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Firotsahana ben’ny tanàna : norakofan’ny Tim sy ny HVM ny eny Atsimondrano

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 Hiady ny « baolina » eny Atsimondrano. Hifampitady amin’ny safidim-bahoaka ao anatin’ity distrika ity ny Tim sy ny HVM. Araka ny vaovao azo tamin’ny mpiandraikitra ny fampitam-baovaon’ny Ovec Atsimondrano, rakotry ny kandidàn’ireo antoko roa ireo ny kaominina 26 mandrafitra an’Atsimondrano.

Fantatry ny mpanao politika rehetra rahateo fa ity distrika ity no anisan’ny midadasika sy be mpifidy indrindra eto Madagasikara. Samy mahafantatra koa fa distrika be olon’ny Arema sy ny Tim ny eny an-toerana. Hananosarotra, noho izany, ny antokon’ny fitondrana (HVM) amin’ny fandresen-dahatra ny mpifidy.

 Nampiasa ny am-perinasa

 Ho paikadin’ny fitondrana, nalain’izy ireo ho kandidà ho ben’ny tanàna ny ankamaroan’ireo mbola am-perinasa. Maro, noho izany, ireo ben’ny tanàna tamin’ny anaran’ny antokon’ny fitondrana teo aloha no nivadika ho HVM. Izay angamba ilay hoe « tsy mitaingina soavaly maty » na « sakaizan’ny mpandresy » ?

Hampananosarotra azy ireo ihany anefa izay. Maro ireo mpifidy tena vontom-pinoana amin’ny antokon’ny fitondrana teo aloha no tsy mankasitraka ireo « nivadika palitao ». Misy koa anefa ny tsy mankasitraka ny kandidà natolotry ny Tim foibe. Nivadika ho tsy miankina ireny olona ifotony ireny.

Marihina fa anisan’ny hampiady ny « baolina » koa ireo tsy miankina ireo. Samy hanondraka ny fananany manontolo any amin’ny fampielezan-kevitra izy ireny. Ao ireo mpandraharaha na mpanao gazety na mpanentana fandaharana amin’ny fahitalavitra. Ny endrika, noho izany, no fitaovana handresen-dahatra ny mpifidy. Izay fantatry ny olona sy azony antoka ihany no ho lany.

 Zo. Ra.


Justin Yifu Lin : sortir l’Afrique de la pauvreté

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  PEKIN – Tous les pays à faibles revenus ont le potentiel pour avoir une croissance économique dynamique.

  Nous le savons parce que nous l’avons constaté à plusieurs reprises : une économie agricole pauvre se transforme en une économie urbaine moyenne ou même à revenus élevés en une ou deux générations. La clé est de saisir la fenêtre d’opportunité pour l’industrialisation résultant de la délocalisation de la production, selon l’exemple des pays à revenus élevés. Cela fut vrai aux XIXème et au XXème siècle et cela reste vrai aujourd’hui.

Le Japon a saisi son opportunité dans les années qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale, en utilisant des industries exigeantes en main-d’œuvre, comme le textile et l’électronique de base, pour gérer son économie jusqu’à ce que la hausse des coûts de main-d’œuvre réduise son avantage comparatif dans ces secteurs. Ce changement a ensuite permis à d’autres économies asiatiques à faibles revenus (Corée du Sud, Taiwan, Hong Kong, Singapour et dans une certaine mesure, Malaisie et Thaïlande), de suivre les traces du Japon.

Mutation économique

La Chine bien sûr est le tout dernier pays de la région à avoir emprunté ce sentier battu. Après plus de trois décennies de croissance économique vertigineuse, elle est passée du statut d’un des pays les plus pauvres de la planète à la plus forte économie du monde. Et maintenant que la Chine commence à son tour à perdre son avantage comparatif dans les industries exigeantes en main-d’œuvre, d’autres pays en développement, notamment en Afrique, commencent à prendre sa place.

En effet, depuis la Révolution industrielle, l’essor de l’industrie légère a entraîné une augmentation spectaculaire du revenu national. La mutation économique du Royaume-Uni a commencé par le textile. En Belgique, en France, en Suède, au Danemark, en Italie et en Suisse, l’industrie légère a ouvert la voie. De même, aux États-Unis, des villes comme Boston, Baltimore et Philadelphie sont devenues des centres de production pour le textile, l’habillement et la cordonnerie.

Jusqu’à récemment, peu de personnes croyaient que l’Afrique puisse aussi devenir un centre industriel moderne. Mais avec de bonnes politiques, il n’y a aucune raison pour que les pays africains ne puissent pas suivre une trajectoire similaire.

Pensez par exemple à un pays enclavé comme l’Éthiopie qui, il y a tout juste dix ans, semblait être un pari particulièrement mauvais. Mais le pays a construit un parc industriel près d’Addis Abeba et a invité le cordonnier chinois Huajian à y ouvrir une usine. Huajian a ouvert ses portes en janvier 2012 avec deux chaînes de production et environ 600 ouvriers. À la fin de l’année, elle employait 2 000 Éthiopiens et doublait les exportations de chaussures en cuir du pays. Aujourd’hui, l’entreprise compte 3 500 travailleurs en Éthiopie et produit plus de deux millions de chaussures par an.

En 2013, stimulé par le succès de Huajian, le gouvernement éthiopien a créé un nouveau parc industriel, avec un espace pouvant accueillir 22 unités de production. En trois mois, elles étaient toutes louées à des entreprises orientées vers l’exportation, originaires de Turquie, de Corée, de Taiwan, de Chine et d’ailleurs. La Banque Mondiale a fourni 250 millions de dollars pour encourager la poursuite de la construction de ces parcs industriels.

Offre

L’histoire du succès de l’Éthiopie n’est qu’un début. Plus les investisseurs vont se renseigner sur l’Afrique, plus ils seront en mesure de voir ce que ce contient a à leur offrir. En effet, le coût de la main d’œuvre en Afrique est assez compétitif pour que l’Éthiopie réussisse à attirer des entreprises de pays pauvres comme le Bangladesh. L’Afrique a un excédent de main-d’œuvre agricole et trop peu d’autres emplois. Comme les entreprises étrangères lancent des opérations dans des secteurs de main-d’œuvre dans lesquels l’Afrique a un avantage comparatif, elles souhaitent former la main-d’œuvre locale.

Certains travailleurs deviendront gestionnaires. Ils pourront se familiariser avec la technologie et apprendre à maintenir une qualité constante dans la chaîne de production. Ils vont établir des contacts avec les acheteurs et les investisseurs internationaux. Et par la suite, certains d’entre eux seront en mesure de mobiliser des capitaux et des entreprises pour démarrer leur propre entreprise : les sociétés d’exportation exploitées et détenues par des Africains.

L’Île Maurice donne l’exemple. Dans les années 1970, le gouvernement a créé des parcs industriels pour traiter les textiles et les vêtements pour l’exportation. À l’époque, la plupart des propriétaires étaient originaires de Taiwan ou de Hong Kong. Aujourd’hui, plus de 70% des entreprises industrielles de l’île appartiennent à des entrepreneurs locaux.

Une stratégie d’exportation bien ciblée est essentielle. La communauté internationale de développement et de nombreux gouvernements africains veulent travailler à l’intégration régionale, qui relie les marchés de 55 pays africains. Cela pourrait avoir ses avantages, mais ne devrait pas être une priorité. L’Afrique représente aujourd’hui seulement 1,9% du PIB mondial, contre 21% pour les États-Unis et 23% pour l’Europe.

Ressources limitées

Les pays en développement doivent utiliser leurs ressources limitées de la manière la plus efficace possible et les possibilités les plus intéressantes se trouvent indubitablement en Afrique. Par exemple, au lieu d’investir massivement dans l’infrastructure nécessaire à l’intégration régionale, un pays comme l’Éthiopie devrait plutôt construire des parcs industriels et les relier par la route vers les ports de Djibouti.

Avec la bonne stratégie de croissance, un changement radical peut changer la vie de nombreuses personnes. Mon pays natal Taiwan a désormais une économie à revenus élevés. Mais quand j’y suis né en 1952, l’île était plus pauvre que presque tous les pays d’Afrique.

Puis cela m’est arrivé à nouveau. J’ai déménagé en Chine continentale en 1979, lorsque le revenu par habitant du pays était inférieur à un tiers de celui de l’Afrique sub-saharienne. Aujourd’hui, la Chine est devenue un pays à revenus moyens-supérieurs et est en voie de devenir un pays à revenus élevés d’ici 2020.

J’espère pouvoir assister à une troisième transformation économique dans ma vie, cette fois-ci en Éthiopie et dans d’autres pays d’Afrique. S’ils gardent le cap fructueux de nos prédécesseurs, il y a toutes les chances que cela ait effectivement lieu.

Par Justin Yifu Lin

Copyright: Project Syndicate, 2015.

Exclusivité: “Les Nouvelles

Lalao Ravalomanana : « Je serai maître de moi-même »

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 24 heures après son dépôt de candidature, Lalao Ravalomanana a répondu aux questions ayant longtemps titillé la population. Partant favori dans cette course à la magistrature de la ville des Mille, cette candidate du parti Tiako i Madagasikara veut faire taire les rumeurs à son endroit. «Si je serai élue à la mairie de Tana, je serai maître de moi-même. Bien sûr, je demanderai des conseils techniques auprès de mon mari étant plus expérimenté en la matière, mais c’est moi qui porterai le titre. Je suis capable de diriger une équipe et j’ai mes propres visions pour redorer le blason de notre capitale», a-t-elle déclaré lors d’un entretien avec la presse samedi à Faravohitra.

L’ex-première dame a également exprimé sa  ferme volonté de travailler avec ceux qui veulent redresser Antananarivo. «Cette offre de collaboration est valable même pour mes concurrents si la population tananarivienne m’accorde leur confiance pour diriger la ville». Par ailleurs, elle veut aussi briser les idées préconçues depuis longtemps. «Le ou la détentrice de la clé de la ville ne doit pas forcément être un membre de l’opposition. On peut être maire et collaborer fructueusement avec les dirigeants si on a un objectif commun», a-t-elle conclu.

Nadia

Antsirabe I : 12 candidats en lice pour les communales

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 Selon Miguette Rakotoarison, présidente de l’Ovec et non moins présidente de la commission électorale dans le district d’Antsirabe I, 12 dossiers de candidature pour les prochaines élections communales du 31 juillet ont été déposés officiellement.

De ces 12 dossiers, l’on compte sept candidats affiliés à des partis politiques et cinq indépendants. Les sept partis politiques sont constitués du HVM représenté par Maître Valisoa Razafimahatratra, du Marina, par l’ancien député de Madagascar Mario Andrianalifera, du leader fanilo par le Dr Théo, du MDM par Daniel Rakotondrabe, du Tim par Andrianjatovo Rabarijaona, de l’Arema I par Jeanne Ralalarisoa et de l’Arema II par Elysée Ravelomanantsoa.

Pour ces deux derniers dossiers, d’après la présidente de l’Ovec, seul celui de Jeanne Ralalarisoa est valable, parce qu’elle était la première à déposer sa candidature, car les deux dossiers portent le même sigle distinctif du parti Arema, ce qui n’est pas conforme au règlement régissant les lois électorales.

Quant aux cinq candidats indépendants, trois sont bien connus dans l’arène politique de la ville d’Eaux.

Ce sont, Paul Razanakolona, ancien chef de région du Vakinankaratra, Justin Rakotomalala, ancien président du conseil municipal de la commune urbaine d’Antsirabe, et le docteur Honoré Gabriel Rasamimanana, soutenu par le Mapar local.

 Jeannot Ratsimbazafy

Communales : impact appui Rafalimanana

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 L’association « Initiative malgache de propositions d’actions (Impact) soutient le candidat de l’ « Iarivo Mitambatra », Hery Rafalimanana. En attendant la validation de sa candidature par l’Ovec, hier, ce prétendant à la mairie de la capitale a reçu les membres du groupe Impact à son quartier général à Antsakaviro.

« L’association a pour premier but de soutenir la stabilité du pays pour arriver à un développement réel et palpable dans un esprit commun de changer la manière de faire de la politique », a déclaré le président de l’association, Lala Andriamanamisata lisant pour l’occasion un communiqué de presse, sans oublier d’inviter tous ceux et celles qui auraient le même leitmotiv que le cercle à rejoindre son mouvement en soutenant le moment venu le candidat Hery Rafalimanana.

 Selon le groupe, cette personnalité, « est aussi un candidat d’ouverture et de consensus ».

Jao Patricius

COI

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 Dans le cadre du conseil des ministres de la Commission de l’océan Indien (COI) qui se déroulera dans la capitale à partir de mercredi prochain, plusieurs personnalités de haut rang au niveau de l’organisation sous-régionale ont débarqué dans le pays hier. Et pour cause, une réunion des officiers permanents de liaison qui s’ouvrira ce jour à l’hôtel Carlton précédera à ce conseil des ministres des Affaires étrangères. La Réunion sera représentée par l’ambassadrice française déléguée à la coopération régionale pour la région océan Indien, Claudine Ledoux.

J.P

Communales : les candidats députés risquent l’incompatibilité

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 Deux députés se sont porté candidats aux communales du 31 juillet. Il s’agit de Christine Razanamahasoa et de Roberto Tinoka. Deux ténors du « Miaraka amin’i Prezidà Rajoelina » (Mapar) qui briguent respectivement la mairie de la ville de Fianarantsoa et de Toliara. Selon un administrateur civil contacté par nos soins hier, « En tant que citoyen, ils peuvent effectivement se porter candidat. Il importe seulement que la personne renferme les conditions d’éligibilité ». Toujours selon notre source, « En revanche, s’ils seront élus, ils devraient faire un choix dans leur fonction ». Son analyse rejoint celle d’un juriste qui rappelle que la Constitution ne reconnaît pas le cumul de fonction. La loi fondamentale stipule dans son article 71 que

« Le mandat de député est incompatible avec l’exercice de tout autre mandat public électif et de tout emploi public, excepté l’enseignement ». Par ailleurs, il faut noter qu’ à l’exception du président de l’Assemblée nationale, les députés ne figurent pas sur la liste des autorités politiques et des fonctionnaires d’autorité civile ou militaire d’après le décret N°2015 – 142. Ils ont donc carte blanche pour participer à la campagne électorale pour les communales.

Jao Patricius

 

En passant…

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 Coopération Madagascar-Bretagne – Des maires malgaches assisteront au forum de Ploudaniel

Le maire de Soanierana Ivongo ainsi que l’adjoint au maire d’Ampasimbe Manantsatrana sont actuellement en Bretagne. Ces derniers assisteront au forum de Ploudaniel qui se déroulera sur place les 22 et 23 mai prochains. Ce voyage

de travail est à l’initiative de l’association Amitié Madagascar Bretagne.

Assemblée mondiale de la Santé – Madagascar sera représenté à Genève

La participation de la Grande île, via le ministère de la Santé, à la 68è Assemblée mondiale de la Santé (AMS), qui se déroulera à partir de ce jour au 26 mai prochain à Genève, a été approuvée au dernier conseil de gouvernement. Une délégation du ministère de tutelle déjà sur place participait à l’atelier préparatoire de cette 68è session de l’AMS, organisé les 14 et 15 mai derniers. Mis à part cet événement d’envergure, une autre équipe du ministère de la Santé a également assisté à la Session ministérielle du 28ème Conseil d’administration du partenariat Roll Back Malaria (RBM), qui a eu lieu vendredi

dernier.


SOS Villages d’enfants : formation de formateurs

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 L’association SOS Villages d’enfants de la ville d’Eaux a organisée la semaine dernière une formation de formateurs. 25 enseignants issus des écoles publiques et privées d’Antsirabe et d’Ambatolampy ont bénéficié de cette formation.

D’après la coordinatrice de communication et de parrainage de l’association, Faneva Raharimanantsoa, la formation entre dans le cadre de l’amélioration des méthodes d’apprentissage et d’approche en matière d’enseignement. Celle-ci s’inscrit dans le projet de la meilleure pratique en matière de renforcement des capacités des enseignants des écoles privées et publiques de Vakinankaratra dont font partie celles administrées par SOS villages d’enfants.

Ce projet est l’initiative du roi de Doubay Hamdan Bim Rashid Al Mattoum en tant que bailleur de fonds. L’Unesco assure par ailleurs la technique de sa réalisation et son suivi. Après suivi et évaluation faits par les techniciens issus du club de l’Unesco, les résultats y afférents seront publiés au mois d’octobre dans le cadre de la prochaine journée des écoles, sous l’égide du ministère de l’Education nationale en collaboration avec la commission nationale malgache pour l’Unesco.

A noter que ces 25 formateurs nouvellement formés au centre Diatana formeront chacun à leur tour d’autres nouveaux formateurs issus des autres écoles primaires dans le courant du mois de juin prochain. Cette fois -ci, la formation se tiendra au centre régional d’institut national de formation pédagogique (CRINFP) d’Ivory, à Antsirabe. Une autre vague du même genre a eu également lieu à Mahanjaga.

SOS Villages d’enfants Madagascar, avec son programme «Renforcement des capacités des enseignants », faisait partie des trois gagnants au concours international organisé par l’Unesco

en 2014. 99 entités issues de 64 pays différents dans le monde ont participé à ce concours.

Jeannot Ratsimbazafy

Le Retinoblastome l’a emportée : Mitia libérée de toutes souffrances

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Mitia Ivato

 Mitia s’en est allée. Atteinte de rétinoblastome, une tumeur maligne de la rétine, cette petite fille de quatre ans, « a tiré sa révérence dans la nuit de samedi », selon son père. La maladie qui l’a rongée depuis des mois a eu raison d’elle.

Hospitalisée à la HJRA depuis quelques jours, Mitia avait malgré tout, bénéficié du soutien moral et financier de nombreuses personnes pour le traitement de sa maladie qui, selon les spécialistes de la santé a déjà atteint un stade préoccupant. Grâce aux soutiens des personnes et associations de bonne volonté, la petite fille allait être évacuée à Paris pour une intervention d’urgence lorsqu’elle a rendu l’âme. «C’était dans l’avion qu’elle rendu son dernier souffle, vers 22h», raconte son père.

« Lorsque je l’ai portée dans mes bras avant d’entrer dans l’avion, j’ai déjà constaté qu’elle allait de plus en plus mal. Quand l’infirmière nous a averti qu’il fallait que l’enfant soit d’abord ausculté par un médecin, j’ai tout de suite pressenti le pire ». Avant de mourir, Mitia avait demandé à sa mère de ne plus revenir à Moramanga, là où sa famille habite, parce qu’ «il y a des personnes avec de mauvaises intentions là bas », rapporte sa maman.

Rejoindre les anges

Avant cette tentative d’évacuation en France, « Mitia avait refusé de prendre l’avion pour aller où que ce soit », témoigne sa mère, mais il a fallu insister pour son bien. Sur le chemin de l’aéroport, elle avait également dit à ses parents qu’elle ne voulait plus retourner à l’hôpital.

« Elle a beaucoup parlé, elle a même demandé à boire du jus comme si elle présentait qu’elle allait nous quitter », a relaté sa pauvre mère.

Sur les réseaux sociaux, l’information sur la mort de cette malheureuse, mais courageuse petite fille qui souffrait tant d’infection de l’œil droit, a très vite circulé. Les proches ont même diffusé sa photo dans laquelle elle est étendue sur une table où se recueillent ses parents, comme pour prier pour elle. Une image touchante, une scène attristante qui a ému plus d’un. La plupart des commentaires sur Facebook et Twitter rapportent par ailleurs que « Mitia a rejoint les anges » et qu’ «elle est enfin libérée de toutes souffrances humaines».

Selon les informations communiquées par ses parents, les funérailles auront lieu ce jour à Morarano à Ambohimanambola, là où de nombreuses personnes se déplacent en grand nombre pour rendre un dernier hommage à Mitia et pour consoler les parents qui doivent être très affectés par cette séparation très tôt d’avec leur aînée.

Vonjy M.

Vème Arrondissement : une circoncision collective gratuite

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CIRCONCISION

 En faveur des familles les plus démunies. Ces dernières ont été les cibles de l’opération de circoncision collective gratuite menée samedi dernier par l’association Fanantenana dans le Vè arrondissement. Un projet qui consiste non seulement à alléger leurs dépenses mais aussi à promouvoir la circoncision à l’américaine, une méthode moins douloureuse et plus hygiénique.

Cette opération pratiquée par un médecin coûte actuellement aux environs de 60.000 Ar, ce qui représente une dépense considérable pour la plupart des ménages qui se tournent vers des solutions alternatives moins coûteuses mais beaucoup plus risquées. « Les bonnes pratiques d’hygiène ne sont pas toujours respectées par certains praticiens et le risque est grand de voir apparaître des infections dont les conséquences peuvent être graves pour la santé de l’enfant », a expliqué un médecin.

 En dépit des avantagesv de cette pratique moderne

de la circoncision, certains parents, même ceux qui habitent en ville, s’en remettent coûte que coûte à la coutume. Pour les adeptes de la tradition, la circoncision devrait être effectuée par un guérisseur traditionnel ou « Rain-jaza ». Lui seul a le pouvoir de circonscrire l’enfant et cela en se servant d’une lame. La cérémonie devrait être marquée par le rituel de l’eau sacrée ou « Rano mahery ».

Fahranarison

 

Excès de vitesse : un mort et trois blessés sur la RN1

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PHOTO N°2

 Pour la énième fois, la route nationale 1 a été le théâtre d’un tragique accident de la route. Une personne a été tuée et trois autres grièvement blessées. Cet accident d’une rare violence s’est produit dans la soirée du 16 mai dernier au PK 39, plus précisément à Amba-tonapoaka, Imerintsiatosika. Vers 18h, un autocar Mercedes, transportant une équipe de football qui venait de disputer un match à Manalalondo, s’est renversé à la suite d’un excès de vitesse. Selon des témoins, le car avait roulé à vive allure. Le conducteur a perdu le contrôle du véhicule qui a fait une sortie de route avant de se renverser en contrebas de la chaussée. Un des 16 occupants de l’autocar a été tué sur le coup. Grièvement touchés, trois autres ont été transportés d’urgence à l’hôpital d’Arivonimamo avant d’être transférés à l’HJRA.

Mparany

Agression gratuite à Ivato : manif contre le gang aux bois ronds

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PHOTO N°1

 La tension reste palpable dans les deux communes d’Ivato (Aéroport et Firaisana). Le phénomène « bois rond » continue de semer la panique parmi la population.

  Les habitants d’Ivato vivent actuellement la peur au ventre. Afin de témoigner leur compassion avec les familles des victimes et aussi en vue d’interpeller les autorités sur la gravité de la situation, ils se sont mobilisés dans l’après-midi de samedi, en organisant une grande marche. Réunissant une centaine de participants, la manifestation a été initiée par des villageois qui ne savent plus à quel saint se vouer.

 D’Ankadindravola à Ivato Tampon-tanàna, en passant

par le marché, le quartier de Mamory et l’aéroport, les manifestants ont brandi des pancartes « Stop ! Bois rond à Ivato », « Les habitants d’Ivato contre l’agression ». La grande marche s’est déroulée sans incident. Selon les dires des participants, les tueurs embusqués ont encore frappé vendredi dernier dans le quartier K5 et à Mandrosoa où deux hommes auraient été agressés.

Outre ces deux dernières victimes, l’on a appris de sources convergentes que trois personnes ont déjà été tuées et trois autres blessées par le gang « aux bois ronds ». Et pourtant, aucun suspect n’a pu être appréhendé jusqu’ici.

Afin de rassurer la population locale, des éléments de l’unité territorialement compétente de la gendarmerie ainsi que ceux du Centre de formation spécialisée effectuent actuellement des patrouilles dans les quartiers à risque d’Ivato.

Mparany

Madagascar il y a 100 ans : la guillotine (1)

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 Nous aimons à espérer que désormais l’Administration ne nous donnera plus des spectacles aussi navrants que celui de mercredi dernier.

La foule qui assistait à cette triple exécution a été écœurée de voir la façon dont l’exécution a été faite.

Pour achever un des condamnés qui n’avait reçu du peloton que deux blessures insuffisantes pour provoquer la mort, l’une au flanc droit et l’autre à la tête, cette dernière provenant du coup de grâce, il dut, gisant sur le sol, être achevé tel un animal par quatre coups de revolver successifs dont deux à la tête et deux autres au cœur.

Ce fut une véritable boucherie et il s’écoula 12 minutes entre l’exécution et la mort réelle du condamné.

C’est horrible de penser qu’on puisse faire souffrir un être humain que la justice avait condamné à mort mais non à pareil supplice.

Que prévoit la loi ? L’article 12 du code pénal dit : « Tout condamné à mort aura la tête tranchée. »

Pourquoi n’en est-il pas ainsi à Madagascar et passe-t-on par les armes les gens qui, condamnés par les tribunaux civils, relèvent uniquement de la guillotine ?

Si nous revenons aujourd’hui sur cette question si délicate qui avait déjà fait, il y a quelques années, l’objet d’une demande très judicieuse de notre ancien Gouverneur Général auprès du Ministère des Colonies, c’est d’abord pour éviter aux yeux de la foule des scènes aussi pénibles, aussi barbares que celles qui se sont produites le 6 mai. La guillotine tue sûrement et proprement et son emploi impressionnera plus profondément l’indigène qui se montre incrédule devant l’efficacité des balles.

Lors de la dernière exécution, les indigènes ne se sont pas gênés pour dire à haute voix que leur compatriote comme Haka, l’un des assassins de M. A. Bonnemaison, possédait un puissant fanafody contre les balles, et là-dessus ils racontent une foule d’histoires sur des exécutions capitales qui auraient soi-disant raté vu les talismans dont les condamnés étaient soi-disant pourvus.

Il importe de faire cesser ces superstitions qui prennent de plus en plus racine dans l’esprit par trop crédule de l’indigène, tant pour le bon maintien de notre puissance que pour mettre fin à tous ces errements.

(À suivre.)

La Dépêche malgache

www.bibliothequemalgache.com

Us et coutumes : Marchand de rêve et prosaïque : on prend !

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 La lutte contre la DAL, vous vous souvenez ? Madagascar est le premier pays au monde à avoir inscrit dans son programme officiel la lutte contre la Défécation à l’Air Libre (DAL). C’est louable et nécessaire. Il faudra maintenant écouter les engagements des candidats-maires pour savoir s’ils comptent également contribuer à ce noble mouvement national pour la dignité humaine et le bien-être afin de faire de Madagascar un pays modèle sans défécation à l’air libre d’ici 2018. Ce n’est pas une boutade mais un argument de campagne électorale non négligeable. Les candidats ont le droit de faire rêver les électeurs mais on ne leur en voudra pas s’ils se montrent aussi prosaïques, surtout si c’est au bénéfice de notre bien-être et de notre santé.


Resaky ny mpitsimpona akotry : kitra no ikatrohana, baolina lavalava no ifanenjehana

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Na ny mpitsara aza, izay ny mpifidy ihany, dia efa fanina ety am-piandohana. Samy mitsapa ny ao anaty paosy, maka toky fa tsy adino ny karatra mavo fa indrindra indrindra ilay mena. Raha vao mahita ny firafitry ny ekipa miditra an-tsehatra dia tonga saina fa tsy hilaozan’ny fisehon’ny pasin-drafilahy ao anatin’ny savorovoro sarotra anarahana, ny baolina mitsoriaka atsy sy aroa miampitapita toa mitety tranon-kala.
Lalao misokatra na “open” araky ny filaza azy rehefa afaka mandray anjara na ireo mpankafy tsotra (amateur) na ny matihanina izany hoe ny mpikarama (professionnel). Matoa moa mirotsaka dia miandrandra fandresena izay, ary tsy diso anjara eo amin’ny fanantenana izany ny zazavao eo amin’ity taranjan’ny fifidianana ity. Na izany aza, mety misy ihany sasantsasany amin’izy ireo entin’ny fahatsorana tafahoatra ka manao ariary zato am-pandriana. Mahalasalasa saina ny lemim-panahin’ilay andriambavilanitra izay nisalotra akanjo fotsy nitolotena ho virijiny, eo amin’ny sehatry ny tsenabe fanaovana varoboba no tena ahafantarana azy io.
Fa ny fomba filatsahan’i Hery Rafalimanana lasa loha-laharana ao amin’ny klioba mpanohana an’i Hery Rajaonarimampianina no nahatalanjona ny mpijery. Tonga dia miverina ao amin’ny tadidin’ny maro fa tamin’ny fiodinana teo aloha, dia lohalaharana tao amin’ny klioban’i Marc Ravalomanana izay resy tamin’izany izy io. Izany faharesena izany, hoy ny mpanaramaso sasantsasany, no loharanon’ny disadisa nanararaotra na nohararaotin’ny sasany hiteraka krizy. Amin’izao fotaona izao anefa andriamatoa isany Marc Ravalomanana sy Hery Rajaonarimampianina dia lazaina fa miray tetika. Izany tranga izany ve tsy mety hampisy rahona eo amin’ny fihavanan’ny roa tonta? Tsy hita ho adino anie fa resaka matihanina no manjaka, toy ny “pro” rehetra ny tompo-tsaovaly mifidy ny mpitaingina izay heveriny fa havanana eo amin’ny familiana, ny mpitaingina koa dia mikatsaka an’izay soavaly matanjaka. Iza koa moa no mahafantatra na fanaovana endrika ivelany fotsiny na tsia izany, toy ny vazaha mody miady. Mety misy fanarahana miafina ka ny mpitaingina indray no lasa sorona, nisososo toy ny vinanto tsy mahare fosa. Dia lasa mpijery fotsiny ve Andry Rajoelina? Mbola mety ho endrika ivelany fotsiny koa izany? Angamba ao amin’ireo mpilatsaka ireo efa misy “sous-marin” ka rehefa tena raikitra ny angaredona vao iny hitranga amin’izay ny Mapar ka hanambara fa noho ny antony samy hafa, mba hisakanana ny tranga toy izao sy izao dia manetry tena izy hitondra fanohanana ho an’i Ranona iroa.

Léo Raz   

Chronique : « Oui, c’est à voir »…

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« Est-il plus facile de répondre non ? » Pour la majorité d’entre nous, la réponse est évidente : « On ne répond jamais non ! » La correction la plus élémentaire nous impose le oui que nous pouvons décliner en « Oui, assurément », « Oui, c’est à voir », « Oui, c’est tout vu », « Oui, j’ai pris la peine de vous écouter », ou encore « Oui, c’est une opinion qui a le mérite d’être énoncée ». Le raffinement de notre oralité échappe malheureusement aux modes de communication cartésiens qui se sont imposés dans le monde de l’entreprise. Dans l’entreprise essentiellement ; ailleurs, la traditionnelle danse des mots est bien vivante et pratiquée avec plus ou moins de flexibilité et de souplesse.

Avec le dépôt des dossiers de candidature aux élections communales, le bal est ouvert : à défaut de programme réaliste et réalisable, les candidats devront déployer toute l’étendue de leur savoir dire pour être entendus des électeurs. Au travail, communicants !

« Est-il plus facile de répondre non ? » Lors du deuxième tour du concours d’éloquence de Sorbonne Universités le 9 avril dernier, le candidat Guillaume Ouattara a eu dix minutes pour convaincre son auditoire qu’il est plus facile de répondre non. Le principe des concours d’éloquence qui connaissent un succès croissant chez les étudiants en France est simple : construire une argumentation sur un thème imposé et défendre un point de vue imposé également. Attention, dilettantes s’abstenir : une formation en rhétorique est conseillée avant de se lancer dans l’arène. Convaincre, ce n’est pas faire l’article au marché ou jeter un bon mot en pâture à un auditoire conquis d’avance.

Voyez donc quelques thèmes présélectionnés pour le Prix Mirabeau 2015, qui récompense le concours d’éloquence des Instituts d’Etudes Politiques :

  • « Faut-il être populiste pour être populaire ? »
  • « Conquête trop aisée est bientôt méprisée. »
  • « La tolérance est la vertu des faibles. »
  • « Lorsque notre maison brûle, faut-il regarder ailleurs ? »

Les concours d’éloquence des milieux universitaires français peuvent sembler élitistes, obsolètes ou tout simplement incongrus dans notre culture. Néanmoins, les thèmes débattus ont une portée universelle qui devraient trouver naturellement leur place dans les réflexions de nos candidats aux élections communales et donner matière à réflexion aux politiques qui construisent notre pays.

Rêvons… Si nos élèves apprenaient, dès l’école primaire, à défendre un point de vue et à accepter le débat contradictoire, peut-être pourrions nous assister, dans un futur pas trop lointain, à des débats politiques et des campagnes électorales affranchis de ces spectacles de magiciens que nous appelons propagande.

Kemba Ranavela

Kandida roa avy amin’ny antoko iray : misy tsy mazava ao amin’ny Tim sy Arema

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Kandida tim

  Tamin’ny zoma no tapitra ny fametrahana dosie ho an’ireo kandidà hirotsaka ho ben’ny Tanàna. Fa manomboka teo ihany koa ny fitaintainana ho an’ireo izay tratry ny antsonjain’ny mpitarika antoko. Fantatra ankehitriny fa misy ny kandidà roa, avy amin’ny antoko iray amin’ny kaominina iray. Toy izany ny mitranga ao Mahitsy, ho an’ny Tim, ary ao Antsirabe ho an’ny Arema. Tompon’andraikitra voalohany amin’izany ny mpitantana ny antoko politika.

Mifanivana indray ny mpanao politika. Mampiomenomenona ireo mpikambana majinika ao anaty antoko politika, indrindra fa ireo kandidà ho ben’ny Tanàna ny afitsok’ireo mpitarika sasany ao aminy. Misy amin’izy ireny no manao didin-kofehy lehibe amin’ny fanendrena ireo kandidà hilatsaka ho fidiana amin’ny faha-31 jolay ho avy izao, ka manao tsinontsinona ny safidin’ny avy eny amin’ny fototra na «base». Fepetra ao amin’ny antoko ny hoe ny birao foibe no manapaka, raha ny fanazavana azo, mampiasa ny maha lehibe tokoa ny sasany, toy izay efa fantatra fa nitranga ary miseho lany eo anivon’ny antoko Tiako i Madagasikara sy eo anivon’ny Arema.

Raha olana niaraha-nahalala ny teo anivon’ny kominina Ampitatafika sy ny faritra sasan-tsasany, ho an’ny antokon’ny filoha teo aloha Ravalomanana Marc, tsy latsak’izany ny eny Mahitsy, Ambohidratrimo. Raha ny vaovao voaray avy eo amin’ny tompon’andrikitry ny fandraisana an-totan-taratasim-pilatsahan-kofidiana avy eo Ambohidratrimo (Ovec), dia nisy kandidà iray efa nahazo alalàna tany amin’ny mpitarika ny antoko eo anivon’ny fivondronana, ary nahazon’ny fankatoavan’ny fototra ary natolotry ny depiote, nametraka ny dossieny ny zoma faha- 8 ny volana may lasa teo. Misy kandidà iray hafa ihany koa anefa, nahazo alalàna ihany koa avy amin’ny mpitarika ny antoko foibe, ka nametraka ny taratasy filatsahany ho fidiana ny zoma faha -15 may lasa teo, amin’ny anaran’ny Tim ihany io.

Ho entina ao amin’ny Cenit

Tany Antsirabe, ho an’ny Arema indray, dia kandidà roa no samy mitondra ny anaran’ny Antoko. Midika izany fa samy nahazo alalàna avy any amin’ny mpitarika azy ireo izy roa ireo matoa afaka mametraka dosie amin’ny anaran’io antoko io. Nazava anefa ny fanazavana nomen’ny Ovec tao Antsirabe fa izay nametraka taratasy mialoha ihany no manankery ny taratasy filatsahany ho fidiana, raha toa kosa ka mbola manjavozavo ny raharaha ho an’ny ao Mahitsy Ambohidratrimo.

Raha ny vaovao farany voaray momba ity tranga ao Mahitsy ity dia ho enitna eo anivon’ny Cenit ny fanapahana izay ho kandidà-ny Tim amin’ireo roa nametraka dosie ireo. Maneho ny ahiahiny manoloana izany indrindra ilay kandidà nametraka ny dosie voalohany, fa raha ny vaovao voarain’izy ireo, araka ny filazany, dia misy tompon’andraikitra eo anivon’ny Cenit mihintsy, no nanome baiko ny tompon’andraikitra eo anivon’ny Ovec ao Ambohidratrimo ny mba hanasorana ny taratasin’ilay kandidà voalohany, ary izay no mahatonga ny tompon’andraikitry ny Ovec ao tsy mbola sahy maka fanapahan-kevitra na dia milaza azy izy fa tsy mifanaraka amin’ny ara-dalàna izany zavatra tian’ny hafa hatao izany. Izany dia, satria ny birao politikan’ny antoko hono no manapaka.

Izay maha-tolotolotra

Misafotofoto arak’izany ity raharaham-pifidianana ity. Fanontaniana maro ihany koa no mipetraka toy ny hoe, fa ahoana moa ny antoko politika iray no mety afaka mibaiko ny eo amin’ny Cenit, raha toa tokoa ka marina izany? Saingy ny marina moa tsy maintsy hisy hanototra foana amin’ny raharaha toy itony.

Ny azo sintonina fotsiny hatreto dia ny tsy fahamatoran’ny mpitarika antoko politika eny fa na dia antoko lehibe sy azo lazaina fa manana ny maha izy azy toy ny Tim sy ny Arema aza, eo amin’ny fanomezana alàlana ireo olona tokony hirotsaka ho fidiana amin’ny anaran’ny antoko. Toa azo adika ho fitavozavozana ny raharaha toy itony, kanefa tsy azo lavina ihany koa ny mety ho fitadiavana tombontsoa manokana ataon’ny mpitarika ka hanomezany rariny izay mety maha-tolotolotra, toy ny fomba gasy mahazatra.

Tsiry A.

OVEC : mitohy ny fandinihana ireo dosie

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 Ireo kandidà roa amin’izy folo mianadahy nametraka dosie firotsahana ho kandida ben’ny Tanàna eto Antananarivo ihany aloha hatramin’izao no nahazo ny “récepissé”. Ny valo ambiny kosa, mbola miandry satria mitohy ny fandinihana ireo dosie. Tsy maintsy feno avokoa ireo antontan-taratasy takina amin’ireo mpilatsaka na ny ben’ny Tanàna na ireo mpanolotsaina ka izay no somary mahalava ny fe-potoana hamoahana ny lisitra ofisialy.

Anatin’ny 72 ora moa no hanaovana ity fandinihana sy fanamarinana ity. Raha ny fantatra, miantso ny “mandataire”-n’ireo kandidà ny avy amin’ny tompon’andraikitra misahana ny fandraisana ny antontan-taratasy firotsahan-kofidina ( Ovec) raha toa ka misy tsy ampy izany. Tsy maintsy anatin’io telo andro io kosa no hamenoana ireo dosie banga.

Nadia

Tiako I Madagasikara : hanao kongresy nationaly

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 Ny 22 mey izao no hotanterahina eny amin’ny Tiko Tanjombato ny kongresy voalohan’ny antoko Tiako i Madagasikara ( Tim) andiany fahatelo.

Mandritra io fotoana io no hifidianana ireo birao vaovao hitantana ity antoko ity taorian’ny sedra nahazo azy tamin’ny 2009. Mpikatroka Tim 3000 no andrasana izay avy amin’ny faritra 22 manerana ny Nosy. “Fotoana hanehoanay ampahibemaso fa antoko matanjaka ny Tim na tsy avy amin’ny fitondrana aza”, hoy ny sekretera jeneralin’ny antoko Rakotoarivelo Mamy. “Marihinay fa tena amin’ny nahimpon’ireo mpikatroka no ahatongavany eto Antananarivo amin’io fotoana io fa tsy misy ny fanambazana azy ireo”.

Ny filohan’ny antoko amin’izao fotoana, Razoarimihaja Solofonantenaina dia nanazava ny fomba fifandraisan’ny antoko amin’ny antokon’ny fitondrana. “Ezahina aparitaka mihitsy amin’izao fotoana fa manohana ny HVM ny TIM. Tsy manohana ny antoko HVM izahay fa mandray anjara amin’ny fananganana ny firenena. Mitovy tarigetra ny Tim sy ny mpitondra”.

Nadia

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