Gouvernement – Motion de censure…ou pas

Selon des indiscrétions, des élus envisagent sérieusement de concrétiser la motion de censure à l’encontre du gouvernement. L’objectif est de mettre la pression sur le chef de l’Etat et la Haute cour constitutionnelle (HCC). Selon l’article 103 alinéa 2 de la Constitution, une motion de censure « n’est recevable que si elle est signée par la moitié des membres composant l’Assemblée nationale ». A ce titre, il semblerait que les députés se trouvent dans cette phase actuellement.

Faravohitra – Ravalomanana reçoit Yamate

Selon un site d’information proche de l’ancien chef de l’Etat, Marc Ravalomanana, ce dernier a rencontré de nouveau hier l’ambassadeur des Etats-Unis, Robert T. Yamate. Aucune information n’a filtré de la rencontre qui a duré un tour d’horloge. Quoi qu’il en soit, nul doute que la crise institutionnelle actuelle se trouvait au centre des discussions. Le Tim ayant voté pour la dissolution alors que les Etats-Unis écartent tout changement anticonstitutionnel.

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 Les appels à responsabilité des parties prenantes à la crise actuelle se multiplient. Hier, c’est au tour du Groupe d’amitié UE-Madagascar du parlement européen conduit par l’élu Philippe Boulland de se faire entendre. « C’est à ces dernières (les élites, ndlr) qu’il appartient, en effet, de garantir le respect des procédures institutionnelles réclamées, de longue date, par la communauté internationale ». Selon le communiqué du groupe, « les élites comptent dans leurs rangs des femmes et des hommes d’envergure nationale intègres et soucieux de l’avenir de leur pays avant tout ». Toujours d’après les parlementaires européens,

« La population malgache, otage en la matière, attend de ses dirigeants des retombées rapides de la politique volontariste et des décisions concrètes pour lutter contre la pauvreté et la corruption ».

A travers cette communication, le Groupe d’amitié UE-Madagascar du Parlement européen semble vouloir afficher sa neutralité. Il se déclare prêt à appuyer les démarches de toutes celles et ceux qui décideront d’inscrire leur action politique dans le cadre d’un Etat de droit, seul garant d’un retour de la croissance économique et sociale de Madagascar. En insistant sur le respect de l’Etat de droit, il laisse croire qu’il s’adresse autant aux dirigeants qu’aux juges constitutionnels. Cette position rejoint en tout cas celle du Groupe international de soutien à Madagascar (Gis-M) qui avait réitéré dans un communiqué son soutien aux Institutions issues des élections démocratiques en appelant « à la prise de responsabilité de toutes les parties prenantes pour assurer la stabilité, la paix et le développement durable du pays dans l’intérêt général du peuple malgache ».

Jao Patricius

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 Dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale contre le Paludisme à Mahajanga le 28 mai dernier, l’Institut Pasteur de Madagascar (IPM), s’engage à poursuivre sa mission qui est de combattre cette maladie. Dans son communiqué intitulé «Institut Pasteur de Madagascar : acteur dans la lutte contre le Paludisme aujourd’hui et demain comme hier», l’IPM a dressé un bilan de ses activités ces dix dernières années.

A titre d’exemple, l’animation du réseau de surveillance sentinelle des fièvres et du paludisme dans l’ensemble du territoire de Madagascar. Ce réseau collecte quotidiennement des données fiables permettant de détecter ou de prédire les épidémies de paludisme et d’orienter les autorités sur les mesures à prendre. En 2014, l’IPM a évalué la transmission du paludisme dans 96 communes de sept districts des hautes terres centrales pour mieux orienter les campagnes d’aspersion intra-domiciliaire d’insecticides.

Les résultats de travaux récents de l’IPM ont permis de mettre en évidence le retour du paludisme dans différentes régions de Madagascar et en particulier sa recrudescence sur les hautes terres et dans la plaine d’Antananarivo actuellement. Différentes unités de recherche dont l’unité de la parasitologie, d’immunologie, d’entomologie médicale et d’épidémiologie contribuent activement à la formation des étudiants et de jeunes chercheurs de Madagascar ou d’ailleurs. En somme, l’IPM reste un partenaire technique majeur du gouvernement dans la lutte contre le paludisme. En cette journée mondiale de la lutte contre le paludisme, en attendant la mise au point de nouvelles méthodes de lutte plus efficace, prévenir, surveiller et intervenir restent le maitre mot pour progresser dans l’éradication du paludisme.

Noro Niaina

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 Un coup de pouce donné aux élèves du Grand Sud de Madagascar. La Banque mondiale, en partenariat avec le Programme alimentaire mondial (Pam) débloque 650.000 dollars pour approvisionner les cantines scolaires dans cette partie de l’île, gravement frappée par l’insécurité alimentaire.

«Le déblocage de cette somme sera effectué dans les semaines qui viennent». C’est ce qu’a informé la représentante résident de la banque mondiale à Madagascar, Coralie Gevers, à l’occasion de la cérémonie de remise de motos aux chefs de Zones d’administration pédagogiques (Zap) d’Analamanga qui s’est déroulée hier au lycée Ambohidratrimo, honorée par la présence du Chef de l’Etat, Hery Rajaonarimampianina. Cet appui financier, tout comme la dotation de ces matériels roulants entrent dans le cadre des deux projets d’appui à l’éducation, à savoir les projets Pausens et Paeut.

Ce coup de pouce donné aux élèves du Grand Sud de Madagascar arrive à point nommé en ce moment où le problème d’insécurité alimentaire est loin d’être résolu, surtout dans les régions les plus vulnérables comme Androy, Atsimo Andrefana et Anosy. Ce n’est pas étonnant si ces dernières enregistrent les taux d’inscription en primaire les plus bas dans toute l’île.

Amélioration de la qualité de l’éducation

80% des élèves, bénéficiant de la cantine scolaire ravitaillée par le Pam ne mangent plus qu’à l’école. Avec cet appui de la Banque mondiale, le nombre des bénéficiaires va certainement augmenter. Actuellement, 219.000 élèves sont ciblés par le programme de cantine scolaire du Pam mise en œuvre avec le ministère de l’Education nationale. Par ailleurs, 1.250 écoles primaires publiques ont été approvisionnées en vivres et en ustensiles de cuisine par le Pam durant cette année scolaire 2014-2015, dont 43% se trouvent dans le sud.

Outre cet appui aux cantines scolaires, la Banque mondiale adhère au projet de renforcement des capacités des chefs Zap mené de concert avec d’autres partenaires techniques et financiers du ministère de l’Education nationale, dont l’Unicef et l’Union européenne. Grâce à ce projet, 600 chefs Zap et conseillers pédagogiques issus de 12 régions bénéficieront d’une formation des formateurs. Ces derniers vont à leur tour former 18.000 enseignants communautaires Fram ainsi que 6.000 directeurs d’école.

La formation portera sur trois matières : les  mathématiques, le malagasy et le français. D’après la représentante de la Banque mondiale, Coralie Gevers, l’organisation de ces formations est une étape importante pour améliorer la qualité de l’éducation. Dans la foulée, elle a également fait part de la prochaine signature du contrat sur les kits scolaires au compte de l’année scolaire 2015-2016, qui va se faire cette semaine avec le ministère.

Fahranarison

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 Vendredi dernier, un diner a été offert en l’honneur de la ministre des Affaires étrangères Beatrice Atallah par les membres du corps diplomatique présents dans le pays. La cérémonie s’est déroulée à la résidence de l’ambassadeur du Maroc, doyen du corps diplomatique, à Analamahitsy. A cette occasion, la ministre n’a pas manqué d’évoquer la situation politique qui prévaut dans le pays, intervention très appréciée par les diplomates et les différentes personnalités présents à cette soirée. Il faut reconnaître que le sujet est dans tous les esprits depuis plusieurs jours. En tout cas, devant les partenaires internationaux, la ministre ne s’est pas voilée la face.

Stabilité

Dans son allocution, elle a noté que «la situation est certes grave, mais elle n’est pas désespérée». Dans un discours franc et direct, Beatrice Atallah n’a pas manqué de souligner que les partenaires techniques et financiers ont toujours été présents dans les moments difficiles traversés par le pays. Une allusion, sans aucun doute, à la période précédant le retour à l’ordre constitutionnel, lorsque sa relation avec les représentants de la communauté internationale a joué en faveur du Pays. «Le pays compte sur l’ensemble de ses partenaires, le peuple malgache compte sur l’ensemble de ses partenaires, sur leur solidarité particulièrement durant ces moments», a-t-elle fait savoir, tout en se référant à la dernière déclaration du Groupe international de soutien à Madagascar (Gis-M). Ce dernier avait lancé un appel à la prise de responsabilité de toutes les parties prenantes pour assurer la stabilité, la paix et le développement durable. Elle a par ailleurs souligné l’importance du respect de la souveraineté du pays.

La ministre des Affaires étrangères assure que «l’isolement n’est pas une option pour le pays à l’heure actuelle. Au contraire, ce serait catastrophique pour les divers secteurs d’activité qui reprennent progressivement dans la Grande île. Bien évidemment, en politique, les opinions peuvent être divergentes mais le renforcement de notre démocratie passe par la consolidation de nos acquis et non le contraire», a-t-elle souligné. Sur ce point, elle a reçu hier à son bureau à Anosy un envoyé spécial du ministère chinois des Affaires étrangères. Les deux parties ont évoqué la relation bilatérale, la préparation de la conférence Chine/Afrique, ainsi que la paix et la sécurité sur le continent.

Jao Patricius

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 L’antenne de la Caisse de Marovoay bénéficie d’une nouvelle infrastructure, inaugurée le 29 mai dernier. Et ce, dans le cadre de la décentralisation des prestations de la Cnaps. Ainsi, la mise en place des représentations régionales de la Caisse fait partie du budget programme de sa direction générale pour la période 2013-2017.

«La construction de ce nouveau bureau est le résultat des efforts déjà entamés par la Caisse», dixit le directeur général, Raoul Arizaka Rabekoto, lors de la cérémonie. Seuls 7% de la population active bénéficient d’une protection sociale. C’est pourquoi la Cnaps ne cesse d’élargir la couverture de la population, à l’exemple des paysans producteurs qui couvrent 90% des habitants de Marovoay, un des greniers de Madagascar.

L’antenne de la Cnaps de  Marovoay a  déjà servi les employeurs et les travailleurs locaux depuis des années. Son rôle est de faire bénéficier les habitants de leurs droits sociaux comme les prestations familiales, les rentes en cas d’accident de travail et de maladie professionnelle et la pension de retraite.

La cérémonie d’inauguration de cette nouvelle infrastructure a aussi été marquée par la sensibilisation effectuée par le club des jeunes de la Cnaps qui regroupe les élèves des écoles primaires publiques. Une sensibilisation axée sur l’importance de la protection sociale. Des animations culturelles telles que des chants, des chorégraphies, des radios crochets portant sur la mission de la Caisse ont également été au programme. Par ailleurs, le club a pour rôle d’éduquer les enfants sur l’importance de la sécurité sociale des travailleurs ainsi que des droits et obligations des employeurs surtout pour le secteur privé.

Noro Niaina

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  Honneur à la Bible malgache pour cette année. Il s’agit de la célébration du 50è anniversaire de la société biblique malgache (Fikambanana mampiely baiboly malagasy ou FMBM) et des 180 ans de la Bible malgache. Placée sous le thème «La parole de Dieu, essence de la lumière pour Madagascar», la célébration de ces deux anniversaires s’annonce festive, selon le responsable du département de la traduction, Brigitte Rabarijaona hier lors de la rencontre avec la presse au siège de la FMBM à Ampatsakana.

Actuellement, le comité de la célébration est à pied d’œuvre pour organiser les festivités y afférentes dont l’ouverture officielle sera marquée par un grand culte religieux qui aura lieu au Coliseum à Antsonjombe le 21 juin prochain. Mais avant cette cérémonie religieuse, une conférence-débat sur la Bible aura lieu à la faculté théologique d’Ambatonakanga, le 3 juin, suivie d’une rencontre à Soavimbahoaka et des expositions des activités liées à la FMBM et à la Bible malgache à l’espace Rarihasina à Analakely, du 18 au 25 juin. La célébration sera cloturée prévue le 13 décembre prochain.

Parmi les spécificités des deux célébrations figure l’édition spéciale d’une Bible en analyse qui a pour objectif de faciliter l’accès du public à la Bible vu sa cherté sur le marché. Il est aussi important de rappeler que la FMBM a organisé des concours de création d’un hymne consacré à l’évènement historique de la Bible malgache et de la société ainsi que d’un logo. Les lauréats gagneront un voyage à l’île Maurice où ils pourront visiter la société biblique malgache sur place.

Noro Niaina

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 A l’instar des autres pays, Madagascar n’est pas à l’abri du danger que représente le tabagisme. La situation demeure préoccupante face au nombre croissant des consommateurs de cigarettes et de drogue surtout chez les jeunes actuellement. Malgré les progrès réalisés en matière de lutte contre le tabac dans le pays, le taux de prévalence du tabagisme est de 19,3%.

Les jeunes de 13 à 15 ans sont particulièrement les plus touchés, soit un élève sur cinq fume de cigarettes. 7% d’entre eux consomment du tabac à chiquer. Le tabagisme est le premier responsable de 3% de décès dus à des maladies non transmissibles.

L’exposition à la fumée du tabac ou le tabagisme passif est aussi très nocive à la santé. Etant donné que presque la moitié des élèves vivent avec des fumeurs dont leurs parents ou leurs voisins, ou encore deux tiers des élèves sont exposés à la fumée dans les endroits publics comme dans les transports, les restaurants, les bars, les boîtes de nuit. Pour dire que l’application de la loi n’est pas encore respectée et certains fumeurs font fi des textes en vigueur en ne tenant pas compte des conséquences de leur comportement qui pollue non seulement l’environnement mais nuit surtout la santé publique.

Face à la gravité de la situation, tant au niveau national qu’international concernant les dégâts occasionnés par le tabagisme, une journée est dédiée à la lutte contre cette mauvaise habitude ou cette dépendance à la consommation du tabac, tous les 31 mai. Pour cette année, le ministère de la Santé publique prévoit d’organiser des manifestations sans tabac du 15 au 19 juin prochain sur le parvis de l’Hôtel de ville à Analakely.

Ces manifestations seront marquées par diverses actions de sensibilisation et d’animations culturelles portant sur les effets néfastes de la consommation du tabac qui cause des milliers de décès surtout chez les jeunes.

 Noro Niaina

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 Une vague d’insécurité fait rage dans plusieurs localités du pays ces derniers jours. Dans la nuit de vendredi à Tsiafajavona Ambatolampy, une trentaine de bandits ont pris d’assaut le domicile d’un épicier. La femme de ce dernier a dû subir les sévices des bandits.

 Les bandits sont entrés en action aux environs de 20h 30, alors que la maisonnée se préparait à se mettre au lit. Ils ont tiré au moins six coups en l’air avant de fracturer la porte métallique de l’entrée principale avec un pied-de-biche.

Certains des bandits ont fait irruption à l’intérieur tandis que les autres sont restés dehors pour faire le guet. Ayant entendu les coups de feu, les riverains n’ont pas osé intervenir. Ils se sont calfeutrés chez eux, fermant portes et fenêtres à double tour, laissant ainsi le champ libre aux malfaiteurs. Craignant pour sa vie, l’épicier s’est enfui par une porte dérobée. Les bandits s’en sont pris alors à sa femme.

Tout en tenant en respect la mère de famille, les bandits qui réclamaient de l’argent lui ont brûlé le dos avec du plastique. Avec une énorme douleur que l’on puisse imaginer, la malheureuse s’est exécutée et a remis 200.000 ariary aux bandits. Comme si cela ne leur suffisait pas, les malfaiteurs ont également emporté tous les objets qu’ils trouvaient à portée de main, à savoir des vêtements et autres ustensiles d’un montant de 1,6 million d’ariary.

Les bandits menacent de revenir

De son côté, l’épicier a essayé de supplier ses voisins de lui venir en aide mais par peur des armes, ces derniers n’ont pas osé sortir de chez eux. Les malfaiteurs en ont profité pour vider les lieux. Afin d’intimider les éventuels poursuivants, ils ont lancé deux autres coups de semonce, tout en proférant des menaces, comme quoi ils vont revenir une autre fois pour braquer d’autres épiceries. Par ailleurs, l’on sait que c’est la deuxième fois que cette épicerie a fait la cible d’une attaque à main armée.

Mparany

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 Les éléments du commissariat de police de Faratsiho ont mis la main dernièrement sur cinq bandits, présumés auteurs d’une série d’attaques à main armée survenues à Ampiarankisoa, un fokontany se trouvant dans la commune de Faratsiho. Deux des suspects ne sont autres que des habitants d’Ampiazarankisoa.

D’après l’officier principal de classe exceptionnelle Jaona Randriamanantsoavina, il a fallu demander une extension de compétence territoriale auprès du tribunal pour pouvoir procéder à l’arrestation des trois autres bandits demeurant à Analavory Miarinarivo.

L’officier de police a également fait savoir que la première attaque a eu lieu dans la nuit du 11 à 12 mai à Ankafotra. Une dizaine de bandits armés ont assailli deux maisons et se sont emparés d’une certaine somme d’argent et des objets de valeur. Une semaine plus tard, les bandits ont réédité leur coup en prenant d’assaut sept maisons se trouvant dans les villages d’Antsingila et Andraombato.

Forts d’un renseignement concernant les bandits, les enquêteurs du commissariat ont mis les bouchées doubles en vue de coincer les auteurs. Ce qui a permis d’appréhender les cinq comparses. Toujours d’après l’officier de police, trois autres suspects sont en cavale et font l’objet d’une traque intense.

Mparany

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 Afaka mandry ivohon’ ny vato aloha, hatramin’ izao, ireo kandidà ho ben’ny Tanàna sy ireo mpanohana azy fa tsy miova ny datin’ny ny fifidianana ben’ny Tanàna amin’ny 31 jolay.

Nanambara mantsy ny avy eo anivon’ny Vaomiera mahaleo tena misahana ny fifidianana (Cenit) fa tsy hisy fiantraikany amin’ ny fikarakarana sy ny fifidianana ny zava-misy amin’izao fotoana izao. Manohy ny asa aman-draharahany ny eo anivon’ny Cenit. Porofon’izany ny fanaraha-maso ireo kandidà rehetra ary mandray ny mety ho fitarainana ho an’ireo heverina fa mihoa-pefy. Fantatra fa kandidà iray eto Antananarivo Renivohitra no nanainga ity vaomiera ity hanara-maso ny ataon’ireo kandidà sy ireo mpanohana azy izay efa miroso amin’ny propagandy sahady. Kandidà iray ny efa voaantso teny amin’ny Cenit, ny herinandro lasa teo, nangatahana fanazavana ny amin’ny fitarainana voaray mikasika azy.

Tsara ho fantatra fa efa misy amin’izao fotoana izao ny vaomiera manokana mandinika ny momba ny fanatanterahana ny fifidianana eo anivon’ ny Cenit. Handinika manokana ny tetibolan’ny fifidianana ity vaomiera ity. 19,8 tapitrisa dolara ny vola ilaina amin’io fifidianana io. Ny 12,6 tapitrisa dolara ihany no eo am-pelatanan’ny Cenit. Mbola andrasana ny mety hahitana ireo

7,2 tapitrisa dolara izay misy anjaran’ny fanjakana.

Nadia

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 Nilatsaka ny baiko. Nanamafy ny fampiatoana ny tsy fahazoana midina an-dalambe na amin’ny toerana hafa ankalamanjana, indrindra ny fanehoan-kevitra ara-politika ny eo anivon’ny minisiteran’ny Atitany, omaly tamin’ny alalan’ ny haino aman-jery.

Nivoitra tamin’izany fa fepetra noraisina, mandra-pahatongan’ny fetim-pirenena, ny 26 jona izao izany.

Miatrana an-toby ny miaramila

Anisan’ny nampahatsiahivana izany ireo lehiben’ny distrika sy ny “Préfét de région” ary ny eo anivon’ny fiandraiketana ny filaminana sy fandriam-pahalemana.

Voalaza fa tsy didy vao navoaka izany fa efa fanapahan-kevitra teo aloha fa nohamafisina fotsiny.

Tsiahivina fa efa miatrana koa ny eo anivon’ny tafika any an-toby rehetra any amin’izao fotoana izao. Eo koa ny fanamafisana ny fiambenana ireo birao sy tranom-panjakana samihafa ary koa ireo toerana stratejika.

Synèse R.

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 Politika- Nihaona i Yamate Robert sy Ravalomanana

Nihaona tamin’ny masoivoho amerikanina, Yamate Robert, ny filoha teo aloha, Ravalomanana Marc, omaly teny Faravohitra. Naharitra ora iray sy sasany ny dinika izay tsy nisy nipika. Heverina fa mahakasika ny olana misy eto amin’ny firenena amin’izao fotoana izany.

Fanabeazana- Nahazo môtô ireo sefo Zap

Nitsidika ny faritra Ambohidratrimo ny Filoham-pirenena omaly. Nanolotra môtô ho an’ireo sefo Zap miisa 150 eto Analamanga izy.

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 Misy ny fotoana hitenenana, misy ny fotoana hanginana. Andrasan’ny mpanara-baovao ny fanambaran’ireo filoham-piangonana efatra mirahalahy ao amin’ny FFKM amin’izao toe-draharaha mavaivay eto amin’ny firenena izany.

Zava-dehibe loatra ny fanavazana entin’izy ireo satria tondroin’ireo mpanao politika ho loharano nipoiran’ny disadisa ny fehinkevitra teny amin’ ny CCI Ivato, nandritra ny dinika ho amin’ny fampihavanam-pirenena. Raha ny fantatra, tsy afaka ny hiteny tsirairay ireo filoham-piangonana fa tsy maintsy fanambarana iombonana ary izay efa niarahan’ ny rehetra nanaiky ny hambara.

Efa nisy ny fivoriana nataon’ireo filoham-piangonana ireo, niomanany amin’ny tomban’ezaka ny vita manodidina ilay fehinkevitra teny amin’ny CCI. Nandritra ny fanaovana sonia ny fehinkevitra teo amin’ ireo filoham-piangonana sy ireo filoha, efa nanazava ny filohan’ny FFKM, ny mpitandrina Rasendrahasina Lala, fa “ny filoham-pirenena irery ihany no manana ny teny farany amin’ny fanatanterahana ny tapaka nandritra iny dinika iny. Tsy misy ny an-tery fa malalaka Rajaonarimampianina. Izy tenany ihany koa ny mahalala izay tena laharam-pahamehana”.

Nadia

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Ny vola no maha rangahy; ny vola, tsy maha mpihavana; ny vola no hozatry ny fiainana. Samy ohabolana mirakitra ny fehendrena malagasy mikasika ny vola avokoa ireo. Misavoritaka

tanteraka ny raharaham-pirenena ankehitriny, indrindra ny eo amin’ ny sehatra politika. Mandeha ny resaka fa nikoriana ny vola nentina nandresena lahatra ny depiote hanohitra ny filoham-pirenena manoloana ilay fifidianana fanonganana. Izay tsy nahita aloha, tsy afaka ny hanamarina na handiso izany rehetra izany na misy aza ireo nanamarina ny fisian’io kolikoly goavana io. Ireo solombavambahoaka ihany mantsy no mifampiampanga amin’ izany. Raha mitombina tokoa izany resaka mandeha izany, ho aiza ny alehan’ ity firenena ity? Ny vola no miteny, ny vola no mitondra ny raharaha rehetra. Ekena fa ilaina ny vola. Raha tsy misy vola, tsy misy zavatra mandeha. Saingy tsy mety raha entina hamadihana ny rariny sy ny hitsiny. Mihavery tsikelikely ankehitriny ny fahamarinan’ ilay ohabolana manao hoe “aleo very tsikalakalam-bola toy izay very tsikalakalam-pihavanana”.

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 Ny marainan’ny sabotsy 30 mey, tokony ho tamin’ny 1 ora dia tratran’ny tompon-trano nisokitra ny varavarankelin’ny tranony ny tovolahy iray. Nitsoka kiririoka avy hatrany izy ka raikitra ny fisamborana. Tratra tamin’izany i Rafanomezantsoa, 25 taona monina any Ampahateza. Mbola tsy nahazo na inona na inona izy tamin’izany fa efa voavahany kosa ilay varavarakely. Naterin’ny fokonolona teny amin’ny polisin’ny Boriboritany faharoa etsy Ambohijatovo izy taorian’izay. Tamin’ny famotorana nataon’ny polisy azy no nahalalana fa tariby kely no nentina namahana ilay varavarakely. Niaiky izy fa saika hamaky ilay trano ary izay entana hitany tao no saika halainy. Araka ny filazany ihany dia izy irery no namaky ilay trano fa tsy nisy namana.

Fa ankoatra izay dia nitrangana fanafihan-jiolahy ihany koa teny Ambanidia ny sabotsy ihany tokony ho tamin’ny 1 ora maraina dia tratran’ny fokonolona nisikotra varavarakelin’ny trano iray teny Morarano ny tovolahy iray antsoina hoe Nomenjanahary Sitraka, 30 taona. Nisy namana izy tamin’io saingy tafaporitsaka ity farany. Tsy mbola nahazo na inona na inona izy ireo tamin’io fa nisy nahita. Rehefa hitan’ny tompon-trano izy dia gaga ireto farany satria ny kiraro sy ny findainy very ny 18 mey dia hita teny amin’ity tovolahy ity.

Naterina avy hatrany teny amin’ny polisin’ny boriboritany faharoa etsy Ambohijatovo izy taorian’izay. Tamin’ny famotorana natao azy no nahalalana fa ny 18 Mey lasa teo dia nangalatra finday miisa telo sy akanjo iray ary clé USB iray i Sitraka. Niaiky ny heloka vitany izy.

 Tiavina

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Andian-jiolahy nisy efa ho 30 isa mahery no nanafika ny toeram-pivarotana tany Ambatolampy ny zoma lasa teo. Nodorany tamin’ny harona plastika ny lamosin’ny renim-pianakaviana tompon-trano.

Lasibatry ny jiolahy hatrany ny mpivarotra amin’izao fotoana izao indrindra ireo any amin’ireo tanàna somary miala lavitra ny tanàn-dehibe. Anisan’ny niharan’izany fandrobana izany ny toeram-pivarotana iray ao amin’ny kaominina Tsiafajavona any Ambatolampy ny faran’ny herinandro lasa teo. Vola manodidina ny roa hetsy ariary sy entana isan-karazany no voaroba nandritra izany saingy ny nampalahelo dia ny nanjo ny renim-pianakaviana tompon’ny toeram-pivarotana. Natsonik’ireo olon-dratsy sy nandorany ny lamosiny mantsy ny harona selofanina.

Tsy maty anefa ilay ramatoa fa tena nihoa-pampana ny fahamaizana nahazo azy. Ilay raim-pianakaviana no tena notadiavin’ireto jiolahy ireto saingy nandritra ny fifanjevoana dia nahita hirika nitsoahana izy ka ny vady aman-janany sisa no novantanin’ireo mpanafika tao. Mafy ihany ny hidin-trano satria dia saika vita amin’ny vy avokoa ny ankamaroany. Tsy nahasakana ireo jiolahy anefa izany satria dia efa nivonona tamin’ny fitaovana entiny hamahana izany ireo jiolahy.

Nandrangaranga basy ireo jiolahy

Nandrangaranga basy ary tifi-danitra variraraka no nentin-dry zalahy nidirana ny tanàna. Rehefa nahare ny feom-basy ny mponina manodidina dia natahotra ary tsy nisy sahy nivoaka.

Toy izany ihany koa no nataony rehefa nivoaka ny tanàna rehefa nahazo izay nilainy izy ireo. Tamin’izany no nanambarany tamin’ireto fianakaviana voatafika fa tsy maintsy mbola hiverina hanafika an’ireo toeram-pivarotana hafa eo an-tanàna izy ireo. Araka ny loharanom-baovao, fanindroany tamin’izao no nidiran’ny jiolahy an-keriny tao amin’ ity mpivarotra ity. Ora maro taorian’ny nitrangan’ny fanafihana vao tonga teny an-toerana ny zandary avy ao amin’ny borigady Ambatolampy saingy efa tsy nisy tratra teo intsony ireo olon-dratsy.

Tiavina

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 Ny sabotsy maraina teo, teo anoloan’ny Nouvel Hôtel, lalana Colbert, telo lahy teratany espaniola tonga mivahiny ao Antsiranana no indray noraofin’ny Zandary noho ny fihetsika miendrika fanimbazimbana nataon’izy ireo. Nohitsakitsahin’izy ireo mantsy ny sainam-pirenena malagasy. Namonjy alim-pandihizana ireto Vazaha ireto ny alin’ny zoma, rehefa hadiva haraina ny andro dia lasa namonjy fodiana amin’izay izy ireo izay efa samy mamo avokoa. Horakoraka manerana ny lalana izay nandehanan’izy ireo no nataony sady nanofahofa sainam-pirenena espaniola. Nihazo ny toerana manan-danja nisy ny sainam-pirenena malagasy indray izy ireo avy eo ka nampidina ny sainam-pirenena Malagasy ary tsy nisalasala nanitsakitsaka izany. Mbola nipetrahany indray aza ilay saina avy eo. Nandona ny fon’ireo mpitazana io fihetsika feno fanimbazimbana ny maha Malagasy ny Malagasy sy ny fiandrianam-pirenena io ka kolonely iray efa nisotro ronono no nampandre ny mpitandro ny filaminana ny zava-nisy. Tonga nijery izany ny zandary ka rehefa voamarina dia nosamborina avokoa izy telo lahy halaina am-bavany ao amin’ny paositry ny zandary ary notanana tao hatramin’ny sabotsy. Omaly ihany no natolotra ny fampanoavana izy telo lahy ireo ka ny iray notanana am-ponja vonjimaika ary ny roa hafa nahazo fahafahana vonjimaika. Tahaka ny amin’ny tany efa mandroso aloha dia tsy ho afa-bela mihitsy izy telo lahy ireo ary inoana fa ho mafimafy ny sazy miandry azy.

Tiavina

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On l’a échappé belle, il ne manquait plus derrière ses deux prénoms qu’un troisième : Oscar, Odon ou Olive pour que ce soit JEOV, facile à exploiter et créer une confusion avec le Messie. Sans besoin d’avoir été Jehova JEV a déjà réalisé de bonnes performances à s’être fâché avec chacun des Présidents qui se sont succédé après avoir fait ami-ami avec chacun et en avoir même été fervent défenseur. Ce n’est pas parce que JEV est coutumier de la gymnastique artistique du saut de branche en branche, qu’il faut penser qu’il s’agit là d’un sport traditionnel. Encore qu’infidélité et débauchage se conjuguent ici dans une pratique très répandue. A plus d’une fois JEV a payé au prix fort le fait d’avoir sauté du train en marche. Guéri des passages à la case prison, devenu prudent il a ce coup-ci patienté jusqu’à ce que le bateau penche dangereusement avant de quitter le navire.      

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Tanimbary midadasika sola indray alina, ranomaso sisa no hany alatsaky ny tompony. Tsy iray na roa ny mpamboly mizaka izany hetraketraka fijinjana vokatra antsokosoko izany any Alaotra. Any amin’ny faritr’i Sava efa elaela izay no nanjakazaka ny tambajotra fangalarana vanila eny am-potony, any Ambanja koa dia mandry an-tsaha ny mpamokatra kakaô, tsy matory fa mitaintaina sao misy mirongo fitaovam-piadiana mahery vaika ny mpanafika ary tsy misalasala ny hampiasa izany mba hanatanterahany ny asan-jiolahy. Ny fangalarana kisoa any am-bala sy ny famonoana ny biby eo am-pitoerana dia efa mahazatra ireo kingalahy mirongo zava-maranitra sady fandrahonana ny olona no fandrasana ny kisoa. Ny halatr’omby moa tsy resahana intsony.
Nisy hatramin’izay ny halatra, fa amin’izao fotoana izao aloha raha ny eto an-toerana no resahana dia mirongatra sady nivadika ho tambajotra mampihorohoro ny mpamboly sy ny mpiompy.
Mitandrema lahy fa mihasarotra andro aman’alina anie izany atao hoe fitondrana izany, tompon’andraikitry ny fandriampahalemana anie ny fitondrana, ka sao ny zava-tsy-hay no hibitabitahana. Na ny fihebohebona amin’ny fiheverana ny tena ho mahavita azy, na ny fanetren-tena mba hanao izay vita ho an’ny fampandrosoana dia tsy ampy haniraka hilatsaka. Mila fandinihina lalina, na mikasika ny tanjona apetraka mety ho tody, na momba ny ho enti-manana hanatanterahana ny tetika izay efa tsara rafitra.
Eto amin’ny tanàna efa mandifitr’olona ny fahantrana sy ny tsifandriampahalemana. Tsy mila handaniana andro intsony fa resaka tsy mamokatra ny fanontaniana sy fandinihina iza amin’ny fahantrana sy ny tsifandriampahalemana no fototry ny iray. Miray hina izy ireo no hita amin’izao, samy mivelatra an-tsehatra eto an-toerana, ny fahantrana miitatra ny asa-ratsy mirongatra. Iza no samborina voalohany? Izany no fanontaniana mipetraka amin’ireo mpilatsaka ifaninana amin’ireny fifidianana rehetra miseho ireny. Samy milokaloka fa manana fahaizana hitondra fanafody ho sedran’izany avokoa izay iray mikabary. Raha ny vokatra hatramin’izay anefa no jerena dia mampiahiahy, moa ve samy nandainga daholo izy ireny? Angamba tsy dia azo lazaina ho finiavana hamitaka fa vokatra fotsiny ny filazana izay tian’ny mponina ho henony ho nofinofisiny.
Tsy any mihitsy anefa ny lalana fa eo amin’ny fasahiana mijery ny zava-misy, mandanjalanja ny fomba hihoarana izany, ary indrindra fahavononana amin’ny fiarahana hizaka ny mafy, tsy ahitana intsony an-dry zalahy ihanonkanona eny amin’ny sezam-piadanana dia ny sasany ifofotra ao anaty fahasahiranana.

Léo Raz

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