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Nouvel an Malgache : ressusciter les rituels d’antan

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NOUVEL AN

Cette année, le « Taombaovao malagasy » ou Nouvel an malgache, sera célébré le 21 mars prochain. A cette occasion, le comité d’organisation s’efforcera encore une fois de faire revivre les anciens rituels à accomplir dans le cadre d’un « Taombaovao ».

Comme il a déjà été rapporté dans nos colonnes, le Nouvel an malgache est une fête instituée par le roi malgache Ralambo, il y a 540 ans et qui, au début, était célébrée sur la colline sacrée d’Ambohidrabiby. La célébration devait se conformer à un ensemble de rites bien précis auxquels il fallait procéder pour entamer l’année sous les meilleurs auspices. Pour commencer, les Malgaches d’antan célébraient cette fête pendant deux jours puisque le nouvel an en question est précédé d’un réveillon et cette année, elle se tiendra les 20 et 21 mars prochain.

« Chaque citoyen malgache a le droit de fêter cet évènement chez lui, mais dans quelques grands sites culturels, comme la colline d’Ambohidrabiby, Andohalo ou encore Imerimanjaka, plusieurs manifestations officielles auront lieu en essayant autant que possible de ressusciter les anciens rites », a déclaré le professeur Rabetrano Andriambololo-Nivo, président de l’association des natifs d’Ambohidrabiby.

Le programme-type

La célébration commence toujours par une cérémonie de « purification ». En effet, jadis, le roi procédait à un rite de purification appelé « Fandroana » qui se fera cette année le 20 mars à travers une sorte de messe, dénommée « Fotoam-bavaka fidiovam-pirenena isan-taona ». Ensuite, vers 13 heures, la « flamme éternelle » ou « afo tsy maty » sera allumée à Ambohidrabiby en premier, puis à Andohalo, à Imerimanjaka et enfin à Ikianja Ambohimangakely. Cette flamme symbolise la conservation de la lumière qui ne s’éteindra à aucun moment pendant ces deux jours de festivités. De son côté, chaque foyer devrait allumer soit des bougies, des lanternes ou la lumière électrique jusqu’au petit matin, pour fêter ce que l’on appelle couramment « réveillon ».

Durant la matinée du 21 mars, la cérémonie rituelle commencera par la bénédiction ou « Fafy rano » en malgache. Elle est suivie d’un déjeuner appelé « Tatao » avec au menu du riz cuit au lait arrosé de miel que l’on partage avec sa famille et ses amis. Vient ensuite le « Zara-hasina » qui est une sorte d’échange de cadeaux qui se fait entre la famille et ses amis. Et enfin, la fête continuera avec plusieurs concerts donnés par des groupes traditionnels de Hira gasy et de vako-drazana…

Un concours de « fanorona » pour cette année

Cette année, le comité organisateur a décidé d’inclure au programme une autre activité qui était aussi jadis très pratiquée – et qui le reste d’ailleurs – par les Malgaches. Il s’agit d’un concours de « fanorona ». Organisé par Nelli Studio, le jeu comportera des épreuves éliminatoires qui commenceront le 6 mars prochain, tandis que la finale aura lieu durant le jour de la célébration du Nouvel an malgache, c’est-à-dire le 21 mars prochain, à l’Ortana Antaninarenina.

Holy Danielle

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Timbres de l’orthographe 2015 : la 2è édition est en vue

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TIMBRE

Organisé par la société Les éditions de l’Opportun, le concours d’orthographe baptisé « Les timbrés de l’orthographe », est réalisé en collaboration avec la fondation Alliance Française à travers le monde entier. Pour cette année, les inscriptions à la 2è édition seront ouvertes du 2 au 21 mars prochain.

Madagascar participe à ce concours depuis l’année dernière. Et rappelons que Danielle Aurore Rakoto était la grande gagnante dans la catégorie « continent Africain ». Cette enseignante en biochimie à la faculté des Sciences et de Médecine de l’université d’Antananarivo avait obtenu le meilleur score parmi des milliers participants, rien qu’à Madagascar, puisque ce concours est ouvert à tout public et de plus, il est gratuit.

Le principe des « Timbrés de l’orthographe » est de répondre en première partie à une trentaine de questions à choix multiples pendant 30 minutes, suivi d’une dictée en deuxième partie qui dure environ 15 minutes. L’année dernière, Danielle Aurore Rakoto avait indiqué que « la dictée était particulièrement difficile ». En effet, elle a été composée par le fameux écrivain Lorànt Deutsch qui est le parrain de cette opération.

Pour Madagascar, les épreuves de présélection se dérouleront le 28 mars prochain dans les Alliances françaises à travers le pays. Après un mois environ, les résultats y seront publiés, puis la grande finale se tiendra le 6 juin prochain au théâtre de l’Alliance française à Paris. Pour ceux qui souhaitent y participer, notons que les divers frais (transports et restaurations) seront à la charge de la fondation Alliance française.

Holy Danielle

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Athlétisme-cadet : le sommet africain à Maurice

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C’est confirmé, le championnat d’Afrique junior se déroulera à Maurice du 23 au 26 avril. A quelques mois de l’affiche, le pays est déjà à pied d’œuvre au niveau des préparatifs. Afin de mieux organiser l’événement, un comité d’organisation a été mis en place. Et autant dire que l’île sœur fera de cette course un événement d’envergure internationale car Patrick Montel de France Télévisions, animateur et commentateur des grands meetings européens assurera le commentaire tout au long de la compétition. Le spécialiste suisse du 100 m haies, Gaëlle Fumeaux sera aussi de l’animation. En outre, le Russe Sergueï Bubka, l’ancienne gloire de la perche mondiale, plusieurs fois champion du monde et olympique sera parmi les invités d’honneur.

Environ 400 athlètes répartis dans les épreuves au programme seront sur le devant de la scène. Bien évidemment, Madagascar est parmi les 20 pays en lice. Pour l’instant, le nombre d’athlètes nationaux à engager reste à connaître. Par contre, il est à noter que le Niger va aligner 60 athlètes. Quant au pays hôte, à coup sûr il sera représenté par le maximum possible d’athlètes.

RA

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La coupe du président à l’affiche

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La fédération malgache de basket-ball (FMBB) organise du 7 mars au 12 avril prochain à Analamanga « la coupe du président ». Il s’agit d’une grande première dans les annales du basket-ball malgache car c’est pour la première fois qu’une telle affiche est organisée. «  Auparavant, la coupe du président concernait les autres disciplines comme le foot ou encore le rugby, mais il est temps pour le basket de rentrer dans le jeu », a précisé le président de la FMBB, Jean-Michel Ramaroson en marge d’une rencontre avec la presse hier à Antaninarenina.

Cette-fois ci, la fédération et la présidence entendent ensemble toucher les jeunes. « Le message principal est de sensibiliser et d’éduquer les jeunes à travers la compétition », a fait savoir encore Jean-Michel Ramaroson. C’est d’ailleurs dans cette optique que le ministère de l’Education nationale, le ministère de l’Industrie, celui des Postes et télécommunications et des nouvelles technologies et bien sûr le ministère de la Jeunesse et des sports se sont engagés ensemble pour apporter leur soutien. Telma Madagascar sera par ailleurs le sponsor officiel.

68 équipes issues des 19 ligues régionales disputeront le sacre. Décentralisation oblige, les matchs éliminatoires seront joués dans quatre zones  composées de 16 équipes chacune. La zone Nord comprend les régions de Boeny, Sofia, Diana et Sava, les régions Analamanga, Atsinanana, Alaotra Mangoro et Analanjirofo font partie de la zone Sud. Vakinankaratra, Bongolava, Itasy, Menabe se regrouperont dans la zone Ouest tandis que Haute Matsiatra, Amoron’Imania, Ihorombe, Atsimo Andrefana, Anosy, Androy et Vatovavy Fitovinany sont à l’affiche dans la zone Sud. Le 12 avril les deux équipes finalistes pourront disputer le titre lors de l’épreuve finale au palais des sports et de la culture de Mahamasina.

Durant ces deux mois de compétition, le principe des clubs sera privilégié avec la participation des joueurs licenciés.

Nadia

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Basket-Calendrier : l’Afrobasket U16 filles à l’horizon

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Basket

Des coupes et des championnats, le calendrier officiel de l’année, arrêté par le comité exécutif et la commission technique de compétition à l’issue de l’Assemblée générale de la fédération à Toamasina en décembre 2014, est comme d’habitude riche en tournois.

Pour cette fois encore, la ville des Mille sera la capitale du basket africain car la phase finale de l’Afrobasket U16 filles se déroulera du 16 au 26 juillet au palais des sports de Mahamasina. C’est-à-dire à un mois de la tenue des jeux des îles de l’océan Indien à La Réunion. Le rendez-vous est déjà pris et déjà les férus de la discipline piaffent déjà d’impatience vu que les éditions précédentes ont toujours été à succès non seulement au niveau de l’organisation, mais également de l’ambiance en générale.

Dans la même foulée, la saison est chargée. La coupe du président démarre l’année et durera jusqu’en avril. A partir du mois de mai, les championnats N1B hommes et U20 filles se disputeront à Diana du 9 au 17 mai. Quant au sommet national NIB dames et d’U20 garçons, la compétition aura lieu à Boeny du 23 au 31 mai. Pour la première phase de la catégorie N1A dames et hommes, Antsiranana sera la région hôte du 6 au 14 juin. Le derby final sera à l’affiche au palais des Sports du 10 au 18 octobre. La coupe des clubs champions de l’océan Indien (CCOI) clôture la saison. Si la date est déjà fixée (7 au 15 novembre), le pays d’accueil reste à connaître.

RA

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Procom : le programme appuie le secteur privé

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 Favoriser une croissance économique durable et inclusive tirée par le commerce, tel est l’objectif global du Programme d’appui à l’emploi et à l’intégration régionale (Procom) qui vient d’être lancé officiellement hier à l’hôtel Colbert Antaninarenina. C’est un programme d’appui au secteur privé, financé par l’Union européenne à hauteur de 8 millions d’euros pour une durée de trois ans et qui est mis en œuvre par la Fédération des chambres de commerce et d’industrie de Madagascar (FCCIM).

 Procom arrive à point nommé car il apportera un nouveau souffle à la relance économique en misant sur le développement du secteur privé. Pour l’Union européenne représentée par son ambassadeur Antonio Bénédito Sanchez, sa contribution vise à améliorer la compétitivité et l’ouverture au commerce régional et international afin de contribuer à la relance économique, à la création d’emplois et à la réduction de la pauvreté. Le coordonnateur du programme, Jean-Pierre Lebrun a expliqué que Procom a débuté le 3 novembre 2014 et est exécuté par International consultants d’Espagne (ACE). Procom favorise également les compétitivités des micros, petites et moyennes entreprises (MPME) dans les secteurs de l’agro-industrie, du textile, du bâtiment et des travaux publics (BTP), du tourisme et des technologies de l’information et de la communication (Tic).

 Les activités du Procom sont également axées sur l’intégration régionale dont la Commission de l’océan Indien, la Sadc et le Comesa. Le ministre du Commerce de la consommation, Henri Rabesahala, a exhorté les opérateurs du secteur privé à profiter de cette opportunité pour favoriser le dialogue et renforcer leurs capacités. Le ministre de l’Industrie, Narison Rafidimanana, pour sa part, a souligné que ce programme cadre dans la ligne d’action de son département.

Noro Niaina

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Orange Madagascar : les clients gratifiés

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Les jeux sur les réseaux sociaux proposés par Orange Madagascar sont des moments funs et de divertissement très appréciés par les fans et les clients de l’opérateur en téléphonie mobile, en internet et en mobile banking.

Cette occasion permet aux participants de gagner des matériels de communication tels que des tablettes, des smartphones, des téléphones, des recharges de crédit de communication et d’internet, ainsi que des goodies Orange.

C’est ainsi qu’à l’issue de leur participation aux jeux « Instants gagnants », « Fety Masaka sur Facebook », « Fety Masaka sur Twitter », les participants les plus chanceux ont été les heureux gagnants d’une tablette Pixi7 Wifi, d’un téléphone Alcatel Pixi2 ou encore de forfaits internet.

Orange Madagascar poursuit la diversification de ses réseaux sociaux pour permettre aux participants de s’amuser, et leur offrir la possibilité de gagner des cadeaux très intéressants.

Noella Rakoto

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10e FIM : spécial guest, La Réunion

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 La 10e édition de la Foire internationale de Madagascar (FIM) qui se tiendra du 7 au 10 mai prochain à la zone Forello Expo Tanjombato mettra en exergue la relance effective du partenariat entre les secteurs privés réunionnais et malgache. Le Pavillon France sera marqué avec un focus sur un espace La Réunion et l’ensemble des entités institutionnelles et privées l’île sœur seront de la foire.

 « C’est la première fois que la FIM fait le focus sur un pays … Nous avons la conviction que l’intégration économique régionale est la seule voie possible vers un développement durable du Sud-ouest de l’océan Indien et vers l’émergence d’un nouveau pôle mondial de croissance », a déclaré Michel Ramiaramanana, président du comité d’organisation, hier à Akorondrano lors de la présentation des principoaux partenaires de la FIM.

 Une centaine d’entreprises réunionaises opèrent effectivement à Madagascar et dans différents domaines. FreeSolar – spécialisée dans la micro-énergie – et qui n’est pas moins le partenaire exeptionnel de la 10e FIM, est un exemple de cette implantation des entreprises de l’île-sœur à Madagascar.

 Bruno Cohen, président du groupe SFER FreeSolar estime qu’à Madagascar, il y a « non-assistance à territoire en danger ». Ceci dans la mesure où la Grande île compte plus de 18 millions de personnes n’ayant pas accès à l’énergie, parmi les 1,3 milliards recensées dans le monde. Et d’après lui,  « sans energie, il ne peut y avoir de vie économique ». D’où le besoin vital d’énergie pour Madagascar.

 Arh.

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Banque : la BOA fustigée sur les réseaux sociaux

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A lire les commentaires postés sur les réseaux sociaux, la Banque Of Africa (BOA) a fait l’objet de diverses critiques relatives à ses services. « Pourquoi les employés au front-office de la BOA sont-ils si impolis, mesquins envers les clients », s’interroge un client en précisant qu’il s’agit des agences d’Anosizato et d’Analakely. La qualité d’accueil est pointée du doigt. Outre les queues interminables, attendre des heures avant d’être servi a entre autres été au centre des discussions. Une file pour trois personnes a été citée à titre d’exemple et encore le service est trop lent.

Certains ont relancé le débat en soulignant qu’il ne faut pas généraliser. On ne va pas critiquer tout le système en référant aux deux agences, mais nombreux ne sont pas de cet avis, « Pas du tout d’accord : si les clients de deux agences parmi les plus importantes sont aussi mal desservis, alors je n’ose pas imaginer le reste du réseau. De plus, je ne pense pas être le premier à me plaindre ». D’autres plaintes ont même été rapportées concernant les horaires raccourcis. Certaines agences ferment à 15 h au lieu de 16 . Plus d’un a souligné que ce n’est pas normal quand on est leader sur le marché.

Tsiry A

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3P – Antsirabe : 356 millions d’ariary pour l’aérodrome d’Antsirabe

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P15 ECO 3P

La première phase de la rénovation de l’aérodrome d’Antsirabe est bouclée grâce à un partenariat public-privé (3P). Cette collaboration a permis de récolter environ 356 millions d’ariary. Outre les vols privés, l’aérodrome recevra également les avions d’Air Madagascar.

« Time for Madagascar is now ». C’est en ces termes que le Président directeur général du groupe Socota, Salim Ismaïl a exprimé la volonté du secteur privé à aller de l’avant. Cependant, cette volonté de fer ne suffit pas pour redresser l’économie tant le chantier à entreprendre est très vaste. Il faut pour cela que le secteur public s’implique également.

C’est dans cette optique que les deux parties ont concrétisé hier à Iavoloha leur collaboration par une signature de convention qui vise à rénover la piste de l’aérodrome d’Antsirabe. La cérémonie a vu la présence du président de la République, de quelques ministres et des membres du secteur privé. Concrètement, ce projet est né de l’impulsion du PDG du groupe Socota, Salim Ismaïl, le 30 octobre de l’année dernière. A ce moment-là, il s’est engagé à élaborer un projet de sauvegarde de l’aérodrome d’Antsirabe. Et c’est ainsi que près de quatre mois après cette déclaration, le projet prend forme.

Sur le plan financier, l’Etat contribue à hauteur de 150 millions d’ariary et les huit opérateurs de la région Vakinankaratra en ont apporté près de 206 millions. En ce qui concerne les opérateurs, il s’agit de la BMOI, de la BOA, des brasseries Star de Madagascar, de Holcim, de Lecofruit, de Promodim, de Socolait et de Socota.

En somme, ces 356 millions d’ariary vont servir uniquement à rénover la piste de l’aérodrome. Auparavant, l’Etat a déjà investi près de 400 millions d’ariary pour la rénovation du hangar et de l’aérogare.

Air Madagascar assurera la desserte d’Antsirabe.

A l’issue de la signature, le président du Conseil d’administration d’Air Madagascar, Henry Rabary-Njaka, a annoncé que d’ici le mois de mai, Air Madagascar desservira Antananarivo à partir d’Antsirabe, puis Antsirabe depuis Fianarantsoa. Ainsi, l’aérodrome ne recevra pas seulement des vols privés mais également ceux de la compagnie aérienne nationale.

D’une longueur de 1.200 m et d’une largeur de 45 m, cette infrastructure pourra recevoir un avion de 7,7 tonnes. Cette perspective annoncée augmentera le trafic aérien encore très faible pour ne pas dire inexistant sur l’aérodrome de cette capitale industrielle du pays.

Un meilleur climat des affaires

Du côté du secteur public, l’Etat a souligné que son rôle était d’offrir les meilleures conditions afin que le climat des affaires incite à l’investissement et au développement des entreprises. D’autant plus que le secteur privé constitue le moteur de l’économie.

Ce modèle de 3P sera appliqué à d’autres projets. Effectivement, plusieurs projets verront le jour dans le courant de 2015. Il s’agit entre autres de rénover l’aéroport d’Ivato, de créer des autoroutes express et des parkings aériens.

Dans cet esprit de renforcer le partenariat public-privé, un conseiller spécial auprès de l’Economic development board of Madagascar (EDBM) a été nommé par la présidence. Il sera chargé de recueillir les doléances des opérateurs et servira de passerelle entre ceux-ci et l’Etat.

Le poids du secteur privé sur le plan fiscal

Les 8 entreprises qui ont contribué au financement de la rénovation de l’aérodrome d’Antsirabe emploient aujourd’hui directement et indirectement plus de 45.000 personnes et elles ont contribué en 2014 à hauteur de 418 milliards d’ariary aux recettes de l’Etât en impôts et taxes.

Salim Ismaïl de souligner que « Ces entreprises sont des acteurs du développement qui sont conscients que le développement n’a de sens que s’il contribue à améliorer les conditions de vie du plus grand nombre. Elles sont les vitrines des capacités agricoles et industrielles de Madagascar, et sont tout naturellement des porte-voix de la confiance des investisseurs ».

Noella Rakoto

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Eco Brèves

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Sécurité alimentaire – Une conférence des bailleurs ce jour

La Conférence des bailleurs sur la sécurité alimentaire se tiendra à partir de ce jour jusqu’à demain à l’hôtel Colbert Antaninarenina. Elle sera placée sous l’égide de la Commission de l’océan Indien en collaboration avec le gouvernement malgache. La sécurité alimentaire et nutritionnelle du pays, l’intensification de la production, la commercialisation et les infrastructures, la formation, la gestion des connaissances et la communication figureront parmi les thèmes à débattre durant cette conférence.

Agoa – Plus de 100 conteneurs envoyés vers les Etats-Unis

Plus de 100 conteneurs de produits textiles ont été convoyés vers les Etats-Unis dans le cadre de l’Agoa, selon le Groupement des entreprises franches et partenaires (GEFP), depuis le début de l’année. Jusqu’à présent, le textile tient une part très importante, suivi par les huiles essentielles sur le marché de l’Agoa. Toutefois, l’exportation vers les Etats-Unis ouvre la porte à près de 7.000 produits.

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Les indésirables du 19 février 2015

Aéroport d’ Ivato : 1,4 kg d’or et 3 kg d’hippocampes saisis

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Ventre VF

 Les éléments de la Police aux frontières (Paf) et les douaniers, en poste à l’aéroport international d’Ivato, ont intercepté hier près de deux kilos d’or et 3 kg d’hippocampes.

 Important coup de filet à l’aéroport international d’Ivato. Vers 17 h, alors qu’ils comptaient embarquer sur un vol de la compagnie Air Mauritius à destination de Hong-Kong, un Sri-lankais de 53 ans et deux Chinois âgés de 23 et 52 ans ont été interpellés par les policiers de la Paf.

 Le pot aux roses a été découvert grâce au contrôle aux rayons X des bagages à soute des passagers. Bien qu’ils aient été soigneusement dissimulés dans les tiges télescopiques du manche de la valise du ressortissant sri-lankais, la quantité d’or a été détectée par la machine. Sans attendre, la valise en question a été placée sur le banc de fouille pour un contrôle manuel. Il a fallu aux douaniers et policiers scier le manche de la valise pour sortir les petits lingots de l’intérieur.

 Tout comme pour la quantité d’or, les quelque milliers d’hippocampes, savamment placés dans un sac en plastique et enfouis sous des sachets de légumineuses, ont été détectés par le scanner des bagages à soute. Afin d’en avoir le cœur net, les policiers et les douaniers ont procédé à une fouille manuelle et découvert les poissons marins, appelés plus familièrement « chevaux de mer ».

 Cette nouvelle saisie survient une semaine après l’arrestation de trois Chinois, pris en possession de 5 kg d’hippocampes, toujours à l’aéroport d’Ivato. Soit-dit en passant, ces derniers ont été placés en détention préventive à Antanimora, mardi dernier.

 Des mesures encore provisoires

 Aussitôt informés de ce coup de filet, le ministre des Finances, François Gervais Rakotoarimanana, et le directeur général des Douanes nouvellement nommé, Eric Narivonjy Rabenja, se sont dépêchés à l’aéroport d’Ivato. Le grand argentier a indiqué que ce résultat a été obtenu grâce aux nouvelles mesures mises en place par les autorités. « Certes, il s’agit d’un dispositif provisoire mais les résultats sont encourageants. Sans l’ombre d’un doute, la mise en place d’un système pérenne de contrôle nous permettra d’obtenir des résultats plus performants », a-t-il déclaré.

 De son côté, le directeur général des Douanes a expliqué que « les hippocampes sont inscrits à l’annexe II du Cites. Leur exploitation et leur exportation nécessitent un permis d’exploitation et une autorisation. Ce qui n’est pas le cas pour les Chinois », a-t-il précisé.

 Les hippocampes saisis ont été remis aux agents du ministère de l’Environnement, de l’écologie, de la mer et des forêts, tandis que les lingots d’or ont été confiés aux agents du ministère des Mines.

 Mparany

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Causes « Communes »

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Un projet annonce forcement un avenir et dans ce sens un changement prometteur…en cas de réussite. A en croire les grandes lignes du nouveau statut de la capitale adopté auprès de l’Assemblée nationale, la vieille capitale comme on dit fait maintenant partie de l’histoire et il est temps d’écrire une nouvelle page dans le dessein d’offrir une belle image à la ville des Mille. Malgré les pour et les contre ainsi que les débats contradictoires à tous les niveaux, Antananarivo a déjà scellé son destin.

Seulement et au grand étonnement de tous, voilà que les employés de la Commune manifestent leur opposition à ce changement, comme si leur vie au sens propre en dépendait au sens propre. Pour eux ce nouveau statut n’apportera pas les effets escomptés, au contraire cela crée des inégalités et des nouvelles frontières entre les communes riches et pauvres. Sous cette optique, il serait fort probable de s’attendre à des licenciements. Quelques semaines après l’adoption du texte et faisant suite à une affaire judiciaire concernant un employé, les réactions du syndicat du personnel fusent.

S’il s’agit vraiment d’une préoccupation forte à propos de son avenir et de sa carrière, c’est compréhensible. Car parfois, changer fait peur et présente des risques d’échouer surtout si on n’offre aucune assurance ni garantie. Mais, comme la machine est déjà en marche, c’est à prendre ou à laisser. Toutefois, il appartient quand même à l’Etat de les rassurer en leur apportant de plus amples explications sur les tenants et aboutissants de ce nouveau statut.

C’est vrai qu’en théorie, tout reste à prouver. Le développement attendu sera-t-il palpable à court ou à long terme, ou les sceptiques et les opposants notamment les employés de la Commune auraient-ils raison? En élaborant le texte, certes l’Exécutif a déjà tout calculé au sens figuré et le seul mot d’ordre avec toutes les actions à entreprendre est d’offrir plus d’autonomie aux communes et de contribuer à leur développement. Des communes riches et indépendantes dignes de la capitale et de ses résidents, c’est bénéfique pour tout le monde. Que demande vraiment le peuple.

Il est de la responsabilité et du devoir du régime de faire en sorte que ce projet soit une réussite. A vrai dire, son avenir politique en dépend également. Alors l’Exécutif aura intérêt à ce que cela marche d’autant qu’à maintes reprises, des entités politiques l’ont déjà prévenu. Le droit à l’erreur pour un essai n’est pas permis. En cas de chou blanc, force est de dire que le régime Rajaonarimampianina est piégé par sa propre ambition politique. Et nombreux pensent déjà que le parti présidentiel passera sa première épreuve durant les communales.

Andry Rabeson

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Réconciliation nationale par le FFKM : Zafy et Rajoelina n’y participeront plus

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VENTRE cour

Que de mauvaises nouvelles pour le Conseil œcuménique des églises chrétiennes de Madagascar (FFKM). Selon nos informations, l’ancien président, le Pr Albert Zafy, a donné instruction à son équipe de suspendre leur participation au processus de réconciliation nationale. De son côté, l’ancien président de la transition Andry Rajoelina vient également de lui emboîter le pas. Cette situation était d’ailleurs prévisible même si les chefs d’Eglises n’ont apparemment pas pris la « chose » au sérieux.

Pour la mouvance Zafy, la seule raison qui l’a poussé à cet abandon réside dans le manque de considération de sa requête pour la dissolution du Conseil de réconciliation malgache (CRM) afin que ce dernier soit remplacé par le Comité pour la réconciliation nationale (CRN).

« Malgré les diverses interpellations du Pr Zafy, les dirigeants du FFKM ont continué à jouer les durs d’oreilles. Dans sa dernière lettre adressée au FFKM, le Pr Zafy a mis en exergue des préalables, en demandant la participation d’une entité formelle afin de diriger le processus de réconciliation. D’où sa demande de dissolution du CRM et son remplacement par une structure plus formelle qu’est le CRN, lequel est stipulé par la Constitution. Pourtant, le FFKM n’a donné aucune suite à cette requête. De ce fait, le Pr Zafy a donné l’instruction à son équipe de suspendre leur participation au processus jusqu’à ce que cette demande soit satisfaite. Ses représentants dirigés par le Pr Paul Rajaonarivelo ont ainsi fait part hier de cet abandon effectif auprès des chefs d’Eglises au palais des Sports à Mahamasina » s’est exprimée, hier, Lalatiana Ravololomanana, jointe par téléphone.

 Le non-respect de la Constitution comme toile de fond

 A l’instar du Pr Zafy, l’ancien président de la transition Andry Rajoelina avait maintes fois saisi le FFKM sur la considération de ses suggestions, mais en vain. Outre le manque de volonté et de bonne foi des autres acteurs, Andry Rajoelina avait également souligné le non-respect de la Constitution. Selon les explications du porte-parole du regroupement « Miaraka amin’i prezidà Andry Rajoelina » (Mapar), Pierre Houlder, ces comportements et mentalité de certains acteurs constituent la principale cause de cette crise sociopolitique qui perdure actuellement.

« Andry Rajoelina n’a eu de cesse de réclamer auprès du FFKM pour que les divergences de points de vue voire les animosités entre les cinq principaux chefs de file soient d’abord réglées avant d’élargir le processus. Pourtant, le FFKM n’a jamais pris en considération cette revendication du président Rajoelina. La preuve, toujours le non-respect, à chaque fois, des accords conclus lors des sommets des cinq », a déclaré Pierre Houlder, hier soir, joint par téléphone.

Toutefois, lui d’ajouter que le non-respect de la Constitution est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. « Comment peut-on parler de réconciliation alors que l’un des principaux acteurs ne cesse de bafouer la Constitution ? Notamment, le non-respect de l’article 54 relatif à la nomination du Premier ministre, qui a pourtant été validé par la Haute cour constitutionnelle ; le non-respect de l’article 72 portant sur le mandat impératif des parlementaires, et l’entorse à la loi quant à la mise en place du bureau permanent de l’Assemblée nationale, entre autres. En réponse à ces réclamations pertinentes, le FFKM a décidé de forcer le démarrage du processus à travers ce pseudo-élargissement de la réconciliation dans les régions, sans aucune considération des doléances du président Rajoelina. Notre interlocuteur a souligné que si le Pr Zafy a décidé de quitter le processus qui lui était pourtant cher, c’est uniquement pour des raisons purement pertinentes et non personnelles. « Tant que ses réclamations ne sont pas satisfaites, le président Rajoelina ne participera pas non plus à ce semblant de processus », a précisé Pierre Houlder.

Imasindia

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Excuse inacceptable !

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edito_courrier

 Lorsque nous avions écrit que les projets présidentiels ne respectent pas les délais impartis pour leur réalisation, les apparentant à des effets d’annonce, certains en haut lieu nous ont rétorqué que c’est à cause du mauvais temps et de la pluie qui obligent l’arrêt des travaux.

Certes c’est une raison qui peut tenir la route, sauf que la pluie est plus que prévisible car depuis des siècles et des siècles, la saison pluvieuse à Madagascar, mais surtout sur les hautes terres, débute toujours au mois de novembre pour ne se terminer qu’en mai. C’est une réalité qui doit toujours être prise en ligne de compte avant la mise en œuvre de tout projet digne de ce nom. A ce titre, il est inacceptable de se décharger sur les aléas climatiques dans la non-réalisation des projets alors que c’est le manque, voire l’inexistence d’études préalables qui est en cause.

Dans le cadre des projets présidentiels, c’est la preuve flagrante de l’incompétence de ceux qui en sont les auteurs et il est évident que lesdits projets n’ont qu’un seul et unique objectif : le clientélisme politique.

En effet, pointé du doigt, à juste titre, de n’avoir rien fait durant une année entière car trop occupés à jouer les globe-trotters, l’équipe dirigeante de la IVe République a voulu, pour ne pas changer dans sa pratique d’amateur, jeter de la poudre aux yeux de ses administrés en annonçant à grand tam-tam la prise de « dispositions particulières et d’urgence pour fluidifier la circulation urbaine et suburbaine par le président de la République ». Mais le résultat est là, prévisible, deux mois, deux cyclones et des mètres cubes de pluie plus tard : encore et toujours des promesses non tenues.

En passant, il est quand même étonnant que ce soit le président de la République qui ait pris en charge la fluidification de la circulation urbaine et suburbaine. Un comportement qui semble vouloir dire que tout est possible dans une République comme la nôtre où même les scénarios les plus surréalistes et les plus farfelus sont possibles, du moment que cela pourrait faire basculer des quelques citoyens encore naïfs dans l’escarcelle du parti présidentiel.

Randria

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Le Sud accumule les handicaps : aucune solution pérenne n’est proposée

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sècheresse sud'

 La partie Sud de l’île accumule les handicaps, auxquels on n’a trouvé aucune solution depuis plusieurs décennies. Sècheresse, changement climatique, invasion acridienne périodique, insécurité alimentaire… autant de facteurs qui expliquent la pauvreté extrême des populations du Sud de Madagascar. Si la pauvreté à Madagascar affecte 71% de la population, selon les dernières enquêtes de l’Institut national de la statistique (Instat), les régions Est et Sud de l’île sont les plus touchées. La région Androy souffre gravement de la pauvreté avec un taux de 83,03% dont 82,9% en milieu urbain et 83.4% en zone rurale.

 Vulnérabilité alimentaire due à la sècheresse

 Alors que plusieurs régions du pays ont été touchées par de graves inondations en raison des intempéries enregistrées depuis le début de l’année, la partie Sud de l’île est fortement menacée par la sècheresse, notamment la région Androy dont les habitants font face à la sècheresse pratiquement tous les ans. Toutefois, celle de cette année est l’une des plus graves au cours des dernières décennies, ont indiqué les responsables. La sécurité alimentaire dans l’Androy est ainsi fortement menacée. En 2014, 27% des ménages de cette région ont souffèrent d’une insécurité alimentaire élevée, selon les statistiques de la Mission d’évaluation de la sécurité alimentaire de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial (Pam). Depuis que la sècheresse sévit dans la région, vers la fin du mois de janvier, on recense une centaine de morts, notamment dans le district de Bekily. Le prix du seau d’eau est devenu inabordable pour la plupart des ménages qui n’ont aucun revenu financier. Selon les informations recurillies, un bidon de 20 litres d’eau douce coûte 500 ariary actuellement et les produits de première nécessité (PPN) sont presque inexistants. En saison sèche, dans les zones les plus difficiles d’accès à l’eau, un individu ne dispose en moyenne que de 3 à 6 litres d’eau par jour pour couvrir l’ensemble de ses besoins (alimentation, eau de boisson, toilette, etc.), selon les chiffres du Groupe de recherches et d’échanges technologiques (Gret).

 Les projets d’infrastructures interrompus

 En dépit du fait que le phénomène de sècheresse soit chronique dans la partie Sud de l’île, les dirigeants qui se sont succédé au pouvoir depuis plus de 50 années n’ont pu trouver une solution pérenne à cette situation. L’aménagement des impluviums qui consiste à collecter les eaux de pluies a été l’une des solutions adoptées pour faire face à la sècheresse dans le Sud. Entre 2005 et 2007, le Gret avec l’appui financier de l’Union européenne a construit et réhabilité une trentaine d’impluviums dans la région Androy dont l’objectif était de lutter contre l’insécurité alimentaire. Selon les chiffres de ce groupe, on compte plus de 200 impluviums dans le Sud de l’Androy. Il existe en outre de nombreux impluviums artisanaux construits par les habitants eux-mêmes. Par ailleurs, l’Etat malgache, la Coopération japonaise et différentes organisations internationales ont également construit dans la zone des impluviums en béton, dans les années 70. Mais force est de constater que la durée de vie de ces infrastructures se limite à celle du projet lui-même.

 La crise acridienne affecte 40% de la culture

 A part la sècheresse, le passage périodique des criquets est également un fléau enduré par les habitants de la partie Sud de Madagascar tous les ans. Si le Programme triennal de lutte antiacridienne a été lancé par le gouvernement et la FAO au mois de septembre 2013, les répercussions de l’interruption de la lutte au cours de la crise politique restent pesantes pour plusieurs régions de l’île, particulièrement celle du Sud-ouest et l’Androy. Selon la FAO, jusqu’à 40% des cultures des régions Sud de Madagascar sont menacées par la crise acridienne. Par conséquent, de plus en plus de personnes vivant dans la région Sud-ouest sont confrontées à l’insécurité alimentaire qui s’est aggravée par rapport à l’année précédente car la production de maïs et de manioc a fortement diminué alors que la production de riz est inférieure à la normale.

 Le phénomène « dahalo » encore irrésolu

 Mais la recrudescence du phénomène « dahalo » depuis l’année 2012 affaiblit davantage la partie Sud de l’île. En dépit des opérations menées par les forces de l’ordre pour rétablir la sécurité dans cette région, le phénomène « dahalo » reste un problème irrésolu. Si les parties Est et Nord de Madagascar sont plutôt connues pour les cultures d’exportation, les régions du Sud et de l’Ouest sont en revanche plus enclines à l’élevage. Belo-sur-Tsiribihina dans le Menabe, Behara dans l’Androy, Ranomafana dans la Région Anosy, Miarinarivo dans le Bongolava et la Région Amoron’i Mania sur les hautes terres centrales sont les principales zones où sévit le phénomène. Le 11 février dernier, 50 dahalos ont envahi le district de Betroka et y ont dérobé une centaine de zébus. Selon une source auprès de la gendarmerie nationale, onze éléments ont alors été envoyés sur les lieux pour poursuivre les voleurs de bœufs. L’affrontement entre les éléments de la gendarmerie et les dahalo a fait 34 morts dont 30 dahalo et 4 gendarmes dans le district de Betroka.

 Georges R.

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Ho fain’ny daka tsimbadika

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fandalina

Tsy mazavazava amin’ny olon-tsotra indray ny zava-mitranga marina ao amin’ny fivoriana iarahan’ireo filoham-pirenena, ho fanomanana ny dinika fampihavanam-pirenena ao. Miovaova hatrany ny vaovao ampahafantarina mahakasika ny tena miseho ao ka misavoritaka na iniana asavoritaka ny fahazoan’ny vahoaka azy. Tsahoina fa handamoka noho ny fisintahan’ny sasany dinika. Misy milaza ihany koa anefa fa mbola samy vonona hanohy ny fihaonana izy rehetra.

Tsara ny hahafantaran’ny rehetra ny zava-misy ao anatin’izany rehetra izany satria hamaritra ny ho avin’ny tsirairay ny vokatr’izany fa tsy ny an’ny mpitondra sy ireo filoham-pirenena teo aloha fotsiny. Manahy ny hiverenan’ny sary efa niainany tany aloha ny vahoaka, manoloana ny manjavozavo manodidina ny dinika an-tampony ataon’ireo sangany ara-politika eto amin’ny firenena. Hifanao daka tsimbadika any ho any indray ireto tondroina ho olobe ireto nefa ny madinika aty ivelany no hiantefany fa tsy ireo tompon’antoka tamin’ny tsy fampahombiazana ny fikaroham-bahaolana.

Mampanahy ny rehetra ny hifamadihan’ireo nampihaonin’ny ray aman-dreny ara-panahy ireo, indrindra fa amin’izao ankatoky ny fifidianana isan-karazany izao. Mamy ny vahoaka nefa matsiro noho ireo nahazoana azy koa ny seza ka tsy mampaninona ny mpanao politika izay hanjo azy sy ny hiafarany. Toe-javatra nahazatra teto tokoa ny fitapitaky ny mpanao politika. Mahay mandangolango rehefa poritra te hahazo toerana nefa midingin-drambo, vantany tafita amin’izay iriny. Mahina amin’ny daka tsimbadika zatra ifanaovan’ireto mpiady toerana ireto ny vahoaka ankehitriny satria fain’ny iantefany isaky ny mandeha ka tafiditra krizy hatrany.

Manou

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Trafikana volamena sy «hippocampes» : teratany srilankey sy Sinoa noraisim-potsiny teny Ivato

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VENTRE vm

 Sarona teny amin’ny seranam-piaramanidina, Ivato omaly tolakandro, ny teratany sinoa roa, nikasa hanondrana « hippocampes » 3.000 isa. Omaly ihany, noraisim-potsiny koa ny teratany srilankey roa nikasa hamoaka an-tsokosoko volamena roa kilao mahery.

 Fanintelony ! Tsy fay mihitsy ireto teratany sinoa ireto fa mikiribiby amin’ny fomba fanaony mandringana ny harem-pirenena eto Madagasikara. Omaly tolakandro tamin’ny 4 ora, tratran’ny tompon’andraikitra eny amin’ny seranan’Ivato ny Sinoa roa, nitondra soavalindriaka na hippocampe, tombanana ho latsaky ny 4 kilao. Manodidina ny 3.000 ny isan’izy ireo, efa maina, ary natao tanaty fonosana plastika. Ny fitaovam-pitiliana (scanner) any amin’ny fitoeran’entana (soute) no nahitana azy. Nilaza ny tompon’andraikitry ny Polisy manara-maso ny sisin-tany (Paf) fa nandray ny zotra mankatsy Maorisy ireo Sinoa ireo, ary any Hong-Kong ny tena diany farany.

Fanitelony izao ny nahatrarana hyppocampe avy aty Madagasikara. Tany Roissy Paris ny voalohany, teny Ivato ny fanindroany ny herinandro lasa teo ary izao tratra omaly izao ny fahatelo. Samy kasaina hoentina any Hong Kong avokoa ireo ary teratany sinoa hatrany ny mpanao trafika.

Ho an’ilay fanindroany, voalaza fa mpividy fotsiny izy ireo, fa efa misy mpamatsy. Izany hoe, azo vinavinaina fa Malagasy ny maka ny soavalindriaka any anaty ranomasina, ary mivarotra izany amin’ireo Sinoa. Tsy azo ialana ny hisian’ny tambajotra amin’ity trafika ity.

Natsonika nampidirina tanaty tahon’ny valizy ny volamena

Toraka izany ihany, tratra tamin’ity saika handray ny zotra mankatsy Maorisy ity koa ny teratany srilankey roa, nitondra volamena manodidina ny 2 kilao. Natsonika ny volamena ary nampidirina tanaty fantsona tahon’ny valizy. Izany hoe, niova fanao izy ireo ka tsy natao briky toy ny nahazatra ny volamena ka noheveriny fa tsy ho hitan’ny fitaovam-pitiliana.

Manoloana ireo, inoana fa handray fepetra henjana amin’ny fampiharana ny lalàna, ny fanasaziana ny meloka ary ny fanafoanana ny tambajotra toy izao ny fanjakana.

Tambajotra miainga any ifotony, raha tsy hiteny afa-tsy ireo mitonona ho mpividy volamena etsy Analakely, ohatra. Eo koa ny any ambanivohitra, saika matetika efa tongan’ny vahiny ny fidinana ifotony, mividy volamena na vatosoa.

Randria

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Mandrimandry…

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indraim-bava

Mbola milamina, hono, isika eto Madagasikara raha mitaha amin’ireo firenena afrikanina sasany, anjakan’ny gidragidra, toy ny ataon’ireo “boko haram”, silamo mahery fihetsika any Mali. Diso tanteraka anefa izany. Ny any, fantatry ny vahoaka sy ny mpitondra ny fahavalo sy ny tanjona kendreny ary ny lalan-kizorany. Eto kosa, mety hahavanon-doza avokoa ny sokajin’olon-drehetra. Tsy mifidy “asiana” izy ireny ary tsy te hahalala na andro na alina. Tsy misy azo ianteherana intsony fa mandry an-driran’antsy foana. Ny aza voany ihany… Mbola nofinofy aloha ny hoe mandry fahalemana ny Malagasy.

Raha mba izay ihany moa, angamba, tsy mangirifiry loatra. Saingy, mihamaro ny tsy mampandry saina ny isam-batan’olona, ankoatra ny ahitana izay harapaka sy hanaovana ny adidy isan-karazany. Heverina ho maivana sy olana mandalo, ohatra, ity resaka fitohanan’ny fiara ity, nefa mety hisy fiantraikany tsy ampoizina. Voatery miainga vao mangirandratsy ny ankizy rehefa hianatra, mandany ora roa eny ambony fiara fitaterana, vizana, tsy mahavita miana-desona intsony rehefa tafaverina any an-trano, sns.

Fa vao mainka tsy maha tafandry mandry ny loza afitsok’ity orana tsy an-kiato ity. Ho an’ny eny amin’ny faritra iva, mba miraika fandriana ihany ny loha, saingy kiririoka tsy ahitan-tory ny fikorisan’ny rano ao ambany fandriana. Ho an’ireo monina eny amin’ny toerana kisilasila indray, loza mitatao lava ny mety hirodanan’ny tany, nefa ho aiza moa?
Manoloana izany rehetra izany, sao mandrimandry manana aretina àry ny mpitondra? Ankoatra ireo tsy mandry fahalemana sy tsy tafandry mandry anie, misy koa ireo efa “mandry am-piadanana” tsy fidiny noho ny antony maro, mitaky vahaolana haingana avy amin’ny mpitondra e! Efa nahariharin’ny mpampahalala vaovao fa lasa mihinankinam-poana mihitsy ny any atsimo any noho ny kere. Raha tena fanjakana mahatsiaro ho tompon’andraikitra, inoana fa tsy hahita tory sy tsy hahatelin-kanina ary tsy ho bolangina, mivadika atidoha mikaroka vahaolana amin’izany rehetra izany.

Landy Ratsimanetrisoa.

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