
En choisissant de tourner le dos à Andry Rajoelina et de rejoindre le camp de Hery Rajaonarimampianina, Virapin Ramamonjisoa a pu garder son poste de consul de Madagascar à La Réunion en sacrifiant son mandat électif de député, en passant.
Pourtant, l’ancien ministre des sports a montré que son poste actuel ne lui suffisait plus. Ce qui l’a conduit avant la formation de l’actuel gouvernement à se faire de la publicité pour espérer un poste qu’il affectionne : être ministre.
Sauf que les dirigeants ne lui ont pas accordé davantage de crédit, se cantonnant à la garder à son poste de consul. Depuis, Virapin Ramamonjisoa se fait discret, « sonné » par la non-considération des tenants du pouvoir de son souhait.
Pour autant, son avenir politique se retrouve dans une situation instable car dans le cadre de l’assainissement décidé par la nouvelle ministre des Affaires étrangères au niveau de son département, il risque gros.
En effet, Atallah Béatrice exige de la compétence pour les représentants diplomatiques malgaches. Ce qui conduira au remplacement de certains d’entre eux. Cela pourrait être fatal pour cet ancien ministre étant donné que sa nomination est d’ordre politique, loin de la compétence requise.
Ainsi, si son remplacement venait à être décidé, il se retrouvera dénué de poste politique puisqu’il ne peut plus reprendre sa place à l’assemblée nationale, ayant décidé lui-même de quitter son mandat électif avec l’aval de la HCC.
Naisa
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