nahoana no mbola mitohy ny fividianana olona, hitarihana azy hanohana tsangan-kevitra (…) na mifanohitra amin’ny feon’ny fieritreretany aza izany, indrindra amin’ny fifidianana ? », hoy izy ireo.

Zanaky ny Fiangonana no manao izany. Hararaotina vidina ny safidin’ny olom-pirenena, noho ny fahatsorany sy ny tsy fahalalany ary ny fahantrany. Mahita koa ireo Eveka fa izay olona manana hazon-damosina, ampihorohoroana sy amoronana antontan-taratasy tsy marina ka gadraina. « Lainga sy fitaka arahina fampanantenana poak’aty no andraisan’ny olona ny ataon’ny mpanao politika : very ny fifampitokisana », hoy ny Eveka.

Tsy atokisam-bahoaka koa ny Fanjakana. Lazaina ho tany tan-dalàna isika, saingy tsy izany no zava-misy. Mirongatra ny tsy fandriampahalemana sy ny tsy fahamarinana. Miray hina amin’ny mpanao ratsy ny maro amin’ireo natao hiaro sy mpampihatra lalàna. “ Vokany : mihanaka ny fitsaram-bahoaka, miparitaka ny basy mahery vaika. Tsy hita intsony ny fahefam-panjakana”, hoy ny hafatry ny Eveka. Mamorona dina ny olona hiarovany ny tenany sy ny fananany.

Zo. Ra.

Vaovao fanampiny

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SMM – Hivory tsy ara-potoana ny mpitsara rehetra

Nanao lakolosy fanairana, noho ny fitsabahan’ny fitondrana amin’ny asany ny sendikàn’ny mpitsara eto Madagasikara (SMM) ny 5 mey lasa teo. Nampiantso fivoriambe tsy ara-potoana ho an’ny mpitsara rehetra, ao amin’ny Fitsarana Tampony, ny talata 19 mey ho avy izao izy ireo, noho izany.

Araka ny fampitam-baovaon’izy ireo, handinika sy hifanakalo hevitra momba ny asam-pitsarana ireo mpitsara mandritra io fotoana io, ankoatra ny asam-baomiera. Tsiahivina fa be ireo famindran-toerana tsy ara-drariny manjo ireo mpitsara, noho ny raharaha samihafa. Ambaran’ny mpitondra ho fanatsarana ny fitsarana izany. Raha misy fahadisoana, an’ny Filankevitra ambonin’ny mpitsara (CSM) ny manapa-kevitra.

Fikambanana TAFA – Haka toerana maro any atsimo

Manatanteraka ny tarigetra nofaritany ho fampandrosoam-pirenena ny fikambanana “ Tanora ho an’ny fampandrosoana” (Tafa) ankehitriny amin’ny finiavana handray andraikitra amin’ny fitantanan-draharaham-pirenena.

Voapetraka avokoa, amin’izao fotoana izao, ny antontan-taratasy filatsahan-kofidin’ireo kandidà ho ben’ny tanàna, nalatsaky ny fikambanana amin’ny kaominina 12 ao amin’ny distrikan’i Bekily. Nirotsaka hifaninana ao amin’ny kaominina Beraketa misy azy mihitsy moa ny filohan’ny fikambanana, Pelthin Jaomila, izay kandidà nahazo ny laharana faharoa tamin’ny fifidianana solombavambahoaka farany teo, tao Bekily. Manana kandidà amin’ny kaominina telo avy ao amin’ny distrikan’i Tsihombe sy Ambovombe koa ny fikambanana Tafa amin’izao fifidianana ben’ny tanàna izao. Notsipihin’ny filohany fa tsy manao politika ny Tafa ka hijoro amin’ny anaran’ny mahaleotena.

 


Antananarivo sans tête : des défis à tous les niveaux

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pds

Le nouveau Président de la Délégation Spéciale d’Antananarivo devra être connu dans les prochains jours. La situation de ce dernier sera cependant difficile  au vu du contexte général.

Retour à l’envoyeur

La démission de Ny Hasina Andriamanjato à la tête de la commune Urbaine d’Antananarivo devait faire l’effet d’une bombe vers la fin de la semaine dernière. En plein contexte de préparation des élections communales, l’ancien ministre des Postes et des Télécommunications dépose les armes, arguant « une nécessité de liberté pour pouvoir émettre ses avis et ses points de vue sur la situation du pays ». La décision est entièrement politique car l’explication évoquée implique une position
différente du régime en place, qui lui a pourtant permis d’être à la tête de la capitale pendant presque  10 mois. Ny Hasina Andriamanjato ne s’est cependant pas exprimé dans le sens d’une participation à la course à la mairie, du moins pas encore. Suite à la démission inattendue, l’acteur politique refile entre les mains du pouvoir Exécutif un grand chantier. C’est presque un retour à la case départ pour Hery Rajaonarimampianina qui se penche sur le dossier avec le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, Olivier Mahafaly.

Nomination difficile

Malgré les concertations, trancher sur la personnalité à mettre à la tête de la ville est un véritable travail de titan pour le Chef de l’Etat et son acolyte. Plusieurs facteurs viennent perturber la
nomination du nouveau Président de la Délégation Spéciale de la capitale. Parmi eux, et des plus essentiels, l’organisation et la préparation des élections communales qui sont attendues pour le 31
juillet prochain. Tout au plus, celui qui siègera à la place de Ny Hasina Andriamanjato n’aura que quelques mois pour faire ses preuves, jusqu’à la passation avec le nouveau maire élu. « Le remplaçant pourrait s’exposer à un suicide politique » font savoir les observateurs qui comprennent mal l’acharnement à une nomination dans de telles conditions. « Le PDS de la capitale n’aura pas des objectifs bien importants, si ce n’est d’assurer le déroulement du scrutin en faveur des intérêts du régime » poursuivent-ils. En fait, beaucoup misent sur un coup du parti HVM d’essayer de relever la cote déjà mal en point du régime. A des fins de propagandes, des actions inattendues peuvent s’opérer pour tenter de redorer le blason du parti envers les tananariviens et relever les défis exposés au début de son mandat par Ny Hasina Andriamanjato. Mais la nomination est d’autant plus
difficile que depuis sa mise en place, la délégation spéciale qui préside la capitale est minée par un vice de forme. « Selon la loi, le Président de la Délégation Spéciale est nommé avec deux vice-PDS, ce
qui n’est pas le cas » expliquent les juristes. Les vices-PDS doivent ainsi remplacer d’office le PDS dans des cas comme celui-ci. A défaut, le secrétaire général de la Commune Urbaine d’Antananarivo, Joseph Ramiaramanana gère les affaires.

Affaires courantes

La démission n’aura pas fait long feu. La Commune Urbaine d’Antananarivo a tout de suite poursuivi ses activités sous l’égide du Secrétaire Général à l’instar de la démolition de constructions du
côté d’Androndrakely. Un geste qui permet de définir au tournant les priorités qui sont ainsi fixées par la nouvelle gestion de la CUA. Au même moment pourtant,  la population du côté d’Anosibe continue d’appeler à une prise de responsabilité face à trois mois de déchets et d’ordures non ramassées avec des  conséquences de plus en plus palpables sur l’environnement aux alentours, les activités économiques des riverains d’Anosibe ainsi que la crainte de maladies respiratoires
et diarrhéiques que pourra provoquer cette gabegie. Aucune explication de la CUA sur la décision prise de s’occuper d’abord d’une construction quasiment achevée à l’autre bout de la ville. D’autre
part, le bras de fer n’est jamais terminé entre les marchands ambulants et la Commune qui constitue une autre priorité qui n’est pas celle de l’intérimaire à l’Hôtel de Ville Analakely.

Profil bien défini

Le poste n’a jamais été aussi politique, mais les déclarations se multiplient pour présenter le profil de celui qui devra prendre les rênes de la ville pour les mois à venir. On susurre la mise en place
d’un administrateur civil pour pouvoir assurer les tâches demandées.
Mais les employés de la commune, qui ont également fait pression sur l’ancien PDS ne comptent pas laisser la marge de manœuvre leur échapper en supposant qu’ils aient des directives ou des suggestions à présenter concernant la personnalité à nommer. « Le nouveau PDS sera bientôt connu. Les autorités étatiques, dont le Président de la République se penche dessus » renchérit le ministre de l’Intérieur pour clore le sujet. Dans tous les cas, même pour le nouveau maire à élire, les tâches ne seront pas faciles et les travaux doivent obligatoirement s’étendre sur le long terme. Les dossiers chauds resteront d’actualité et nécessiteront un effort surhumain de la part du Premier Magistrat de la ville pour des actions concrètes et surtout prouvées pour leur efficacité. Le problème politique, posé par le poste en lui-même est une charge de plus à assumer. Etant ou non lié au régime en place, Antananarivo étant incontournable de toutes démarches d’ascension et de légitimité politique pour Madagascar, des stratégies sont à prévoir afin de tenter d’équilibrer les situations.
L’opinion tananarivienne semble silencieuse sur le devenir de la capitale mais il se trouve qu’un profil clair n’est pas non plus écarté par une frange importante de la population. Jusqu’à l’heure où
nous mettons sous presse, l’engouement n’est pas important pour se présenter à la tête de la Commune Urbaine d’Antananarivo avec un seul candidat déclaré : Andry Concept qui se présente sous les couleurs indépendants.

Soa R.

TNT : Black-out autour de la transition numérique

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TNTa

 Le calendrier initial prévoit l’extinction définitive de la télévision analogique, en vue du basculement vers la télévision numérique terrestre sur le continent africain, le 17 juin 2015. A compter de cette date, les 2,5 millions de Malgaches qui disposent d’une poste téléviseur devraient donc recevoir les contenus audiovisuels via TNT. Mais tout est encore relatif. Aucun cadre juridique n’a été encore mise en place pour le déploiement de la TNT, et aucune campagne de communication n’a été encore faite par l’Etat. Pourtant, le développement de l’économie numérique devrait passer  avant tout par   la m0ise en place d’un cadre juridique propice à l’accompagnement du développement des entreprises.

Aucune information

A un mois et deux jours de cette date limite, aucune information n’a été reçue venant des responsables à Madagascar, que ce soit du ministère de tutelle, notamment le ministère de la Télécommunication, des postes et des nouvelles technologie, ou encore du Comité national préparatoire à la mise en place de la télévision numérique terrestre (CNP-TNT) mise en place en juin 2013. Entant que pays africains signataire de l’Accord régional de l’Union international de la télécommunication « GEO6 » du 16 juin 2006, Madagascar devrait pourtant entrer dans l’ère numérique d’ici le 17 juin 2015. Questionné sur la situation actuelle de la grande île, un membre du comité préparatoire au près de l’Office Malagasy d’Etude de la régulation des télécommunications (Omert) nous a répondu que le comité n’en est qu’au tout début, malgré la date limite très proche. Aucune autre explication n’a été reçue de ce responsable. Faut-il rappeler que le comité national préparatoire est constitué de la Commission spéciale à la communication audiovisuelle (CSCA) rassemblant le ministère de la Communication, de l’information, et des relations avec les institutions, l’Omert et l’Office malgache des droits d’auteur (Omda). Le comité préparatoire s’occupe principalement des dossiers administratifs et juridiques, ainsi que du déploiement technique pour la mise en place du TNT (textes réglementaires, états des lieux, études préalables sur la couverture des territoires). Un plan d’action a été établi en 2013, pour la réalisation des études préalables, souligne un responsable de l’Omert. Mais aucune autre information n’a été reçue sur la situation actuelle. Il en est de même venant du ministère de tutelle.

Les dernières nouvelles remontent d’Octobre 2014

Les dernières nouvelles remontent à octobre 2014″

En effet, les dernières nouvelles relatives au basculement vers la TNT remontent au mois d’octobre 2014, où le gouvernement a répondu à la recommandation du groupement des chaînes audiovisuelles privées qui a dénoncé un manque de transparence venant du gouvernement concernant les mesures prendre pour le passage au TNT. Hery Rajaonarimampianina a alors prévu une concertation avec les médias privés dans l’élaboration du cadre juridique du TNT. Et depuis, aucune informations n’a été émise relative au passage à la TNT.

33 pays africains demandent une prolongation

Il est clair que le basculement vers la TNT d’ici un mois, pour Madagascar est quasiment impossible vu la situation actuelle. Selon les informations reçues au mois de janvier dernier, trois pays africains sur cinquante-quatre ont pu achever la transition numérique (Maurice, Tanzanie et Rwanda), 16 autres pays ont lancé la TNT de manière formelle (TNT publique) ou informelle (lancement de services TNT gérés par des groupes privés), et certains pays tels que le Maroc, l’Ouganda, le Ghana ont déjà achevé ou sont très avancés dans le processus de transition. Environ 5 millions de foyers reçoivent désormais la TNT en Afrique. Par ailleurs, 33 pays africains tenteraient d’obtenir la prolongation de la diffusion de la bande analogique jusqu’en 2020. En effet comme stipulé par l’UIT, juin 2015 n’impose pas l’arrêt des émissions analogiques, il s’agit plutôt d’une recommandation. A Madagascar par exemple, le comité préparatoire national n’a été mise en place qu’au mois de juin 2015, si les autres pays africains ont mis plus de cinq ans pour préparer le passage au tout numérique.

Néanmoins, le passage au numérique commence à avoir un impact sur le marché du contenu TV. Dans les pays où la transition numérique est plus avancée, de nouvelles productions audiovisuelles et des chaînes TV additionnelles se mettent en place. A Madagascar, des opérateurs dans ce secteur proposent déjà un bouquet TNT payant depuis quelques années maintenant. Par ailleurs, un responsable au sein d’une ancienne chaîne télévisée qui commence un essai technique affirme que tous les infrastructures que cette chaîne déploie actuellement sont semi-numériques et sont capable à accueillir la TNT.

Georges R.

 

Quotidienneté des ménages : à l’heure de la hausse perpétuelle du coût de la vie

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 Bien que la période critique ait été considérée comme passée avec l’avènement de la Quatrième République, la population se plaint encore des difficultés qu’elle rencontre en cherchant de quoi se mettre sous la dent au jour le jour. Après la flambée des prix des produits de première nécessité lors de la saison des pluies, les ménages ont attendu une diminution. Il n’en fut rien, avec le kilo de riz entre 1600 et 1700 ariary, les Malgaches font actuellement face à une période de « crise alimentaire ». Les responsables tentent de se voiler la face derrière la petite diminution enregistrée ces dernières semaines, d’un montant d’environ 50 ariary par kilo. Mais concernant les autres besoins ménagers quotidiens tels que le charbon, le sucre et bien d’autres, leurs prix sont restés inchangés.

Chercher au jour le jour

Il y a un fait qu’il convient de noter, les Malgaches consomment très peu de produits carnés. La viande de zébu n’est au menu qu’un jour sur deux, voire une fois par semaine, le dimanche, quand elle n’est tout simplement pas bannie de la table des ménages malgaches. Paradoxalement, les observateurs de la vie sociale constatent une augmentation en nombre des marchands de produits carnés partout dans les marchés de la capitale : poulets de chair, poissons, écrevisses marbrées (foza orana, et décortiquées en plus), etc. Et ce avec une différence de prix considérable. En effet, le kilo de poulet de chair varie entre 6.000 et 8.000 ariary, les poissons s’acquièrent entre 8000 (merlan, capitaine) et 10.000 ariary (thon), soit une différence de 2.000 ariary. Le rapport qualité/prix ne constitue pas un problème pour les consommateurs de ces produits, leur souci quotidien concerne la quantité et le fait de trouver au moins quelque chose à manger, au jour le jour.

Reflet d’un marché émergent : sept mille lignes de produits éligibles sur le marché américain

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 Sept mille lignes de produits sont éligibles dans le cadre de l’African growth and opportunity act, mieux connu sous l’acronyme Agoa. En ce qui concerne Madagascar, il est encore difficile d’atteindre une certaine diversification des produits destinés à l’exportation vers les Etats-Unis. Le pays ne peut pas encore répondre aux besoins des consommateurs américains, notamment en termes de quantité. Jusqu’à présent, Madagascar a exporté principalement des produits textiles et vestimentaires vers le marché américain.

Depuis la reprise officielle de l’accord de marché préférentiel Agoa, l’année dernière, 19 entreprises malgaches ont actuellement obtenu l’agrément pour exporter vers les Etats-Unis.

En 2008, il y a eu plus d’expéditions admissibles dans le cadre de l’Agoa en partance de Madagascar que de tout autre pays éligibles à cet accord commercial préférentiel. Les exportations se sont chiffrées à un total de 280 millions de dollars, rien que pour cette annéeClà. Et lorsque l’accès en franchise de droits en vertu de l’Agoa est entré de nouveau en vigueur vers le début de cette année, les exportateurs malgaches ont produit près de 4,5 millions de dollars d’exportation en quatre mois.

Entre janvier et avril 2015, 26.192 emplois ont été créés pour 19 entreprises éligibles, tandis que les exportations se chiffrent en quantité, à 743 mille tonnes, pour une valeur de 4,5 millions de dollars. Selon les statistiques de la direction générale des Douanes malgaches, Madagascar a exporté plus de 4 millions de tonnes de marchandises, pour une valeur de près de 53 millions de dollars, au cours des trois premiers mois de 2009.

Certes nous sommes encore loin des performances de l’année 2008 mais le gouvernement s’engage à accompagner le secteur privé dans cet élan. Jusqu’à présent, Madagascar a exporté principalement des produits textiles et vestimentaires dans le cadre de l’Agoa. Mais avec l’éventuelle prorogation de l’accord de coopération, Madagascar pourra diversifier ses productions et multiplier ses volumes d’exportation dans la mesure où plus de 7.000 lignes de produits sont éligibles à l’Agoa.

Madagascar, 10è pays exportateur

Parmi les pays exportateurs vers le marché américain, Madagascar est classé au 10è rang. L’Afrique du Sud, avec ses minéraux et ses produits destinés aux transports, notamment les véhicules roulants et accessoires, tient la première place parmi les pays exportateurs. Elle est talonnée par le Tchad et l’Angola, avec leurs produits pétroliers. Les minéraux, le textile et habillement, les voitures et accéssoires sont les produits les plus cotés actuellement sur le marché américain et bénéficiant des faveurs de l’Agoa. Les produits alimentaires et agricoles ont par contre encore du mal à percer le marché.

Groupement d’entreprises, facilitateur des opérations d’exportation

Le ministre de l’Industrie et du développement du secteur privé, Narison Rafidimanana a affiché son optimiste quant à la poursuite de l’Agoa. Néanmoins, il ne cache pas son inquiétude pour l’avenir des entreprises malgaches, peu compétitives. Les opérateurs font face à d’autres obstacles, comme la non-maîtrise de la langue anglaise, la méconnaissance des procédures d’exportation et l’habitude de consommation du marché américain, mais surtout la logistique. Le ministre encourage, pour y remédier, les petites entreprises à se regrouper en coopératives pour bénéficier du régime préférentiel vers le marché américain. Celles-ci doivent assurer une certaine quantité et qualité de production pour compétitives.

Le regroupement des PME et TPME reste de mise

Jusqu’ici le moyen le plus efficace pour y parvenir reste la facilitation des procédures d’importation et l’achat de matières premières, surtout quand les opérateurs sont contraints de les importer, comme l’a souligé un expert américain. Ce dernier a apporté un exemple concret avec les produits dérivés du cuir qui sont vendus très cher, mais pour lesquels Madagascar ne dispose pas de matières premières suffisantes dans la mesure où il exxiste peu d’industries du cuir dans le pays. A vrai dire, les exportateurs malgaches pourront simplifier les procédures d’importation de ces matières premières en se regroupant.

Instaurer une nouvelle ligne de transport

L’acheminement des produits par voie maritime, du port de Toamasina vers les ports américains, compte plus d’une cinquantaine de jours. Les bateaux doivent passer par des hubs puisqu’il n’y a pas de lignes directes. « Mais après négociations avec les transporteurs maritimes, ce délai a été réduit à trente jours », dit le président de l’International board of Madagascar (ITBM)., lors de la journée consacrée à l’Agoa, en avril dernier. En effet, les opérateurs malgaches ont entamé des négociations avec l’Afrique du Sud en vue d’instaurer une nouvelle ligne passant par Durban.

Malgré ces obstacles, les échanges commerciaux entre les deux pays s’améliorent. Depuis janvier, le volume des échanges s’est élevé à 38 millions de dollars, d’après le ministre du Commerce et de la consommation. Sur ce montant, 3 millions de dollars ont été réalisés dans le cadre de l’Agoa. Les épices telles que la vanille, le girofle et le café, mais également les produits miniers comme le nickel, le cobalt et l’ilménite ont des parts importantes. En ce qui concerne, les épices, les exportations se font à travers des traders présents dans divers pays comme la Hollande. Ces traders importent de Madagascar avant de réexporter, car ce sont eux qui connaissent le marché. C’est une compétence que le secteur privé doit maîtriser.

Extension pour 10 ans de l’Agoa

Le projet de loi sur la porogation de l’African growth and opportunity act (Agoa) pour 10 ans devra passer en session parlementaire au Congrès américiain à la fin de ce mois de mai. Cette loi prévoit une extension de 10 ans. C’est ce qu’on a apris de l’Ambassade américaine, samedi dernier, lors de la conférence de presse organisée par le ministère de l’Industrie et du développement du secteur privé sur la loi Agoa, en vue de la Foire internationale de Madagascar (Fim).

D’ores et déjà, l’ambassadeur des Etats-Unis à Madagascar, Robert Yamate, a fait savoir que les performances réalisées annoncent l’existence d’un potentiel qui est amené à être développé. « Ces résultats nous donnent de l’espoir quant au développement des échanges entre les deux pays », affirme-t-il en ajoutant qu’il appuie l’extension de l’Agoa auprès du chef d’Etat américain, Barack Obama.

« La législation en vigueur autorisant l’Agoa va expirer au mois de séptembre prochain. Heureusement, la prolongation de l’Agoa est une priorité majeure pour le président Obama et la législation bénéficie d’un soutien des deux parties dans les deux Chambres du Congrés américain, et un projet de loi pour étendre l’Agoa a déjà commencé à faire son petit bout de chemin le long du processus législatif », lance-t-il souvent à la presse.

Renforcement au niveau des Douanes

Madagascar cherche effectivement à diversifier ses offres exportables vers le marché américain. Certaines mesures et procédures strictes doivent toutefois accompagner l’entrée des nouveaux produits malgaches sur le marché américain. Ceci pour éviter les transbordements et écarter les contrefaçons. Ces pratiques se traduisent par l’entrée au pays des produits provenant des pays non bénéficiares de l’Agoa, qui seront ensuite exportées vers les Etats-Unis pour bénéficier de l’exonération de droits de douanes. Aucun cas de transbordement, du moins jusqu’à ce jour, n’a été signalé à Madagascar bien que ces infractions existent bel et bien dans certains pays membres.

Depuis la semaine dernière, une vingtaine d’agents des douanes malgaches suivent une formation dispensée par un spécialiste du commerce international auprès de l’US Customs and border protection, par le biais de l’Ambassade des Etats-Unis à Madagascar. Une formation qui, entre autres objectifs, aidera l’administration douanière malgache à renforcer les mesures anti-transbordements.

Les douaniers travaillant au sein des ports où vont partir les lignes de produits doivent ainsi se mettre à niveau pour contrôler les produits et remplir les paperasses. Les douanes malgaches ont ouvert officiellement, le 15 décembre 2014, neuf bureaux pour traiter les opérations d’exportation à travers l’,Agoa à savoir Antanimena, Mamory Ivato,, Antsirabe, Toamasina, Mahajanga, Antsiranana, Taolagnaro, Toliara. Quelques bureaux ne sont pas attitrés par l’Agoa mais vont l’être avant la fin de l’année, d’après le directeur général des Douanes.

Eclaircie sur l’industrie

 

Malgré ces difficultés à surmonter, l’éventuelle extension de l’Agoa pour dix ans se présente comme une éclaircie pour l’industrie malgache en général. Certes Madagascar s’est jusque-là focaliser sur le textile et l’habillement. Mais, la possibilité de diversification des produits constitue une opportunité d’affaires pour les entreprises et industries malagches.

Si le secteur de l’agrolaimentaire demeure jusque-là peu exploité, l’éventuelle réouverture de l’usine Tiko pourrait bien amener le secteur à se mettre aux normes internationales. Idem pour l’artisanat d’art. Comme le disent effectivement quelques opérateurs, il nous appartient de faire en sorte que l’on puisse faire un travail d’amélioration de notre production, spécifier notre filière, et ce avec la multitude de setcurs d’activités exploitables dans le pays.

 Samy R.

Envoi illicite de personnes à l’étranger : entre volontariat et contrainte

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 Pas plus tard que la semaine dernière, huit personnes ont été arrêtées pour une affaire d’envoi illicite de personnes à l’étranger. Un autre réseau démantelé, parmi tant d’autres, par les forces de l’ordre et pourtant, cela n’empêche pas l’existence de Malgaches qui débarquent clandestinement dans des pays étrangers, pour une raison ou une autre.

D’un côté, les difficultés inhérentes au coût sans cesse croissant de la vie, empêchant une large partie de la population à subvenir à ses besoins de base et à manger à sa faim galvanisent les candidats au départ à franchir le pas et tenter l’aventure, quoi qu’il leur en coûte.

D’un autre côté, la différence flagrante des conditions de vie entre les diverses classes sociales incite les moins nantis à « aller voir ailleurs » pour chercher un improbable eldorado. Mais bien souvent, la déception à l’arrivée dans le pays d’accueil est à la hauteur des attentes au départ. D’autant plus que l’opportunité offerte par les agences de placement coûte nettement moins cher – si elle n’est tout simplement pas gratuite – que si l’on prend soi-même en charge les frais du voyage (déplacement, hébergement, restauration…). Force est de constater que plus les autorités cherchent à diminuer, à défaut d’éradiquer l’envoi illicite de personnes à l’étranger, plus les réseaux se multiplient en nombre. A part les agences de placement, plus ou moins légales, certains arrivent à faire sortir des personnes hors du pays, au nez et à la barbe des autorités. Pourtant, le fait de se retrouver dans un pays étranger sans les papiers nécessaires, ni moyens financiers risque de tourner à la catastrophe, tant pour le clandestin que pour ceux qui l’ont aidé à partir. Mais qu’à cela ne tienne, l’espoir est si grand de trouver du travail et de vivre une vie décente, que les candidats au départ ne cessent d’augmenter en nombre et n’hésitent pas à faire abstraction des risques liés à leur périple. Malheureusement, une fois arrivés à destination, ils se rendent compte que les conditions de travail et de vie qu’on leur a fait miroiter ne sont en fait que des promesses mirobolantes destinées à les persuader de partir.

Pour le moment, l’Etat malgache a interdit l’envoi de ses ressortissants dans les pays arabes tels que l’Arabie saoudite, le Liban ou le Koweït. Pourtant, les candidats au départ se bousculent toujours au portillon. Ainsi, pour contourner l’interdiction de l’Etat, le réseau fait transiter ses « clients » par les îles Comores avant de continuer le trajet vers les pays de destination. Une forme à peine déguisée de traite de personnes en somme, mais qui a quand même cours en cette ère des nouvelles technologies. Pis encore, les femmes sont purement et simplement réduites à l’esclavage, une fois arrivées à destination.

Associations « Andriana » et « Ampanjaka »

A côté de cette pratique condamnable, force est de constater que les différentes associations d’« Andriana » ou d’« Ampanjaka » se multiplient en nombre dans la Grande île. Le fait est que certains veulent perpétuer les valeurs qu’ils ont héritées de leurs parents et ancêtres. Vision manichéenne des choses que de repousser celle ou celui dont la peau n’est pas de la même couleur que la sienne, mais quoi qu’il en soit, force est de constater que l’esclavage, ou du moins l’esprit esclavagiste existe encore bel et bien à Madagascar, quoiqu’il ait pris une autre forme plus moderne, au vu de la prolifération des diverses associations de nobles et nobliaux. Des gens accepteraient de travailler dans presque les mêmes conditions que les esclaves d’autrefois. La majorité condamne cette forme d’esclavage moderne mais cela n’empêche pas les volontaires de se bousculer au portillon. Même que les autorités tolèrent la création des associations d’« Andriana » ou « Ampanjaka » mais quand il s’agit d’association de « baomanga », ses initiateurs sont interdits de plateau auprès des stations audiovisuelles. Cela est tout simplement perçu comme une provocation envers les « autres » et avant même qu’ils aient pu effectuer quoi que ce soit, l’association est mort-née. A quand une société sans discrimination aucune ?

Miarimbola

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