
Des sinistrés hébergés à Tsaramasay, sur la route menant au village des jeux Ankorondrano, se désolent de l’insécurité qu’ils font face actuellement. En effet, selon leurs témoignages samedi dernier, obligés de quitter les lieux d’habitation à cause de la montée des eaux, des malintentionnés profitent de la situation pour cambrioler le peu de biens qu’ils possèdent dans leurs maisons la nuit. De ce fait, les hommes retournent dormir dans leurs foyers respectifs, au risque des effondrements, si c’est les femmes et les enfants qui restent sur le site d’hébergement. « La présence de l’eau sur les lieux, à laquelle s’ajoute la pluie durant la nuit, favorise leurs actions », a indiqué une mère de famille. « Si cette situation perdure, c’est sûr que nous grossirons les rangs des 4 mi (SDF) », a-t-elle affirmé. Cette dernière de souhaiter ainsi vivement la descente des eaux pour retourner à son foyer.
Surpopulation
A part cette insécurité et la difficulté de survivre au quotidien, un des problèmes auquel fait face aussi ces sinistrés est la surpopulation sur les sites d’hébergement. Selon leurs témoignages, ils sont 4 à 6 familles à se loger dans une même tente, soit à peu près une trentaine. « La chaleur est intenable la nuit et les enfants sont les plus vulnérables car ils supportent mal la claustration », a témoigné une mère de famille. Dans de telles conditions, il est normal si les maladies respiratoires et la diarrhée se développent vite au niveau de ces enfants, a-t-elle poursuivi.
D’après le chef Fokontany de Tsaramasay, Lanto Rakotoarisoa, ils sont actuellement 450 familles hébergées dans une dizaine de tentes. Et leur nombre ne cesse de s’accroitre, a précisé ce dernier.
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