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Ananas  : le fruit à des prix déraisonnables

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ANANAS

Dans la vente de produits maraichers et de fruits, les détaillants prennent des marges bénéficiaires allant jusqu’à 200%, et cela malgré leur nombre qui ne cesse de se multiplier. Les détaillants d’ananas, par exemple, proposent ces fruits entre 1 000 et 2 000 ariary la pièce, soit 3 à 4 fois leur prix de revient, où qu’ils tiennent commerce dans la capitale. Certains petits malins trouvent même les moyens de faire davantage de bénéfice en pelant les fruits et en les débitant en rondelles pour ensuite vendre ces dernières entre 200 et 300 ariary la pièce, selon leur taille.

Chaque ananas ainsi découpé donne entre 7 et 8 rondelles et à partir de là on peut aisément calculer les bénéfices que font ces marchands, qui pullulent à chaque coin de rue en cette saison des fruits, sans parler des vendeurs ambulants.

Si l’on en croit les dires d’une grossiste en ananas d’Anosibe, le commerce de ce fruit de saison n’est pas du tout rentable, mais elle le pratique puisqu’elle le fait depuis toujours. Elle s’approvisionne du côté du fokontany d’Ambohitrambo, dans le district d’Arivonimamo, région Itasy, où elle achète les fruits à 300 ariary l’unité, tous calibres confondus. D’ailleurs les tailles des fruits diffèrent peu. A cela s’ajoute le frais de transport de 125 ariary, du lieu d’approvisionnement au marché d’Anosibe. Ce qui représente 40% du coût du produit. Et comme elle vend les fruits à 500 ariary la pièce à Anosibe, sa marge bénéficiaire est de seulement 12%.

Il y là de quoi faire perdre son latin à un économiste sur la loi de l’offre et de la demande, car dans tout cela, tout le monde est perdant allant des producteurs aux consommateurs, sans oublier les détaillants. En effet, selon les témoignages de ces derniers, ils n’arrivent même pas écouler la moitié de leurs produits en une journée, des produits qui sont pourtant périssables. «D’où l’idée d’une grande marge bénéficiaire», se défendent-ils. Une stratégie que la majorité des marchands adoptent, faute de trouver une activité qui corresponde à leurs convenances.

Sera R


Rivière Sisaony  levée de l’avis d’alerte jaune

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APIPA

Si l’Autorité pour la protection contre les inondations de la plaine d’Antananarivo (Apipa) a lancé l’avis d’alerte jaune, lundi dernier dans les zones traversées par la rivière Sisaony, suite aux précipitations abondantes de dimanche et du jour d’après, celui-ci a été levé dans l’après-midi d’hier.

Selon l’Apipa, à l’échelle d’Ampitatafika, le niveau de la Sisaony était de 0,96 m, hier. Celui-ci a baissé de 1,02 m en 24 heures et continuera à baisser durant les douze prochaines heures. Et à l’échelle d’Ambohidroa, le niveau de la Mamba est de 7,74 m, et a baissé de 0,08 m en 24 heures.

A Anosizato, le niveau de l’Ikopa est de 0,95 m. Une baisse de 0,2 m a été constatée en 24 heures et cela continuera durant les prochaines douze heures. La cote d’alerte de menace de danger à cette station est de 3 m. Il en est de même à l’échelle de Bevomanga où le niveau d’Ikopa est monté de 0,02 m en 24 heures, mais cela baissera durant les prochaines 12 heures. La cote d’alerte de menace de danger à cette station est de 4 m.

Sera R.

Ankazotoho-Ankadimbahoaka : des tracts et une campagne de dénigrement

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ANOSIMAHAVELONA

Après avoir échoué dans leurs manœuvres à Ankadimbahoaka, les détracteurs de la société immobilière Filatex se sont déplacés sur l’autre rive de la rivière Ikopa pour inciter la population à la haine.

Agissant sous couvert de l’anonymat, ils ont placardé des tracts dans tout le fokontany d’Ankazotoho-Anosimahavelona durant  des jours avant de rencontrer la population qu’ils ont gavé de fausses informations portant sur leur expulsion du lieu où ils sont établis actuellement par cette société. Face au désarroi de la population, des représentants du fokonolona ont mené leurs propres investigations pour éclaircir la situation engendrée par ces informations véhiculées par des respectables personnalités. Avec l’aval du chef du fokontany donc, les résultats de cette enquête privée ont été publiés devant la presse, hier. Aucune preuve tangible n’a confirmé de telles affirmations jusqu’à ce jour, a déclaré le Pasteur Roland Rasolonjatovo, porte-parole de la commission chargée de ces investigations, au cours de son intervention d’hier. Les responsables du fokontany ont nié avoir été mis au courant de cette affaire, a-t-il révélé, et aucun document officiel n’existe sur l’acquisition de ces terrains par ladite société.

La commission d’enquête du fokonolona d’Ankazotoho-Anosimahavelona a aussi informé les habitants que la société Filatex lui a déclaré n’avoir jamais eu l’intention d’investir sur cette autre rive de l’Ikopa. La population en a conclu que des gens malintentionnés veulent semer la zizanie dans les relations sociales dans ce quartier et appelle les autorités publiques à démêler cet imbroglio pour permettre à cette société de mener sa politique de développement propice à la création d’emplois en plus de l’embellissement de la ville dans plusieurs quartiers de la capitale.

Manou

Mampikony : le terrain du lycée public en litige

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Les autorités administratives font face à une crise sociale liée au litige foncier relatif au terrain sur lequel est implanté actuellement le lycée public.

Les revendications tendent à déborder du cadre du problème puisque la population était descendue dans la rue en début de semaine pour revendiquer l’affectation du chef du district, jugé incapable de résoudre le problème. Elèves, enseignants et parents d’élèves ont fait un sit-in devant le bureau du district pour réclamer leur droit. En fait, des particuliers ont pris possession d’une partie du terrain sur lequel est construit le lycée de Mampikony depuis un certain temps sans que les autorités locales réagissent, selon les concernés qui y voient une complicité tacite dans un détournement de biens publics.

La partie adverse a révélé pourtant que ce terrain lui appartient mais elle l’a donné pour la construction du lycée agricole dans ce district. La famille, propriétaire dudit terrain s’estime dans son droit pour reprendre son bien puisque le lycée auquel a été destinée la donation à l’époque n’existe plus et un lycée d’enseignement général a été bâti à sa place sans demander l’avis du propriétaire du terrain. Des politiciens semblent toutefois envenimer cette situation qui peut encore s’arranger  à son stade actuel pour mettre le feu aux poudres.

Manou

Chronique : tout est relatif

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Tout est relatif. Vous connaissez cette phrase qu’on énonce sans y penser, pour clore un débat qui mène on ne sait trop où… Mais il faut prendre cette assertion au pied de la lettre car, sachez-le, tout est vraiment relatif.  La preuve par deux articles parus ces derniers jours dans la presse locale. L’hebdo de Madagascar consacre cette semaine un dossier à la période du Carême suivie avec plus ou moins de zèle par les pratiquants. Où l’on apprend que le jeûne se traduit surtout par une consommation réduite de viande. Quand on connaît l’amour inconditionnel que nous portons à la viande, rouge et grasse de préférence, on comprend que le carême puisse être considéré comme une douloureuse pénitence. Toutefois, un simple rappel des indicateurs sociaux de notre pays relativise le poids réel de cette pénitence. Comme les chaussures ou la voiture, la consommation de viande vaut carte de visite dans un pays où le plat de tous les jours, riz agrémenté de brèdes ou de haricots, ne relève jamais d’une énième mode végétarienne ou d’un intérêt pour la diététique moderne. Pour faire simple, pour l’opinion commune, ne pas consommer de viande, c’est d’abord ne pas avoir les moyens d’en acheter. Le témoignage d’une jeune femme recueilli dans l’Hebdo propose une autre lecture : mettre de côté l’argent normalement consacré à l’achat de la viande, c’est augmenter son pécule pour les jours difficiles.  Voilà de quoi rendre le sourire aux amateurs de viande frustrés…

 Tout est relatif. Dans l’édition du 16 février de Midi Madagasikara, R. O constate que le nouveau président du Sénat fraîchement renouvelé a été doté d’un parc automobile qui ne fait pas honneur à ses fonctions. A la lecture de l’article, on se demande si, de même que l’habit fait le moine dans la langue française, le nombre et le prestige des véhicules font la fonction dans le monde politique malgache. Nous autres simples contribuables sommes effectivement plus sensibles à l’image de ceux qui nous représentent ou ceux que nous avons élus qu’à leurs compétences effectives. Si l’un d’entre eux voulait un jour circuler à pied dans nos rues, il perdrait immédiatement tout crédit à nos yeux. Pire encore s’il venait à se montrer dans une voiture de très moyenne gamme. Cela pourrait prêter à rire si nous ne vivions pas dans le pays le plus pauvre du monde (nous n’allons pas chipoter pour une ou deux places). Mais cela se passe dans ce pays où le goût de la viande de zébu n’est plus qu’un lointain souvenir pour un grand nombre de citoyens.  Enfin, tout est relatif…

Kemba Ranavela

Mahajamba  : suspicion de détournement des aides

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MAHAJAMBA

La population de la commune rurale de Mahajamba, dans le district de Mahajanga II, tire la sonnette d’alarme sur le contrôle de la répartition des aides allouées par l’Etat aux sinistrés des cataclysmes naturels ayant frappé la circonscription durant la montée des eaux dans la partie nord-ouest de Madagascar ces dernières semaines.

Suite au manque de transparence sur la gestion de l’enveloppe de 5 millions d’ariary offerte en aide aux sinistrés au début de l’année, les habitants de cette commune enclavée suspecte aussi des manœuvres frauduleuses de leur maire sur la distribution des dons en nature qui y sont parvenus. Une majeure partie des aides est attribuée à ses partisans et membres de famille, selon certaines indiscrétions. La population déplore les attitudes de ceux qui se sont succédé à la tête de cette commune puisqu’ils semblaient jouer sur les crues du fleuve Mahajamba pour faire fortune. Ils ont rappelé à cet effet que lors de la rupture de la digue en 2005, le maire de l’époque s’était précipité sur l’occasion pour tenter de les déplacer dans un endroit invivable pour empocher le budget y afférent mais n’a pu mener à terme son projet.  Le maire actuel a changé de style mais a gardé le même état d’esprit en tentant l’impossible, c’est-à-dire, en réalisant des travaux à haute intensité de main-d’œuvre pour réhabiliter la digue qui nécessite l’utilisation de gros engins de travaux publics. Les investissements publics qui y seront alloués ne seront que du gaspillage alors, selon la population de Mahajamba qui vit de graves inondations chaque année à cause de l’égoïsme des dirigeants locaux.

Manou

Madagascar il y a  100 ans Les Affaires (8)

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(Suite.)

Là, on me demanda si je savais pourquoi j’étais arrêté.

Je répondis que non.

On me l’expliqua, je tombai des nues. Comment ! moi, ancien citoyen français, élevé par les Français, ayant fait toutes mes études françaises, moi que le gouvernement hova expulsa, j’aurais travaillé à restaurer un gouvernement qui m’avait mis dehors.

Tous mes faits et gestes ont été contrôlés par mes supérieurs qui ont été les témoins de mes actes.

On me mit en cellule.

Au commencement de janvier, j’ai été, comme les autres, appelé à Ambatovinaky devant le juge d’instruction.

« De qui est cette lettre, me dit-il. – C’était une lettre de mon frère, chef de gare à Mahatsara. – Que signifient ces expressions : Bénie soit ta bouche pour ce que tu m’annonces ? – Il s’agissait d’un avancement promis par son patron. »

Cette explication ne parut pas rassurer le magistrat. Quelques jours après, le juge d’instruction me fit savoir qu’il y avait une légère différence entre mon frère et moi. Dans la suite, on n’a pas insisté.

La deuxième lettre était la lettre du frère Jullien. Je n’ai plus à en parler, l’incident est clos. On me montra ensuite un carnet sur lequel il y avait des mots comme ceux-ci : Incendie, concession, côte. J’ai répondu qu’à mon dernier voyage en Belgique, je cherchais des fonds pour la mission, j’ai donné des conférences à Liège, Anvers, Arlon. J’avais pris quelques notes.

On me montra ensuite une pièce constatant que j’étais abonné au Mavaza. Sur ce point voici mon explication. Un numéro était tombé entre les mains de notre évêque ; il contenait des explications sur des proverbes malgaches.

Monseigneur me dit : « Je vais prendre un abonnement, cela pourra servir. » Un Père, en effet, achève un fort volume où un grand nombre de proverbes malgaches sont recueillis et commentés.

À propos de ce journal, j’ai fait remarquer qu’il était le mieux rédigé.

On me parla aussi de la Société Ste Cécile. Ce n’est pas une société, mais un simple patronage, groupe affilié à une société autorisée par M. le Gouverneur Général. Ce qui intrigua, c’étaient des initiales figurant sur les papiers. Elles signifiaient : garde générale du Sacré-Cœur. Cette association a été autorisée sous la surveillance des curés.

(À suivre.)

Le Tamatave

www.bibliothequemalgache.com

Us et coutumes : si on ne se dispute plus, comment allons-nous occuper notre temps ?

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Une fois n’est pas coutume, il semblerait qu’on s’achemine vers un nouvel an traditionnel qui rassemble tout le monde (ou presque) ! Chaque année les différentes factions se réservent le droit d’annoncer la seule date recevable, ce qui en fait en général au moins trois.  Les discussions autour du nouvel an sont le reflet de ces innombrables conflits qui prennent tant de place au pays du fihavanana. Si les personnes habilitées à donner leur avis parviennent à se mettre d’accord sur une date qui convienne à tous, ce sera le début d’une nouvelle ère. Que les partisans des disputes se rassurent, il reste encore de quoi se crêper le chignon et se répandre en longs discours avant que la vie locale ne soit un long fleuve tranquille.


Resaky ny mpitsimpona akotry : toe-tsaina iombonana

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Tsy misy fitsaharana mifandimby mitanilaila ny sampana fiadidiana ny raharaham-panjakana eo amin’ny andry sy sampana maro karazana ao amin’ny ambaratonga samihafa misy azy. Matoa moa mitsingevaheva izy ireo dia ao ny fanozongozonana. Indraindraina izany demôkrasia izany nefa manahirana no manatanteraka azy, na ny maro an’isa na ny mpanohitra dia samy azon’ny fakampanahy handingana ny fepetra fototra rehefa manelingelina ny faniriany sy ny tetikadiny hanjakazakana ireo fepetra ireo. Eo ihany ny fitiavan-toerana sy ny tsiron’ny tombontsoa sitrahana rehefa mipetraka an-tseza fa mifangaroharo amin’izany ny hetaheta fitadiavana fahehana sy fanjakazakana.

Rehefa eo am-pihinanana dia mety hitombo ny hatendana ka hirona any amin’ny fahasarotan-kanina, io angamba no mitarika ny maro an’isa hiezaka amin’ny fampiasana hery amin’ny fanangonana ny fahefana eo amin’ny sehetra rehetra ho azy irery. Ny mpanohitra koa etsy andaniny dia mahatsiaro tena ho mangetaheta ambony rano mahita ireo mpifaninana mandidy manapaka sady mitavana, tsy mahari-pery tsy mahandry tantana ka manao izay ho afany amin’ny fandravana ny fe-potoana voapetraky ny lalàna.

Tao anatin’ny iray volana izao, dia nifandimby niseho ny tetika fandravana ny Birao Maharitra ao amin’ny Antenimirampirenena, ny tetika mangina misoka miadana fanaovana izany ao amin’ny Antenimierandoholona, ny fanovana governemanta moa dia io lasa resabe toy ny sazy miantona io, any amin’ny tanan-dehibe maro mitongilahila ny fahefan’ny ben’ny tanàna.

Ny rafitra ve no ratsy sa ny toe-tsaina no efa simba? Tsy ny hery ankilany ihany no azo ampangaina momba ny fanaovana fanozongozonana, izay mahita tombontsoa amin’ny ratsy no itoeran’ny fanendrikendrehana.

Samy efa nodiavina anie na ny voka-dratsin’ny fanakorontanana ateraky ny fangalana fahefana an-keriny, na ny fahamaizinana mitera-doza noho ny fifehezan’ny hery tokana azavain’ny hevitra tokana.

Iray volana fotsiny izay dia ireo ny sakantsakana nifanesy, sakana tokoa moa izany eo amin’ny fanatanterahana ny asa andavanandro, aiza ho aiza amin’izany no ahitana tokontany hanondrotana ezaka ho fisikinana izany fampandrosoana izany? Vitsy ny mpino! Samy miandry fotsiny ny fidonan’ny fanoto ao anaty laona, tsy famotsim-bary akory io fa akon’ny fikatroky ny mpilalao pôlitika tsy ankanavaka.

Léo Raz

Langue maternelle  Un concours de littérature pour les lycéens

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La Journée internationale de la langue maternelle est célébrée chaque année le 21 février, depuis 2000 afin de promouvoir la diversité linguistique et culturelle. Pour l’occasion, Young African leaders initiative network (Yali) Madagascar organise un concours de littérature pour les jeunes lycéens.

Conscient que la langue maternelle constitue un instrument puissant pour préserver et développer le patrimoine matériel et immatériel, Yali Madagascar lance un concours basé sur la littérature malgache, l’orthographe et la grammaire. «A Madagascar, comme dans la plupart des pays africains, la langue maternelle a longtemps souffert d’un manque de valorisation alors que son rôle est d’un apport inestimable dans les stratégies de développement d’un pays. Nous essayons d’apporter notre pierre à l’édifice afin de redonner à notre langue sa lettre de noblesse», peut-on lire dans un communiqué relatif à l’événement.

Ayant comme thème «Andrianiko ny teniko», le concours se tiendra dimanche prochain dans les locaux de l’IKM à Antsahavola. Au total, une trentaine de candidats seront sollicités à participer à cet événement.

Notons au passage que sur environ 7 000 langues parlées dans le monde, plus de 50 % vont probablement s’éteindre en l’espace de quelques générations et 96 % ne sont parlées que par 4 % de la population mondiale. Seules plusieurs centaines de langues sont véritablement valorisées dans le système éducatif et dans le domaine public, et moins d’une centaine sont utilisées dans le monde numérique, selon les données fournies par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco).

aël

100 ans d’Idealy Soa  : le musée littéraire inauguré

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IDEALY SOA

Désormais le musée littéraire privé de Paul Rapatsalahy, écrivain-journaliste célèbre des années 60 jusqu’à 90, connu aussi sous son nom de plume Idealy Soa, est ouvert au public. Le vernissage a eu lieu, hier, à son ancien domicile à Antanimena où la rue porte également son nom. Ce musée renferme sa biographie, les moments forts de sa vie privée, ainsi qu’une partie de ses œuvres littéraires en tant que journaliste et écrivain. De son vivant, Idealy Soa a réalisé plus d’une soixantaine d’œuvres dont des romans. Des écrits qui ont connu leur apogée dans les années 80, à cause de la pénurie des livres à cette époque. «Ce qui a amené les locaux à apprécier de nouveau la littérature malgache, si la littérature étrangère a dominé auparavant», note Henri Rahaingoson, un des organisateurs de cette célébration.

Un autre musée est également dédié à l’écrivain-journaliste à Imerinafivoany-Talatamaty. Il conserve les «voandalana» (littéralement, «fruit de voyage», ndlr), qu’il a ramenés de ses voyages aussi bien dans tout Madagascar qu’à l’étranger. Comme le musée d’Antanimena est privé, il n’est ouvert que sur rendez-vous et uniquement tous les mercredis. Son vernissage entre dans le cadre de la célébration du centenaire d’Idealy Soa. L’ouverture du centenaire sera marquée par la célébration d’une messe, dimanche 21 février prochain (date de sa mort) à l’Ecar Faravohitra.

Sera R.

Mille feuilles : Michèle Rakotoson et Johary Ravaloson sur un même thème

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MILLE FEUILLES

Les écrivains Michèle Rakotoson et Johary Ravaloson animeront ensemble le «Café littéraire», aujourd’hui à la librairie Mille Feuilles à Behoririka. Au programme, ils discuteront autour du nouveau livre de Johary Ravoloson intitulé «Vol à vif».

Pour la promotion du livre, la librairie Mille Feuilles organise chaque mois un «café littéraire» qui met en valeur un ouvrage malgache. Animé par Michèle Rakotoson, la session de ce mois de février aura comme invité l’écrivain Johary Ravaloson qui vient de dévoiler officiellement son troisième roman intitulé «Vol à vif». Edité par Dodo vole, ce nouveau livre part sur les traces des dahalo dans le Sud du pays. L’écrivain dévoile ainsi presque toutes les techniques auxquelles ces derniers ont recours pour combattre les nouvelles technologies utilisées par leurs adversaires, les gendarmes.

Le «Café littéraire» s’orientera néanmoins plus vers la discussion sur le style de l’auteur, sa façon d’écrire… Rappelons que Johary Ravaloson est l’un des écrivains malgaches ayant reçu plusieurs récompenses littéraires, entre autres, le Prix du roman de La Réunion des livres en 2011 grâce à son roman «Géotropique», ou encore le Prix Beau livre de la Réunion des livres lors du festival du livre et de la BD en 2009 avec «Zaho Zafimaniry»

Holy Danielle

Education inclusive : 503 enfants handicapés iront à l’école

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Un projet pilote d’éducation inclusive permettra à 503 enfants en situation d’handicap de rejoindre les bancs de l’école. Les acquis de ce projet-pilote, mis en œuvre dans les régions Analanjirofo et Diana, serviront de référence dans le développement d’une réelle politique d’éducation inclusive.

Une lueur d’espoir pour l’avenir des enfants handicapés. Ces derniers auront dorénavant la possibilité d’accéder à l’éducation au sein des Ecoles primaires publiques (EPP), à travers le projet d’éducation inclusive dénommé «Bea-Zo», mis en œuvre par le Men et Handicap International. La signature de convention de partenariat entre les deux parties s’est déroulée, hier dans les locaux du Men à Anosy. «L’objectif étant d’enrayer toute forme d’exclusion freinant l’accès de tous les enfants à l’éducation, quelles que soient leurs conditions physiques et  leur classe sociale», a indiqué le ministre Paul Rabary.

Ce projet, mis en œuvre durant trois ans et demi, financé par l’Agence française de développement (AFD) et la direction de la coopération internationale de la Principauté de Monaco, a pour objet ultime de contribuer à l’accès, à la réussite des apprentissages et au maintien à l’école de 2.573 enfants vulnérables, déscolarisés et exclus de l’école dont 503 handicapés. La sélection des bénéficiaires, notamment ceux en cours d’identification, se fera en étroite collaboration avec les communautés locales et les chefs de Zone d’administration pédagogiques (Zap).

« Des classes passerelles »

Comme son nom l’indique, ce projet d’éducation inclusive permettra aux enfants en situation d’handicap d’étudier dans les mêmes classes que les autres enfants «normalement constitués» au sein des EPP cibles. «Toutefois, afin de les aider à avoir le niveau requis, des classes «passerelles»  leur seront ouvertes avant qu’ils n’intègrent les classes du système d’éducation formelle», a souligné la coordonatrice du projet d’éducation au sein de Handicap International, Edith Ramamonjisoa. Notre source de préciser qu’«Une telle option est incontournable pour les enfants ayant des déficiences sensorielles ou ceux victimes de lourdes déficiences intellectuelles».

La durée des études au sein des classes passerelles peut aller jusqu’à deux ans, selon la capacité d’apprentissage des élèves. Cela dépend également de l’efficacité des méthodes pédagogiques adoptées par les enseignants, qui jouent un rôle important dans la réussite de ce projet d’éducation inclusive. Pour les aider dans la mise en œuvre de leur mission, 365 enseignants de 57 EPP réparties dans 10 Zap des deux régions d’intervention, bénéficieront de renforcement des compétences en éducation inclusive.

Extension du projet en vue

Pour l’atteinte de l’objectif numéro 4 des «Objectifs de développement durable» (ODD), relatif à l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un même pied d’égalité, le ministère compte étendre ce projet d’éducation inclusive à travers le pays. Les acquis de ce projet-pilote serviront de référence dans la mise en œuvre de ce vaste chantier qui passera d’abord par le développement d’une réelle politique d’éducation inclusive.

Il faut toutefois reconnaître que le défi est de taille, sachant qu’il reste beaucoup à faire puisque la plupart des infrastructures scolaires restent encore inadaptées à l’application de cette nouvelle approche d’éducation inclusive. Seules les infrastructures nouvellement construites depuis 2013 respectent les normes requises.

Fahranarison

Réunion du CIJ  : les Comores quittent la salle

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Malgré tout, les Comores ont assisté à la réunion du Comité international des Jeux(Cij) qui se tient à Maurice. Mais, dès l’entame des travaux de commission, la délégation comorienne a claqué la porte.

Le Cij persiste et signe ! En remettant le drapeau à Maurice lors de la première journée de la réunion, le Cij a confirmé sa décision d’écarter les Comores de l’organisation des Jeux des îles de l’océan Indien. C’est la raison pour laquelle le président du comité Olympique comorien a quitté la salle pour afficher son mécontentement face à cette décision.

Sauf changement de dernière minute, la délégation comorienne rentrera plutôt que prévu chez elle. La réunion du Cij se fera dorénavant avec cette absence remarquée. Pour autant, en dépit de la remise symbolique du drapeau des Jeux à Maurice (le vrai drapeau proprement dit reste entre les mains des Comoriens), les Comores persistent dans leur entreprise.

Face à ce que les Comoriens appellent un «passage en force» du Cij, ils dénoncent le non respect de l’ordre du jour. Et pour enfoncer le clou, la délégation mauricienne a avancé le fait que ce n’est pas Maurice qui était l’autre candidat à l’organisation des JIOI 2019 mais les Maldives.

Bien que les Comores aient affiché leur détermination à organiser convenablement ces Jeux grâce aux appuis de quelques pays étrangers dont l’Arabie Saoudite et la Chine, cela n’a pas suffi pour faire revenir le Cij de sa décision d’octroyer à Maurice l’organisation de la 40è édition des JIOI.

D’ailleurs, en réponse aux attaques des Comores à son encontre, le président du Cij maintien le cap en déclarant dans la presse mauricienne que «Maurice est entrée de plain-pied dans l’organisation des JIOI de 2019» et qu’il s’attend à des «Jeux inoubliables». Eu égard à cette situation délétère au niveau du Cij, les dires du président du comité Olympique malgache n’ont pas été suivis. En effet, il a opté pour le respect du Charte des Jeux tout en favorisant la prise de décision dans la fraternité.

En tout cas, le départ des Comores de la grande famille des îles de l’océan Indien plane de nouveau. Certains responsables comoriens l’ont déjà évoqué au cas où ils n’obtiennent pas gain de cause. L’unité des îles est rudement mise à l’épreuve.

Naisa

Battle for peace tour : après la Finlande, Madagascar

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BATTLE FOR PEACE

cActuellement au pays, le danseur Njara Rasolo, plus connu sous le surnom de Daddy, organise la quatrième édition de la rencontre internationale de danse urbaine et sport« Ambony ambany », dans le cadre de la tournée internationale « Battle for peace tour ». L’évènement a déjà démarré le week-end dernier en Finlande et se poursuivra à Madagascar les 20 et 21 février prochains.

«Organisé par Dance Team International, la première tournée du «Battle for peace» s’est tenue le week-end dernier à Helsinki en Finlande. Nous avons pu accueillir environ 200 danseurs venus des quatre coins du monde, entre autres, la France, la Suisse, le Mexique, les Etats-Unis… L’ambiance a été au top et les participants sont déjà impatients de la tenue de la prochaine édition», a fait savoir Daddy, fondateur de Dance Team International

Quatre danseurs internationaux présents

Pour la suite, quatre danseurs internationaux continueront l’aventure à Madagascar, en l’occurrence l’Américain Byron Cox, le Coréen Hong 10, la compagnie camerounaise Zhora, la compagnie réunionnaise soul City et le Tanzanien Dj Davizo. A part les divers concours, ils effectueront des échanges culturels avec les autres danseurs malgaches issus de diverses disciplines de la danse urbaine, tel que le breakdance…  Organisés en collaboration avec le ministère de la Jeunesse et du sport, ces échanges se tiendront le 20 février prochain à l’Institut français de Madagascar (IFM) Analakely, dans le cadre de la 4ème édition de la rencontre internationale de danse urbaine et sport «Ambony Ambany».

«Je me souviens encore de mes débuts en 1999, avec la compagnie Up The Rap où l’on dansait encore devant la façade de l’IFM. Ainsi, pour garder ce même concept, nous organisons cet échange baptisé «Dance for peace» à ce même endroit. Mais notre objectif est aussi de démontrer au reste du monde qu’il existe de bons danseurs malgaches. C’est pour cette raison que nous avons organisé le «Battle for peace» le 21 février prochain au palais des Sports et de la culture Mahamasina» en présence de ces invités internationaux», a poursuivi le danseur.

Deux autres mouvements au programme 

Après «Battle for peace», Dance team International organisera deux autres grands évènements en Finlande. Le premier est un festival baptisé «Nyky street dance festival». «Celui-ci se déroulera au mois d’avril prochain, et nous sommes plus qu’enchantés d’avoir comme invité d’honneur Storm, l’un des danseurs Hip-hop le plus connu. Nous inviterons aussi quelques danseurs malgaches à ce festival». Le second sera un «Gala dance team international», a indiqué Daddy. Notons que DanceTeam International recouvre cinq pays. Ainsi, durant ce gala, il organisera une sorte de concours pour savoir quel crew sera le meilleur.

Holy Danielle


Qualification olympique  : hécatombe des athlètes malgaches

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Le premier objecti à atteindre pour les athlètes malgachesn, c’est de se qualifier directement sans passer par le «Wild card» aux Jeux Olympiques avant de  viser des médailles d’or. Mais pour l’instant, l’obtention de cette qualification directe est difficile pour ne pas dire impossible  pour la majorité des sportifs de haut niveau du pays. Ils sont plusieurs à tenter le coup mais seule, la judokate Asaramanitra Ratiarison a obtenu son ticket pour Rio. D’autres disciplines et athlètes continuent actuellement leur quête à l’image des lutteurs, haltérophiles, sprinteurs et judokas.

Une contre-performance prévisible vu la mauvaise préparation de nos athlètes. Seuls les mieux lotis peuvent prétendre à de meilleurs résultats. Une situation dénoncée par le président du comité Olympique malgache, Siteny Andrianasoloniaiko. Celui-ci a souligné qu’on ne peut pas obtenir de résultats si la préparation se fera en 1 ou 2 mois avant le tournoi.

«Il n’y pas de miracle sans l’engagement du gouvernement», a-t-il fait savoir.

De ce fait, la plupart des athlètes n’attendent que le «Wild card» pour pouvoir participer aux JO. C’est le cas pour l’athlétisme, la natation ou encore le judo. Pour autant, l’obtention de cette invitation dépend de la performance des athlètes. C’est la raison pour laquelle, la participation à des tournois internationaux reconnus s’avère nécessaire. Or, faute de moyens financiers, beaucoup d’entre eux restent à quai.

Naisa

Coupe du président : trois équipes se dégagent à l’Ouest

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Une phase éliminatoire riche en rebondissements dans la Zone Ouest. En fait, après cinq journées de compétitions, trois équipes se battent pour les deux premières places qualificatives au play-off de la Coupe du Président de basket-ball en l’occurrence 2 BC Vakinankaratra, Fanatic Vakinankaratra et BAS Bongolava.

2 BC occupe provisoirement la première place grâce à son parcours sans faute, mais elle est suivie de près par Fanatic, qui après un faux pas lors de la première journée a su se ressaisir en récoltant trois victoires de suite, tout comme BAS. Un point sépare le premier du deuxième. Pour dire que la moindre contre-performance sera fatale pour chacune des formations. De plus, leurs poursuivantes, c’est-à-dire les équipes classées troisièmes restent à l’affût de la moindre défaillance des favorites étant donné qu’elles ne comptent qu’un point de retard sur les deuxièmes. Il s’agit de BCM-ZO Menabe et ASB Itasy.

A cette allure, si chacune des équipes arrivent à maintenir leur rythme actuel, la bataille pour la deuxième place s’annonce sulfureuse entre Fanatic et BAS. Il sera fort probable que les formations du Vakinankaratra feront la mainmise dans cette Zone.

Mais l’enjeu est important pour que les autres formations laissent passer leur chance de se qualifier au prochain tour.

Naisa

Classement provisoire apres la 5è journée :

1ère : 2BC (Vakinankaratra)

2è: Fanatic (Vakinankaratra)

3è: BAS (Bongolava)

4è: BCM-ZO (Menabe)

5è: ASB (Itasy)

6è: AS Bel’air (Bongolava)

7è: 3FB (Bongolava)

41è RNS – Lyon  : les Malgaches promettent du show

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La Rencontre nationale sportive (RNS) approche à grand pas pour les Malgaches d’ici et d’ailleurs. La 41è édition se déroulera sous de meilleurs auspices du 26 au 28 mars prochain à Lyon. Le président de la RNS, Olivier Ramanana Rahary a décortiqué de long en large le programme de cette grande tribune ouverte à la diaspora malgache lors de la première conférence de presse sur le sol malgache hier à Alarobia. Cette année, le karting a été proscrit de la liste des activités sportives pour des raisons logistiques et techniques mais d’autres disciplines ont été ajoutées au menu pour combler le vide (ndlr, le futsal par exemple). La RNS organisera près de 250 matchs vu le nombre d’équipes participantes aux divers sports collectifs.  Comme l’a si bien dit Olivier Ramanana, «Amitié d’abord, compétition ensuite». Autrement dit, ce sont les retrouvailles qui comptent.

«La RNS n’est pas non seulement un évènement sportif et c’est pour cela qu’on a fait appel à la collaboration des académies (ndlr, art oratoire et littérature)  aussi bien par le biais des branches nationales qu’internationales. 6.000 personnes seront réunies à Lyon. Ce qui nécessite la mobilisation d’une centaine de bénévoles durant les trois jours qui dépassent le seuil d’une simple rencontre sportive car elle embrasse une cause plus noble qui est d’inculquer la valeur culturelle malgache aux jeunes appartenant à la diaspora et aux autres invités», a-t-il expliqué.

Henri Rahaingosaona est l’un des illustres personnages de l’Havatsa-Upem qui va apporter un nouveau souffle à cette version 2016. D’après ce passionné de lettres et de la langue maternelle, «Les 150 ans du journalisme malgache seront célébrés sous les feux des projecteurs outre la présentation des jeux de société typiquement malgaches tel que le Fanorona et l’E-fanorona. Il s’agit en fait de faire revivre les évènements douloureux vécus par les journalistes malgaches et le peuple malgache en général via le partage des valeurs culturelles et une séance d’informations sur les traditions».

Rojo N.

Homicide involontaire  : une amende de 50 000 euros infligée à Orange

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Le tribunal correctionnel d’Aix-en-Provence a condamné le groupe de téléphonie Orange au paiement d’une amende de 50 000 euros pour homicide involontaire, après la chute mortelle d’un salarié, tombé d’une échelle jugée dangereuse à la fin de l’année 2011, rapporte le journal Le Monde dans un article publié le 3 février dernier.

Selon les dires d’un membre du Syndicat du Sud qui s’est porté partie civile, l’entreprise aurait dû mettre en place des dispositifs de sécurité pour protéger ce technicien de 55 ans, qui intervenait sur un poteau en bois pour remplacer un câble. La chute d’une échelle dite «plateforme extérieure » d’une hauteur de quatre mètres lui a coûté la vie. Cette « plateforme » sur laquelle le technicien est monté a été jugée « non conforme », car il s’agissait d’une échelle « un petit peu améliorée », selon les remarques d’un procureur qui a requis une peine d’amende à Orange lors d’une audience au mois de décembre. Celui-ci a ensuite laissé au tribunal le soin de déterminer le montant de l’amende dont l’opérateur téléphonique doit s’acquitter.

Par ailleurs, le Syndicat du Sud et la Confédération générale du travail (CGT) ont également insisté sur la dangerosité de la plateforme qui ne peut être utilisée que par une seule personne, alors qu’une échelle classique peut supporter deux techniciens. De son côté, l’avocat de la partie civile a précisé qu’Orange a utilisé cette plateforme pour une question de réduction de coût.

Le tribunal correctionnel d’Aix-en-Provence a ainsi reconnu une négligence de la part de la compagnie, laquelle est à l’origine de l’accident. Ce jugement met en tout cas en garde les employeurs qui ne respectent pas les obligations de sécurité, rapporte le même syndicaliste dans le journal Le Monde. Les déboires d’Orange n’en finissent donc pas, en France comme à Madagascar où la récente hausse des tarifs a provoqué la… chute du nombre de clients de la filiale. Espérons que la filiale de l’opérateur au pays, Orange Madagascar, respecte les normes en matière de conditions de travail dans lesquelles évoluent ses collaborateurs. Il n’empêche que les problèmes s’enchaînent pour l’opérateur, aussi bien au niveau de la maison-mère que ses filiales.

Haja R.

Dépenses publiques : les dossiers administratifs à sécuriser

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Des mesures ont été prises pour sécuriser les dossiers administratifs, afin de  justifier les dépenses publiques auprès de la Cour des comptes.

La direction générale du Trésor public traite près de 100 000 dossiers par mois, relatifs à la pension des fonctionnaires retraités. Si la totalité des dossiers administratifs étaient traités au niveau de la Paierie générale d’Antananarivo (PGA) auparavant, ces derniers resteront au niveau des comptables concernés à partir de ce mois, selon les explications du directeur général du Trésor, Pierre Jean Feno, hier lors d’une cérémonie organisée à la PGA à Antaninarenina. « Il est difficile de justifier les dépenses publiques au niveau de la Cour des comptes si les dossiers administratifs sont incomplets. Voilà pourquoi nous avons décidé de sécuriser ces dossiers en évitant qu’ils passent au niveau de plusieurs services avant d’être remis au juge des comptes », a-t-il affirmé. Après l’exécution budgétaire, il doit y avoir des évaluations sur les réalisations faites. Le rôle de la Cour des comptes est en effet de contrôler l’utilisation des deniers publics.

Amélioration des conditions de services à la PGA

Par ailleurs, des actions ont été menées pour améliorer les conditions de services à l’endroit des fonctionnaires retraités. Ces améliorations ont commencé en 2014 avec la rénovation des comptoirs à la PGA d’Antaninarenina. La direction générale du Trésor vient en outre d’aménager les lieux pour désencombrer ces fonctionnaires retraités. Le même système sera appliqué au niveau des antennes de la direction générale du Trésor réparties dans toute l’île.

Après l’installation des gestionnaires de file d’attente électroniques dans les locaux de la Recette générale d’Antananarivo (RGA) et de la Paierie générale d’Antananarivo (PGA) au mois d’août 2014,  ces deux services sont dotés de six caisses supplémentaires dont trois sont opérationnelles dans l’immédiat pour accélérer la réception des usagers. Au total, dix-huit caisses sont disponibles aux usagers au niveau de la PGA d’Antaninarenina. Quatre nouveaux guichets de délivrance ont également été installés, portant ainsi leur nombre total à huit. Près de 3 000 fonctionnaires retraités perçoivent leurs pensions au niveau de la Paierie générale d’Antananarivo (PGA) à Antananarenina, chaque mois.

Riana R.

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