Le problème rencontré par la Jirama dans la production d’électricité est en phase de résorption. Les prestataires y sont pour beaucoup, dont le principal, à savoir ; la société Enelec. Pour précision, elle est la seule à avoir obtenu son contrat via un appel d’offres international.
En effet, dans une visée objective, Enelec n’a pas lésiné sur les moyens dans son appui à la société d’Etat Jirama afin que l’offre en énergie électrique soit satisfaisante. Il s’agit, entre autres, de l’augmentation des ressources financières utilisées ainsi que l’appel à des sociétés internationales de renom pour la soutenir dans cette entreprise.
Il y a eu également l’appui en matériel, à titre gratuit, à l’endroit de la Jirama après que des problèmes aient été rencontrés à Toamasina et Fenoarivo-Est, dernièrement. Tout cela dans le but une fois de plus de privilégier l’intérêt commun qu’est la prestation de qualité dans la fourniture d’électricité.
Et dans cet esprit de professionnalisme pour soutenir la Jirama, Enelec projette de terminer à temps les travaux qui lui incombent comme les réhabilitations et améliorations des conditions de production d’énergie électrique.
Des résultats palpables
Ainsi, actuellement, les résultats des efforts fournis par Enelec commencent à être palpables comme l’arrêt du délestage dans les deux mois, en partenariat étroit avec ses principaux partenaires, tout comme l’amélioration progressive de la fourniture en énergie dans les provinces, cela, dans les 4 à 6 semaines.
Il faut dire que le déblocage des fonds par les bailleurs n’est pas le fruit du hasard. Des fonds qui, en passant, aideront au processus de mutation vers l’utilisation du fuel lourd. En effet, les efforts consentis par cette société y sont pour beaucoup. D’autant plus que, le contrat qui lie Enelec et la Jirama ne souffre d’aucune contestation après l’audit de la banque mondiale.
Néanmoins, pour que l’avancée constatée actuellement puisse aboutir à un résultat concluant, les engagements pris par les partenaires doivent être respectés. Cela afin que les échéanciers soient honorés.
Sur ce, il est à rappeler l’existence des pénalités de non-production d’Enelec, qu’elle doit honorer à temps. Pour autant, l’Etat a également des arriérés à payer auprès de cette société sans quoi la maintenance des matériels de production d’électricité pourrait en pâtir.
La balle est donc dans le camp de l’Etat car de l’accomplissement de ses obligations envers son prestataire dépend la poursuite de la résorption du problème de production d’électricité.
CM
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