Les employés du service des Domaines, à l’issue d’une assemblée générale (AG) tenue hier, ont décidé de reprendre le travail à compter du lundi 23 mars prochain. Le gouvernement a promis d’étudier leurs revendications. « La décision gouvernementale concernant les revendications des employés du service du Domaine est attendue d’ici la fin de ce mois de mars », ont révélé les grévistes. Toutefois, dans son communiqué, tout en dénonçant les pressions infligées aux travailleurs actuellement, le syndicat a martelé que la grève reprendra si le gouvernement ne respecte pas ses engagements.
Par ailleurs, en ce qui concerne la levée du moratoire de l’interdiction d’acquisition de terrains domaniaux aux nationaux, ceci attendra la fin du mois d’avril, un délai fixé par le Premier ministre (PM) Jean Ravelonarivo pour l’évaluation des travaux effectués par le gouvernement. Ainsi, le président de la République lui-même prendra la situation en mains si aucune décision n’est prise par son gouvernement. Pour ce qui est de l’élaboration de la politique foncière, les propositions apportées par les techniciens fonciers vont être prises en compte. Et, en ce qui concerne leur statut particulier, la primature se penche actuellement sur la question avec deux techniciens fonciers.
Dans la foulée, les employés du service des Domaines ont rappelé que l’acquisition de terrains domaniaux constitue un droit fondamental pour les citoyens, notamment en ces temps de crise. Rappelons que la levée du moratoire de l’interdiction d’acquisition de terrains domaniaux aux nationaux est une mesure qui aurait dû être levée depuis le mois de décembre, du fait qu’elle est prévue être en application pour une durée de six mois seulement, mais elle a été prolongée pour une durée encore indéterminée pour des raisons inconnues.
A noter que selon ce syndicat, ce sont la primature et la présidence qui ont essayé de répondre conjointement aux revendications des employés en trouvant des compromis, contrairement à leur ministère de tutelle qui n’a pas une seule fois pris la peine d’engager un dialogue avec eux.
Dimisoa