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Filière « haricot » : l’exportation a doublé en 2014

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HARICOT

 L’exportation de haricot n’a cessé de connaître une hausse. De 1 705 tonnes en 2011, elle est passée à 5 175 tonnes en 2014, soit presque cinq fois de plus, rapportant ainsi la valeur de 6 millions de dollars en 2014 contre 931 000 dollars seulement en 2011, selon les statistiques de la direction générale des douanes de Madagascar. On peut dire ainsi que l’exportation de ce produit commence à remonter la pente. Elle se rapproche effectivement de celle réalisée en 1995 qui était de 6 075 tonnes, pour chuter de moitié en 2 000 et à 730 tonnes seulement en 2009.

La France est le premier pays importateur de haricot de la Grande île. En 2014, quelque 2 136 tonnes étaient importées par l’hexagone, représentant ainsi 41 % de la totalité des exportations. Elle est suivie par le Portugal et la Belgique avec respectivement 15 % et 6 % de la totalité des exportations. Une liste d’une cinquantaine de pays figure dans l’exportation de haricot pour Madagascar. Toutefois, au mois de juin de cette année, l’Emirats arabes unis a détrôné la France en réussissant à importer 45 tonnes contre 34 tonnes pour l’hexagone.

Cependant, pour les deux premiers trimestres de cette année, une baisse de l’exportation a été enregistrée par rapport à la même période en 2014. De 1 931 tonnes en 2014, celle-ci a chuté à 921 tonnes cette année, soit une baisse de 52 %.

Utilisation de semences améliorées

Cette amélioration de l’exportation est liée à celle de la production de haricot au pays. Une amélioration qui est due à l’introduction de semences certifiées et à l’extension de la production dans d’autres régions. A titre d’exemple, la production de semences améliorées est passée de 400  kilos en 2009 à 2 100 kilos en 2013 au niveau national. Et grâce aux nouvelles techniques culturales, des régions qui ne produisaient pas de haricot sont devenues propices à sa culture, comme c’est le cas du district de Farafangana.

Actuellement, cette production se stabilise entre 80 000 tonnes à 90 000 tonnes par an sur une superficie de 83 000 Ha sur toute l’étendue du territoire malgache, et ce, grâce à l’adhésion de Madagascar dans le Réseau de recherche sur le haricot en Afrique du Centre et de l’Est (ECABREN) par  le biais du Centre national de recherches appliquées au développement rural. De source auprès de ce centre, cette adhésion a permis à la Grande île d’enrichir la collection nationale d’une soixantaine seulement dans les années 80 à plus de 356 variétés, classées par catégories en huit classes commerciales actuellement, avec une qualité de semences bien supérieure que celle des années précédentes.

Sera R.


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