La dernière course de karting remonte à novembre dernier, lors du 13è Trophée international de Madagascar. La compétition reprendra ses droits le 3 mai prochain sur le circuit de Total racing kart à Imerintsiatosika. Il s’agit de l’habituelle course Rotax Pro-Am durant laquelle les amateurs pourront se frotter aux pilotes chevronnés. Ce sera l’occasion pour les férus de la discipline de revoir les visages connus à l’image du champion de Madagascar, Hugo Louvel et ses principaux protagonistes.

Lors de l’épreuve finale du Grand prix Rotax de l’année dernière, Alexandre Guerrier et Hugo Louvel ont été les maîtres de cérémonie. Mais Hugo qui a couru à bord d’une Zanardi a su tirer son épingle du jeu. Le jeune Louvel a enfoncé le clou en signant son deuxième sacre au Trophée international de Madagascar. Cette première échéance ne sera qu’un avant-goût d’une saison mouvementée car il reste encore quatre manches avant de connaître le nom du nouveau champion national. Le deuxième rendez-vous est fixé au 14 juin prochain.

Rojo N.

  La section Tana-Ville de tennis enclenche la vitesse supérieure dans l’organisation de compétitions pour cette saison. Elle essaie de toucher le plus grand nombre de passionnés tant amateurs que licenciés. Les 9 et 10 mai prochains, un tournoi de levée de fonds annuel inter-entreprises aura lieu sur le court d’Ankatso.

Chaque équipe sera composée de 4 joueurs (2 hommes et 2 dames) au minimum et huit au maximum. D’après la secrétaire générale de la section Tana-Ville, Mbolatiana Ranaivo, « Seuls les joueurs et joueuses en troisième série prendront part au tournoi. Chaque équipe devra jouer les

5 matchs (simple dames, simple hommes, double dames, double hommes et double mixte) au risque d’être disqualifiée ».

Rojo N.

 L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) continue de lancer l’appel à l’international en faveur du financement de la campagne antiacridienne à Madagascar. Pour mener à bien cette campagne, il reste encore à trouver près de 6 millions de dollars.

  «L’arrêt momentané de la campagne pourrait conduire à une invasion encore plus dévastatrice», a indiqué hier Patrice Talla Takoukam, représentant de la FAO à Madagascar. Ainsi, la situation acridienne dans le pays est encore préoccupante.

La limite des ressources financières disponibles pour la poursuite du programme triennal de lutte antiacridienne représente une menace de recrudescence des criquets sur une partie du territoire national. «Une rechute de la situation est à craindre dans la mesure où les moyens financiers pour mener à bien cette campagne triennale ne sont pas réunis», selon les explications de Patrice Talla Takoukam.

La deuxième phase du programme de lutte antiacridienne a commencé en septembre 2014. «Celle-ci a pour objectif de confirmer sur le terrain l’arrêt de l’invasion que nous avons connue entre 2012 et 2014. Les opérations menées confirment l’arrêt des invasions. Toutefois, les fortes intempéries enregistrées ces derniers mois sont des facteurs qui peuvent favoriser la recrudescence de la situation», a affirmé Patrice Talla Takoukam.

 Gestion du budget de financement

Globalement pour les deuxième et troisième phases de la campagne de lutte antiacridienne, le gouvernement malgache a besoin de 9 millions de dollars, dont 6 millions de dollars pour la deuxième phase. Avec les 500 000 dollars octroyés par la FAO, le pays a encore besoin de 5 500 000 dollars pour cette deuxième phase du programme triennal, en sachant que les chiffres pourraient être revus dans les prochaines semaines.

Pour la FAO, l’objectif est d’aboutir à un stade de rémission afin de préserver la sécurité alimentaire de la population malgache. Ce financement d’urgence permettra d’appuyer les opérations aériennes, l’acquisition des produits phytosanitaires, notamment les pesticides conventionnels, en plus des interventions de la FAO à travers ses experts.

«Le montant est limité mais la FAO n’est pas un bailleur de fonds à proprement parler. Le gouvernement a besoin du soutien de la communauté internationale», a souligné Roland Ravatomanga, ministre de l’Agriculture. Celui-ci a également apporté plus de précisions sur la gestion du budget de financement de la lutte antiacridienne.

«Les assertions concernant le désaccord entre le ministère de l’Agriculture et la FAO sont fausses. La FAO a géré le budget de financement de la campagne entre 2012 et 2013 vu que le gouvernement de la transition n’était pas reconnu par la communauté internationale. Depuis janvier 2014, ce budget est géré conjointement par la FAO et le ministère de l’Agriculture», a-t-il indiqué.

Riana Rakotoarisoa

 Le Tableau de bord environnemental (TBE) de Boeny ne reflète plus la réalité. La dernière mise à jour de cet outil de décision destiné aux décideurs, aux acteurs économiques à tous les niveaux, aux gestionnaires de l’environnement, aux universités et centres de recherche, aux bureaux d’études…, date de 2006.

 «Pourtant, ce document tient un rôle important dans le processus de développement durable si on ne parle que du besoin d’une mise en compatibilité des investissements avec l’environnement définie par un décret international ratifié par la Grande île. Le contenu de ce TBE est également nécessaire dans la mise en œuvre du Schéma régional d’aménagement du territoire (Srat) de la région, dont le processus d’élaboration est actuellement en cours». Les propos sont de la directrice régionale de l’environnement, de l’écologie, de la mer et des forêts (DREEMF) de Boeny. Cette dernière a dirigé l’atelier relatif à l’actualisation du TBE de la région qui s’est déroulé les 21 et 22 avril derniers à l’hôtel Les Roches Rouges à Mahajanga.

L’idée est de rendre disponibles les données et informations permettant d’évaluer les impacts environnementaux des différentes politiques et activités économiques. Mais il a également été question d’orienter la politique des décideurs et les activités des différents acteurs, de sensibiliser les acteurs de la vie économique aux questions environnementales.

Les grandes lignes du TBE ont été discutées lors de cet atelier qui a vu la participation des autorités locales et des techniciens. Ces derniers, en partenariat avec le Comité régional de suivi environnemental (CRSE) de Boeny et l’Office national de l’environnement (ONE) s’attellent actuellement au traitement des données. Le TBE actualisé de la région Boeny fera objet d’une présentation officielle après la séance de validation qui aura lieu le 23 mai prochain dans la cité des Fleurs.

Fahranarison

Les flamants roses, des oiseaux migrateurs mondialement protégés dans le parc national de Tsimanampetsotse, dans le Sud-ouest du pays, sont actuellement menacés par la chasse. Selon les chiffres de la plateforme environnementale Alliance voahary gasy (AVG), il existait quatre groupes de flamants roses dans la grande Baie de Saint Augustin qui comptait au total de 166 individus. Mais ils ne sont plus que 14 individus en ce moment, selon l’association des guides touristiques au niveau du parc national de Tsimanampetsotse.

142 individus de flamants roses ont donc disparu, et la chasse en est la principale cause. Le 19 avril dernier, les « gardiens » des flamants roses dans la baie de Saint Augustin ont alerté l’association communautaire chargée de gérer et de protéger les ressources naturelles dans la nouvelle aire protégée (Nap) de Tsinjoriake de la chasse aux flamants roses effectuée par un haut responsable. 16 individus ont été abattus, selon les informations reçues de l’AVG.

Cette situation nuit non seulement à la sauvegarde de ces espèces protégées, mais également à l’écotourisme dans la baie de Saint-Augustin qui est l’une des principales sources de revenus dans cette localité, à l’instar de la pêche.

Riana Rakotoarisoa

Retour en images sur l’expo de Ledama au Craam

  La rencontre entrant dans le cadre de la réconciliation nationale qui a débuté hier à Ivato, pourrait déboucher sur des propositions à soumettre à l’Etat. Le cas de la Constitution de 2010 et de l’amnistie serait parmi les sujets à débattre. Par ailleurs, les deux anciens présidents Albert Zafy et Andry Rajoelina ont brillé par leur absence .

  Les assises nationales initiées par le Conseil œcuménique des églises chrétiennes de Madagascar (FFKM) ont marqué la journée d’hier du côté du Centre de conférences international d’Ivato. Les représentants des associations et des partis présents sur les lieux conjugueront leurs efforts afin de donner corps à des résolutions à présenter au pouvoir. L’objectif est de guérir les maux qui gangrènent la Grande île ces dernières années afin de «parvenir à une stabilité durable», selon l’expression de l’actuel président du FFKM, le pasteur Lala Rasendrahasina, et tenter par la même occasion de mettre fin aux crises cycliques qui secouent le pays. Trois commissions sont ainsi mises en place pour examiner les différents points de discorde, à savoir la commission verité, pardon et réconciliation, la commission justice et réparation «indemnisation» des victimes, et la commission de la refondation de la Nation et de la République.

Selon une source bien informée, ces résolutions concerneront tous les points de discorde actuelle entre les acteurs politiques, à l’instar des textes règlementaires. C’est le cas, entre autres, de la Constitution, du code électoral, ainsi que de la mise en place d’une structure qui assurera le suivi de ces résolutions. Le cas de la Loi fondamentale devra en tout cas accaparer une grande partie des discussions. Et pour cause, deux options pourraient être envisagées, l’amendement de la Constitution ou le vote d’une nouvelle Loi fondamentale.

Force exécutoire

Joint au téléphone hier dans la soirée, le juriste Anaclet Imbiki opte pour la seconde alternative. «La Constitution de la IVè République était votée dans un contexte confus, dans l’esprit de la Transition et avec tout ce que cela suppose comme rapport de forces. Aujourd’hui la situation est différente avec un nouvel état d’esprit», s’est positionné cet ancien ministre de la Justice, notant au passage que la conférence nationale de 2010 qui a précédé le référendum sur la Constitution n’a pas été consensuelle. Cependant, l’aboutissement de ces résolutions dépendra du bon vouloir du régime car le FFKM ne dispose pas de force exécutoire pour les concrétiser. C’est aussi le cas pour l’amnistie. Ce sujet pourrait figurer dans la liste des possibles résolutions à prendre. L’ancien président Ravalomanana compte d’ailleurs sur ce point pour mettre fin à sa résidence surveillée.

La présence du chef de l’Etat sur place, à l’ouverture de la rencontre d’hier, signifie en tout cas que son soutien reste indéfectible à l’initiative. Dans son discours d’ouverture, il n’a pas manqué de soulever que les cinquante années de pauvreté sont dues en grande partie aux dissensions politiques. Le numéro un du FFKM a pour sa part insisté sur le concept du fameux 4F (Fibebahana, Fiekenkeloka, Fampihavanana, Fahamarinana ou littéralement repentance, reconnaissance des torts, réconciliation, vérité) comme ligne directrice du processus de réconciliation nationale.

Jao Patricius

 Le FFKM défend son pré carré malgré les virulentes critiques de ses détracteurs. Sans faute et pile au rendez-vous, les chefs d’église ont réuni hier au Centre de conférences international d’Ivato plus de 50 partis politiques et 2000 participants issus des différentes régions. La machine de la réconciliation est de nouveau sur les rails et contrairement à l’opinion publique annonçant que cette grande communion de cinq jours ne fera pas recette, il faut reconnaître que cette première journée a fait quand même bonne impression.

Dommage que sur fond de pessimisme, un clair-obscur d’espoir fait toujours sensation. Car du jour au lendemain, comme d’habitude, on devrait toujours s’attendre à un revirement de la situation. Qui sait si après quelques jours de débat, le camp Ravalomanana n’irait pas décider de claquer la porte. A vrai dire, les faits passés nous rappellent que plusieurs scenarii restent envisageables quant au déroulement du processus et dans la majorité des cas, ce n’est pas toujours bon signe.

Le FFKM garde la main et apparemment, certains encaissent le coup en vain tout en étant obligés à jouer le jeu. A un moment donné, profitant du vent de remous et dans le dessein de prendre les commandes du processus, le Conseil de la réconciliation malgache (CRM) faisant partie des participants a réclamé d’une certaine manière son rôle. Plus d’un a même pensé qu’une vraie crise des réconciliateurs allait se produire. Un bras de fer que les opposants à la réconciliation souhaitent manifestement. Certes, cette institution de l’Etat qui en prend pour son grade, essaie tant bien que mal de revendiquer son droit et espère toujours dans ce sens que le régime intervienne en sa faveur. Mais ce n’est pas le cas car même le président de la République a honoré de sa présence le processus sous la férule du FFKM.

En attendant une éventuelle collaboration étroite entre les deux entités, le CRM n’a guère d’autre choix que d’emboîter le pas à l’Etat. Force est donc de dire qu’en apparence, les deux entités ne sont pas pour le moment au centre d’une réelle concurrence dans la mise en œuvre de la réconciliation nationale. Pour dire que la présence du CRM à Ivato est loin d’être symbolique. En ne cédant pas à la tentative de mettre le bâton dans les roues du FFKM, le Conseil pour la réconciliation malgache laisse faire sans pour autant dire son dernier mot.

Andry Rabeson

 Tous les moyens sont bons pour avoir de l’avance face à ses adversaires. Actuellement, chacun procède à sa manière en vue des élections communales du 31 juillet pour être le plus en vue possible. Une précampagne proprement dite pour ainsi dire, sans que cela soit autorisée.

D’après Fano Rakotondrazaka de la Commission électorale nationale indépendante (Cenit), hier, des rappels à l’ordre se feront prochainement à l’endroit des candidats sur l’interdiction de faire de la propagande avant l’heure. Certainement, c’est une mesure louable mais qui n’aura pas d’impact.

Même ce responsable de la commission en charge des élections reconnait la difficulté à laquelle il doit faire face à cause des lacunes dans les textes régissant les élections. Il s’agit d’un constat déjà soulevé par le KMF-Cnoe, lundi dernier.

Cependant, le même problème se présente curieusement à chaque élection sans que des dispositions ne soient prises pour le résoudre. Le code électoral existant semble convenir à tout le monde sans que personne ne l’avoue ouvertement. Il suffit de constater les démarches actuelles de chaque camp pour le prouver.

Que ce soit le pouvoir ou ses adversaires, tout le monde trouve son compte dans ce stade du processus électoral sur les communes. Le cas échéant, les dénonciations ne seraient pas aussi timides. Seules la Cenit et les sociétés civiles se placent en gardien de la loi même si cela ne produira aucun effet.

Et si des dénonciations il y a de la part des politiques, cela ne concerne en rien les lacunes du code électoral mais des agissements des adversaires. Concrètement, lorsque les rivaux commencent à obtenir de résultats en utilisant la précampagne, c’est à ce moment que les accusations apparaissent.

Force est de reconnaître que c’en est le cas actuellement où les tenants du pouvoir sont taxés de se lancer dans une campagne au profit du HVM, surtout à l’instar du Mapar qui agit ainsi. A titre d’illustration, le député de cette entité élu à Morondava a dénoncé la réunion des chefs fokontany initiée par un responsable du parti présidentiel. Les reproches mutuels ne font que commencer.

Naisa

Pour un peu, l’Assise nationale initiée dans le cadre du processus de réconciliation qui vient de s’ouvrir à Ivato deviendrait l’événement de l’année, vu la solennité que tout le monde y a mis et la qualité du parterre de personnalités qui y ont répondu présentes. Président de la République, anciens chefs d’Etat, chefs d’institutions, hauts responsables étatiques, « Raiamandreny », membres d’organisations de la société civile, représentants de la communauté internationale… A ce sujet, sans doute afin de donner une autre dimension à l’événement, la langue française s’est même invitée dans les discours d’usage et, une fois n’est pas coutume, le président en exercice du Conseil œcuménique des Eglises chrétiennes a dû s’adonner à l’exercice. En d’autres termes, l’initiative du FFKM semble avoir définitivement reçu l’onction du plus grand nombre, y compris celle du magistrat suprême du pays. La démarche, raillée, vilipendée, voire traitée de tous les noms a finalement rallié, à quelques exceptions près, les principaux concernés et même le dirigeant d’une autre institution pourtant normalement chargée de « diriger le processus de réconciliation nationale dans son ensemble et, particulièrement, la réconciliation nationale liée aux événements politiques depuis 2002 », tel que défini dans son texte fondateur.

Que l’on explique donc aux citoyens qui en a réellement la charge. Le Conseil de la réconciliation malgache ou FFM a-t-il donc finalement rendu les armes ? Car sans même entrer dans les détails, il faut bien reconnaître que les modus operandi des deux entités restent fondamentalement opposés. Au stade actuel des choses, quelle est la raison d’être de cette institution lorsque le chef de l’Etat confirme publiquement son adhésion au processus initié par le FFKM ? Ou alors, l’austérité est-elle aussi passée par là, d’où le choix opéré en faveur de la démarche supposée la moins budgétivore et dont les participants eux-mêmes, ainsi que de nombreux donateurs, ont assuré le financement ?

Autant de points d’interrogations qui, au final risquent cependant de ne rien signifier au regard des futures rivalités politiques qui se profilent d’ores et déjà avec les communales et, s’il faut voir plus loin encore, la prochaine présidentielle. Tout se joue en effet dès à présent et si l’objectif du processus est de rompre définitivement avec le cycle des crises, le doute est réellement permis puisque les adversités politiques risquent fort de prendre le pas sur toute autre considération.

Le président de la République a clairement adoubé l’initiative des chefs d’Eglise. Pour aller jusqu’au bout de la logique, le FFM est donc normalement voué à la disparition, à moins qu’il ne soit prévu qu’il joue la solution de rechange… Ou qu’on lui confie quelque rôle obscur pour faire basculer les choses le moment de ces échéances électorales, venu.

 Dia niroso tamin’ny dingan’ny fanangonan-kevitra famaranana sy fandravonana ireo fehin-kevitra isam-paritra, omaly, ny FFKM. Niainga tamin’ny fampihavanana ireo mpanao politika nitondra teto ny raharaha, nitohy amin’izao somary savorovoro izao. Raha io dingana niaingana io no fototra, azo ambara ho nandringa ihany ny toe-draharaha. Efa nametraka ny tenany avy ho ivon’izao tontolo izao mantsy ireo olona nifandimby nitondra teto. Toy ny tsy misy olon-kafa sy olom-baovao, indrindra fa olo-manga izany eto.

Azon-tsaina hafahafa ihany ny tena, indraindray, momba ireto filoha nampihavanina ireto. Samy manana ny tombontsoa arovany mantsy. Na nisy aza ilay « F » efatra nahitana ny fiaiken-keloka sy ny fibebahana, toa samy an-tendromolotra ihany izany. Mbola nanterina teny amin’ny CCI, Ivato indray ny amin’izany, omaly. Fa izy ity ve atao piliavava toy ny tsianjerin’ankizy fa tsy ampiharina e ? Ny fahamarinana sy fihavanana manaraka ho azy eny ihany.

Ny fahitana azy ety ivelany aloha, tsy taratra amin’ireo « Hery dimy » nampihavanina izany fiaiken-keloka sy fibebahana izany. Mihamilentika lalina mankany amin’ny fampisaratsarahana ny valalabemandry aza. Sa efa niova ilay filamatry ny mpanjanatany notarihin’i Gallieni nanao ny zarazarao hanjakana ? Izany hoe saratsaraho … hampihavanina izany. Eny tokoa ! Havanana tamin’ny famakivakisana ireo antoko politika noho ny tombontsoa manokana teto avokoa ireo filoha nampihavanina ireo. Tsy firehan-kevitra no narahina fa « seza ».

Efa tarazo hatrany amin’ny Repoblika II io fisamatsamahana io. Izay te hiditra tao anatin’ny Mandatehezana miaro ny Tolom-piavotana dia tsy maintsy nampiana ny anarana. Ny Monima, nanjary nisy VS Monima. Ary aiza tokoa ireny izao? Nifindra ny aretim-pisamahana ka ny PSD nanjary nisy RPSD sy RPSD vaovao. Ny AKFM nanjary niampy zanany Fanavaozana. Ankehitriny, ny Mapar nanjary niteraka Mapar 1 sy 2. Dia inona koa ny manaraka “Saratsaraho hampihavanina” e ? Sady mety amin’ireo nifandimby nitondra izany mba hampatanjaka ny antokom-pitondrana.

Ary ohatra ny variana amin’ny mpanao politika isika fa na ny sehatry ny serasera sy ny fanaovan-gazety koa àry ange toa mbola roritin’ny sasany ho amin’izany ihany e ! Saratsaraho hampihavanina io sa … ndeha tokoa aloha hojerena indray ny tapak’ahitra eo amin’ny mason’ny tena vao « manindrahindra » mitsikera ny andry eo anoloan’ny handrin’ny hafa. Sa ve… ? Mba miana-kendry koa indraindray e !

 Zoelson Randrianindrina

Hevitra hifanarahana no hivoaka aorian’ny asabotsy izao, izany hoe, aorian’ny Fihaonambe nasionaly momba ny fampihavanam-pirenena, tarihin’ny FFKM, nanomboka omaly, eny amin’ny CCI Ivato.

« Hivoaka amin’ny fihaonana ny hevitra hifanarahana. Hitarika ho amin’ny fitoniana ny fampiharana ireo hevitra samihafa hivoaka amin’izao fihaonana nasionaly izao. Tomponandraikitra voalohany amin’ny fampiharana izany ny fitondram-panjakana ankehitriny. »

Nambaran’ny filohan’ny FFKM, ny pasitera Rasendrahasina Lala Haja, io tamin’ny fanombohana ny fihaonambe nasionaly momba ny fampihavanam-pirenena tarihin’ny FFKM, eny amin’ny CCI Ivato, nanomboka omaly.

« Fitarihana ihany ny an’ny FFKM. Tokony hifameno ny ezaka rehetra amin’ny fampihavanana eo amin’ny sehatra samihafa eto amin’ny firenena. Ao an-tsaina manokana ny ezaka ataon’ny FFM. Zava-dehibe ny fifamenoana fa tsy fifamonoana », hoy izy.

Tanjona ny fihavanan’ny Malagasy

Ny tanjona, mihavana ny mponina eto amin’ny Nosy, manomboka amin’ny mpanao politika. Nanombohana ny dingana tamin’ireo filoham-pirenena sy ny solontenany izay. Hamoaka ny sori-dalana hirosoana amin’ny tena fihavanana ny mpizaika. Manamora ny fifampidinihana ny FFKM.

Fototry ny olona eto Madagasikara ny politika. Fototry ny asa rehetra tanterahina amin’ny fampihavanana ny fampiharana ny « F » efatra. Mba hahatonga ny fomba fanaovana politika hiarina izany.

« Mba hisy eto ny politika mampihavana, iainana ny sosialy hanjakan’ny fihavanana mirindra, toekarena mandrosoa satria miaina ao anatin’ny fihavanana ny mponina », hoy ihany izy. Miresaka ny amin’ny sosialy sy toekarena ny vokatry ny « F » efatra, miady hevitra ny amin’ny politika.

Maniry fahamarinana sy fiadanana ny Malagasy

Maniry hiaina amin’ny fahamarinana sy ny fiadanana hisian’ny fampandrosoana marina ny Malagasy. Tsy ho tanteraka izany raha tsy eo ny fampihavanana. Voarazaran’ny politika ny Malagasy, manjary tsy mifampitoky mitondra ho amin’ny korontana sy endrika ady eo amin’ny fiarahamonina, indrindra eo amin’ny fiainam-pirenena.

Tsy misy afa-tsy ny fiainana ny fiaiken-keloka, ny fibebahana, ny fahamarinana, ny fihavanana, na ny « F » efatra, ny lalana mitondra ho amin’ny fampihavanana. Mba hihavanan’ny samy Malagasy sy izay rehetra monina eto Madagasikara izany.

Misy fifanoherana ny nambaran’ny filoha Rajaonarimampianina

Tokony homen-danja amin’ny fampihavanam-pirenena ny famotsoran-keloka sy ny fanoherana ny tsimatimanota, araka ny nambaran’ny filoha Rajaonarimampianina. Tsy mifanohitra ve izany? Raha homen-danja ny famotsoran-keloka, nefa toherina koa ny tsimatimanota. Raha toherina ny fisian’ny tsimatimanota, tsy tokony hisy famotsoran-keloka. Tena resy lahatra sy vonona amin’ny fampihavanam-pirenena ve ny mpitondra?

R.Nd.

“Fampihavanana”, “Fihavanana”, teny roa samy manana ny heviny sy ny dikany manokana ireo kanefa samy mampiasa ny fototeny : “havana”. Havana mifanaiky am-po. Tao anatin’ny fotoana maro, ireo hatrany no resaka na eo amin’ny tontolo politika, fiarahamonina, anaty fikambanana, any amin’ny fivoriam-pianakaviana…. hatreny am-piandrasan’omby.

Samy manana ny tanjony sy ny tiany hahatongavana koa anefa ny tsirairay rehefa hiresaka fampihavanana. Ao ny mihevitra fa ny fampihavanam-pirenena   na ny fihavanam-pirenena no fomba iray hanadiovana ny heloka vita na ny heloka niampangana izay nanankatsakana ny fikatsahana fahefana na toerana politika.

Tafiditra rahateo anaty 4F voizin’ny raiamandreny am-panahy ao amin’ny FFKM ny “Fiaiken-keloka, fahamarinana, fibebabana, fihavanana”. Ny heloka hibabohana mody rariny!

Ny an’ny hafa, ny fisehosehoana politika hanomanana ny fiakarana eo amin’ny fitondrana  no mahamay azy satria toerana ifandimbiasana, ny fitondrana ny tany sy ny fanjakana.

Tsy nampalaina mihitsy ny nandoa ilay 2 hetsy Ar fandraisan’anjara.

Ao koa anefa ny mpitondra mampiasa fatratra ny “Fihavanana”  mba hiarovana ny sezany ka na tsy misy ifandraisana aza, tsy maintsy resahina ny rafitra fitsinjaram-pahefana sy ny fifandimbiasan-toerana demokratika manaja ny vokatry ny fifidianana, ny fampandrosoana ara-toekarena.

Nilokalokana fa hatao fady ny fanonganam-panjakana tahaka izay efa niseho farany teo ka ampinga hiarovan-tseza ny fihavanana . Samy manana ny tanjony ny rehetra fa ny andrasan’ny maro dia ny fampiaraham-peo toy ny mikalo, eo amin’ny mpifanandrina hatrizay fa hiara-hanadino ny ratsy nifanaovana ka hikatsaka ny mahasoa ny vahoaka sy ny tanindrazana.

Ho tanteraka ve ilay ambaran’ny hiram-pirenena hoe : “ Sambatra tokoa izahay”?

Ny raiamandreny ara-panahy kristianina koa no mitarika ny dinika ka : “Ny ety an-tany ho tahaka ny any an-danitra”, raha tena mihavana amin’ny fo madio.  Efa tsara anatra ireo vato mpanoha-riana rehetra ka : “Ho tanteraka tokoa anie izany!”.

Tatiana   A

Maka an-keriny ny dahalo, fito mianaka be izao natao takalon’aina. Telo andro vao avotra izy ireo.

Avotry ny zandary soa aman-tsara ny takalon’aina fito mianaka nalain’ny dahalo an-keriny tany Vaidia Ambatolahy Miandrivazo, ny 24 avrily lasa teo. Ny 21 avrily, rehefa nanafika ny tanàna ireo dahalo, tokony ho tamin’ny 5 ora maraina, no naka ireo zaza amam-behivavy, niampy omby 15. Nanao ny fanarahan-dia avy hatrany ny zandary ka ny asabotsy 25 avrily vao votsotra ireo takalon’aina. Nisy ny fifampitifirana nandritra ny 10 minitra tamin’izany ka nanao tari-dositra ireo olon-dratsy. Tsy nisy ny naratra tamin’ny andaniny sy ny ankilany na teo aza izany fifampitifirana izany.

Talohan’ny fifandonana, voalazan’ny zandary fa telo andro no nanaovana ny fanelanelanana vao navotsotr’ireo dahalo ny efatra tamin’ireo takalon’aina. Notanan’ireo dahalo ihany izany ny telo ka taorian’ny fifampitifrana vao votsotra ny ambiny. Omby dimy sisa tafaverina tamin’ireo 15 lasan’ny malaso.

Miverina mirongatra ny asan-jiolahy any Miandrivazo, ary anisan’ny tena nahery vaika ity naka takalon’aina ity. Any amin’ny faritra hafa, mpitranga ihany ny fakan’ny dahalo an-keriny zaza amam-behivavy, fa tamin’ity kosa, maro ireo natao takalon’aina tany Miandrivazo. Nanao ny ainy tsy ho zavatra ny zandary avy ao Miandrivazo tamin’ity indray mitoraka ity. Nohamafisina ny ady amin’ny asan-dahalo any an-toerana.

Yves S.

 Voasambotry ny polisy, ny alin’ny asabotsy teo teny Ambodimita Ambohimanarina, ireo roa lahy nangalatra môtô nifatotra teo an-tokotanin’olona. Araka ny fanazavan’ny polisy, nobatain’izy roa lahy ilay môtô ary efa tafavoaka tokony ho 600 metatra miala ny trano vao taitra ny tompony. Nisy olon-kafa nahatsikaritra ireo mpangalatra ka nisambotra azy ireo avy hatrany. Nitsoaka izy roa lahy raha vao nahatsikaritra ny fokonolona, saingy sarona ihany. Naterin’ny olona teny amin’ny polisin’ny boriborintany fahenina ry zalahy taorian’izay. Niaiky izy ireo fa tena nangalatra môtô, saingy tsy niteny ny antony nangalarana azy.

Natolotra ny fampanoavana, omaly, izy roa lahy ary naiditra am-ponja vonjimaika.

J.C

Mampiaka-peo ireo tomponandraikitra ambony mifehy ny fifamoivoizana any Antsirabe, manoloana ireo lozam-pifamoivoizana nifanesisesy tao an-drenivohitr’i Vakinankaratra sy ny manodidina tao anatin’ny tapa-bolana monja. Indrindra fa izay niseho tamin’ny RN 34, tao anatin’ny distrikan’i Betafo. Ny nitranga farany teo, tamin’ny RN7, hiditra ny tanànan’Antsirabe.

Araka izany, namory ny mpanao gazety, ao Antsirabe tao amin’ny birao fiasan’ny kaomisera Damy Talily izy ireo tamin’ny alatsinainy tolakandro lasa teo, ary tamin’izany no nilazan’ny « commissaire divisionnaire » fa tafahoatra loatra ny lozam-pifamoivoizana an-dalambe niseho tao an-toerana nandritra ny tapa-bolana farany tamin’ity volana avrily ity. Ankoatra ny fahapotehan’ny fiara isan-karazany tamin’izany loza izany mantsy, olona 7 no maty ary 11 hafa kosa, naratra mafy. Manoloana izany, manomboka izao, tsy hiahotra intsony ireo polisy miahy ny fifamoivoizana, na an-tanàna, na ireo izay miasa eny amin’ny làlana miditra sy mivoaka ny tanànan’Antsirabe, amin’ny fampiharana ny lalàna. « Vita hatreo ny fanentanana sy ny fanabeazana ireo rehetra mampiasa lalana tsy ankanavaka », hoy ny kaomisera Rafalimanana Alain. « Ny fampiharana azy avy hatrany ho an’izay rehetra mandika izany izao no asa manaraka tsy maintsy hatao ho an’ireo rehetra tsy manara-dalàna », hoy ihany izy. Antenaina, araka izany, fa hihena ireo lozam-pifamoivoizana naharatrana sy namoizana ain’olona hatramin’izay.

Jeannot Ratsimbazafy

 Nilahatra avy eny Mahavatse nankany amin’ny fitsarana ireo vahoaka mahery ny 600 eo ho eo, omaly maraina, tokony ho tany amin’ny 10 ora. Hamonjy ny fotoana nifanomezana hilazana ny hevitry ny tomponandraikitra mahefa aty an-toerana manoloana ny fandroahana azy ireo ny zoma lasa teo. Niditra avy hatrany izy ireo ary nitangorona manoloana ny varavaran’ny fitsarana ka nihiaka sy nihira niaraka amin’ny vilany sy lovia. Nandritra izany, efa nisy ny fifampiresahan’ireo ray aman-dreny an-tanàna sy ny lehiben’ny faritra niarahana amin’ireo mpitandro ny filaminana hilana fandraisana andraikitra. Tsy mety ny hamela ireto olona ireto haneho hevitra.

Araka ny fampanantenana, haverina amin’ny trano fonenany ireo vahoaka ireo, ary nomena baiko ny vadin-tany telo lahy tompon-toerana, hanamboatra ity raharaha ity. Araka ny vaovao azo, vadin-tany mpisolo toerana no fositra tamin’ity raharaha ity, izay nitsabatsabaka tamin’ny asan’ny namany. Vokatr’izay, antenaina fa omaly ihany dia hiverina amin’ny tranony ireo vahoaka ireo, fa ny taratasy manamarina ny fiverenan’izy ireo no mbola eo am-panaovana azy ny fitsarana.

Manoloana ny zava-misy, efa tazana teny an-toerana ireo mpanao politika fa indrindra ireo miomana ny hilatsa-kofidina amin’ny fifidianana ny ben’ny Tanàna.

CMS

 Mankalaza ny faha-40 taonany ny trano fiantohana Aro amin’ity taona ity. Ny taona 1976, noraisin’ny fanjakana ny fitantanana ny fiantohana teto Madagasikara, nahatafajoro ny trano fiantohana Aro (Assurance – reassurances – omnibranches) nasolo ny Préservatrice Madagascar. Ankehitriny ny Aro no mitana ny laharana voalohany, manana anjara toerana 55 % amin’ny fiantohana eto an-toerana. Nanomboka ny taona 2010, nosoritana ny fanavaozana ny fitantanana rehefa vita avokoa ny fanadihadiana ny ao anatiny. Nankatoavin’ny filankevi-pitantanana izany fanavaozana izany.

Taorian’izay, nitombo 51 % ny vola kirakirain’ny orinasa tao anatin’ny efa-taona, nitombo niaraka tamin’izany koa, 178 %, ny tombom-barotra 3,01 miliara Ar tafakatra 8,2 miliara Ar tamin’ny taona 2013. Noho izay tanjaky ny trano fiantohana Aro izay no nankatoavan’ny fivondronamben’ny trano fiantohana aty Afrika nandraisana ny fivorian’ny Fanaf tamin’ny volana feboary lasa teo teto Antananarivo.

Amin’izao fanokafana ny faha-40 taona izao, hisy fotoam-pivavahana iraisam-pinoana atao amin’ny fiangonana FJKM Tranovato –Ambatonakanga ny zoma 1 mey ho avy izao, hatrehan’ny Sekretera jeneralin’ny minisiteran’ny Vola sy ny tetibola, Randrianasolo Alexandre. Ireo tompon’andraikitra ao amin’ny Aro kosa, hotarihin’ny filohany, Andriambololona Vonintsalama sy ny tale jeneraly, Andriambahiny Patrick. Aorian’izay, hisy ny fiaraha-mifety any amin’ny Espace Lambert Ilafy.

R.Mathieu