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Fikambanana Haigasy : « Tsy miandry seza ny fandraisana andraikitra »

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Haigasy

 Tsy miandry fahazoan-toerana na seza na fanaovana politika ny fandraisana andraikitra amin’ny fampandrosoana. Fanamby sy tarigetran’ny fikambanana Haigasy, nanazava ny antom-pijoroany teny Antaninarenina izany, omaly. « Tsy mpanao politika izahay fa manao politika », hoy ny filohany, Faly kely, fantatry ny mpankafy bà gasy sy ny fanamoriana amin’ny hazakazaka fiarakodia.

Dimy taona niasana mangina ity fikambanana tarihiny ity izao. Mifantoka amin’ny fanentanana ny olona handray andraikitra mivantana amin’ny fampandrosoana ny toerana misy azy ny asa. Nampahafantarin’izy ireo fa mifototra amin’ny fiarovana ny soatoavina malagasy sy ny hasin’ny tanàna ny asan’izy ireo. Efa nahazo tombon-dahiny tamin’izany ny mponina eny Talata Volonondry. Hanomboka hanitatra ny asa amin’ny toeran-kafa izy ireo. Anisan’ny niantefan’ny dingana manaraka ny eny Ambohidratrimo, Sabotsy-Namehana, Ankadikely-Ilafy ary Ambohimanambola.

Saika toerana manan-tantara miavaka aloha izao no iakaran’izy ireo an-tsehatra. Tanjona ny hampiavaka ireny toerana ireny, hisarihana vahiny mpizaha tany kokoa. Manohana ny ezaka amin’ny lafiny rehetra amin’ireo toerana iasany ny fikambanana. Anisan’izany, ohatra ny fampidiran-drano fisotro madio, ny fitadiavana lalam-barotra ho an’ny tantsaha mpamokatra, ny fampivelarana ny hira gasy sy ny maro hafa. Ataon’ny fikambanana ho akora ho enti-miasa ny soatoavina malagasy sy ny famerenana na fanamafisana ny hasin’ny tanàna. Nahavatra nitety sekoly isan-karazany isam-bolana izy ireo, mamelabelatra izany.

Nandeha irery tamin’ny fitadiavana ny loharanom-bolany ny fikambanana Haigasy nandritra ny dimy taona niasana. Ankehitriny, misokatra sy miandrandra fiaraha-miasa amin’ny mpamatsy vola avy any ivelany izy ireo, hahafaha-manitatra ny ambaindain’ny asany. Anton’ny fampahafantarana ny fisian’ny fikambanana rahateo izany, omaly.

 Zo. Ra.


La Jirama « semi-privatisée » : opposition énergique du personnel

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 La crise interminable au sein de la Jirama a conduit les responsables de cette société d’Etat à mettre en concession la centrale hydroélectrique de Volobe, et la centrale thermique de Mandroseza, d’une puissance totale de 40 Mw, suite à une décision prise le 20 mars dernier. La mise en concession de ces centrales durera 10 ans, a-t-on indiqué au niveau de la société de distribution d’eau et d’électricité. En effet, l’entretien des centrales d’Andekaleka et de Volobe nécessite une dépense moyenne de 18 millions de dollars, alors que la Jirama ne dispose pas d’une somme aussi importante pour la gestion de ces infrastructures. En 2014, la réparation d’un groupe de la centrale thermique de Mandroseza a coûté 24 milliards d’ariary à la société. Les deux centrales nécessitent pourtant une réparation d’urgence que ni la Jirama, ni l’Etat ne peuvent prendre en charge, d’après un membre du Conseil d’administration de la compagnie, la semaine dernière. La société a alors décidé de confier la gestion de ces machines pour assurer leur fonctionnalité. A travers cette décision, le Conseil d’administration parle d’un partenariat public-privé (3P), mais il s’agit en fait d’un pas vers la privatisation de la Jirama, selon les estimations des abonnés de la Jirama et d’autres experts en la matière.

65 employés dans le doute

L’Intersyndicale de la Jirama, elle, n’est pas d’accord avec la décision du Conseil d’administration de mettre en concession privée les deux centrales de Mandroseza et Volobe. De plus, ni les employés ni les clients de la société n’ont été avertis de cette décision, a déclaré Andrianekena Nest Flavien, un membre du syndicat de la Jirama, lundi dernier devant la presse. Par ailleurs, les 65 agents de la Jirama qui s’occupent de l’entretien de ces centrales s’inquiètent de leur avenir actuellement, car l’entente conclue avec l’entreprise privée qui a pris le relais, et cela pour les dix prochaines années, n’oblige pas cette dernières de garder les agents de la jirama, indique toujours Andrianekena Nest Flavien. Ainsi, le personnel de la Jirama ne partage pas cette décision de privatisation. L’intersyndicale réclame ainsi une solution pérenne pour le redressement de cette société d’Etat, au lieu et place d’une solution « tiptop » à chaque fois.

Faut-il rappeler que la ville de Toamasina est alimentée en électricité depuis 1932 par la centrale hydroélectrique de Volobe (6,7 Mw). Une réhabilitation du site a été entreprise avec l’intention d’ajouter un groupe de 2,7 Mw et de renforcer davantage le dispositif de protection contre les crues, après la destruction de la centrale aux passages cycloniques dans cette zone. En combinaison avec Volobe, la Jirama exploite une centrale diesel de 16 Mw pour l’alimentation de la ville de Toamasina. Par ailleurs, la centrale thermique de Mandroseza alimente la ville d’Antananrivo et ses environs avec une puissance de 190 Mw, après une réhabilitation faite en 2008.

 La hausse des tarifs inéluctable

 La privatisation de la Jirama a suscité de nombreux débats dans le pays, ces dernières années. Selon les économistes regroupés au sein du Cercle de réflexions des économistes de Madagascar (Crem), il ne s’agit pas d’une solution pérenne pour le redressement de cette société, et les abonnés paieront le plus lourd tribut si la société se lance dans ce procédé. De plus, cela conduira inéluctablement à la hausse des tarifs de l’électricité. D’ailleurs, cette opération a déjà été annoncée par les membres du gouvernement, il y a quelques semaine de cela, et a déjà suscité un mécontentement général au niveau des consommateurs qui déjà, n’en peuvent plus avec le délestage interminable dans presque toutes les régions de l’île. Face à la situation, les autorités avancent que la hausse des tarifs a déjà été envisagée par la Jirama pour combler les pertes cumulatives enregistrées depuis l’année 2010, a-t-on indiqué. Selon les chiffres disponibles, la Jirama a accusé une perte de 140 millions d’euros, rien qu’au cours de l’année 2014. Les recettes de la Jirama ne couvrent plus ses charges d’exploitation, en raison du système de production d’électricité trop coûteux. L’approvisionnement en carburant occupe 80% des dépenses de la société. De plus, ces charges sont libellées en devises étrangères car la compagnie ne profite pas de la variation des prix à la pompe. L’application de la vérité des prix sur les carburants alourdit encore plus les recettes de cette société d’Etat.

 Au moins 300 milliards d’ariary de dettes

 Selon les résultats des études menées par le Crem, la société qui reprendra la direction de la Jirama devrait hériter d’au moins 300 milliards d’ariary de dettes, dans l’éventualité d’une privatisation de cette société d’Etat. Ce qui laisse entrevoir des factures salées auprès des ménages.

Mais les chiffres disponibles montrent que plus de 90% de la population vivent dans la pauvreté et 87% d’entre eux sont affectés par la pauvreté monétaire. La plupart des abonnés se plaignent déjà du tarif plus qu’élevé de l’électricité avec une telle éventualité. La plupart des abonnés risqueraient donc de ne pas pouvoir honorer la facture d’électricité, en cas d’augmentation des tarifs.

 Georges R.

A propos des communales du 31 juillet : les électeurs peinent à trouver leurs repères

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Le dépôt des dossiers de candidature aux élections communales a débuté mercredi dernier et s’achèvera le 7 mai prochain. Parallèlement, le Pouvoir exécutif met en place le cadre juridique et les dispositions y afférentes, non sans difficulté. Un semblant d’état des lieux de la préparation des élections de proximité s’impose.

Nombre de conseillers municipaux

Le conseil de gouvernement de mardi dernier, lequel a précédé l’ouverture du dépôt des dossiers de candidature a déterminé la caution à payer, « définie selon le nombre de conseillers municipaux des communes et celui de la population de la circonscription délimitée ». En fait, les décisions prises demeurent presque ambiguës à propos du nombre exact de ces conseillers. Selon la loi électorale, la fixation de leur nombre est du ressort du préfet régional en prenant en compte les mêmes critères de base. Or, ce dernier n’est toujours pas nommé dans certaines communes de Madagascar. En effet, certaines circonscriptions attendent à ce que cette autorité compétente puisse se prononcer sur la question. Déjà, la loi 2014-020 fait part de certains détails sur la fixation du nombre des conseillers municipaux. Elle précise par exemple la nécessité de 5 conseillers municipaux pour une circonscription de 10 000 habitants, tandis que plus de 250 000 habitants requièrent près de 19 conseillers municipaux. Le cas d’Antananarivo est spécial puisque la même loi prévoit 1 conseiller municipal pour 30 000 habitants. Or, la fixation et la publication du nombre exact de conseillers municipaux à élire appartiennent au préfet de chaque circonscription. La pression semble difficile à gérer puisqu’à l’ouverture du dépôt des dossiers de candidature, mercredi dernier, le nombre exact de conseillers municipaux n’est pas encore connu. Il n’est pas à rappeler qu’il est pourtant question de scrutin de liste, c’est-à-dire qu’en même temps que le candidat à la mairie, ceux aux conseils municipaux doivent être présentés. Imprécisions et confusion dans les rangs à cause du nombre qui n’est pas défini.

Budget imprécis

Autour des scrutins du 31 juillet, les discussions sont aussi engagées à propos du budget qui sera utilisé. La totalité de la somme est-elle aujourd’hui réunie ? Qui sont les premiers partenaires de Madagascar dans la réalisation des scrutins ? Quel est ou sont le(s) apport(s) du pouvoir en place pour mener à bien ces consultations populaires ? Autant de questions que se posent l’ensemble de l’opinion mais qui ne trouvent pas de vraies réponses au moment du coup d’envoi du dépôt des dossiers de candidature. La Commission en charge des élections (Cenit) avait fait part de la nécessité de 7 à 8 millions de dollars pour pouvoir couvrir tout le territoire national. Le devis présenté inclut l’impression des bulletins uniques de vote pour chaque circonscription autant que les détails matériels pour l’acheminement des résultats dans les plus brefs délais. Pour l’instant, aucune nouvelle réunion de la Cenit avec les partenaires techniques et financiers (PTF) ne soulève l’avancement ou le déblocage de la somme. Le Projet d’appui au cycle électoral à Madagascar (Pacem) devait prendre en charge l’organisation des scrutins jusqu’en 2014. Un prolongement d’une année a même été décidé pour donner une nouvelle opportunité à la Grande île et lui permettre de réaliser rapidement ces scrutins de proximité. Mais le report de la date des élections au 31 juillet n’est pas sans conséquence sur la volonté du Pacem à prendre part à l’organisation des communales. Dans le « basket fund », il reste 3 millions de dollars après les élections présidentielle et législatives qui ont été réalisées en décembre 2013. Aucune information sur l’utilisation exacte de ce reliquat n’a pour l’instant été communiquée. Et malgré un appel du Pacem à un énième soutien des partenaires techniques et financiers en 2014, aucun écho n’est encore parvenu à l’Etat malgache.

Pour celui-ci, sa contribution à travers le ministère de l’Intérieur et de la décentralisation qui travaille en étroite collaboration avec la Commission en charge des élections demeure indéfinie. 20 milliards d’ariary, tel est le montant de la somme à réunir et que la Loi de finances 2015 prévoit d’allouer aux prochains scrutins. Mais le gap est quasi impossible à combler puisque, selon l’équipe d’Olivier Solonandrasana Mahafaly, il reste 40 milliards d’ariary à trouver pour financer l’organisation des élections de proximité.

Des articles en suspens

Le cas particulier de la ville d’Antananarivo continue d’être au cœur des discussions. Le débat ne semble pas encore clos suite au rejet par la Haute cour constitutionnelle (HCC) des amendements apportés par les députés ainsi que les membres du Syndicat des employés de la Commune urbaine d’Antananarivo. En début de semaine, les discours des élus Mapar et Tim dans les six arrondissements montraient pourtant leur détermination à ce qu’aucune nouvelle disposition ne puisse plus être prise pour corriger le tir. La question est de connaître la suite de la procédure alors que le chef de l’Etat lui-même a au même moment procédé à la promulgation des lois afin de débuter au plus vite les préparatifs des élections. Dans le fond, peu sinon pas de changements malgré les remous au sein de la Chambre basse, il y a près de deux semaines. Pour rappel, il s’agissait entre autres de définir dans une disposition légale le nombre d’arrondissements que compte la Commune urbaine d’Antananarivo. Un amendement qui est selon la Haute cour constitutionnelle non conforme à la Constitution dans le sens où il s’agit d’une disposition qui relève entièrement de la compétence du Gouvernement et non de celle du Parlement. En tout cas, la décision n’est pas de nature à entraver le bon déroulement du processus électoral en cours. Une quatrième session extraordinaire n’est pas une obligation puisque l’abrogation des amendements et l’entrée en vigueur des dispositions précédentes peuvent être promulguées.

Soa R.

Caution à payer par les futurs candidats

5 Conseillers municipaux au moins = Ar 300 000

5 à 7 Conseillers municipaux = Ar 350 000

De 9 à 19 conseillers municipaux = de Ar 400 000 à Ar 1 000 000

Cas particulier d’Antananarivo = Ar 3 000 000

Projet de Code de la Communication : difficile présomption d’une volonté de libérer

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Tout est question de volonté politique, on rentre dans l’ère du temps et on aménage un espace de liberté aux différents modes d’expression médiatiques, ou l’on encadre presse et médias dans un carcan dans lequel on garde leur liberté en laisse, une laisse que le pouvoir politique serre bien dans ses mains. Le 3ième Reich mesurant à quel point une presse sans collier est antinomique à un système despotique a recouru à une innovation, un ministère de l’information heureusement rhabillé plus tard d’un nouveau nom ministère de la communication, quoique le titre Ministère actuel déclinant les deux fonctions « information et communication » commette un lapsus, comme tout lapsus cette double déclinaison trahit une idée tapie dans l’inconscient.
Le pouvoir dit-on use, en l’espèce il rabote surtout les meilleures volontés. Professionnel de la communication ou non, ayant milité plus ou moins activement en faveur de la liberté de presse ou non, les ministres qui se sont succédé à la tête de ce département, en dehors de l’apparence ont manifesté moins d’ardeur à accélérer l’adoption d’une loi élargissant l’espace liberté. L’actuel titulaire de la fonction faisant peut-être exception, pour avoir mené à terme l’objectif, et pour son fait d’arme d’être l’unique député à avoir jamais démissionné ce qui lui mérite une considération d’exception en rapport à la faune politique. Ainsi le projet de Code pour avoir traîné dans les tiroirs depuis plus de quinze ans dérange odorat et entendement par des relents de naphtaline qu’il dégage. Le voilà sorti d’un toilettage vigoureux qui le rend méconnaissable le privant de tous les avantages dont les professionnels l’ont paré à l’origine.

De l’objectif « dépénalisation » un code pénal

Sous peine d’une triste désillusion en feuilletant le code, mieux vaut oublier l’idée originelle d’une dépénalisation. Terme du reste inapproprié, l’idée n’étant pas de soustraire d’une qualification d’infraction un délit mais simplement de ne pas soumettre à une condamnation d’emprisonnement la commission d’un délit de presse. Outre la considération de quelques cas de peine de substitution à l’emprisonnement, ce qui n’est que normal en la circonstance, le projet de code s’apparente parfois davantage à un appendice du code pénal qu’à une délimitation d’un cadre favorable à un épanouissement de la liberté d’expression en général et de la liberté de presse en particulier. Une litanie de lieux communs sans disposition concrète pour refléter une transformation en réalité des souhaits, ne suffit pas à provoquer un quelconque changement à l’état actuel.

Un tapis de vœux pieux

Le chemin menant à la liberté est tapissé de bonnes intentions. Soit que les initiateurs ne possèdent aucune autorité sur les propositions qu’ils avancent, soit qu’ils aient laissé aux rédacteurs le soin d’imaginer les mesures à adopter. Le plus clair du temps tout se décline dans un grand flou. Parfois au détour d’un article parmi tant d’autres qui ne posent qu’interdiction sur autre proscription, on peut rencontrer le commencement d’une disposition qui s’arrête très vite à demeurer probabilité par la forme rédactionnelle. Alors qu’à maints endroits à propos de nombreuses question le projet se répand en luxe de détails pas toujours indispensables, il se limite à de grandes lignes pour déterminer les mesures de protection sur lesquelles le professionnel de la communication peut s’appuyer dans l’exercice de son métier. Certes il est rappelé le maximum de ce qui lui est interdit, quelquefois en explicitant surtout les limites de ce qui lui est permis, c’est peut-être après tout le propre du métier qu’avoir à débroussailler et pour la chasse au trésor d’avoir à marcher sur un fil entre le permis et l’interdit à ses risques et périls.

Projet de code, risque d’une occasion manquée

A bien y regarder le code risque de ne servir qu’à être un trompe-l’œil. Le pouvoir exécutif jusqu’ici, tout en essayant de donner le change garde un œil vigilant et ne recule pas à prendre des mesures d’intimidation pour maintenir dans les clous les professionnels de la communication. On parle là des médias privés, des médias publics il n’y a plus à convaincre quiconque de la mainmise du pouvoir sur ces organes. Ça a été une constante, la ligne actuelle n’y déroge pas. Fin de cette situation, pourrait-on conclure en survolant le projet de Code : l’exécutif passe la main, l’Autorité Nationale de Régulation Des Communications Médiatisées (ANRCM) prend le relais. On ne sait que réserve l’avenir. Certains voient déjà dans cet organe un épouvantail. Omnipotente s’il faut se référer aux prérogatives que se propose de lui accorder le Code, l’ANRCM va faire la pluie et le beau temps, possède les moyens de souffler le chaud et le froid. Les professionnels, tant le personnel de toutes catégories que de divers corps de métier qui s’y active, que les entrepreneurs œuvrant dans les différents domaines de ce secteur d’activité ne l’entendent pas ainsi. Nombre d’entre eux suspectent le pouvoir de vouloir reprendre plus d’une main que ce qu’il va lâcher de l’autre tout en caressant l’espoir de recueillir de cette feinte générosité les dividendes. Il ne s’agit pas de nourrir à l’avance un procès d’intention, toutefois quand le Projet de Code après avoir réservé au décret le soin de définir la composition de l’ANRCM, les modalités de nomination des membres, et qu’in fine propose une composition dont l’équilibre privilégie les externes au détriment des internes à la profession, le doute est obligé et les suspicions naturelles.

Léo Raz              

Article 34

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Reflet du monde du travail : l’emploi, loin d’être une priorité

A l’instar de certains pays en développement, Madagascar a adopté une politique et un programme socioéconomiques essentiellement basés sur la stratégie de réduction de la pauvreté. Dans cette optique, l’affranchissement de la pauvreté par le travail et l’emploi décent comme condition de développement économique forme le socle de la vision nationale en matière de promotion de l’emploi. Et le constat et la suggestion de l’enquête pour le suivi des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) sont clairs : « Dans les pays d’Afrique subsaharienne, en l’absence de toute politique publique de sécurité sociale, l’emploi constitue, bien souvent, la seule source de revenus, en particulier pour les pauvres. Toute politique de lutte contre la pauvreté, pour être efficace, devrait placer la promotion de l’emploi, en particulier de l’emploi ‘décent’, au centre de ses priorités ». A priori, c’est loin d’être le cas pour Madagascar car malgré la mise en œuvre d’une politique de l’emploi, la population active ne voit rien venir.

Nécessité de promotion de l’emploi

Même si les statistiques sont loin de refleter la réalité, les maux du chômage, du sous-emploi et du secteur informel rongent le marché de l’emploi. Les jeunes sont les premières victimes de cette situation. En effet, les dernières statistiques de l’Organisation internationale du travail (OIT) indiquent que les 3/4 des chômeurs à Madagascar ont moins de 30 ans, alors que 74% des jeunes Malgaches sont pauvres. La situation est pire pour les jeunes ruraux car ils sont 80% à vivre dans la pauvreté. Le chômage touche plus de la moitié des jeunes de moins de 25 ans. Or, cette classe d’âge représente environ les deux-tiers de la population. Formations insuffisantes et frilosité entrepreneuriale empêchent qu’offres et demandes d’emplois s’équilibrent. Des files d’attente de plusieurs centaines de mètres se forment ainsi devant les salons de l’emploi, qui malgré leurs promesses mirobolantes ne parviennent à placer que quelques dizaines de candidats à l’emploi. La situation de ceux qui travaillent n’est pas plus enviable. Ils sont loin de jouir des conditions d’un travail « décent », c’est-à-dire d’un travail assorti d’un salaire raisonnable, de bonnes conditions… L’ensemble des activités économiques qui échappent à la régularisation de l’Etat et qui se réalisent en marge de la législation regroupent près de 80% de la population active malgache. Enfin, le sous-emploi touche une personne active sur dix.

Au niveau national, 94% des travailleurs (jeunes et moins jeunes) sont dans l’informel où les conditions de travail laissent franchement à désirer. Seuls 6% sont dans le formel où l’on peut parler de travail décent. Il y a aussi le taux élevé des jeunes sous-employés (plus de 81%) faute d’opportunité d’emploi, d’adéquation formation/emploi et d’équilibre sur le marché du travail. Ainsi, ce marché est caractérisé par une forte proportion de jeunes travailleurs pauvres et sous-employés.

Tous ces chiffres se rejoignent et attestent de la nécessité de mettre la promotion de l’emploi au cœur de la lutte contre la pauvreté. Le président de la République en a touché mot mais seulement à travers la rééligibilité de Madagascar à l’Agoa. Pourtant, les avantages de cette loi américaine dont la création d’emplois ne peuvent résorber à eux seuls une bonne partie des différents problèmes évoqués plus haut. Madagascar est un pays jeune avec une moyenne d’âge de la population de 21 ans. Jusqu’ici pourtant, les jeunes ne font pas particulièrement l’objet d’une attention soutenue et appuyée de la part des régimes successifs. Ces derniers se rappellent au bon souvenir des jeunes lors des élections et pour les manipuler via des grèves et manifestations en tous genres mais à visées politiques. Et le pouvoir en place semble ne pas avoir la volonté de faire la différence.

Grève de l’Inspection du travail

Ces dernières semaines, la grève au sein de l’Inspection du travail laisse entrevoir un mal-être dans le monde de l’emploi et du travail. Le Syndicat autonome des inspecteurs du travail (SAIT) est entré en grève générale depuis le 23 mars dernier. Depuis cette date, aucun service minimum n’a été assuré, notamment auprès du siège de l’Inspection du Travail à Antsahavola. Des usagers ayant des formalités administratives à régler auprès de cette direction ne peuvent rien faire compte tenu du prolongement de la grève des inspecteurs et contrôleurs du Travail. Pourtant, rien qu’auprès du bureau d’Antsahavola, le personnel enregistre entre 10 et 15 plaintes par jour. Mais avec la grève, « les inspecteurs et contrôleurs du Travail ne traitent aucun dossier. D’ailleurs, aucun service minimum n’est assuré », a fait savoir la présidente du SAIT, Hanitra Razakaboana. L’ouverture du portail menant à l’intérieur du bâtiment ne signifie rien du tout. Toutes les portes sont verrouillées. Les usagers se plaignent du désagrément causé par le mouvement syndical. Malgré la présence de plusieurs plaintes, ces inspecteurs du travail n’entendent pas intervenir à l’heure actuelle tant que leurs revendications ne sont pas prises en compte.

Jusqu’à ce jour, aucun compromis n’a été trouvé lors de l’entrevue du syndicat avec le ministre de la Fonction publique, du travail et des lois sociales, ainsi que celui du ministère des Finances et du budget. Jusqu’à satisfaction de ses revendications, le syndicat compte poursuivre son mouvement. Le retour du département emploi au sein du ministère de la Fonction publique, du travail et des lois sociales, la création d’un grand ministère à part entière chargé du Travail, de l’emploi et de la sécurité sociale des travailleurs ainsi que l’adoption du décret sur le régime particulier des inspecteurs du Travail et des contrôleurs du Travail font partie desdites revendications.

Eligibilité à l’Agoa, compromise

Nombreux sont les impacts de cette cessation de travail. Les inspecteurs du Travail veillent entre autres à ce que l’entreprise applique le salaire minimum et respecte les mesures de sécurité sociale, de l’hygiène et de l’environnement des employés. Les inspecteurs du Travail n’ont effectué aucune descente dans les entreprises franches depuis leur grève alors que l’obtention d’une attestation d’éligibilité à l’Agoa en dépend. « Aucune entreprise n’obtiendra un certificat lui permettant d’adhérer au sein de l’accord sur le libre échange entre les Etats-Unis et l’Afrique (Agoa), tant que nous ne reprenons pas notre travail. Les Américains comptent sur nous pour faire un rapport sur le fondement d’une entreprise voulant y adhérer. Par ailleurs, trois entreprises privées sont actuellement sous la menace de grève et nous ne pouvons pas procéder à des opérations de conciliation. Un employé licencié attendra aussi pour faire valoir ses droits », a en outre fait savoir Narindra Rakotonirina, secrétaire général du Syndicat des inspecteurs et contrôleurs du Travail.

Depuis le début des exportations vers le marché de l’Agoa, le ministère de l’Industrie et du développement du secteur privé a délivré près d’une vingtaine d’« Attestations d’éligibilité Agoa » aux entreprises franches qui ont manifesté leur intérêt à exporter vers les Etats-Unis. La délivrance de cette attestation signifie effectivement que l’entreprise a réuni toutes les conditions requises pour pénétrer le marché américain. Le dépôt du profil d’Entreprise auprès du ministère de l’Industrie, la descente sur terrain et la vérification de conformité et le respect des lois sur le travail en vigueur sont les étapes à suivre pour l’obtenir. Cette démarche entreprise, les exportateurs ont commencé à expédier leurs produits et les produits textiles sont pour le moment les seuls concernés par cette reprise des exportations vers le pays de l’oncle Sam. D’autres entreprises attendent l’obtention de cette attestation pour emboîter le pas aux autres qui les ont déjà devancées. En tout cas, elles affirment que les commandes américaines commencent à venir. Compte tenu de la conjoncture économique en Europe et en Afrique du Sud qui n’est pas au beau fixe, cette réintégration du marché américain arrive à point nommé pour l’industrie textile malgache.

Pour les cinq prochaines années, le Groupement des entreprises franches et partenaires (GEFP) se lance le défi d’atteindre un volume d’exportation de 1 milliard de dollars, et de créer 200.000 emplois directs et près d’un million d’emplois indirects liés.

Béatrice Atallah à Paris : « Fière de sa culture »

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Après son déplacement à Moscou où elle a pu rencontrer son homologue russe Sergueï Lavrov, la ministre des Affaires étrangères Béatrice Atallah regagnera prochainement la Grande île. En attendant, plusieurs rencontres de haut niveau l’attendent actuellement dans la capitale française, entre autres avec le conseiller en charge de l’Afrique auprès de la présidence française, ainsi que d’autres diplomates issus des partenaires internationaux de Madagascar. Entretemps, elle a pu assister à la projection du documentaire « Ady Gasy » du Malgache Lova Nantenaina sur les écrans français. Un documentaire présentant la manière dont les Malgaches ont surmonté les crises grâce à la débrouillardise et à une solidarité teintée d’humour. « C’est vrai que j’étais présente en tant que citoyen et aussi ministre des Affaires étrangères pour témoigner de la valeur de la culture malgache et j’en suis fière », a-t-elle déclaré lors d’une conversation téléphonique, hier.

Un site « d’information » de la capitale a rapporté hier que certains de ses proches ont téléphoné plusieurs fois pour « quémander » une entrée gratuite pour elle afin de pouvoir visionner le documentaire. Ce qu’elle a démenti formellement. « En réalité je n’étais pas au courant de cette projection, c’est ma sœur présente dans la capitale française qui a voulu m’en faire la surprise. Elle a d’ailleurs payé de sa poche nos billets et on n’a même pas eu besoin de réserver de place. Même la représentation malgache ici n’était au courant qu’au dernier moment», a assuré la ministre des Affaires étrangères qui, visiblement, n’entend pas se laisser faire lorsque son image et celle de son pays sont écornées, notamment lorsque cela s’apparente à une diffamation. Plus encore lorsque la question concerne « cinq malheureux euros » que sa famille pourrait bien lui offrir avant même qu’elle occupe son poste à responsabilité.

Jao Patricius

Atelier à Ivato : visite inopinée de Ravelonarivo

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Selon une source sur place, le Premier ministre Jean Ravelonarivo a effectué hier dans l’après-midi une visite inopinée au Centre de conférences international d’Ivato (CCI). « Il a à cette occasion visité les cinq axes de l’atelier d’élaboration du Programme de mise en œuvre (PMO) du Plan national de développement (PND). Le PM Ravelonarivo a ainsi assisté à chacun des travaux de commissions afin de s’entretenir avec les participants », rapporte notre source. « En tant que responsable, il faut que je voie de près tout ce qui se passe ici. Pour que les résultats attendus soient palpables et durables. Je suis particulièrement fier de constater un tel engouement. Votre participation massive à cet atelier prouve la volonté de tout un chacun à œuvrer pour la sortie du document de mise en œuvre du PND. Les discussions sont très positives. C’est notre défi commun. Et comme il s’agit d’un défi, il doit y avoir des résultats escomptés. Je suis particulièrement confiant que le PMO qui va sortir à l’issue de cet atelier sera à la hauteur des attentes de la population », s’est exprimé le chef du gouvernement à cette occasion.

Le locataire de Mahazoarivo a également touché mot du financement du PMO. Il n’a pas caché son optimisme quant à l’obtention d’une réponse favorable de la part des bailleurs. « C’est pour cela que nous sommes là aujourd’hui. Pour faire ressortir d’abord le PMO et ensuite approcher et remettre le document de base à tous les bailleurs de fonds et les organisations internationales pour pouvoir financer ce PMO du PND. Nous sommes confiants », a-t-il fait savoir, tout en précisant qu’il s’attend à voir les premiers résultats concrets de cet atelier d’ici la fin de cette semaine, d’où la tenue d’une évaluation à mi-parcours.

Jao Patricius

Union Européenne : le programme NFD réactivé

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justice

La séance de travail entre le ministère de la Justice, représenté par la Garde des Sceaux, Noëline Ramanantenasoa, et des experts de l’Union européenne, qui s’est déroulée à Faravohitra hier est plus que significative à plus d’un titre. En effet, il s’agissait d’évaluer les besoins de la justice locale en matière d’assistance technique et de renforcement des capacités par des experts de l’Union européenne afin de redynamiser l’administration judiciaire après les cinq années de crise. Selon les informations fournies, l’initiative entre dans le cadre du programme de l’Administration pour tous ou « Ny Fanjakana ho an’ny Daholobe » (NFD) dont la signature de convention y afférente avec l’Union européenne remonte au 14 janvier dernier.

Ladite convention touche plusieurs départements, à l’instar du ministère des Finances et du budget. Ce qui fait que sa concrétisation amène les experts de plusieurs ministères à collaborer ensemble afin de parvenir à un résultat palpable dans le secteur concerné dont le principal objectif reste la revalorisation de l’Administration publique. Pour ce faire deux experts permanents seront basés au niveau du Programme de renforcement de l’efficacité de l’administration (Prea) à la Présidence, en l’occurrence Eric Charvet, chef d’équipe et expert en finances publiques,  ainsi que Danièle Fréchette, experte en gestion des ressources humaines de l’administration.

A l’issue de la rencontre d’hier, il apparaît que, au niveau de la justice, l’informatisation des activités de la Chaîne pénale au niveau des six provinces et le renforcement des capacités des principaux acteurs au sein de ces juridictions figureront en priorité. A court et moyen termes, les principales attentes sont, entre autres, l’accès à l’information, la lutte contre la corruption, l’ouverture et la responsabilisation, la gestion efficace des ressources, la culture professionnelle ou encore la reconnaissance des générations futures. Dans sa globalité, la convention renferme une enveloppe d’environ trente millions d’euros financée par l’Union européenne avec la participation de la Banque mondiale et du Fnuap.

Jao Patricius


Économies émergentes : le défi démographique

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Martin_Neil_Baily

 WASHINGTON, DC – Le vieillissement de la population est souvent cité comme un enjeu économique majeur pour le monde développé.

Mais un nouveau rapport du McKinsey Global Institute (MGI) montre que les changements démographiques constituent une menace encore plus grande pour les perspectives de croissance de nombreuses économies émergentes.

Au cours des 50 dernières années, une croissance de la population mondiale de 1,6% par an a alimenté une explosion de la main-d’œuvre disponible et une augmentation rapide du PIB dans de nombreux pays émergents. L’emploi a plus que doublé en Chine et en Afrique du Sud, et au moins triplé au Brésil, en Inde, en Indonésie, au Mexique et au Nigeria. En Arabie saoudite, l’emploi a augmenté de près de neuf fois.

Cependant, le ralentissement de la croissance de la population a fait chuter la croissance annuelle moyenne de l’emploi dans les économies émergentes de 1,9% à 0,4%. En termes absolus, la baisse sera supérieure à celle des économies développées, où la croissance annuelle de l’emploi devrait diminuer de 0,9% à 0,1% dans les années à venir. Dans la plupart des économies, l’emploi devrait atteindre son maximum au cours du prochain demi-siècle ; en Chine, la population active pourrait diminuer de 20% durant cette période.

Exceptions

Bien sûr, il y a des exceptions à cette tendance. L’Indonésie et l’Afrique du Sud devraient continuer à connaitre une hausse de l’emploi (quoique à un rythme plus lent). On s’attend à ce que la population active du Nigeria triple entre 2014 et 2064, et de nombreuses autres économies d’Afrique subsaharienne connaîtront des niveaux de croissance similaires.

Néanmoins, dans l’ensemble, le puissant moteur démographique de ces économies aura tendance à s’essouffler, avec de graves conséquences pour la croissance du PIB. Sans autre changement dans les tendances actuelles, les taux de croissance du PIB des économies émergentes chuteraient d’un tiers, passant de 4,8% à 3,1% par an, d’ici 2064. De manière encore plus problématique, la diminution de la part de la population en âge de travailler provoquera inévitablement une diminution du PIB par habitant de plus de 30% dans certains pays – notamment au Brésil, au Mexique et en Arabie saoudite.

La bonne nouvelle, c’est que les économies émergentes ont à leur disposition un moyen puissant pour compenser ces tendances : la croissance de la productivité. Il est vrai que la croissance annuelle de la productivité dans les économies émergentes devrait accélérer à un rythme de 57%, passant de 2,8% à 4,4%, pour compenser pleinement l’évolution démographique. Néanmoins, même si cet objectif ambitieux n’est pas réalisable partout, les économies émergentes ont une marge considérable de rattrapage en termes de croissance de la productivité. Après tout, au cours des 50 dernières années, l’écart de productivité entre les économies développées et émergentes a à peine diminué ; en termes absolus, il a plus que doublé.

En effet, bien que la croissance moyenne de la productivité dans les économies émergentes se soit accélérée au cours de chaque décennie depuis les années 1970, elle a reflété principalement la croissance rapide de la productivité d’un seul pays : la Chine, où la moyenne annuelle a été de 5,7% depuis 1964. Ailleurs, les performances ont été inégales. Le Mexique et l’Arabie Saoudite ont amélioré leur productivité de moins de 1% par an au cours de cette période ; l’Argentine, le Brésil, la Russie et l’Afrique du Sud sont parvenus à atteindre une croissance de la productivité de 1,2 à 1,5%.

Il y a des raisons de croire que ces économies peuvent faire beaucoup mieux. Avec une approche globale, 11 pays émergents (Argentine, Brésil, Chine, Inde, Indonésie, Mexique, Nigéria, Russie, Arabie Saoudite, Afrique du Sud et Turquie) pourraient, en moyenne, stimuler la croissance annuelle de leur productivité à concurrence d’un taux aussi élevé que 6% d’ici à 2025. Les quatre cinquièmes de cette croissance seraient atteints grâce à l’adoption d’approches qui ont déjà été couronnées de succès ailleurs, et de nouvelles innovations technologiques, opérationnelles et commerciales assureraient le reste.

Les possibilités de rattraper les niveaux de productivité des pays développés abondent dans tous les secteurs clés. Dans le commerce de détail, les économies émergentes pourraient doubler leur productivité d’ici 2025, en grande partie grâce à l’adoption de formats de magasins modernes, tels que les supermarchés et hypermarchés, qui sont au moins trois fois plus productifs que les petites boutiques traditionnelles. Au Mexique, une augmentation de la part des détaillants modernes de 10% génèrerait une augmentation de 25% de la productivité totale du secteur.

De même, si l’énorme industrie automobile de la Chine consolidait ses opérations au sein d’un petit nombre de grandes usines fonctionnant à pleine capacité, la productivité du secteur – qui est largement inférieure à la moyenne des pays développés – pourrait gagner jusqu’à 50%. Et de nombreux pays peuvent améliorer l’efficacité des chaînes de valeur alimentaires considérablement, par exemple en mécanisant l’agriculture.

Innovations

Il y a aussi d’énormes possibilités d’innovations améliorant la productivité, en particulier dans les soins de santé, un secteur qui est encore balbutiant la plupart des pays émergents. La numérisation des dossiers de santé a permis au dispensaire rural de Bhorugram en Inde de pratiquement doubler le nombre de vaccinations en seulement quatre ans. De même, elle a permis aux greffiers du Mosoriot Rural Health Center de l’ouest du Kenya de diminuer de deux tiers le temps passé à interagir avec les autres membres du personnel concernant des tâches administratives, et de pratiquement doubler le temps destiné à l’enregistrement des patients.

En termes d’innovations opérationnelles, il y a l’exemple du Aravind Eye Care System en Inde qui, en appliquant des principes d’ingénierie industrielle à son flux de travail, est devenu le plus grand fournisseur de soins ophtalmologiques du monde. Aravind peut effectuer deux tiers du nombre d’opérations menées par l’ensemble du National Health Service du Royaume-Uni à un sixième du coût – et avec un taux d’infection inférieur.

Les gouvernements peuvent jouer un rôle important pour encourager de telles innovations. La déréglementation de l’agriculture et le soutien à la R & D au Brésil a permis à la Brazilian Agriculture Research Corporation de développer plus de 9000 projets technologiques innovants, y compris la conception d’une souche de soja tropical qui peut prospérer dans le climat du Brésil. L’efficacité a grimpé en flèche, plaçant les rendements des cultures du Brésil au même niveau que ceux des économies développées.

L’ère de la croissance « facile » du PIB basée sur une armée massive de jeunes travailleurs se termine. Les économies émergentes doivent répondre au défi pour la croissance qui résulte de cette situation, par la poursuite des changements radicaux dans les politiques, les incitations et les pratiques mises en place pour stimuler la productivité. Reconnaitre cet impératif était la première étape. Il faut maintenant se retrousser les manches.

  Par Martin Neil Baily et Jaana Remes

 Copyright: Project Syndicate, 2015.

Exclusivité : « Les Nouvelles ».

BNI Madagascar : soutien aux actions de Mercy Ships

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 BNI Madagascar dédie son émission « Paika BNI » à Mercy Ships qui est diffusée trois fois par semaine sur la chaîne de télévision nationale (TVM). Le programme des consultations des patients, à travers la Grande île, par les équipes médicales du navire-hôpital  sera régulièrement transmis dans l’émission à partir du mois de mai. Grâce à  cette émission, les personnes souhaitant bénéficier de soins et de services,  peuvent désormais être informées de l’itinéraire des équipes de consultation pour mieux se préparer.

La couverture nationale de cette émission est un atout important pour diffuser le chronogramme du déplacement de Mercy Ships dans les différentes villes. Pour conforter ce soutien, BNI Madagascar a également pris en charge financièrement le transport de plusieurs personnes jusqu’au port de Toamasina où est amarré le navire-hôpital.  Les activités de Mercy Ships touchent les compatriotes malgaches les plus vulnérables, c’est pourquoi BNI Madagascar n’a pas hésité à soutenir cette louable mission humanitaire en mettant notamment à sa disposition son émission télévisuelle.

Le  navire hôpital « Africa Mercy » est amarré au port de Toamasina depuis le mois d’octobre de l’année dernière et entamera sa deuxième phase de mission à partir du mois d’août prochain.

 Noro Niaina

Recherche scientifique : le besoin s’élève à 10 millions d’euros

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 Le message est désormais diffusé. Le ministère de l’Enseignement supérieur a besoin d’au moins 10 millions d’euros pour u ne durée de trois mois, pour promouvoir la recherche scientifique.

Dans sa stratégie nationale, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique (Mesupres) ambitionne de faire de la recherche scientifique un pilier du développement social et économique. Mais reste beaucoup à faire pour relever ce défi tant que les moyens financiers alloués à la recherche scientifique sont insuffisants. Parce qu’environ 3% des dépenses publiques attribuées au Mesupres seulement sont destinés à la recherche.

A Madagascar, « la recherche est peu structurée, méconnue, incomprise et non prioritaire dans le plan de développement : 0,04% du budget de l’Etat y a été alloué en 2012», a expliqué la directrice générale de la Recherche scientifique, Claudine Ramiarison hier à l’hôtel Colbert. Ce n’est pas tout. Les résultats de recherche existent mais ils sont peu valorisés en matière d’expérimentation, d’invention et de prototype.

C’est la raison pour laquelle le Mesupres a organisé une table ronde avec les partenaires techniques et financiers (PTF) pour la mise en œuvre du Fonds compétitif d’innovation pour l’enseignement supérieur et la recherche scientifique (Fiers). La journée a été une occasion pour la ministre Marie Monique Rasoazananera d’annoncer que la promotion de la recherche a besoin de 10 millions d’euros pour une durée de trois ans. « L’objectif est d’informer les PTF sur la politique de l’enseignement supérieur et de la recherche ainsi que sur le rôle du Fiers comme un outil de levier auquel le ministère manifeste sa contribution», a-t-elle poursuivi.

Plan d’action pour trois ans

Le Fiers est un mécanisme de pérennisation financière sur des ressources nationales inscrites dans la loi des Finances mais ouvert aux appuis des PTF. D’après la présentation du directeur d’appui à la réforme de l’enseignement supérieur et de la recherche, le Pr Andrianelison Rakotomahevitra, le plan d’action du Fiers s’étale jusqu’en 2017 et concerne les initiatives d’innovation et de qualité en recherche, en formation et en renforcement institutionnel dont le coût est estimé entre 20 et 50 millions d’ariary. Vient ensuite le programme de réforme de l’enseignement supérieur et de la recherche dont la réalisation nécessite un financement de 100 à 200 millions d’ariary. Et enfin, le programme d’excellence, de formation et de valorisation de la recherche entre 0,5 et 1 milliard d’ariary.

Dans la stratégie nationale de la recherche scientifique, quatre plans directeurs ont été élaborés touchant les énergies renouvelables, la santé et la biodiversité, l’environnement et le changement climatique, l’agriculture et la sécurité alimentaire. Ils devront servir de cadre de référence pour les recherches qui seront menées à Madagascar mais aussi pour la sélection du projet du fonds compétitif. Des orientations ont été développées lors de la table ronde visant à inscrire la recherche, les inventions dans une perspective applicative, afin de les rentabiliser et de les transformer en innovation. Elles consistent aussi à améliorer le financement de la recherche et à le pérenniser grâce à un mécanisme de fonds comme ce Fiers pour faire de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, un moteur de développement par l’excellence et l’innovation.

 Noro Niaina

 

Andohatapenaka : fermeture définitive le 15 mai

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 Le site d’Andohatapenaka ne pourra plus accueillir les sinistrés d’ici un mois et cinq jours. Les informations émanant du bureau national de la gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) ont évoqué la fermeture définitive du camp des sinistrés d’Andohatapenaka le 15 mai prochain. Et pour les familles ne pouvant pas rentrer chez eux pour une raison ou une autre, un comité interministériel est à la recherche de solution en vue de leur recasement. En fait, les eaux se sont déjà retirées après les inondations, par contre leurs maisons ont été détruites.

En attendant, le BNGRC et ses partenaires sont à pied d’œuvre dans la mise en œuvre de la stratégie de sortie des familles sinistrées, initiée depuis le 27 mars dernier. Près de 800 familles ont déjà quitté le site pour regagner leur foyer. A noter qu’une quinzaine de sites d’hébergement installés dans la capitale ayant accueilli 1.657 familles, ont déjà fermé leurs portes comme ceux de l’ANS Ampefiloha, d’Antetezana Afovoany, d’Imamba cité, de Soavimasoandro, d’Antsalovana ou encore d’Ankasina… Jusqu’au 15 avril, tous les sites d’hébergement mis en place autour d’Antananarivo devront être fermés et les sinistrés seront hébergés à Andohatapenaka pour un mois.

Noro Niaina

Projets CBM : un plan d’intégration de la RRC

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Photo CBM

 Un atelier de renforcement des capacités sur la gestion des risques et des catastrophes (GRC) et de l’intégration de la notion de la réduction des risques et des catastrophes (RRC) dans les projets de Christoffel blinden mission (CBM) se déroule depuis hier au Motel à Anosy. « Il s’agit d’un point de départ du renforcement de partenariat entre CBM, l’initiateur de l’atelier, et le bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) dans le cadre d’une meilleure planification d’urgence en cas de catastrophes naturelles », s’est exprimé le secrétaire exécutif du BNGRC, Ludovic Lomotsy lors de la cérémonie d’ouverture.

D’habitude, c’est parmi la population vulnérable que l’on dénombre le plus de cas de dégâts occasionnés par les intempéries. Pour le cas du CBM qui prend en charge les personnes handicapées, trois projets sur les quatorze réalisés dans toute l’île ont été affectés par le passage du cyclone Chedza. « A titre d’exemple, ces trois dernières années, les intempéries n’ont cessé d’endommager l’école éducative des sourds à Morondava ainsi que le centre des non-voyants de Farafangana et d’Antananarivo, sans oublier l’inondation des champs agricoles des projets », a expliqué la coordinatrice Pays du CBM, Ely Ramanantoanina.

Face à cette situation, il s’avère indispensable de renforcer la prévention afin de réduire les risques et les catastrophes. CBM doit disposer d’un plan de stratégie de GRC et de RRC qui sera intégré dans ses projets en faveur des personnes handicapées pour que ces dernières soient prêtes à faire face aux catastrophes naturelles telles que les cyclones, les inondations… Et CBM espère d’obtenir des résultats d’ici 2018.

Noro Niaina

Ivato-Aéroport : reconstruction du marché

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 Quelques jours après l’incendie du marché communal d’Ivato aéroport qui a détruit 133 étals et pavillons de vente, la commune projette de reconstruire le site mais, cette fois-ci, les infrastructures répondant aux normes figurent parmi les recommandations. Actuellement, les commerçants se contentent d’une construction provisoire. Toutefois, le BNGRC préconise de respecter les 6 mètres de distance entre chaque étal et pavillon. La mise en œuvre de ce projet devrait également être prépositionnée toutes les 25 m² de terrain abritant des cases d’habitation en bois.

Ces informations ont été révélées lors de la remise de don de riz, de légumes secs et de savons effectuée par l’équipe du BNGRC conduite par son secrétaire exécutif, Ludovic Lomotsy, hier à Ivato-aéroport. Cette aide humanitaire s’inscrit dans la mission du BNGRC qui est d’intervenir en cas de catastrophes naturelles y compris ce cas d’incendie qui a ravagé le marché d’Ivato.

Noro Niaina

Violence et insécurité : 25 fokontany cibles du projet

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SECURITé HUMAINE

 L’Unicef, l’ONU-Habitat, l’UNFPA et l’Ocha ont mis en place le projet inter-agence de sécurité humaine qui vise à soutenir les institutions, les communautés et les individus dans les quartiers les plus vulnérables d’Antananarivo et ses environs. Au total, 25 fokontany ont été ciblés par ce projet dont l’objectif est d’améliorer les conditions de vie de la population à travers la prévention des violences, la réduction de l’insécurité personnelle et la meilleure préparation aux crises et désastres.

Le projet, ayant pris fin en novembre 2014, a pour but de mettre en place des mécanismes communautaires et de renforcer les capacités locales afin de garantir que des conditions favorables au maintien de la sécurité humaine soient durablement réunies. Les interventions ont permis de mettre en œuvre des mécanismes communautaires permettant de gérer la réduction de l’insécurité économique, sanitaire, environnementale et personnelle. S’y ajoute la sensibilisation des communautés locales et l’appui à la mise en place d’instruments locaux pour prévenir, réduire la violence et renforcer la sécurité personnelle. Vient ensuite l’amélioration de l’environnement de vie des communautés. Et enfin, l’anticipation des risques de détérioration à travers le suivi et la préparation au niveau de la ville.

Dans le cadre du suivi du projet, il s’agit, de manière générale, de constater si l’exposition de la population vulnérable dans les fokontany cible s’améliore ou s’empire, en évaluant l’impact du projet sur les dimensions de vulnérabilité pour lesquelles des activités ont été menées. Pour cela, ONU-Habitat a remis de matériel informatique afin d’assurer la pérennisation des activités au-delà de la durée de vie du projet. Les structures RF2 des fokontany cibles du projet ont été également dotées d’équipements d’assainissement et d’hygiène. La remise du matériel s’est déroulée hier à l’Hôtel de ville à Analakely.

Noro Niaina


Accident ferroviaire : quatre morts et 22 blessés à Ikongo

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GARE ANDRAMBOVATO

 Le déraillement d’un diplorry, survenu mardi dernier à Ikongo, a fait 4 morts et 22 blessés. Grièvement atteints, trois de ces derniers ont été évacués d’urgence à Ifanadiana et à Fianarantsoa.

 L’accident s’est produit aux alentours de 15 h 30 sur la ligne ferroviaire Fianarantsoa – Côte Est (FCE), plus précisément à Andrambovato, au point kilométrique 46+750 au départ de la gare de Fianarantsoa.

D’après Brunel Zafitsiandraofa, député d’Ikongo, le diplorry (charriot de manutention sur les chantiers ferroviaires, sans moteur et sans engage-voie, doté de deux petites roues de chaque coté pour se déplacer sur les rails) a déraillé peu avant l’entrée de la gare de Tolongoina et trois de ses passagers ont été tués sur le coup. Une quatrième victime est décédée deux heures après l’accident.

Dans un communiqué officiel, le ministère des Transports a expliqué que 27 personnes se sont servies clandestinement de cet engin dépourvu de moyen de navigation. « Le diplorry a déraillé alors qu’il dévalait à vive allure une pente abrupte. Il a frotté le mur de soutènement d’un tunnel avant de finir sa course dans le ravin », pouvait-on lire dans le communiqué qui a également mentionné que le ministère des Transports a ouvert une enquête en vue de déterminer les circonstances de l’accident.

Des moyens de locomotion limités

Le député d’Ikongo a quant à lui précisé que, outre les passagers qui comptaient se rendre à Manampatrana, le diplorry transportait également des sacs de riz. Ce qui n’a fait qu’aggraver le cas des victimes.

 « Depuis le début de l’année, l’axe routier Ifanadiana – Ikongo est en piteux état, alors que, depuis quelques temps, le train de la ligne FCE ne dessert les communes qu’une fois tous les 15 jours. A moins de faire des centaines de kilomètres à pied, les villageois n’ont d’autre choix que d’avoir recours à ce genre de moyen de locomotion ou encore de voyager en camion. Or, il faut au moins deux jours pour effectuer ce trajet en camion », a conclu l’élu.

Tout en présentant ses condoléances aux familles des victimes, le ministère des Transports a fait savoir que la Direction de la FCE Réseau Sud a affrété une draisine pour permettre aux éléments du commissariat spécial de la FCE de se rendre sur les lieux.

  Mparany

Fandaharan’ny onjam-peo : herintaona ny Tafatafa Kolo FM

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 Feno herintaona katroka amin’ity volana avrily ity ny fandaharahana Tafatafa eo anivon’ny onjampeo Kolo FM 88.8. Anisan’ny tanjona sy nametrahana izany ny fifanabeazana sy ny fifampitaizana eo amin’ny olom-pirenena, indrindra amin’izao vanim-potoana lalovan’ny firenena izao.

     Mandeha isa-maraina, manomboka ny alatsinainy amin’ny 9 ora sy fahefany hatramin’ny zoma, ny fandaharana Tafatafa, ary anasana vahiny sy anehoana koa famakafakana entin’ny mpanao gazety. Miompana amin’ny fanabeazana, politika, toekarena, trangam-piarahamonina ary ny kolontsaina ny fandaharana.

   Anisan’ny efa nandalo teo anivon’izany fandaharana izany, ho an’ny Tafatafa miompana amin’ny politika sy ny raharaham-pirenena, ohatra, ny kandidà filoham-pirenena, Robinson Jean- Louis sy Rabeharisoa Saraha Georget.

     Ho an’ny Tafatafa miompana amin’ny toekarena, efa nandalo tao ireo mpandraharaha eo amin’ny sehatry ny asa tanana madinika na ireo vaventy. Eo koa ireo avy amin’ny indostria. Ireo mpanakanto vao misondrotra na koa ireo efa fanta-daza.

Ny mpanabe sy ny mpampianatra. Ireo tompon’andraikitra ambony eo anivon’ny fitandroana ny filaminana na koa ireo sampandraharaha samihafa mahakasika ny fiainan’ny mponina amin’ny ankapobeny sy ny lafiny sosialy.

   Tsiahivina fa iarahan’ny Kolo TV/FM sy ny Vondrona Ultima Media manatontosa ny fandaharahana Tafatafa.

Synèse R.

Anto-bola : miantso ny Bianco Rakotomanga Lanto

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ANTOBOLA LANTO

 Tsy nitsitsy tamin’ny tsikera nataony momba ny fanomanana sy ny fikarakarana ny fifidianana, indrindra ny resa-bola. “Sahirana ny kandidà amin’ny fanomanana antontan-taratasy sy ny vola… Lafo loatra ny anto-bola ho an’ireo antoko handrakotra ny kaominina rehetra manerana ny Nosy. Mila vola hatrany amin’ny 50 miliara ariary any ho any”, hoy ny depiote Mapar, Rakotomanga Lanto, omaly, tamin’ny haino aman-jery.

   Nohitsiny fa sarotra ho an’ny antoko ny hanana izany volabe hiantohana ny kandidà izany. “Mbola vao ny anto-bolan’ny kandidà fotsiny anefa izany. Amiko, tokony hanaovan’ny Bianco fanadihadiana ireo antoko politika maharakotra ny Nosy manoloana io volabe io”, hoy ihany izy.

    Na tsy mivantana aza, namely mivantana ny antokoben’ny fitondrana, HVM, ity depiote voafidy etsy amin’ny boriborintany II ity. Mitetika ny hahazo ben’ny Tanàna 1.000 ny HVM.

Raha raisina ho 300.000 ariary ny anto-bola farany ambany, hahatratra hatrany amin’ny 300 tapitrisa ariary izany no lany amin’ny kandidà ben’ny Tanàna 1.000.

     Nambarany fa tsy niomana amin’ny tetibola amin’io fifidianana io ny fanjakana ka mahatonga izao fidangan’ny anton-bola izao.

Synèse R.

Vol de voiture : un multirécidiviste arrêté par la police

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VOL DE VOITURE

 Ce n’est plus ni moins qu’une main de fer dans un gant de velours. Pour tromper la vigilance de son patron, Franklin Olivier Randrianasolo dit Petit, chauffeur d’un taxi-be de la ligne 172 reliant Iavoloha au quartier des 67 Ha, s’est toujours montré digne de confiance et intègre. Le matin du 26 mars, comme chaque jour, le quadragénaire est venu à Itaosy pour récupérer l’autocar. Il a par la suite payé un autre chauffeur pour le remplacer. Ne se doutant de rien, le remplaçant et le receveur ont travaillé ensemble toute la journée. Le soir, Petit est passé pour récupérer le versement et le véhicule. Depuis, il a disparu sans laisser d’adresse.

Le lendemain, le propriétaire de la voiture a déposé plainte auprès du Service central des affaires criminelles. Des recherches ont été engagées et le 7 avril dernier, l’autocar a été retrouvé dans une cabine de peinture sise à Ambodirano, sur la route d’Antsahadinta. Quant à Petit, il a été arrêté. L’on a appris, lors de l’enquête, qu’il a promis 2 millions d’ariary aux employés de la cabine de peinture. Selon la police, les deux précédents patrons de Franklin Olivier Randrianasolo ont déjà fait les frais de la tromperie de ce chauffeur ingrat.

 Mparany

Fifidianana : hanenika ny kaominina 1.693 ny Tim

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FIFIDIANANA

Vonona amin’ny fifidianana, vonona ny hifanatrika amin’ny ady masina, vonona ny haka fahefana amin’ny fomba demokratika ary vonona amin’ny fampandrosoana ny firenena ny antokon’ny filoha teo aloha, Ravalomanana Marc.

Raha aravona, ireo no nisongadina nandritra ny valandresaka ho an’ny mpanao gazety notontosain’ny antoko Tiako i Madagasikara (Tim), omaly teny amin’ny Carlton Anosy. “Hanolotra lisitra tokana izahay Tim ary hoporofoinay fa antoko lehibe manana ny tanjany, matotra, manana traikefa sy ny fahaiza-manao, manana rindran-damina ary indrindra, manana ny drafi-pampandrosoana ny tanàna, ny antoko”, hoy ny fanambaran’ny filoha mpanorina ny antoko, Ravalomanana Marc.

Nanamafy ny tenany fa iray ihany ny antoko Tim fa tsy misy hafa any ambadika intsony. Miantso ny fiaraha-mientan’ny rehetra, araka izany, ny tenany.“Manaiky aho fa nandalo sedra ny antoko satria nizarazara. Fa fony izaho tsy teto an-toerana izany. Efa eto aho izao ary mandray an-tanana ny famerenana ny hasin’izany antoko izany. Raha misy milaza ho Tim any ambadika any, tongava any amiko, miresaka sy mifanazava isika”, hoy Ravalomanana Marc. Mahatsapa ny antoko Tim fa lalana iray irosoana amin’ny fampandrosoana ny firenena ny fitsinjaram-pahefana ary ny fifidianana ifotony toy ny kaominaly no ahatongavana amin’izany.

Nandritra ity vala-dresaka ity ihany koa, nanamafy ity filoha teo aloha ity fa vonona hitondra ny anjara birikiny ho an’ny firenena. “Tsy haka ny eny am-pelatanan’ny manana aho fa hampanana ny tsy manana kosa. Ary tsy tokony hisy hihambo ho manana eto amin’ity firenena ity. Raha mijoro aho, noho ny fitsinjovako ireo mahantra, ireo tsy manan-kialofana ary ireo tsy manana asa fa tsy mihevitra velively ny tombontsoan’ny tenako”. Tsy ho tontosa io fampandrosoana io anefa raha tsy misy ny fitoniana maharitra ka mbola nanamafy ihany koa ity filoha teo aloha ity ny hetsika ho amin’ny fampihavanam-pirenena tarihin’ny FFKM.

Ravalomanana Lalao ho kandidà?

Na nandrasan’ny maro aza ny fampahafantarana amin’ny fomba ofisialy ireo kandidà Tim, nambaran’ny filoha nasionalin’ny antoko, Razoarimihaja Solofonantenaina, fa miandry ny kongresy nasionalin’ny antoko izay tsy ho ela izany. Na izany aza nefa, fantatra fa hanenika ireo kaominina 1.693 ireo kandidà Tim. Ho an’Antananarivo Renivohitra, efa mandehandeha ny anaran-dRavalomanana Lalao. Milaza ho tsy manana olana amin’izany ny filoha teo aloha ary nanao karazana fitsapan-kevi-bahoaka kely teo anatrehan’ireo mpiara-dia azy, omaly, momba ny mahamety na tsia ny maha kandidà an’i Neny Ravalomanana. “Tsy mandà aho raha izay no sitrapon’Andriamanitra”, hoy izy. Notsipihiny mazava fa mila olona mahay miara-misaika amin’ny vahoaka izay ho ben’ny Tanàna eo ary mahalala izay tena mety amin’ny vahoaka. Mila olona mahay miara-miasa amin’ny fitondrana ihany koa raha ny heviny.

Nadia

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