La situation semble se compliquer pour la société Ambatovy. Certaines promesses ne sont pas respectées eu égard aux faits qui se sont produits. Cela concerne entre autres la sécurité des employés.
Pourtant, « la sécurité de ses employés et des communautés environnantes reste à tout moment sa première priorité », a maintes fois annoncé la société. Or, depuis 2010, des accidents mortels ont été constatés pour contredire cette affirmation et qui met ses détracteurs dans une position avantageuse.
Parmi ces faits qui ont secoué Ambatovy, il y a d’abord eu la mort d’un homme travaillant pour le compte d’un sous-traitant de services électricité, au mois d’aout 2010, dont les causes sont restées inconnues. Ce qui a provoqué une grève à l’époque.
Il y eut également les décès de 2 personnes et de 2 bébés. Des décès qui, selon le Collectif Tany, étaient dus à des« fuites de dioxyde de soufre qui ont rendu malades une cinquantaine de personnes, entre le 26 février et le 13 mars 2012 ».
Et la dernière en date a été « L’incident technique qui a entraîné un rejet d’une bulle de gaz de sulfure d’hydrogène (H2S) dans une zone localisée de l’unité de lixiviation acide (PAL) de l’usine », d’après la version officielle d’Ambatovy, le 19 février dernier. Ce dernier accident a fait un mort, un employé expatrié travaillant sous le compte d’une société prestataire et faisant 2 autres blessés.
Ambatovy devrait être plus rigoureux et ne pas se cantonner à des affirmations qui contredisent les faits, notamment en matière de sécurité.
CM
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