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Sécurité et santé au travail : les entreprises spécialisées pointées du doigt

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SECURITE ET SANTE AU TRAVAIL

 Dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail, une cérémonie s’est tenue hier dans la salle de réunion du ministère de la Fonction publique, du travail et des lois sociales (MFPTLS) au 67ha. D’après le directeur général (DG) du Travail, Herman Tandra, en marge de cette cérémonie, beaucoup d’entreprises à Madagascar, notamment celles dites spécialisées, ne respectent pas les normes requises sur la prévention de la sécurité et de la santé au travail.

Lui de souligner que seules quelques grandes entreprises sortent du lot de cette constatation à Madagascar. Il a poursuivi ensuite qu’une mission conduite par le ministre de tutelle en personne, Maharante Jean de Dieu, effectue actuellement de nombreuses descentes sur terrain pour détecter ces sociétés marginales. A cet effet, il a cité, à titre d’exemple, une entreprise chinoise sise à Ambohibao.

Pour rappel, le thème mondial retenu cette année pour cette célébration est  « Joignez-vous à la construction d’une culture de la prévention en matières de sécurité et de santé au Travail ».

La suspension d’envoi de travailleurs migrants maintenue

 

Au cours de cette cérémonie, Herman Tandra rappelle le maintien de la suspension d’envoi des travailleurs migrants à l’étranger, surtout envers les pays dits à haut risque. Comme ces pays appliquent leurs propres lois, non pas les nôtres, la commission interministérielle désignée pour pallier à cette situation s’applique actuellement à la conception des mesures et des préventions nécessaires s’y afférentes, d’où le maintien de la suspension. L’objectif est ainsi d’optimiser la protection des travailleurs malgaches, venus à l’étranger pour y faire fortune. Par ailleurs, les parties prenantes espèrent que les images négatives issues de cette migration dont on a l’habitude de recevoir ces derniers temps, ne surviennent plus.

Sera R.


Concours photo « J’ai à cœur ma planète » : trois lauréats primés par l’AUF

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AUF

 Dans le cadre de la Journée internationale de la Francophonie 2015, placée sous le thème « J’ai à cœur ma planète », un concours de meilleures photos a été organisé par l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF). Ce concours a pour objectif de démontrer l’attachement à notre planète et de faire découvrir ses atouts connus ou méconnus à travers un cliché. Cela sans oublier la préservation de ses richesses.

Sur les 61 participants, trois lauréats sont primés. Le Grand prix a été attribué à Mpitily Ikiadimahatozosoa Fanomezana dont la photo « Tout simplement belle » a fait l’unanimité du jury. Ce jury a été composé d’un photographe professionnel, d’un représentant du Centre de ressources et des arts actuels de Madagascar (CRAAM) ainsi qu’un journaliste culturel.

Le Prix du public a été décerné à Andry Rahamefiarisoa avec son cliché « Les geckos et lézards de Madagascar ». Quant à Haja Faniry Razafimahenina, il a reçu le Prix spécial du jury avec sa photo « Cascade en forêt ».

La remise des prix a eu lieu au bureau de l’océan Indien de l’AUF à Faravohitra ce week-end dernier.

Sera R.

Stèle commémorative : négligence sur la photo de Lt Albert Randriamaromanana

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RM1

Le camp du 1er régiment militaire (RM1) à Analakely a célébré hier la commémoration du 67ème anniversaire de l’exécution du lieutenant Albert Randriamaromanana.

Une stèle avec photo est érigée à Ankatso à la mémoire de ce patriote malgache. Cependant, selon les historiens dont Rahajarizafy, la photo qui y est affichée n’est pas celle d’Albert Randriamaromanana mais celle du lieutenant Ramampanjato. « Une rectification est ainsi nécessaire pour ne pas fausser l’Histoire », ont-ils estimé.

Cet officier de l’armée coloniale, et non moins membre du Mouvement démocratique de la rénovation malgache (MDRM), était fusillé à 4 heures au champ de tir de l’époque à Ankatso, le 28 avril 1948.

Lors de cette commémoration, l’historien Rahajarizafy ainsi que le lieutenant Emile Rasombiniaina, de la direction des combattants nationalistes du ministère de la Défense, ont qualifié le lieutenant Albert Randriamaromanana de téméraire. « Entre autres, cet officier militaire n’a pas caché ses intentions de lutter, avec ses compagnons d’armes malgaches de la seconde guerre mondiale, à revendiquer leur droit au même titre que les soldats français. De surcroît, il était venu aussi assister aux réunions organisées par le MDRM en tenue militaire. Ce qui souligne une audace inouïe », a indiqué Rahajarizafy.

A titre de rappel, étant chargé de la garde du dépôt de munitions et d’armes, il était accusé de haute trahison par le tribunal militaire français. Cela en essayant d’approvisionner « les rebelles » avec les matériels qui sont en sa garde et d’attaquer par la suite les cinq camps militaires français d’Antananarivo. Un fait qu’il a reconnu devant la barre. Il a toutefois mentionné qu’il n’est pas passé à l’acte après la constatation de la faiblesse de ses troupes et de la trahison de certains membres de la MDRM, ainsi que l’insuffisance des préparatifs. Une remarque qui n’a pas influencé la décision du tribunal.

 Sera R.

TIC : 15 milliards d’appareils connectés à Internet

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 DHL, le premier fournisseur logistique mondial, a publié hier sur son site le nouveau rapport de tendance sur l’Internet des Objets (IdO). Il s’agit d’un rapport réalisé en collaboration avec Cisco, le leader en technologies de l’information et de la communication (TIC). Selon ce rapport, 15 milliards d’appareils sont connectés actuellement à l’Internet. Au vu de l’évolution de cette connexion, il se pourrait que ce chiffre atteigne les 50 milliards en 2020.

D’après l’analyse économique de Cisco, l’IdO générera une valeur en jeu de 8 mille milliards de dollars dans le monde entier au cours de la prochaine décennie. Cette création de valeur aura cinq moteurs primaires, à savoir l’innovation et les recettes (2,1 mille milliards dollars), l’utilisation des actifs (2,1 mille milliards), la chaîne d’approvisionnement et la logistique (1,9 mille milliard), l’amélioration de la productivité des employés (1,2 mille milliard) et l’amélioration de l’expérience des consommateurs et des citoyens (700 milliards de dollars).

Sera R.

Appel à la ratification des conventions internationales de l’OIT

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 « Les accidents de travail et les maladies liées au travail tuent 6.300 personnes chaque jour dans le monde ». C’est un constat qu’a livré Christian Ntsay, directeur de bureau du pays de l’Organisation international du travail (OIT) pour Madagascar, hier, dans son allocution à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail.

Le cas de Madagascar ne fait pas exception. En effet, c’est depuis l’année dernière que le Bureau international du travail (BIT) a dressé un état des lieux sur l’insécurité liée au travail. Les entreprises travaillant dans la peinture, les hydrocarbures et la sidérurgie sont les plus pointées du doigt. La dernière est considérée, dans la plupart des cas, comme étant un travail informel. Les employeurs se préoccupent davantage de la productivité que de la sécurité des travailleurs.

Le blocage viendrait-il d’en haut ? Quoi qu’il en soit, Madagascar n’a pas encore ratifié les conventions internationales sur le travail portant sur l’utilisation des produits chimiques, ainsi que la sécurité et la santé au travail. Et même si ces ratifications sont signées, elles devront être alignées sur la loi nationale existante. Une ratification qui est sûrement nécessaire, mais il y a un doute quant à son application effective. En effet, les textes qui régissent le travail à Madagascar datent de l’indépendance.

D’où l’appel de Christian Ntsay pour Madagascar à avancer dans « la ratification des conventions internationales de l’OIT y afférentes, en particulier la C.187 sur le cadre promotionnel pour la santé et la sécurité au travail ».

 Arh.

Budget des communales : encore une question épineuse

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 « Le régime dispose des moyens, notamment financiers…», a annoncé le locataire d’Iavoloha, en parlant de l’organisation des élections communales, dès son arrivée en terre malgache, la semaine dernière. Pourtant, après l’annonce d’un manque de plus de 7 millions de dollars dans le budget de ces élections, les responsables se sont mués dans un silence incompréhensible.

On remarque une attitude qui a renforcé les doutes au sein de la population sur le risque de report des scrutins. De plus, les informations ont indiqué que des appuis financiers venant des bailleurs sont espérés alors qu’ils ont déjà honoré leur part comme convenu.

Actuellement, alors que les préparatifs vont bon train, cette question de budget reste un mystère. Après les réunions successives des parties prenantes qui se sont penché sur ce problème financier entre autres, aucune évolution n’a été constatée.

Le cas échéant, la commission en charge des élections s’est fendue d’une communication pleine d’optimisme tout comme le régime. Mais jusqu’à preuve du contraire, les dires des tenants du pouvoir sans l’effectivité de leurs intentions demeurent vains.

Quoique, la Commission électorale nationale indépendante (Cenit) a maintes fois souligné que ce manque dans le budget n’est pas un obstacle dans la réalisation des élections. Entre un budget manquant et celui complet, comme nuance, il s’agit de suivre les normes.

Assise nationale : le pouvoir pose ses conditions

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 Dans son discours lors de l’ouverture de l’Assise nationale, hier, au Centre de conférence international (CCI), Ivato, le président de la République, Hery Rajaonarimampianina a réitéré une fois de plus l’exigence des tenants du pouvoir sur l’exclusion de partage des sièges dans les résolutions de cette Assise nationale. « Ce n’est pas le moment de réclamer un quelconque pouvoir », selon Hery Rajaonarimampianina. Pour lui, seules les élections sont la seule issue pour accéder au pouvoir.

Le chef de l’Etat a également insisté sur l’obligation pour les fautifs, pour ne pas nommer directement, les anciens chefs d’Etat, de faire leurs aveux et au moins de se repentir. Ces gestes sont parmi les quatre étapes obligatoires à suivre par ces anciens dirigeants.

Or, de son côté, le président en exercice du FFKM, le pasteur Lala Rasendrahasina d’annoncer publiquement que « Les résolutions de cette Assise nationale émanent des participants et elles vont dicter le processus de réconciliation nationale ». De plus, le pasteur et non moins président de l’Eglise FJKM de souligner que l’on veuille ou non, la politique aura une place importante en étant le principal fond du problème amenant à la crise.

Néanmoins, il a également fait savoir que tout cela ne doit pas en aucun cas faire de l’ombre aux « 4F », points focaux de la démarche du FFKM.

A noter qu’Andry Rajoelina et Albert Zafy ont maintenu jusqu’au bout leur position de ne plus participer à ce processus de réconciliation nationale initié par le FFKM. Hier, à l’ouverture de l’Assise nationale, seuls les deux ex-chefs d’Etats, Didier Ratsiraka et Marc Ravalomanana ont répondu présents.

Naisa

10ème Fim : plateforme économique de réflexion et multisectorielle

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10e Fim

 Le 7 mai prochain, au parc des Expositions Forello Expo Tanjombato, s’ouvriront pour quatre jours les portes de la 10ème édition de la Foire internationale de Madagascar (Fim). Il s’agit d’un événement qui proposera pour ces journées la plateforme B to B, considérée comme la plus importante et performante du Sud-ouest de l’océan Indien. C’est une manifestation incontournable à inscrire dans l’agenda professionnel des opérateurs économiques intéressés et motivés à investir dans la Grande île.

La Fim est, depuis sa première édition, devenue une véritable institution dans le monde des affaires. Engagé dans une dynamique incitative en faveur d’une véritable intégration économique régionale, le challenge sera de permettre à chacun des participants de rendre opérationnels les objectifs de son entreprise avec les réalités du marché. Toujours en mettant en avant le concept « Made in Madagascar » avec le slogan « Le vita malagasy s’ouvre au monde », cet événement économico-commercial et multisectoriel cherche davantage à améliorer l’offre liée à l’exportation malgache. Une sorte de main tendue donc pour les pouvoirs publics et le monde entrepreneurial en activité dans la Grande île.

Le succès de la dernière édition ne fait que confirmer la renommée de la Fim comme étant la plus grande concentration économique du Sud-ouest de l’océan Indien. Le comité d’organisation avait enregistré les coordonnées de 336 sociétés tant nationales, régionales qu’internationales. Il a également recensé plus de 11 000 visiteurs, soit le double de l’année 2013, et ce outre les 49 000 invitations distribuées.

Valoriser et soutenir le « success story »

Cette année encore, la volonté des acteurs du développement, en particulier le secteur privé, à engager Madagascar sur la voie d’une croissance économique significative, se concrétise par une mobilisation sans précédent des entreprises malgaches. Si lors de la dernière Fim, 65% des exposants étaient des étrangers, le fait que 65% des exposants de cette édition soient des entreprises malgaches prouve que les enterpreneurs veulent maintenir leur détermination pour faire décoller le pays.

Agroalimentaire, logistique, immobilier, bâtiment et travaux publics (BTP), construction, nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), énergies renouvelables, mines, finances, services…, tels sont entre autres les secteurs d’activités répondant présents à l’événement. Dans la perspective de relance économique, il s’agit de créer un mouvement d’ensemble et solidaire de tous les acteurs du développement. Valoriser et soutenir le « success story » véritablement malgache, favoriser les partenariats d’affaires au niveau régional et international, servir de levier à la croissance économique du pays, encourager la participation des TPE et PME exerçant leurs activités dans les différentes provinces de Madagascar, la Fim ambitionne de contribuer à mettre Madagascar sur la voie de l’émergence économique.

 Arh.


Fakana an-keriny tao Miandrivazo : takalon’aina miisa 7 avotra

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Tsy tody tamin’ny tanjony ny teti-dratsin’ireo dahalo naka olona an-keriny tao amin’ny tanànan’i Vaidia, kaominina Ambatolahy, tao amin’ny distrikan’i Miandrivazo fa noravan’ny zandary tanteraka.

Nofaohin’ny dahalo niaraka tamin’ny omby miisa 15 ny olona fito mianaka tao an-tanàna ny 21 avrily teo. Nisy ny fanelanelanana taorian’io ka novotsorany ihany ny vehivavy efatra tamin’ireo takalon’aina, afaka telo andro. Tsy nilefitra fa niroso tamin’ny fanafihana ny zandary avy tao amin’ny kaompanian’I Miandrivazo sy ny borigadin’Ambatolahy nampian’ireo Voromahery, ny 24 avrily teo. Rifatra nandositra ireo dahalo rehefa nifampitifitra nandritra ny 10 minitra ka avotra ny takalon’aina telo sisa sy ny omby dimy.

Tsy nisy ny aina nafoy na naratra tamin’izao fifandonana izao.

Manou

Mise en concession des aéroports : l’Adema revient à la charge

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Mise en concession des aeroports

 L’Etat s’est engagé à poursuivre l’appel pour la mise en concession des aéroports international d’Ivato et de Nosy Be. La société qui obtiendra le marché devrait être connue à la fin de ce mois.

De son côté, le personnel de la société Aéroports de Madagascar (Adema S.A.) persiste sur l’annulation des procédures déjà engagées dans ce sens. Hier, à Ivato, la Fédération nationale des employés du transport (IFT) par la voix du personnel de l’Adema a réitéré la necessité de remettre la gestion de ces aéroports aux mains de la société malgache. Le personnel de l’Adema conteste catégoriquement la mise en concession des deux grands aéroports du pays aux étrangers.

La réhabilitation des infrastructures aéroportuaires de Madagascar est certes indispensable. Mais d’après l’avis du personnel, « l’Etat devrait plutôt travailler avec les bailleurs pour le financement de l’extension et la réhabilitation de ces deux aéroports ». Le personnel rappelle en outre que malgré les difficultés endurées par l’Adema, celle-ci a toujours assuré la gestion des 12 aéroports de l’île. « En effet, les aéroports d’Ivato et de Nosy Be à eux seuls assurent la survie des dix autres aéroports que gère l’Adema.  La mise en concession privée de ces deux aéroports pourrait ainsi conduire à la faillite de l’Adema », a-t-on indiqué.

 Arh.

Oniversite Maninday-Toliara : takin’ny fokonolona ny taniny

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MANINDAY

Nitondran’ny fokonolona manodidina ny oniversite fitaovam-piadiana, handroahana azy sy hamerenana ny tany aminy, ny mpampianatra mipetraka ao amin’io faritr’i Maninday ao Toliara, tamin’ny alatsinainy teo. “Rahonan’ireo vahoaka ireo amin’ny vato, antsy, basy sy kalaza mbamin’ny filohan’ny oniversite Dina Alphonse mihitsy amin’izao raharaha izao”, araka ny vaovao voaray.

Nohazavain’ny solontenam-pokonolona tao Maninday fa lovan’ny mponina avy tamin’ny fokontany folo nanodidina teo no nampindraminy, hametrahana ny oniversite tany am-piandohana. Nirefy 350 hekitara ny velaran-tany natolotra hasiana ny fotodrafitrasa hiompana amin’ny fampianarana ambony, tamin’izany. Namidin’ny sasany tamin’ireo mpampianatra tao amin’ny oniversiten’i Toliara ireo anefa ny ampahany amin’io tany io ankehitriny ka nitarika izao hatezeran’ny tompony izao.

Lasa takalon’aina ny mpianatra

Mitokona kosa ankehitriny ny mpampianatra ao amin’ny oniversiten’i Maninday rehefa avy nanatona ny toeram-piasan’ny filohan’ny oniversite, ho setrin’ny fampihorohoroan’ny fokonolona azy ireo.

Fepetra napetrak’ireto mpampianatra ireto amin’ny fiverenany miasa ny fandraisan’ny Fanjakana andraikitra amin’ny famerenana ny fandriampahalemana eo amin’ny toeram-ponenan’izy ireo. Kianin’ny mpampianatra koa ny tsy fiarovan’ireo mpitandro filaminana napetraka ao anivon’ny oniversite azy ireo tamin’izao tranga izao sy ny tsy fisakanany ny fivezivezen’ny olon-tsotra ao anatin’io faritra io.

“Efa nisolo tena ny Fitondrana amin’ny fandraisana io andraikitra io ankehitriny ny lehiben’ny faritra Atsimo andrefana sy ny mpitandro filaminana”, hoy ny filohan’ny oniversiten’i Toliara, Dina Alphonse. Mitaky ny hisian’ny fandriampahalemana ny fikambanan’ny mpianatra ao Maninday, araka ny fanambarana nataony, fa tsy miditra amin’ny ady tany ifanaovan’ny fokonolona sy ny mpampianatra.

Manou

Fiainan’adolantsento : karohina fatratra i Tiana sy Andry

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Manao antso avo amin’izay manam-baovao na mety mahita ny zanany ny fianakaviana roa eny Ambohimanambola rehefa samy nametraka fitarainana tany amin’ny mpitandro filaminana.

Notaomin’i Tiana, 15 taona, zazavavy mpiara-mianatra aminy ao amin’ny CEG Ambohimanambola, handao ny tokantranon-dray aman-dreniny i Andry Fanomezantsoa Richard na i “Andry”, zazalahy 13 taona, tamin’ny 16 avrily teo. Nalain’i Tiana sy ny tovovavy iray namany tao an-trano i Andry io hariva io, araka ny fitantaran-dreniny ary lasa ihany na dia nosakanan’ny nenitoany aza fa « hiketrika », hono. Niantso ny zokin’i Andry tamin’ny finday, nilaza ny tsy hodiany intsony i Tiana, adiny iray taorian’io. Niantso indray io zazavavy io ny ampitson’io, nilaza fa any Toamasina ry zareo. Lehilahy lehibe anefa no nandray io laharana finday io rehefa nantsoina ny alahady. Nampanantena handefa ireo ankizy izy sady naniraka ny hitsenana azy ireo eny Ambodivona nefa tsy tonga akory ireo nandrasana. Nisy fotoana niantsoan’io tovovavy io an-drainy koa nefa niovaova hatrany ny toerana lazainy fa misy azy satria mbetika eny Ambohijatovo, mbetika any Mahajanga.

Sahiran-tsaina amin’izao raharaha izao ny fianakaviana roa tonta ka mila fifanomezan-tànana amin’ny rehetra, araka ny fiangaviany.

Manou

Fihoaram-pefin’ny kandidà : « Misy ny fitsarana mahefa … », hoy Rakotondrazaka Fano

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 Manao lalan-dririnina ny mpanao politika. Raikitra ny fanaovana fampielezan-kevitra alohan’ny fotoana. Manararaotra ny lalàna manjavozavo izy ireo. Raha ny fanazavana nentin’ny mpampakatenin’ny Cenit, Rakotondrazaka Fano, omaly, tsy afaka mitsara izany izy ireo. « Tsy nomen’ny lalàna fahefana hanasazy ny fihoaram-pefy izahay fa misy eo ny fitsarana mahefa, amin’ny fikirakirana ny antontan-taratasy samihafa toy ny fitoriana na fitarainana ataon’ny kandidà mpifaninana amin’ny fampielezan-kevitra », hoy izy.

Hatreto aloha izany, tsy any amin’ny Cenit ny baolina raha tsy manara-dalàna ny kandidà ho ben’ny Tanàna. Efa niainana nandritra ireo dingam-pifidianana rehetra teto izany, na tsy mbola ny Cenit àry no niantsoroka izany. Anisan’izany ny tamin’ny andron’ny Ceni sy ny CNE.

Apetraka amin’ny tsirairay

Ny fahalalahan-tsaina sy ny feon’ny fieritreretan’ny tsirairay izany sisa no arofanina amin’ny fanarahan-dalàna. Ho an’ny Cenit, mijanona eo amin’ny fanazavana izay voalazan’ny rijantenin-dalàna ny amin’ny tokony atao sy ny tsy azo hatao no ataony Cenit. Mety ho tonga hatrany amin’ny fiantsoana ny rehetra ho ao anatin’ny valan’ny ara-dalàna anefa izany.

Notsiahivin’ny mpampaka-tenin’ny Cenit ihany fa tsy voafaritra mazava ao anaty rijantenin-dalàna ny amin’ny fampielezan-kevitra sy ny hatao amin’izany. Ny fe-potoana anaovana izany no mivoaka amin’ny alalan’ny didim-panjakana. Ho an’ny fifidianana kaominaly, hanomboka ny 16 ka hatramin’ny 30 jolay ny fampielezan-kevitra.

 Zo. Ra.

Lehiben’ny faritra sy « préfet de région » : “Mitovy fa tsy sahala”, hoy Saïd Ahamad Jaffar

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Nohazavain’ny lehiben’ny faritra Boeny, Saïd Ahamad Jaffar, tamin’ny vahoaka tany aminy ny anjara andraikitra sahanin’ny lehiben’ny faritra sy ny “préfet de région”, amin’izao fotoana izao, hisorohana ny fampifangaroana andraikitra.

Mitovy laharana ny roa tonta eo amin’ny arofenitra, hoy izy, saingy ny lehiben’ny faritra no lehiben’ny Vondrom-bahoakam-paritra itsinjaram-pahefana eo amin’ny faritra fa misolo tena ny governemanta sy ny Praiministra kosa ny “préfet”. Nampahafantariny fa ny “préfet”  no rafitra an-tanan-tohatra lehibe mivantana misolo tena ny ministerany tsirairay avy. Azon’ny Lehiben’ny faritra atao kosa anefa, hoy izy, ny mampiantso ireo tompon’andraikitry ny sampandraharaham-panjakana isan-tsokajiny any an-toerana, amin’ny fiaraha-miasa sy tohana ara-tekinika ho amin’ny fampandrosoana ny asa sahaniny.

Nambaran’ny lehiben’ny faritra Boeny fa miankina betsaka amin’ny tetik’asa faritan’ny Filankevi-paritra ny asa sahanin’ny Lehiben’ny faritra amin’ny maha rafitra mpanatanteraka azy. Izy no tompon’andraikitra voalohany amin’ny fitantanana ny fananan’ny faritra rehetra, manao sonia ny famoaham-bola, misolo tena eny amin’ny Fitsarana, mitarika ireo tetik’asa fampandrosoana rehetra ao anatin’ny faritra.

Prefektioran’i Toamasina : vita famindran-draharaha

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 Maika ny asa. Tanteraka, omaly, maraina tao amin’ny Lapan’ny faritra Atsinanana, Mangarano misy ny birao hiasan’ny prefe vaovao ny fandraisana tamin’ny fomba ofisialy ny prefen’ i Toamasina vaovao, Benandrasana Cyrille. Natao veloma sy nisaorana tamin’ny zava-bitany kosa ny lehiben’ny distrika teo aloha, Ravelonarivo Jean Jacques.

Efa afakomaly no natao ny famindran-draharaha sy fahefana teo amin’ny toa tonta, natrehan’ny lehiben’ny faritra Atsinanana, Talata Michel. Nilaza ny lehiben’ny distrika teo aloha, izay niasa nandritra ny telo taona fa tao Toamasina fa afapo tamin’izay vitany. Amin’ny maha mpiasam-panjakana azy, nilaza ho vonona amin’izay toerana hamindran’ny fitondrana azy izy.

Ho an’ny prefe vaovao kosa, izay hiantsoroka ny faritra Atsinanana sy i Toamasina I, nanamarika fa olona iray no misahana ny asa aman-draharaha teo anivon’ny faritra teo aloha. Nosarahina miavaka tsara kosa izany izao ka ny fampandrosona ny vondrom-bahoaka itsinjaram-pahefana no sisa iandraiketan’ny lehiben’ny faritra. Izany hoe, nihena ny andraikitra iantsorohany. Ny prefe kosa no solontenam-panjakana foibe ao amin’ny faritra.

 Sajo sy Zo. Ra.


Fikaonandoha ho amin’ny fampihavanana : nitana ny teniny ny Pr Zafy sy Rajoelina

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CCI 1 2015-04-28

 Efa nampoizina. Tsy niverina tamin’ny teny nataony ny filoha teo aloha, ny Pr Zafy Albert sy ny filohan’ny Tetezamita teo aloha, Rajoelina Andry. Tsy nisy tonga teny amin’ny CCI, Ivato izy ireo na ny solontenany avy, omaly. Nifanohitra tamin’izany, tsy nitana ny teny nomeny nilaza ny hisintaka kosa ny filoha teo aloha, Ravalomanana Marc, niaraka tamin’ny filoha teo aloha, Amiraly Ratsiraka Didier sy ny filoha am-perinasa, Rajaonarimampianina Hery.

Raha ny feo re, nifamory teny Ambodivona, afakomaly alina ny ekipan’ny filohan’ny tetezamita teo aloha, ny amin’izay mety ho fiovan-kevitra. Tsotra ny azy ireo ny resaka, tsy nanaja lalàmpanorenana ny mpitondra ka tokony hiverina amin’izay fanajana izay. Hiteraka sakoroka ao anaty fitondrana efa tsy mitombina anefa izany.

Nidrikina tamin’ny tokony sy tsy maintsy hananganana ny Komity nasionaly ho an’ny fampihavanana (CNR) koa ry Pr Zafy Albert mbamin’ny CRN. Nialan’ny mpitondra sy ny FFKM anefa izany.

Nipetraka ho raiamandrenibe kosa ny Amiraly Ratsiraka etsy ankilany fa efa niriany hatry ny ela ny endrika Fihaonana an-tampony.

 

« Nandadilady » ny FFKM

Nivantana ny fanazavan’ny filohan’ny FFKM am-perinasa, ny Mpitandrina Rasendrahasina Lala Haja tamin’ny fotoam-panokafana teny Ivato, omaly. Karazan’ny efa « nandadilady » sy niangavy ireo tsy niverina tamin’ny heviny izy ireo, hatramin’ny fotoana farany. « Efa natonina izy ireo. Niezaka izahay filoham-piangonana sy solontena isan-karazany, nanatona sy nihaona tamin’izy ireo fa tsy tonga izy ireo », hoy izy.

Setrin’izany anefa, notsorin’ny filohan’ny FFKM fa nisy ny nandray azy ireo ihany. Izany hoe, nisy fifampiresahana izany. Nisy koa ny tsy namaly ny fandonam-baravarana nataon’ny FFKM. « Izany dia amin’alahelo no ilazana izany fa mitondra am-bavaka ireny raiamandrenintsika ireny izahay mba handefa solontena ihany », hoy indray izy.

Nanoina fanasana ireo finoana hafa

Hatry ny omaly hariva, nitombo an-dalana ny isan’ireo mpandray anjara. Mbola nisy ireo nisoratra anarana teny amin’ny CCI, Ivato ny tolakandro. Nambaran’ny filohan’ny FFKM aza fa mbola any an-dalana ireo solon-tena sasany noho ny halaviran-toerana. Sao tsy tena nivonona ny ho tonga izy ireny fa nisy faharesen-dahatra nipoitra tampoka? Naresaka teny Ivato mantsy, omaly, ihany ny fanonerana ny saran-dalana sy ny fanomezana tambiny izay tonga, na nisy aza ny fandoavana fandraisana anjara 200.000 Ariary.

Na izany aza, hita fa nanoina ny fanasana handray anjara ireo firehana sy finoana hafa. Izany hoe, tsy nikatona amin’ny finoana kristiana irery ny resaka, na izy ireo aza no mitarika. Ankoatra ny mpanao politika sy firaisamonina sivily efa mahazatra, teo koa ireo mpino silamo sy ireo nijoro ho raiamandreny ara-drazana. Vinavinaina hahatratra 1 500 ireo pandray anjara mandritra ny hadimiana. Tsiahivina fa handravonana ireo fanontaniana 22 avy amin’ireo dinika isam-paritra no hatao, miainga amin’ny « F » efatra.

 Zo. Ra.

Communales à Antsirabe : les candidats indépendants se manifestent

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 Concernant les prochaines élections communales du 31 juillet prochain, dont la date-limite de dépôt des dossiers de candidature est fixée, sauf changement, au vendredi 7 mai prochain, seules trois grandes formations politiques ayant leur représentation à Antsirabe ont réagi auprès de l’Organe de vérification et d’enregistrement des candidatures (Ovec) de la capitale du Vakinankaratra. Il s’agit du MDM, du Fiasa et de l’HVM, qui étaient seulement venus pour s’informer sans avoir déposé les dossiers de leur candidat respectif.

Concernant les candidatures des indépendants, d’après le responsable de l’Ovec, ils étaient plus d’une trentaine à s’être renseignés auprès de cet organe. A citer, entre autres, Paul Razanakolona, ancien chef de région du Vakinankaratra, le Docteur Naina Andriamampionona, actuel co-président du conseil municipal de la commune urbaine d’Antsirabe, et Justin Rakotomalala, cadre supérieur au sein d’une grande société de la ville d’Eaux. Ce dernier n’est pas novice en politique car il était déjà à la tête du conseil municipal de la mairie d’Antsirabe pendant 4 ans (2003 – 2007).

Jeannot Ratsimbazafy

Jean-Daniel Chaoui : l’enseignement français hors de France

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daniel chaoui

 L’enseignement français hors de France est sous la responsabilité de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE), dont le siège est à Paris. Cette agence dirige l’ensemble du dispositif mondial. Elle a, cette année, 25 ans. Pour discuter de cet anniversaire et de l’importance du réseau des établissements français à Madagascar, nous avons rencontré Jean-Daniel Chaoui, Conseiller consulaire représentant les Français de Madagascar et Conseiller élu à l’Assemblée des Français de l’étranger.

* Les nouvelles : L’AEFE fête ses 25 ans. Que représente l’enseignement français hors de France aujourd’hui ?

– Jean-Daniel Chaoui : Le réseau d’enseignement français à l’étranger est le plus important réseau scolaire du monde : ce sont 494 établissements dans 135 pays, 330 000 élèves dont 124 000 élèves français. C’est donc un outil éducatif sans égal au niveau mondial.

* On peut donc en déduire que la majorité des élèves ne sont pas Français, ce qui peut surprendre ?

– En effet. L’AEFE est sous la tutelle du ministère français des Affaires étrangères qui lui a assigné deux missions : scolariser en priorité les enfants français et faciliter la diffusion de la langue et de la culture françaises en accueillant les enfants des pays hôtes dans la limite des places disponibles et sur «examen d’entrée» afin de vérifier les aptitudes scolaires. C’est ce que l’on appelle «la diplomatie d’influence».

* Accueillir les familles malgaches qui peuvent «payer», car cet enseignement est «très cher» !

– C’est une réalité, cet enseignement est payant, d’un montant variable entre 2000 et 3000 Euros par enfant dans la Grande île, selon les établissements. Il faut comprendre que le réseau n’a pas pour objet de se substituer aux systèmes éducatifs locaux dont c’est la mission d’accueillir les nationaux. Les familles non françaises qui choisissent d’investir dans «une scolarité à la française» y consacrent des moyens financiers importants, c’est leur choix. La France n’a  d’obligation éducative qu’envers ses nationaux. Les familles françaises se plaignent aussi de «frais de scolarité élevés» et en hausse constante, souvent supérieurs à l’évolution du coût de la vie. Je suis, en tant qu’élu, très sensible à cette problématique qui a fait l’objet très récemment d’un rapport au gouvernement par deux parlementaires français, en l’occurrence Claudine Lepage, sénatrice et Philip Cordery, député. Pour pallier cette situation, nous disposons d’un dispositif d’aide à la scolarité remarquable, pour les familles françaises, celui des bourses scolaires qui sont accordées sur dossier et en fonction du quotient familial. Le gouvernement a maintenu voire augmenté le montant de cette aide malgré les difficultés budgétaires de la France. C’est un effort qu’il faut saluer.

* Il existe plusieurs types d’établissements affiliés à l’AEFE dans la Grande île. Qu’est-ce qui les différencie ?

– Il existe en effet trois types d’établissements : les établissements à gestion directe (EGD), c’est le cas du Lycée français de Tananarive avec ses quatre écoles primaires. Ces établissements sont directement reliés et dépendant de la direction de l’AEFE parisienne. Les établissements «conventionnés» avec l’AEFE et dont la convention peut être dénoncée par les deux parties. Ces établissements sont gérés par une APE (Association de Parents d’Elèves élus). C’est le cas des collèges d’Antsirabe, de Tuléar, de Fianarantsoa, de Majunga, de Diégo-Suarez, du Lycée de Tamatave et de l’école Lamartine à Nosy-Be. Enfin les établissements «homologués» : ces derniers acceptent «un cahier des charges» imposé par l’AEFE dont le principal engagement est d’appliquer les programmes et les horaires de l’Education nationale française. C’est le cas des établissements privés homologués de Tananarive comme le Collège de France, La Clairefontaine, Peter Pan, l’école de l’Alliance Française d’Antsahabe, l’école de la Francophonie, mais aussi en province à Antalaha, Manakara, Manajary, Fort-Dauphin et Morondava. Le réseau AEFE à Madagascar est très complet et de grande qualité. A la rentrée 2014, il scolarisait 12 065 élèves dont 4572 élèves français (38%) dans 27 établissements. Ces diverses structures sont encadrées par des personnels administratifs et d’enseignement français mis à disposition par l’AEFE et par du personnel malgache formé à «l’enseignement à la française». Dans chaque pays, les services de Coopération et d’Action culturelle des ambassades de France sont en coresponsabilité veillant à la bonne marche du réseau local.

* Selon l’adage, «La mariée que vous nous présentez est trop belle» ! En quelques mots, quelles sont les faiblesses du système ?

– Je peux effectivement pointer du doigt quelques faiblesses, sachant que «le monde parfait» est une utopie. J’attends de la part de l’AEFE une amélioration de son action dans deux domaines : celui de «la réussite pour tous» et celui de «l’enseignement professionnel». L’enseignement français à l’étranger est trop exclusivement orienté vers l’excellence et l’élitisme, deux objectifs qui correspondent aux attentes des classes moyennes et supérieures qui représentent «la clientèle» ciblée économiquement. L’accompagnement des enfants en difficulté doit être plus affirmé dans la politique éducative de l’AEFE : mise en place de remédiations spécifiques, de classes dédoublées, d’un encadrement adapté et spécialisé, d’un rythme de scolarité plus étudié, bref une vraie priorité concernant une classe sociale fragile face aux études scolaires quand on connaît les conditions de logement souvent difficiles pour les familles modestes à Madagascar. L’enseignement professionnel relève de la même préoccupation. Tous les enfants ne se destinent pas à entrer dans les «classes préparatoires» des grandes écoles françaises et nous avons le devoir de penser à d’autres orientations adaptées à l’environnement professionnel. Cette problématique de l’enseignement professionnel est négligée globalement par l’AEFE, y compris à Madagascar. C’est une préoccupation que je défends dans la Grande île depuis ma première élection en 2009, sans être entendu jusqu’à ce jour.

* Pour conclure, vous avez publié récemment un communiqué de presse (en encart) qui exprime un mécontentement des élus locaux français à l’étranger vis-à-vis de l’AEFE.

– L’AEFE s’est placée, en effet, «en délicatesse» avec les Conseillers consulaires, par des décisions peu compréhensibles. Les élus représentent la population, ils ont un autre regard, une sensibilité et une responsabilité différente de celles des acteurs de l’école que sont les responsables administratifs, les enseignants, les parents d’élèves, les agents. Cette mise à l’écart des élus, même si elle est partielle, est inacceptable sur le plan des principes dans notre République française.

Propos recueillis par Jao Patricius

Echanges de tirs : sept personnes tuées à Morafenobe

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 Le phénomène dahalo est loin d’être éradiqué dans la région Melaky, particulièrement dans le district de Morafenobe. Pas plus tard que dans la matinée d’hier, une trentaine de dahalo munis de fusils de chasse et de sagaies ont assiégé un village de la commune de Beravina.

Bien qu’ils aient été pris au dépourvu, les villageois ont vaillamment repoussé les assaillants. Au moins sept personnes dont deux dahalo ont été tuées lors des échanges de coups de feu. Face à la riposte inattendue des villageois, les bandits n’ont pu rafler que ce qu’ils ont trouvé à portée de main. Ils ont dû se contenter de quelques valises contenant des effets vestimentaires. Ne voulant pas laisser des traces de leur passage, les bandits ont emporté les dépouilles de leurs comparses. Aussi barbare que cela puisse paraître, ils ont découpé les deux corps en vue de faciliter leur transport.

Cette incursion meurtrière est survenue moins de 48 heures après l’attaque du village d’Ampoza, toujours dans la commune de Beravina qui a fait deux blessés. Ces derniers ont été évacués d’urgence à l’hôpital de la compagnie Madagascar Oil. L’un des blessés est un gendarme, selon les informations recueillies. Les bandits se sont emparés de 60 têtes de zébus au cours de cette razzia.

Toujours dans la région Melaky mais cette fois-ci dans le district de Maintirano, des dahalo se sont attaqués à l’enclos d’un éleveur, demeurant à une vingtaine de kilomètres du chef-lieu du district. Grièvement blessé lors de l’attaque, l’éleveur a été envoyé à l’hôpital de Maintirano. Tout comme dans la commune d’Ampoza, les dahalo ont fait main basse sur une soixantaine de zébus.

 Mparany

 

Miandrivazo : sept personnes prises en otages

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PHOTO N°1

  La gendarmerie de Miandrivazo a réalisé un coup fumant la semaine dernière en obtenant la libération des sept personnes prises en otages par des dahalo.

  Enlevées et prises en otages par des dahalo, sept personnes, dont quatre femmes et trois enfants, ont été libérées saines et sauves par les éléments de la compagnie territoriale de Miandrivazo et de la brigade de gendarmerie d’Ambatolahy, le 24 avril dernier.

L’affaire a puisé sa source à Vaidia Miandrivazo le 21 avril dernier. Ce jour-là, vers 5h, les dahalo ont pris d’assaut le village et emporté 15 zébus. Afin de couvrir leur fuite, les bandits de grand chemin ont kidnappé sept villageois qui n’ont pas osé opposer de résistance.

Sans attendre, les gendarmes ainsi que quelques hommes du village ont engagé une poursuite. Des échanges de coups de feu ont eu lieu pendant une dizaine de minutes. Pour se protéger des gendarmes, les dahalo se sont servis de leurs otages comme boucliers humains. Aucun blessé n’a été signalé de part et d’autre.

Selon la gendarmerie, des négociations ont été amorcées trois jours durant. A l’issue de ces longues tractations, les ravisseurs ont accepté de relâcher quatre otages. Le commandant de la compagnie territoriale de gendarmerie de Miandrivazo a poursuivi les pourparlers. Sa ténacité a fini par payer car les dahalo ont accepté de libérer les trois derniers otages. Seuls cinq zébus ont par contre pu être récupérés.

 Mparany

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