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Madagascar il y a 100 ans : importation de bétail vivant ou de viande frigorifiée ?

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La diminution progressive du troupeau français et la cherté grandissante de la viande préoccupent tout le monde.

Deux remèdes sont proposés : 1° l’importation de bœufs vivants de Madagascar ; 2° l’emploi de viandes frigorifiées.

Il semble bien que l’emploi du premier doive nous conduire à de graves mécomptes. Tout d’abord, les quantités exportées seront très faibles. Ensuite, bon nombre d’animaux périront en route. Et enfin, ceux qui arriveront seront dans un état de maigreur tel qu’on ne pourra pas les employer, au moins dès leur débarquement. Il faudra les réengraisser. Du reste, la République argentine a fait des essais qu’elle n’a pas continués. L’expérience sur ce point a donc parlé. Il n’y a qu’à entendre sa voix.

Reste l’emploi des viandes frigorifiées. Un savant nous a affirmé qu’elles ne pouvaient se manger que rôties. Mais le savant a oublié de regarder du côté de l’Angleterre où une population de 45 millions d’habitants se nourrit en grande partie de ces mêmes viandes. Nos soldats, eux aussi, ont pu se rendre compte que les opinions couramment répandues à ce sujet ne sont que des préjugés.

Il est vrai qu’il faut des bateaux aménagés pour le transport et nous n’en avons pas. Il est vrai encore que les détaillants devront aussi se procurer des appareils spéciaux et qu’à Paris l’emploi des viandes frigorifiées diminuerait sérieusement les bénéfices des « chevillards ».

Qu’importe ? Il n’y a pas là de difficultés insurmontables pour le gouvernement, surtout s’il ne se livre pas, pieds et poings liés, aux gros pontifes du marché de la viande qui lui feront payer très cher leur collaboration et s’il sait envisager les solutions énergiques que commande l’état de guerre.

Il faut absolument, pour la question de la viande comme pour les autres, sortir résolument des sentiers de la routine.

La Dépêche malgache

Au T. C. E.

Un de nos lecteurs nous avait demandé pourquoi le wagon de voyageurs qui accompagnait d’ordinaire le train des marchandises à 5 h. _ du matin avait été retiré de la circulation.

Nous avons la satisfaction de lui faire connaître que ce wagon avait été envoyé à l’atelier de peinture, d’où, flambant neuf, il est venu reprendre son service.

Ainsi tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Le Tamatave

www.bibliothequemalgache.com


Us et coutumes : la patience, mère de toutes les vertus

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Selon Wikipédia, la patience est l’aptitude de quelqu’un à se maîtriser face à une attente, à rester calme dans une situation de tension ou face à des difficultés, ou encore la qualité de persévérance. Il faut également savoir que la patience s’acquiert et s’exerce. Face à la situation actuelle, coupe sombre budgétaire, insécurité sociale et alimentaire, déviance des mœurs, nous sommes invités à la patience. Donc, il va falloir apprendre à bien se serrer la ceinture, s’armer de persévérance et surtout rester zen. D’accord mais faites vite car ma patience a des limites.

Resaky ny mpitsimpona akotry : manao fikan’antitra!

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Mandalo Ramaka dia may ny tanàna, hoy ny oha-pitenenana malagasy  izay. Raha amin’ny vanim-potoana ankehitriny dia entina manohitra indrindra ny fahatongavan’ny delegasiôna avy amin’ny Sadc eto amin’ny firenena io fomba fiteny io. Ny zava-misy tokoa mantsy dia rehefa misy solontena avy amin’io vondrona io mandalo eto amintsika, indrindra moa fa ao anatin’ny fanaovan’izy ireo tombana ny ezaka vita tamin’ny fametrahana ny fanjakana tan-dalàna sy marin-toerana eto amin’ny firenena. Tsy tara mantsy ny sasany fa dia injao misy feo maneno, misy antso mikikiaka, toy ny miantso vonjy amin’ireo vahiny, milaza fa tsy misy raha mandeha eto.

Izany tokoa mantsy no zavatra mitranga rehefa tsy manana ianteherana sy iantsapazana toy ny vahoaka maro manaraka azy ny mpanao pôlitika. Any amin’ny vahiny no manao antso avo sy mitaraina rehefa misy zavatra mitranga amin’izy ireo. Tsy misy maharatsy izany velively anefa. Aiza tokoa aza no mba hila vonjy ny “majinika”, moa ve tsy any amin’ny “vaventy”? Saingy toa lasa fahazaran-dratsy ilay izy, ary matetika loatra hany ka tsy asian’ny olona hajany intsony indraindray ilay olona miteny, ary tsy misy mihaino velively ilay fitarainana. Arak’ilay fiteny hoe, rehefa miantso vonjeo lava, ny farany tsy misy mpiraharaha intsony.

Anisan’ny indro kely ihany koa ilay hoe, anio itarainana sy angataha-maso ireo vahiny ireo, kanefa rahampitso, alikaina sy antsoina amin’izao anaran-dratsy rehetra izao. Tsy vao izao ny zavatra nitranga toy izany fa efa nisy tokoa izany tamin’ny andron’ny Tetezamita. Anisan’ny antsojay natao tamin’izy ireo ny hoe fitsabahana amin’ny raharahan’ny firenena Malagasy. Ary mbola tsy maty ao ampon’ny maro ny filazana fa tonga hanakorontana fotsiny izy ireo. Kanefa anie, izy ireo ihany ankehitriny no nahazoana filaminana, na dia atao hoe marefo aza izany, eo amin’ny lafiny pôlitika io, ary nahitana vahaolana, na dia atao hoe tsy matotra loatra aza izany, tamin’ny krizy nianjady mafy tamin’ny firenena.

Ny toetsain’ny mpanao pôlitika Malagasy dia tsy miova fa ny teo ihany no eo, ny omaly tsy miova, hoy ny fitenenana. Mahay manazava rehefa eo amin’ny fitondrana, ary mahay manankiana rehefa any ivelany, eny fa na dia mitovy ihany aza ny zavatra ambara sy misy amin’ny vanim-potoana roa samihafa. Torak’izany ihany koa ny fomba fijery amin’ireo vahiny sy olona mamita iraka eto amin’ny firenena. Rehefa metimety amin’ny fomba fijerin’ny mpanao pôlitika eto an-toerana ny firesak’ireo vahiny, dia mitehafa tanana, hosory menaka mihitsy ary lelafo izay rehetra azo lelafina aminy any. Fa rehefa milaza ny tokony ho ambarany, na ny marina mety hanindrona izay tsy nahefa ny andraikiny sy tsy nahatontosa ny adidiny ry zalahy ireo, dia ny vato sisa no tsy atoraka azy ireo. Izay ilay hoe manao fikan’antitra.

Vonjy M.

AFT  : la fête de la gastronomie à l’affiche

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La 2è édition de la fête de la gastronomie se déroulera les 26 et 27 septembre prochain à l’AFT Andavamamba. L’art culinaire des quatre coins du monde sera exposé pendant cet événement de 2 jours.

Chaque pays a sa manière de célébrer la journée de la gastronomie. Ainsi à Madagascar, l’AFT Andavamamba organisera la fête de la 2ème édition de la gastronomie. L’ouverture de l’événement portera sur l’exposition d’art de la table et sur les techniques de la cuisine. Les grands chefs et les spécialistes en art culinaire dévoileront leurs secrets en matière d’hôtellerie et de restauration. Il y aura une conférence couvrant trois thèmes, dont «entreprendre dans la restauration, secret d’un grand chef». Le 2è correspond à «l’analyse sensorielle, un outil de mesure dans la gastronomie», par Ramaroson Rakotosamimanana Vonimihaingo de la fofifa.  Le dernier thème sera : «quelles formations, orientations pour les jeunes dans le secteur des métiers de la bouche ?», par Falihery Ramakavelo Directeur général de vatel Madagascar.

En outre, les visiteurs peuvent apporter leur panier, car des recettes gastronomiques seront mises en vente à profusion pendant cette fête. D’ailleurs, les responsables d’usine travaillant dans ce secteur sont invités à y participer. Ils démontreront également leur façon de cuisiner plusieurs rubriques. L’atelier sur la recette de ce samedi sera axé sur «le Lait et ses dérivés» qui aura lieu à l’extérieur, près du cabanon avec Ralph production, dirigé par Hery lanto Ranjason. L’«art de la table» se fera le dimanche 27 septembre à 10h avec Mr Thierry Andriananja. Le Chef Tojonirina Manantsoa expliquera comment «Débuter avec la pâte à sucre».

Jeux gastronomiques

Les coordinateurs de cet événement organisent des jeux sur la gastronomie. Selon les informations reçues, les participants devraient inscrire leur nom au préalable. Le jeu concerne la pratique et la théorie de l’art culinaire. Le premier sera le jeu de «goûte et devine». Celui-ci exige une bonne sensation. La «recette incomplète» sera le deuxième jeu. Les concurrents vont compléter cette fois-ci les manques. Le dernier, ce sera le «meilleur garçon de table». Aussi la tenue du garçon de table sera jugée ainsi que sa présentation.

Les candidats au Kopi Kole assureront l’animation et l’ambiance pendant cette fête de la 2è édition de la gastronomie.

Hajatiana R.

Festival  : les mille et une danses indiennes…

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FESTIVAL CULTUREL 230915

Pour la première fois dans l’histoire de la coopération indo-malgache, Madagascar accueillera le festival de l’Inde. Madagascar figure parmi les trois pays, avec Seychelles et Maurice, choisis à vivre en live les danses traditionnelles indiennes et l’art culinaire de ce pays.

Cette manifestation qui débutera ce jour à l’Hôtel Carlton à Anosy par le spectacle du groupe de danse indienne «Nrityarupa» sera riche en couleur avec ses séances de partage d’expérience de la danse indienne au niveau du public telle qu’elle a évolué dans diverses parties du pays. «Le groupe «Nrityarupa» va offrir un aperçu de la grande mosaïque de cultures qui constitue la nation indienne et démontrer d’une manière créative, cinétique, leur dynamisme par rapport aux autres», a expliqué l’ambassadeur de l’Inde à Madagascar Sem Chandra Ballabh Thapliyal.

Mais ce n’est pas tout. Jusqu’au mois de novembre, les friands de spectacles folkloriques, les amateurs d’art de Mehendi et les fins gourmets  pourront se fondre dans la culture indienne. La particularité de l’art de Mehendi communément appelé Henné et déjà en vogue au pays, sera dévoilé au cours  du festival. Il faut savoir que l’art de Mehendi est un art de décoration cérémoniale d’origine indienne. Ses formes ou dessins sont spécialement appliquées aux futures mariées avant les cérémonies de mariage. Le futur époux l’utilise également dans certains Etats de l’Inde.

Cet évènement entre dans le cadre du raffermissement de la coopération entre l’Inde et Madagascar mais aussi et surtout de présenter la particularité de la culture indienne.

Le festival sera ouvert au grand public sous présentation d’une invitation accessible à l’ambassade de l’Inde.

Nadia

« Hay fy mampihavana » : l’art culinaire au service du tourisme

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Hay fy Mampihavana

« Women tourism association » (WTA) renouvelle son engagement à promouvoir le tourisme dans la capitale par la vulgarisation de la culture culinaire malgache. Raison pour laquelle elle va rééditer l’événement dénommé « Hay fy mampihavana », initié l’année dernière. Il s’agit d’un rendez-vous convivial de la grande famille des professionnels et des grands amateurs de la bonne cuisine.

Cette seconde édition de «Hay fy mampihavana», qui se tiendra les 26 et 27 septembre prochains au jardin historique d’Andohalo, sera organisée en collaboration avec la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA), l’Institut des métiers de la ville (IMV), les Nations unies, en particulier l’Unesco, ainsi que la marraine de l’événement, Mariette Andrianjaka. D’après la présidente de l’association WTA, Irène Andréas, «l’évènement, sous le haut patronage de la première dame Voahangy Rajaonarimampianina, sera placé sous le signe de la diversité de la ville des Mille qui offre mille opportunités pour mille touristes». Le nouveau restaurant d’Andohalo, mis en place par la CUA dans le cadre d’une coopération avec la région Ile-de-France, sera inauguré à cette occasion.

Selon les informations recueillies, «Hay fy mampihavana» deuxième édition accueillera l’Indonésie en tant qu’invitée d’honneur. Une opportunité à la fois d’échange entre les traditions culinaires des deux pays mais aussi de partage de saveur et des goût.

Revalorisation du « Tsikonina »

Ces deux jours de fête de l’art culinaire malgache seront également une opportunité de promouvoir le talent et le savoir-faire des professionnels et amateurs de la cuisine malgache, en passant par les enfants. L’événement fera la part belle à ces derniers avec le «Tsikonina», traduit par dinette. Ainsi, «un concours de Tsikonina», qui verra la participation de 150 enfants des EPP de la capitale, sera au programme. Six groupes finalistes seront sélectionnés à l’issue de la phase éliminatoire de samedi prochain et donneront le meilleur d’eux-mêmes durant la matinée du dimanche.

L’organisation du «concours jeune chef» sera également l’une des particularités de cette édition. A travers cette action, l’association WTA veut contribuer à la préparation de la relève en lançant les nouveaux talents en cuisine. Le gagnant de ce concours, sélectionné parmi les 15 candidats issus des écoles d’hôtellerie et de tourisme de la capitale, va réaliser des démonstrations de son savoir-faire durant «Hay fy mampihavana».

Par ailleurs, plus d’une quarantaine d’opérateurs et exposants, venant des autres régions de la Grande île, notamment de Nosy Be, de Toamasina, de Sambava… proposeront des mets et plats typiques allant de la cuisine fine des différentes régions – tels que les «sabeda», «makamba coco», «akoho gasy mitono»… – aux goûters bien de chez nous comme le «mofogasy» ou le «mokary», en passant par les streetfood… Des produits culinaires du pays, comme la volaille, le coco, les épices… y seront également disponibles. Bien entendu, des démonstrations et des dégustations seront au programme tout au long des deux journées de manifestation. Des jeunes talents de tous styles, urbain, traditionnel… ainsi que des artistes de renom vont animer cet événement. Leurs prestations seront offertes gratuitement aux visiteurs attendus nombreux.

Fahranarison

Journée de Madagascar à l’Unesco  : les monuments historiques de la capitale à l’honneur

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La journée de Madagascar à l’Unesco (JMU) a ouvert officiellement ses portes lundi dernier à Paris et ce, jusqu’à vendredi prochain. Les quartiers et monuments historiques de la capitale seront à l’honneur pour cette 11è édition.

«La Haute ville : quartier historique d’Antananarivo». C’est sous ce thème que le représentant permanent de Madagascar auprès de l’Unesco (Repremad) a choisi de célébrer la 11è édition de la journée de Madagascar à l’Unesco. Une délégation spéciale conduite par le ministre de l’Education nationale Paul Rabary a procédé lundi dernier à la cérémonie d’ouverture officielle de cet événement au siège de l’Unesco à Paris.

Ainsi, la journée a été marquée par une remise de distinctions honorifiques à 11 musiciens et chanteurs de jazz malgache. S’ensuit une série de conférences-débats axées sur «Les  monuments historiques de la Haute ville d’Antananarivo: Sauvegarde et perspectives». Le trio Tiharea, un groupe folklorique originaire d’Androy a été sous les feux de la rampe hier soir, lors du traditionnel concert pour la JMU. Entre-temps, une exposition a mis en vedette les œuvres du Photographe Rijasolo sur «Les sites marquants de la Haute ville d’Antananarivo».

Joachin Michaël

I’Trotra : Brumachon présente les Duos

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A l’occasion du Festival I’Trotra 2015, Claude Brumachon présentera demain à partir de 19 heures sa chorégraphie et son duo dans la salle de spectacle de l’IFM.

Les programmes du Festival de danse contemporaine i’Trotra se poursuivent à l’Institut Français Madagascar (IFM). Deux pièces chorégraphiques seront à découvrir dans l’art de danse et d’interprétation. Les premiers à monter sur scène sont Claude Brumachon et son équipe, soit 40 minutes d’ambiance assurée. Après leur intervention, la compagnie en lacets pour la France aura 20 minutes pour développer son art intitulé «A B(r)as le mot». Ce dernier signifie «interroger sur l’effet des stimuli de plus en plus présents et oppressant de notre société moderne sur l’homme d’aujourd’hui», selon son concepteur de la compagnie en Lacets.

D’après l’artiste Claude Brumachon, le duo est une œuvre tirée de la création originale et traitée artistiquement. Celle-ci complète un important élément dans la chorégraphie que les artistes doivent maîtriser fortement sur la scène. Brumachon est passionné de duo, souvent en création avec l’interprète-danseur qui va être accompagné par un accord de corps à corps. Les mouvements du corps semblent aussi une grande partie intégrante de son talent d’innovation artistique. Cette danse en duo intéressera les danseurs pratiquant d’autres danses qu’utilisent des partenaires telles que danse du salon, tango et valse.

Les «pas de deux» animeront pour demain. A noter que cet événement du Festival I’Trotra s’achèvera samedi prochain. Les grands artistes venus de Madagascar, de la Côte d’Ivoire, d’Afrique du Sud et des USA clôtureront les festivités.

Hajatiana R.


Le championnat  N1A reprend ses droits

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Ascut, GNBC, JCSA et Fandrefiala auront droit à six jours de repos bien mérité après la CCCOI avant de se mesurer aux formations malgaches dans le cadre de la 2è phase des éliminatoires du championnat N1A hommes et dames. En effet, ce championnat national se tiendra du 17 au 25 octobre au palais des Sports et au gymnase couvert de Mahamasina. Chaque poule est constituée par six équipes rescapées à l’issue de la première phase à Toamasina.

Pendant la phase 1 des éliminatoires, les six formations du groupe A ont rencontré les six autres du groupe B. Ce ne sera pas la même formule pour cette prochaine étape. Les six équipes de chaque poule (A et B) se rencontreront pendant la phase éliminatoire 2e phase. Les points obtenus à Toamasina seront ajoutés aux points obtenus pendant cette phase 2. Un nouveau classement général sera établi  à partir du décompte des points. Les huit premières formations accèderont aux quarts de finale. Notons que les trois dernières équipes à l’issue de ce championnat seront reléguées en N1B pendant la saison 2016.

Rojo N.

Basket – Cccoi : neuf équipes à l’assaut de Madagascar

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basket

Ascut et GNBC chez les hommes, JCSA et Fandrefiala chez les dames. Ces quatre formations accueilleront à domicile neuf clubs dans le cadre de la Coupe des clubs champions de l’océan Indien.

Il ne se passe pas un mois sans que la fédération malgache (FMBB) n’organise une compétition de basketball. Le palais des Sports de Mahamasina abritera la CCCOI, les éliminatoires de la 21è Coupe d’Afrique des clubs champions féminins ainsi que les éliminatoires de la 30è Coupe d’Afrique des clubs champions masculins du 6 au 11 octobre prochain. Les deux équipes qui ont passé le tour préliminaire (phase de groupe) joueront les demi-finales et finales.

D’après le président de la FMBB, Jean-Michel Ramaroson, hier à l’hôtel Colbert à Antaninarenina, « Le comité d’organisation des éliminatoires en zone (Coez) présidé par le colonel Rabearivelo sera bien entouré pendant cette édition avec le patronage de la présidence de la république et le soutien indéfectible de Telma. Dans la catégorie féminine, à cause de quelques problèmes internes, le club champion de Madagascar Sebam a été remplacé par les joueuses de Fandrefiala. Ces dernières ont déjà manifesté leur intérêt à prendre part à cette coupe ».

Madagascar, le géant de l’océan Indien, va en découdre avec les clubs champions des îles sœurs : Mtsapere, Vautour de L’Abattoir, Mahebourg Flippers Basket Ball, Hoop Beau Bassin/Rose Hill, Baya, Hot Shots, Amisco Moroni, UCM Moroni et Djabal d’Iconi. On aura donc un plateau relevé avec six clubs masculins et 7 équipes masculines dans l’arène pendant six jours. L’équipe vainqueur de la CCCOI représentera la zone 7 pendant la Coupe d’Afrique des clubs champions qui débutera en décembre en Angola.

Rojo N.

Les équipes qualifiées pour la CCCOI (6 masculins, 7 féminins) :

Madagascar : Ascut et GNBC (hommes) ; JCSA et Fandrefiala (dames)

Mayotte : Mtsapere (hommes) ; Vautour de L’Abattoir (dames)

Maurice : Mahebourg Flippers Basket Ball (hommes) ; Hoop Beau Bassin/Rose Hill (dames)

Seychelles : Baya (hommes) ; Hot Shots (dames)

Comores : Amisco Moroni (hommes) ; UCM Moroni et Djabal d’Iconi (dames)

Répartition des poules :

Hommes :

Poule A : Ascut

Poule B : Mtsapere ; GNBC

Dames :

Poule A : JCSA ; UCM Moroni

Poule B : Hoop Beau Bassin/Rose Hill ; Fandrefiala ; Djabal d’Iconi

Accès au financement : les réformes, impératives en 2016

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Accès au financement

La mise en œuvre d’un programme de référence sur six mois fait partie des clauses de l’accord conclu entre le gouvernement malgache et le Fonds monétaire international (FMI), pour l’accès de Madagascar à une Facilité de crédit élargie (FCE) d’un montant de 200 millions de dollars sur trois ans, soit près de 80 millions de dollars par an.

« Collect more and spend better », ce sont les mots utilisés par François Gervais Rakotoarimanana, ministre des Finances et du budget pour la réalisation de ce programme de référence, lors d’une conférence de presse organisée, hier au ministère des Finances et du budget à Antaninarenina, en présence d’Alain Hervé Rasolofondraibe, gouverneur général de la Banque centrale de Madagascar (BCM) et de la délégation du FMI. En d’autres termes, le gouvernement malgache devra améliorer la recette fiscale pour pouvoir réaliser les investissements dans des projets prioritaires. François Gervais Rakotoarimanana a également précisé que ce programme propre à Madagascar fera l’objet d’un suivi par le FMI.

Réformes

A travers ce programme qui s’étendra jusqu’au mois de mars 2016, la hausse des recettes fiscales et l’optimisation des dépenses seront les mots d’ordre, d’après le Grand argentier. En ce qui concerne les dépenses publiques, le ministre des Finances et du budget a souligné que « l’heure n’est plus à l’entretien, ni aux réparations ». Celui-ci a également souligné que des réformes seront appliquées sur les subventions allouées par l’Etat aux différents établissements publics. On pourrait de ce fait s’attendre à une révision des subventions en 2016. A ce sujet, le ministre a précisé qu’« il est nécessaire de revoir à la baisse le montant des subventions accordées à ces établissement publics, des réformes seront également apportées au niveau de la passation de marché ». La révision des subventions ne concerne pas uniquement la Jirama et Air Madagascar, celle-ci porte également sur la révision des transferts de fonds vers tous les établissements publics nationaux, a poursuivi le ministre. «  La subvention devrait être une solution à court terme », a-t-il martelé.

Jirama

Concernant la Jirama, François Gervais Rakotoarimanana a affirmé qu’un partenariat avec la Banque mondiale est déjà en cours pour l’assainissement de cette société d’Etat. « Des mesures seront désormais prises pour la réduction de la consommation de gasoil, ou encore pour appréhender les branchements illicites. Des compteurs smart seront mis en place pour mesurer l’énergie consommée par les gros consommateurs », a-t-il annoncé.

Concernant la hausse des recettes fiscale et douanière, François Gervais Rakotoarimanana a réitéré qu’« il ne s’agit pas forcement d’une hausse des impôts. L’Etat est sur le point de mettre en place une politique qui permettra de renforcer le contrôle des entreprises qui ne paient pas d’impôt, ou encore des ventes sans facture. Cette mesure se traduit également par la lutte contre le secteur informel ».

Projets à court terme

Madagascar devrait encore redoubler d’efforts pour convaincre ses partenaires de venir investir au pays. Cela débutera par la réforme de la gestion des finances publiques, à en croire le ministre des Finances et du budget. Le programme d’investissement du pays sera présenté à la prochaine conférence des bailleurs de fonds qui aura lieu cette année. « Ce programme d’investissement sera beaucoup plus axé sur des projets à cours terme, allant de 2016 à 2017 pour pouvoir négocier une marge d’erreur concernant le cadrage budgétaire pour les trois prochaines années », a indiqué Alain Hervé Rasolofondraibe, gouverneur général de la BCM.

Riana R.

Rugby : du changement dans l’air

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rugby

Un nouveau vent soufflera sur le ballon ovale malgache à partir de la prochaine saison.

Diverses modifications seront apportées tant sur le plan administratif que technique dans le monde du rugby malgache. Et ce, suivant les recommandations de Jean-Luc Barthez, représentant de Rugby Afrique. Cet expert est dans nos murs pour une mission d’évaluation de l’administration du rugby à Madagascar.

« Il faut que la fédération malgache travaille à long terme en termes de compétition. L’actuelle formule de compétition nationale ne se conjugue pas aux objectifs fixés. Les tournois Top 14 et le Top 8 ne sont pas complémentaires et ne sont donc pas de haut niveau. Ainsi, ils doivent être combinés en un seul championnat national et s’ouvre aux autres ligues et villes. Ce système devrait être accompagné d’un plan de compétition et de préparation pour les membres de l’équipe nationale. Cela permettra de relancer le niveau du rugby malgache en général », a expliqué Jean-Luc Barthez face à la presse hier à Ankorondrano.

Il a également indiqué que la situation des conseillers techniques régionaux (CTR) est vraiment cruciale. C’est une priorité car les CTR actuels ne remplissent pas leur mission vu leur niveau. Il a également insisté sur la formation des entraîneurs. « Il faut des entraîneurs de niveau 3 pour coacher des équipes en Top 14. Seul Berthin Rafalimanana, officier de développement de Rugby Afrique de l’océan Indien possède ce diplôme », dixit Jean-luc Barthez.

Rojo N.

Banque centrale de Madagascar  : vers la révision du taux directeur

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La Banque centrale de Madagascar (BCM)  prévoit de réviser son taux directeur qui est actuellement de 9,5%. « Ce taux est resté inchangé depuis six ans alors qu’il devrait pourtant être révisé tous les six mois pour aligner le taux de change sur la demande », a expliqué  Alain Hervé Rasolofondraibe, gouverneur général de la BCM.

Le fonctionnement du Marché interbancaire de devises (Mid) a été fortement touché par les années de crise, du coup la situation économique de  Madagascar reste fragile, a annoncé hier Alain Hervé Rasolofondraibe, lors d’une rencontre au ministère des Finances et du budget. « Le montant total des devises du pays  s’élève actuellement à plus de 600 millions de dollars, soit l’équivalent de 2,7 mois d’importation. Ce montant a connu une hausse par rapport à 2014. Toutefois, la réserve de devises doit couvrir au moins trois mois d’importation », a indiqué le gouverneur général de la BCM.

En effet, la reprise économique n’a pas été effective en 2014. « L’Etat est actuellement en phase de stabiliser l’économie fortement touché par les années de crise et ce, en vue de la relance pour le compte de 2016 », a souligné Alain Hervé Rasolofondraibe. En effet, la fluidité du taux de change, une des recommandations du Fonds monétaire international (FMI) fait partie  des réformes que Madagascar devrait entreprendre en vue de la relance économique. D’après le gouverneur général de la BCM, « Il faut un niveau de liquidité suffisant pour un fonctionnement normal de l’économie. A ce sujet, le taux d’inflation ne devrait pas dépasser les 10%».

Riana R.

Salon des mines  : sable mouvant et terrain miné

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Inopportun et loin d’être une priorité dans le contexte actuel qui ne répond pas du tout aux attentes de nombreux acteurs et observateurs, le salon des Mines et du pétrole, malgré la réticence de plus d’un a fini par avoir lieu. A vrai dire, il s’agit d’une rencontre pour maculer la face cachée du secteur qui est au sens propre miné par toutes sortes de difficultés. Vraiment, on n’arrive plus à comprendre la modalité de fonctionnement du ministère de tutelle car au moment où le secteur a besoin de crever l’abcès, le premier se met sur le devant la scène d’un salon de controverse.

Décidément,  il y a incohérence et inconstance dans la gestion du secteur minier. Normalement, un salon sert de vitrine alléchante véhiculant une image positive du secteur concerné tout en mettant en exergue les mesures d’accompagnement, mais non pas d’un plateau à saisir pour discuter des choses ni faites ni à faire. Effectivement, le projet de modifier le code minier qui est déjà en gestation, a été parmi les thèmes abordés lors de l’ouverture officielle de ce salon, alors qu’il a été bien dit et entendu que les textes initiaux relatifs au secteur ne feraient l’objet d’aucun amendement.

Et ce projet de vouloir modifier le code minier ne date pas d’hier. Depuis le mois de décembre 2014, une certaine hâte dans le dessein de soumettre le plus vite possible le document monté de toutes pièces auprès de l’Assemblée nationale a déjà été constatée. Et au moment où les acteurs du secteur sont dans l’expectative, on prévoit déjà de faire passer le projet à sens unique à Tsimbazaza durant la prochaine session ordinaire prévue en octobre.

Sous cette optique, les opérateurs sont sûrs et certains que vu les différentes versions qui ont circulé, une copie modifiée sera présentée le moment venu. En fait, entre les 13 et 27 août, plusieurs projets du code minier restructuré faisant l’objet de modifications majeures ont fait couler beaucoup d’encre. En quelques jours seulement, nombreux points ont été modifiés pour ne pas dire supprimés. On note à titre d’exemple, l’acquisition commerciale à travers la participation gratuite et non dissoluble pouvant atteindre les 33,4%. Ou encore la perspective de revoir à la hausse le taux des redevances et ristournes minières en faisant référence aux 5 catégories de minerais, pierres ou métaux précieux, selon la version du 27 août du fameux code.

Haja R.

Jirama  : suite et fin de la résistance syndicale

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Face aux pressions, aux intimidations et aux menaces de la direction générale de la Jirama, les employés grévistes ont fini par lâcher du lest. Hier, Ils ont pris la décision d’arrêter la grève.

A rappeler qu’à travers une note de service, la direction générale a fait appel à tous les employés de la Jirama à rejoindre leur poste, lundi dernier tout en précisant que les employés qui s’absentent sans motif clair seront privés de leur salaire. « Les employés n’ont pas fait le poids vu qu’ils ont des obligations envers leur famille. Et encore, c’est la période de rentrée des classes. Les employés ont alors décidé d’arrêter la grève et de reprendre le travail à partir de ce jour », a affirmé hier Samuel Ranaivonirina, un membre du comité de grève. A ce propos, une réunion se tiendra au niveau de toutes les directions de la Jirama avant la reprise officielle du travail. Les employés prévoient même de tenir une assemblée générale, demain vendredi.

Pour le cas d’Oliva Andrinalimanana, le leader syndical détenu à Antanimora, son jugement ne sera connu que le 11 novembre prochain. « Les employés sont toutefois en train de négocier sa libération vu que la grève s’est arrêtée », a indiqué notre interlocuteur.

Riana R.


Les indésirables du 24 Septembre 2015

Session extraordinaire : la LFR ne sera pas à l’ordre du jour!

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Les députés seront convoqués en session extraordinaire à partir du 29 septembre prochain. La loi de finances rectificative (LFR) ne figure pourtant pas à l’ordre du jour de cette session, selon une source auprès du ministère de l’Intérieur et de la décentralisation.

Certains membres du gouvernement ont auparavant évoqué la nécessité d’adopter la loi de finances rectificative (LFR) pour la bonne marche de la machine administrative. Les députés ont également attendu avec impatience la tenue de cette session extraordinaire pour discuter de cette loi. Mais les informations communiquées hier par un responsable du ministère de l’Intérieur et de la décentralisation confirment que la LFR ne figurera pas à l’ordre du jour de cette réunion extraordinaire de la Chambre basse. Elle sera consacrée à la loi sur le nouvel organe chargé de l’organisation des élections à venir ou Ceni, ainsi qu’aux affaires de bois de rose.

Au vu de ces informations, le régime ne semble pas être décidé de retoucher la loi de finances initiale en dépit des difficultés financières de l’administration. L’amendement de cette loi devrait se faire normalement avant la deuxième session ordinaire de l’Assemblée nationale, en octobre prochain car cette session est plutôt consacrée à l’adoption de la loi de finances pour l’année à venir. Il ne reste pourtant plus qu’une dizaine de jours avant la tenue de cette session ordinaire. Une dizaine de jours qui seront pourtant consacrés à l’adoption d’autres projets de loi qui semblent plus importantes que le budget et les finances du pays.

«Sans la LFR, le régime fonctionnera avec la LFI, avec un système de blocage. Par la même occasion, le ministère des Finances et budget devra émettre incessamment un nouveau taux de régulation qui dictera la nouvelle ligne de dépense pour le dernier trimestre pour tous les ministères», a expliqué un spécialiste des finances publiques. Dans ce cas de figure qui commence à se concrétiser, le régime actuel qui carbure déjà à sec sera dans l’obligation de revoir à la baisse la loi de finances initiale (LFI), par des… «mesures administratives» peut-être bien, selon les recommandations de la dernière mission du Fonds monétaire international (FMI) à Madagascar.

Ainsi, tous les engagements tant pour l’Exécutif que le Législatif devront être suspendus durant le quatrième trimestre. Les ministères seront contraints de tourner avec un budget restrictif avec un minimum de dépenses. Et ce sont les événements politiques ayant trait à des actes de déstabilisation dans le pays qui seraient mis en cause dans cette situation difficile traversée par le pays. En effet, certains de nos bailleurs de fonds ont déjà  préféré plier bagage, emportant avec eux leur financement, faute de stabilité politique dans le pays. Une circonstance qui n’est pas pour conforter la situation économique actuelle.

Haja R.

Le texte sur la Ceni n’est pas prêt

Outre la loi de finances rectificative (LFR), le projet de loi sur la nouvelle commission électorale (Ceni) risque également de ne pas être examiné à l’Assemblée nationale durant la prochaine session extraordinaire alors qu’il est inscrit à l’ordre du jour. D’après le secrétaire général du ministère de l’Intérieur et de la décentralisation, Philibert Hervé Andriamanantsoa, «le ministère attend encore la formation de la commission parlementaire au sein de l’Assemblée nationale». Cette commission devra en effet revoir les dispositions du projet de loi qui n’a pas pu être adopté en conseil des ministres récemment. «Nous n’avons encore reçu aucune information jusqu’à ce jour, de ce fait il nous faut attendre», a-t-il indiqué. Apparemment, les députés ne se sont pas encore accordés sur le sujet alors que la session extraordinaire se tiendra le 29 septembre prochain. Cependant, le secrétaire général du ministère de l’Intérieur et de la décentralisation rassure en indiquant que tout est encore possible étant donné que la session extraordinaire ne comporte que deux sujets à son ordre du jour, à savoir le projet de loi sur la mise en place de la Chaîne spéciale pour le bois de rose et la Ceni. Notons que la session extraordinaire ne doit dépasser les douze jours. «Si le texte n’est pas prêt, il sera reporté à la session ordinaire du mois d’octobre prochain», a précisé l’administrateur civil. Dans ce cas, la tenue des sénatoriales pour cette année est encore incertaine.

T.N

« Manara-penitra » nouvelle version

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«Manara-penitra», ou maladroitement traduit en français «Suivant les normes», c’était en quelque sort le credo des deux régimes qui se sont succédé au pouvoir avant l’avènement de Hery Rajaonarimampianina. Autrefois, le «Manara-penitra» était accompagné d’un petit mana…gement en leadership, pour être enfin dans les normes. L’autre «Manara-penitra», utilisé notamment à l’époque de la Transition, servait surtout à désigner les infrastructures mises en place par le régime pour faire bonne figure.

Autre temps, autre(s) mœurs, dit-on, mais avec la formation des maires fraîchement élus, dictée par le pouvoir avant que ces derniers ne prennent leur fonction, la formation en question étant particulièrement axée sur les passations de service, le régime actuel semble revenir sur les pas de l’ancien Président de la République, autrefois en exil en Afrique du Sud, adepte du «Manara-penitra» et du leadership. Ce n’est peut-être pas étonnant vu que l’ancien régime et celui actuel, semblent se soutenir mutuellement et discrètement comme des amoureux d’une autre génération.

Là où l’on a du mal à bien comprendre la démarche et surtout la procédure à suivre avant que les nouveaux magistrats de la ville ne prennent leur fonction, c’est la réelle nécessité de cette formation de préparation de passation de service. Une âme bien consciente, un esprit bien éveillé, ou encore moins un artiste farfelu ne comprendra jamais à quoi cela rime. C’est peut-être le «Manara-penitra» du régime, pour qu’il y ait alors stabilité, avec ou sans signature d’un quelconque «Mémorandum», il faudra s’y faire.

Mais il n’y a pas que la formation à laquelle les maires doivent se soumettre, avant qu’ils prennent officiellement leur fonction. Il a encore fallu qu’un malentendu se soit produit dans la capitale lors d’une soi-disant passation de service avortée pour que le ministère de l’Intérieur précise que les élus devront être notifiés officiellement par le Tribunal administratif avant qu’ils ne prennent leur fonction. Et au final, on se dit alors, une fois de plus, à quoi cela rime réellement, vu que la proclamation des résultats officiels des élections a déjà fait l’objet de cérémonies officielles.

Au final, la situation devient bizarre, à cause de certaines incompréhensions et des actes parfois incompréhensibles de la part du régime. Le ministère de l’Intérieur qui se trouve déjà dans le collimateur des uns et des autres, frise le ridicule à force de défendre l’indéfendable et de soutenir l’insoutenable. Mais c’est peut-être bien le prix du «Manara-penitra»,  nouvelle version.

Vonjy M.

Prise de fonction des nouveaux maires : passation de service à partir de la semaine prochaine

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L’installation des nouveaux maires élus continue de faire des vagues. La confusion qui l’entoure risque de créer de la tension. Afin de dissiper toute incompréhension, le ministre de l’Intérieur, Olivier M. Solonandrasana de procéder à plus d’éclaircissement.

Des raisons juridico-techniques ! D’après les informations recueillies, la notification émanant du Tribunal administratif n’est pas encore effective. Pourtant, c’est l’une des conditions à remplir pour que la passation de service entre les maires entrants et sortants puisse se faire. Outre cela, comme il a été relayé par les médias de la place, les nouveaux magistrats des communes doivent passer par la case « formation ». D’après le ministre de l’Intérieur, cette formation est destinée pour leur permettre de connaître les modalités à suivre sur la passation de service. Un canevas relatif à la passation leur est offert à la fin de ladite formation.

Ce n’est qu’une fois ces deux conditions réunies que la passation de service pourra être engagée au niveau de chaque commune. Et selon les informations reçues, ladite passation débutera à partir de la semaine prochaine au plutôt.

« Ce n’est qu’après la passation de service effectuée que l’installation officielle des nouveaux maires pourront être initiée », selon Olivier M. Solonandrasana. A ce titre, le ministère de l’Intérieur a sorti une note explicative sur les procédures à suivre en matière de mise en place des nouveaux magistrats des communes.

« La cérémonie y afférente est la prérogative de chaque ministre sans distinction. Mais les membres du gouvernement peuvent déléguer la tâche aux responsables des collectivités décentralisées que sont les préfets et les chefs de district », a-t-il souligné.

Afin d’accélérer la prise de fonction des nouveaux maires élus, le ministre de l’Intérieur a lancé un appel pour que les préfets prêtent main-forte au Tribunal administratif pour la transmission des résultats des communales au niveau des Régions et des chefs de district.

Au nom de la créativité et de la qualité

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Reprendre ce que les autres ont fait est devenu une tendance, dorénavant. Musicalement, grâce à ces émissions télévisées qui pullulent sur les chaînes privées de la place, les jeunes perdent le sens de la créativité. Ils reprennent avec fierté les œuvres des artistes de renom. Il n’y a pas de mal à y procéder mais quand cela devient une obsession, le danger guette toute une vague d’artistes en herbe. En calquant ce qu’ils voient au petit écran ou sur la toile, la jeunesse malgache perd peu à peu la notion de l’originalité. Cette génération pense ardemment qu’elle a pris la bonne voie en copiant tout simplement sans tenir compte le sens du mot « artiste ».

Pourtant, il suffit de constater la carrière de ces jeunes talents ayant brillé en mode « cover » pour comprendre leur désastre. En effet, une fois loin du tam-tam médiatique des émissions qui les ont fait briller, ils se sont engouffrés dans une voie sans issue. Tout cela, faute d’avoir opté pour la création artistique.

Certes, la plupart d’entre eux ont pu néanmoins faire carrière en choisissant de suivre la voie artistique normale, mais toujours est-il que les effets néfastes de la reprise des œuvres d’autrui demeurent. Et ils ont du mal à se détacher de l’étiquette qui leur colle à la peau.

Prendre le bon exemple n’est pas le point fort de ces jeunes artistes en herbe. Dans chaque domaine, il y a ce qu’on appelle la référence, la musique n’est pas en reste. Les artistes de renom ne le sont pas sans avoir mis en exergue leur originalité. Que ce soit à Madagascar ou à l’étranger, ils sont nombreux à faire une carrière réussie.

Ainsi, au lieu de reprendre les œuvres de ces stars de la chanson, n’est-il pas idoine pour la nouvelle génération d’artistes malgaches de prendre l’exemple de la gestion de carrière de leurs ainés ? Non seulement, il y a de la créativité comme condition de leur réussite, mais encore faut-il que la qualité des compositions soit acquise.

Certes, la popularité pourrait être obtenue aisément par tout artiste qui le veut, mais la renommée demeure l’apanage des meilleurs. La nuance est de taille.

Naisa

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