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Expo Milano 2015 : Madagascar y participera

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 Madagascar participera à l’événement mondial dénommé « Expo Milano 2015 », un événement qui se tiendra à Milan, en Italie, du 1er mai au 31 octobre prochains. Il s’agit d’une exposition universelle qui n’est pas une exposition comme les autres. Ainsi, elle a des caractéristiques totalement inédites et novatrices. À travers un processus participatif, elle vise à impliquer activement les nombreux acteurs du projet autour d’un thème ayant une importance cruciale : « Nourrir la planète, énergie pour la vie ». Cet événement unique incarne un nouveau concept d’exposition universelle, thématique, durable, technologique et centré sur le visiteur.

La nourriture, l’accès à l’eau potable, la sécurité alimentaire, la protection de la biodiversité sont des problèmes qui méritent d’être pris au sérieux, surtout quand on les considère dans leur dimension réelle : l’échelle planétaire sur le long terme. Ainsi, l’objectif principal de cette exposition universelle est de stimuler le débat sur l’alimentation et la nourriture. C’est un vrai défi qui requiert l’attention de tous les participants, y compris des visiteurs qui sont invités à s’interroger sur les conséquences de leurs actions pour les générations à venir.

Au total, les pays participants bénéficieront de 184 journées d’exposition sur un site d’un million de mètres carrés. 20 millions de visiteurs sont attendus pour cet événement. Madagascar est le 148ème pays inscrit, et notre stand est prévu dans le cluster « Îles, mer et alimentation » avec les Comores, les Maldives, la Guinée-Bissau et Haïti. La Grande île disposera également du n° B2.2.3 de 60m² pour présenter son identité ainsi que ses produits.

Pour cette édition, le thème du pavillon Madagascar en particulier est « À la découverte de la biodiversité marine de Madagascar : se nourrir sainement et durablement ». Notre pays souhaite attirer l’attention des visiteurs sur la conservation en matière de protection et de valorisation de l’habitat marin dans les écosystèmes tels que la mangrove et le récif corallien, ainsi que les ressources halieutiques qu’il possède.

Par ailleurs, l’exposition permettra d’informer le public sur l’existence de la certification biologique des ressources halieutiques exigée par les clients et les consommateurs. Pour Madagascar, il s’agit de présenter l’importance de la conservation de deux écosystèmes en vue de l’utilisation durable des ressources halieutiques pour la sécurité alimentaire. Nous avons des objectifs spécifiques tels que faire découvrir la biodiversité marine de notre pays, présenter les organismes certificateurs des produits halieutiques, partager les expériences sur la certification biologique des produits halieutiques, et enfin éduquer les visiteurs à se nourrir sainement.

 Dimisoa

Légende : Madagascar souhaite attirer l’attention des visiteurs sur la conservation en matière de protection et de valorisation de l’habitat marin pendant cette édition


Les petits métiers : laveur de voitures : combiner le lavage et le gardiennage

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LES PETITS METIERS

 Le lavage de voitures fait partie des petits métiers que beaucoup de jeunes pratiquent en ville. On en rencontre de plus en plus dans les rues de la capitale, notamment devant le Lycée moderne d’Ampefiloha (LMA), à Antaninarenina, à Manjakaray, du côté d’Anosy et bien d’autres encore. D’après l’un d’eux, leur point fort est de combiner à la fois le gardiennage et le lavage.

Vu l’insécurité grandissante et le vol des accessoires des automobiles en stationnement qui sévissent dans les rues de la capitale, particulièrement les autoradios, les propriétaires se sentent plus tranquilles à faire leurs courses à pied, après leur avoir confié leurs voitures. De plus, ils auront la satisfaction de les voir bien plus propres à leur retour.

En effet, malgré la bonne volonté de ces laveurs, leurs services ne surpasseraient pas les lavages à haute pression offerts dans les stations-services, et ne concernent parfois que les nettoyages externes.

Deux à trois voitures par jour

D’après l’un de ces laveurs de voitures, faisant office près de l’hôpital HJRA à Ampefiloha, il arrive à nettoyer deux à trois voitures par jour, voire cinq dans les jours fastes. Et cela, monnayant la somme de 2 000 Ar. pour les voitures de plaisir, à partir de 3 000 Ar. pour les 4×4 et 1 500 Ar. pour les deux-roues. Ces prix sont dérisoires comparés aux offres trouvées au niveau des garages et des stations-services.

« Les affaires marchent beaucoup plus pendant les périodes de pluies car les voitures salissent vite. Mais quelque soit le temps qu’il fait, les abonnés amènent tous les jours leurs voitures pour le lavage, surtout pour un propriétaire qui aime la propreté et le luxe », a-t-il témoigné.

Comme instruments de travail, il utilise quelques bidons remplis d’eau, du savon de lessive et quelques morceaux de chiffons en laine.

Sera R.

10ème Rencontre du film court (RFC) : 16 films en compétition

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RFC

 A partir de ce jour et jusqu’au 25 avril, Antananarivo est la capitale du cinéma dans l’océan Indien. En effet, la Ville des milles accueillera la 10ème édition des Rencontres du film court (RFC) pendant plus d’une semaine. Une édition où la compétition officielle 2015 verra la participation de 16 films dont trois documentaires, six animations et sept fictions. Selon les explications des organisateurs des RFC, hier à l’Institut français de Madagascar (IFM) à Analakely, ces films sont classés en trois catégories, à savoir l’animation panafricaine, le documentaire et la fiction.

Au programme figure en premier la compétition de la catégorie « fiction » qui se fera le mercredi 22 avril prochain, suivie de celle des catégories « documentaire » et « animation Panafricaine » qui se déroulera le lendemain.

Quant à la cérémonie de clôture et de remise des prix, elle se déroulera toujours à l’IFM, le samedi 25 avril. Une cérémonie qui sera diffusée en direct sur Kolo TV, une des partenaires de cet événement.

Plusieurs prix décernés

A part les trophées « Zébu d’Or » qui font la fierté des RFC, plusieurs prix seront décernés lors de cette 10ème édition, entre autres le prix du public qui votera par SMS, celui du jury jeune à travers les jeunes lycéens de la capitale, le prix de la meilleure interprétation féminine et masculine, ainsi que celui de la meilleure bande-son « fiction » qui sera la nouveauté de cette édition.

En sus de ces prix, les lauréats auront l’occasion d’obtenir une bourse de formation à l’étranger, une somme d’argent et des invitations à participer à plusieurs festivals.

Sera R.

Fin de l’AGOA en septembre : la stabilité politique pour éviter les mauvaises surprises

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Le chiffre avancé par l’ambassadeur des Etats-Unis, Robert Yamate, parle de lui-même. Le retour de Madagascar dans le programme AGOA (African Growth and Opportunity Act) est prometteur. « Depuis le
retour plus tôt que prévu de l’accès à la franchise de droits, en vertu du programme AGOA de cette année, les exportateurs malgaches ont déjà réalisé plus de 3 millions de dollars d’exportations au titre de ce programme en seulement trois mois », selon ce diplomate américain.
Cependant, la crainte gagne de nouveau les exportateurs malgaches. D’après les explications émanant de l’ambassadeur du pays de l’oncle Sam, le programme AGOA actuel se terminera le mois de septembre prochain. De plus, l’éligibilité de Madagascar au prochain AGOA n’est pas acquise d’avance malgré le retour à la normalité constitutionnelle.
Les Etats-Unis veulent une stabilité politique qui ne peut être acquise que par la voie de la réconciliation nationale, si l’on se aux explications de Robert Yamate. « Madagascar est un pays à potentiel énorme. Même avec la mise en place d’un traitement commercial préférentiel, libérer ce potentiel nécessitera une augmentation de l’investissement privé. Ceci, à son tour, nécessite l’amélioration du climat des affaires et la confiance des investisseurs sur la stabilité politique du pays. C’est pourquoi les États-Unis sont fortement en faveur du processus de la réconciliation nationale. Nous espérons que cette réconciliation est si nécessaire pour mettre un terme aux crises politiques cycliques qui ont entravé le développement économique de ce pays », a-t-il déclaré.
A noter pour autant la précision de Robert Yamate : « (…) La législation autorisant l’AGOA expire au mois de septembre de cette année. (…) Bien que cette décision dépende du Congrès américain, je peux vous assurer que l’extension du programme bénéficie d’un soutien vigoureux au plus haut niveau, y compris du président Barack Obama, ainsi que des législateurs des deux parties et des représentants de la communauté d’affaires des États-Unis ».

Naisa

 

Cohabitation gouvernementale : les craintes du super ministre

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Une fois de plus, le « super ministre » Rivo Rakotovao est contre la cohabitation gouvernementale issue de la réconciliation nationale. Il a argué qu’il y a les élections utilisées comme un moyen d’accéder au pouvoir. Une position sans surprise de sa part, la peur prenant le dessus. Actuellement, il fait partie des ministres intouchables du gouvernement Jean Ravelonarivo.
Mais, face aux bruits sur la possibilité d’une cohabitation née du processus de réconciliation nationale, il a pesté. Si cela se concrétisait, il risque fort de perdre sa place dans la mesure où non seulement ses résultats ne le favorisent guère, mais aussi en raison de cette position radicale, contraire aux principes d’ouverture et de
cohabitation.
A travers ce refus d’accepter une possible cohabitation, il envoie balader son allié politique conjoncturel, à savoir le TIM. En effet, si ce dernier était vraiment un allié du HVM dont il est le président national, il n’aurait pas de réserve à collaborer avec cette entité politique.
Et ce, alors même que le chef de l’Etat, Hery Rajaonarimampianina, a déclaré maintes fois que la réconciliation nationale se manifeste également dans l’ouverture politique au niveau de l’administration des affaires nationales.
En d’autres termes, l’on constate ainsi deux approches différentes de la réconciliation nationale pour les deux compagnons de route. Or, hiérarchiquement, le ministre doit se mettre derrière la ligne adoptée par son
supérieur qui voit en Marc Ravalomanana un partenaire plutôt qu’un ennemi.

Naisa

Légende : le ministre doit se mettre derrière la ligne adoptée par son supérieur qui voit en Marc Ravalomanana un partenaire plutôt qu’un ennemi

Indonésie et Madagascar : 40 ans de relation fraternelle

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La délégation du Centre d’études diplomatiques et stratégiques (CEDS) est arrivée à Jakarta, capitale indonésienne le mardi dernier. Dès le lendemain matin, des échanges d’idées de coopération entre les parties malgache et indonésienne ont eu lieu. Le directeur pour l’Afrique, également directeur de la coopération technique auprès du ministère indonésien des Affaires étrangères, Lasro Simbolon a résumé les relations entre les deux pays qui durent depuis 40 ans. Sur le plan diplomatique, Madagascar ne dispose pas de représentation en Indonésie. La Grande île est sous la juridiction de notre ambassade à Tokyo au Japon. Par contre, une ambassade de l’Indonésie est déjà ouverte depuis des années à Madagascar. Cependant, Lasro Simbolon a fait remarquer que nos échanges commerciaux ne cessent de baisser et demeurent très faibles.

Il est à signaler que jusqu’à maintenant, aucun opérateur économique malgache n’opère en Indonésie. Face à cette situation, plusieurs défis devraient être relevés à savoir une compréhension mutuelle entre les peuples et les autorités des deux pays, des solutions aux obstacles en matière d’échanges commerciaux (aucune coopération entre les banques des deux pays), une meilleure communication sur les produits indonésiens (les produits chinois et indiens sont néanmoins bien connus à Madagascar).

Les Indonésiens sont également prêts à apporter leurs appuis dans le renforcement des capacités des Malgaches notamment dans le domaine de l’agriculture. Il faudrait seulement que les dirigeants malgaches expriment leurs aspirations sur ce domaine.

Pour les auditeurs de la 11ème promotion du  CEDS, l’opportunité leur a été offerte pour faire connaître le pays. A cet effet, trois thèmes y ont été présentés : la particularité de notre biodiversité, la défense et la sécurité, la diplomatie. Ces échanges d’idées de coopération ont permis d’informer les Indonésiens sur les priorités du gouvernement malgache en matière de développement.

Kaominina Antananarivo-Renivohitra : hiaro ny tanàna ny Sacua

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Ara-dalàna hatramin’ny 09 janoary teo ny “syndicat autonome de la commune urbaine d’Antananarivo” (SACUA), ivondronan’ireo mpiasan’ny kaominina eto an-drenivohitra, araka ny fampahafantarana nataon’ny birao mpitantana omaly.

Tsy ny tombontsoan’ny mpiasa ihany no harovan’ity sendika ity, hoy ny mpitarika azy, fa ny an’ny vahoakan’Antananarivo-Renivohitra, mpiantoka ny karamany koa. Takin’ny sendika, noho izany, ny handrindrana ny fandraisan’ny kaominina fepetra amin’ny fitantanana ny tanàna. Tsy mitsipaka ny fandravana trano amin’ny toerana tsy azo anorenana ny Sacua saingy mitaky ny hisian’ny fitoviana amin’ny fanatanterahana izany. Nisarika ny sain’ny mpitantana ny kaominina amin’ny fisian’ny fanorenan-trano eo ambony lahindrano lehibe eo ampitan’ny biraon’ny boriborintany Antananarivo I ny sendika, omaly. Nanamafy ny fitohanan’ny rano tokony ho very avy amin’ny faritra maro teto an-drenivohitra io trano vao naorina io, hoy izy ireo, ka tokony harodana nialohan’ireo teny Andohatapenaka.

Hijoro hiaro ny toeram-piasana sy ny kaominina Antananarivo-Renivohitra mbamin’ny fananany ny Sacua. Hanatanteraka ny fandaharan’asan’ny mpitantana ny kaominina, hanomezana fahafaham-po ny mponina ihany koa, araka ny fanambaran’izy ireo.

Niantso ny mpiasan’ny kaominina hanatanteraka ny asany araka ny lalàna sy ho fanasoavana vahoaka ny sendika sady nanentana ny mponina, hametraka fitarainana any aminy mikasaika ny tsy fanarahan-dalàna ataon’ny mpiasan’io kaominina io.

Manou

Plan de mise en œuvre du PND : les projets prioritaires identifiés

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Le plan de mise en œuvre du Programme national de développement (PND) a été élaboré pendant une semaine, durant un atelier de neuf jours et qui a été clôturé à Ivato hier par le Premier ministre (PM), Jean Ravelonarivo. Un document de référence a donc été établi par les participants. Dans ce document sont définis tous les projets prioritaires visant à atteindre l’objectif visé dans le cadre de la Politique générale de l’Etat (PGE).  La prochaine étape sera la mise en œuvre proprement dite du PND afin de développer le pays. Les financements pour certains projets sont déjà identifiés, notamment ceux qui sont financés par nos bailleurs de fonds comme l’Union européenne (UE) et la Banque mondiale (BM). Par ailleurs, une loi de finance rectificative sera élaborée afin de déterminer le financement de ces projets.

Avec ce document de référence, considéré comme gage de l’engagement de l’Etat malgache envers les bailleurs de fonds et nos partenaires techniques et financiers respectifs, la recherche de financement vont pouvoir se faire facilement, tant au niveau local qu’à l’extérieur. Ce document renferme trois chapitres. Le premier contient la phase « concept » ; le second chapitre se rapporte aux modalités d’exécution du Plan de mise en œuvre (PMO). Le troisième et dernier chapitre définit la planification opérationnelle proprement dite. Ce document va être soumis au comité stratégie pour la promotion des investissements dont le PM en est le président pour une validation finale.

A noter toutefois qu’entre-temps, les propositions d’amélioration peuvent être envoyées au coordinateur technique de cet atelier, Jonas Joelson. Ce coordinateur technique d’ajouter que ce document est aménageable et perfectible. Pour le PM, cette année, certains projets vont être déjà réalisés, notamment la réhabilitation des barrages, des ponts ou encore des routes nationales. Lui de poursuivre que pour le financement, le gouvernement va d’abord compter sur les Ressources propres internes (RPI) pour financer ces projets prioritaires avant de se retourner vers les aides venant de l’extérieur. Le PM est ainsi confiant d’ajouter que « Grâce à la mise en œuvre du PND, le changement positif est possible à Madagascar ».


Gasy ka mahery (GAKAMA) : hanome lanja ny nentim-paharazana

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Hitondra fomba vaovao amin’ny fampiroboroboana ny kolontsaina sy ny fanatanjahantena nentim-paharazana Malagasy maneran-tany ny vondrona federasiona mpivoy ireo taranja ireo, manomboka izao. Tafajoro ara-panjakana rahateo ankehitriny ny birao mpitantana tarihin’ny tompondaka eran-tany amin’ny taranja savate boxe française, Rakotonindrina Parfait.

Hanamorana kokoa ny fifandraisana ara-piarahamonina eto amin’ny firenena amin’ny alàlan’ny fanabeazana ara-kolontsaina sy fanatanjahantena nentim-paharazana no tanjona, araka ny fanazavan’ny Zokibe mpanorina, Michel Dragon, nandritra ny fampahafantarana ity rafitra ity teto an-drenivohitra. “Hiainga amin’ny fanomezan-danja an’ireo taranja 28, mpikambana hatramin’izao, ny fametrahana ny toe-tsaina hampiavaka ny Malagasy sy hiavahan’ny foto-pisainana miditra aminy”, hoy izy.

Mifanindran-dàlana amin’ny fisian’io vondrona federasiona ara-kolontsaina sy ara-panatanjahantena io hatrany ny GAKAMA, sekoly ambony hamolavola ny mpampiofana mikasika ny fanatanjahantena nentim-paharazana hatrany ifotony. Efa nampiofana mpanao fanatanjahantena avy any ivelany mikasika ny taranja ao aminy ny GAKAMA tamin’ny volana oktobra teo ary nasaina hizara traikefa atsy amin’ny nosy La Réunion ihany koa, atsy ho atsy.

Hitohy eto an-drenivohitra rahampitso ny fivoriana fanapariahana ny foto-kevitra GAKAMA sy fanamafisana ny rafitra.

Manou

Fikambanana mpikabary katolika : handalina baiboly ao Ambohimirary

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Filoha Mpikalo

Hanatanteraka fianarana baiboly eny amin’ny Ekar Ambohimirary ny mpikambana ao amin’ny mpikabary katolika (Mpikalo) ny alahady 19 aprily izao. Hampiainana ny teny filamatra « Andrianiko ny teniko satria hitoriako ny Vaovao Mahafaly » izao hetsika izao, araka ny fanazavan’ny mpiandraikitra ny fampianarana tao amin’ity fikambanana mpikabary ity, omaly.

Hatao aorian’izao fianarana baiboly izao kosa ny fihatahana masina izay mampiavaka ny fikambanana Mpikalo amin’ireo mpikabary hafa, araka ny tetiandro nampahafantarin’ireo tomponandraikitra. Harahina fampivondronana faobe sy fanadinana iombonana io fisintahana masina io, mialohan’ny hamoahana ireo mpiofana mahatratra 450 ao anatin’ny andia hivoaka amin’ny 01 aogositra izao. Hiarahana amin’ireo mpampianatra avy any anivon’ny rantsana sy distrika avokoa ireo hetsika rehetra ireo, araka ny vaovao voaray.

Efa nampahafantarina nandritra ny fifampiarahabana tratry ny taona vaovao teo ny hanatanterahana ny fifidianana ny ho filoha nasionalin’ny Mpikalo amin’ny volana mey izao.

Manou

Fanazavana ny asan’ny governemanta : nirotsaka an-tsehatra ny minisitry ny Serasera

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 Tsy maharesy lahatra vahoaka intsony ve ny fampitam-baovaom-panjakana ? Tsy ampy serasera amin’ny vahoaka ny Fitondrana. Atao totoafo amin’ny alalan’ny fanaovana ampihimamba ny fampahalalam-baovaom-bahoaka ny fiborosiana ny Fitondrana. Vokany, arakaraka ny mahabe ny fandokafana no tsy inoan’ny olona intsony sy nanimba ny fandokafana.

Noho izany, nirotsaka an-tsehatra nidina namory ny vahoakan’Antananarivo Renivohitra tao amin’ny Tranom-pokonolona Isotry, omaly, ny minisitry ny Serasera sy ny fifandraisana amin’ny andrimpanjakana, R. Andrianjato Vonison. Nanazava sy nampahafantatra ireo asa vitan’ny governemanta nandritra ny herintaona ny tenany. « Noraisiko ho adidy ny nanazava tamin’izy ireo ny zava-bitan’ny Fanjakana nandritra ny herintaona sy ny tanjona », hoy ny minisitra.

Namindra fo ny Rosiana

Anisan’ny navoitran’ny minisitry Serasera tamin’ny fanazavana nentiny ny nanafoanan’ny Fitondrana rosiana ny zanabola tamin’ireo vola notrosain’i Madagasikara. Izany hoe, tsy foana tanteraka izany ny trosa amin’izao fanarenana ny toekarena sy ny fihariana izao. «Harotsaka ao amin’ny Banky Foibe kosa ny renivola tokony haverin’i Madagasikara », araka ny fanazavany. « Hampiasaina hanaovana tetik’asa vaovao izany ary isika no mamaritra ny hampiasana izany trosa izany », hoy ihany ny minisitra R. Andrianjato Vonison.

Nohazavain’ny minisitra koa ny hisian’ny fivoriamben’ireo vondron’ny mpampindram-bola iraisam-pirenena hatao any Parisy ato ho ato. Hidinika sy hiady hevitra ny amin’izay momba an’i Madagasikara sy ny mety hivoahan’ny fanampiana amin’izay izy ireo, miaraka amin’ny solontenam-panjakana malagasy.

Làlam-baovao migodàna

Vaovao hafa nandresen-dahatra ny mponin’Antananarivo novoriana tao amin’ny Tranom-pokonolona Isotry koa ny fanazavana ny hisian’ny làlam-baovao migodàna (route express) hatrany Ivato. Hiainga ao Ambohitrimanjaka hatrany Ivato ny iray ary avy ao Soavimasoandro hatrany Ivato ny faharoa. Homanina handraisana ny fihaonana an-tampon’ny tany mampiasa ny fiteny frantsay (OIF) amin’ny taona ho avy izany.

Efa lasa ny tolotr’asa nataon’i Madagasikara momba ireo lalam-baovao ireo. Tafiditra ao anatin’ny tetik’asa tsy maintsy hatao koa ny fanatsarana seranam-piaramanidin’ Ivato sy Nosy Be. Marihina fa hifanesy eto araka izany koa ny fandraisana ny fihaonana an-tampon’ny COMESA amin’io taona ho avy io ihany, ankoatra izay fivoriana iraisam-pirenena hafa horaisintsika amin’ity taona ity.

 Zo. Ra.

Ho any Toamasina ny filoham-pirenena : terena hanotrona ny mponina sy ny mpianatra.

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Miverina indray ny fomba taloha. Terena hanotrona ny fahatongavan’ny filoham-pirenena ao Toamasina ny vahoaka sy ny mpianatra. Mikoropaka ny tompon’ andraikitra rehetra eto an-tampon-tanànan’ i Toamasina. Nampiantso fivoriana maika ho an’ny lehiben’ny fampianarana, sefo fokontany, lehiben’ny sampandraharaham-panjakana rehetra misy eto amin’ny faritra ny sekretera jeneralin’ny faritra sy ny lehiben’ny distrikta. Nivory tao amin’ny efitrano malalaky ny faritra Atsinanana izy ireo, omaly.

Ho tonga any an-toerana rahampitso ny filoham-pirenena Hery Rajaonarimampianina. Araka ny fantatra, hanolotra amin’ny fomba ofisialy ireo moto ho an’ireo sefo Zap manerana ny Nosy izy. Toamasina no hanaovana izany. Hisy koa ny fitokanana sekoly iray ao Analamboanio.

Manahy ny hiverenan’ny olana amin’ny tsy fahavoriana vahoaka toy ny niseho tamin’ny fandalovana tao an-toerana tamin’ny 30 martsa teo ny tompon’andraikitra rehetra. Niova ho fanerena ny sampandraharaha rehetra izany.

Tsiahivina fa notezeran’ny filoham-pirenena ireo tompon’andraikitra politika tamin’izany, raha nitsena azy tao amin’ny seranam-piaramanidina Ambalamanasy fa tsy nisy vahoaka tonga. « Izao ve isika HVM hiatrika fifidianana toa tsy mahavory olona akory ? Fa inona ihany no ataonareo ? », hoy izy tamin’izay.

 Marihana fa efa saika natolotra tamin’ny fotoana nandraisana ny sambo hopitaly « Mercy Ship» ireo moto ho an’ny Zap ireo.

 Sajo sy Zo. Ra.

Fampihavanam-pirenena : « Tsy sakana amin’izany ny tsy fitovian-kevitra », hoy Robert Yamate

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Fampihavanana

 Niteny indray ny Amerikanina ny amin’ny fampihavanana mitady handringa. Nambaran’ny ambasadaorony, Robert Yamate tamin’ny haino aman-jery, omaly, fa tsy maintsy misy tsy fitovian-kevitra amin’ny dinika rehetra. Tsy tokony hatao sakana amin’ny fampihavanam-pirenena anefa izany, rah any fanazavany. « Tokony hojeren’ireo mpandray anjara amin’ny diniky ny fampihavanana, ny ho avin’ny firenena sy ny vahoaka Malagasy ary ny fampandrosoana », hoy izy. Lavitr’ezaka izany ka manantena ny hiravonan’ny disadisa ny tenany ary manohana izany hatrany ny fitondrana amerikanina.

Ho an’ny Malagasy aloha, fantatra fa efa nahatratra 30 mahery sahady ireo fikambanana politika sy antoko politika nisoratra anarana tao Vohipiraisana, omaly. Vonona hiatrika ilay Fihaonambem-pirenena ho amin’ny dingan’ny fampihavanana tarihin’ny FFKM izy ireo. Hanana solontyena roa avy araka ny fepetra fandaminana ireo fikambanana na antoko politika ireo ary nametraka ny fandraisan’anjarany 2 hetsy ariary.

Ho amin’ny fitoniana hirosoan’ny dingan’ny fampihavanana, fantatra fa nohalefahina ny fomba nitanana amin’ny toerana manokana ny filoha teo aloha, Ravalomanana Marc. Nomarihiny anefa fa misy fetrany izany ka tokony hajaina. Araka ny fanazavan’ny filoham-pirenena ihany, afaka miresaka tsara izy roa lahy. Nambarany koa fa tsy mbola nisy niteny ho tsy mankasitraka ny fampihavanana ireo filoha teo aloha, nisintaka. Noho izany, matoky sy manantena ny fiverenan’izy ireo ny tenany. Fanentanana nataon’ny ambasadaoro amerikanina matetika rahateo ny tokony hifampiresahan’ireo efa nitondra sy ny mitondra.

 Zo. Ra.

Mahamasina : hisy tolotr’asa 1 000 ho an’ny tanora

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Asa 17 avril

 Hotanterahina ny 21 sy ny 22 avrily izao ny hetsika « Andro’ny asa sy ny fanofanana » andiany fahenina. Ahitana tolotr’asa maherin’ny 1 000 ho an’ny tanora izany hetsika izany ary anisan’ny mandray anjara mavitrika ohatra, ny tetik’asa Ambatovy, ny orinasam-pifandraisana Orange…

   Samy hanana tranoheva sy hampahafantatra ny momba azy etsy amin’ny lapan’ny fanatanjahantena Mahamasina avokoa izy ireo.

   Ankoatra ireo tranoheva miisa 36 hotsidihin’ireo tanora, hisy koa ny adihevitra sy famelabelaran-kevitra hiompana amin’ny lohahevitra samihafa.

Ohatra, ny fahaiza-mitantana sy fifandraisana amin’ny mpanjifa. Hahazo tombony koa ireo mpitady asa satria homena toromarika amin’ny fanamboarana ny taratasy fitadiavana asa izy ireo…

Anisan’ny hasaina manokana ireo tanora sy ny mpianatra amin’izao hetsika momba ny asa sy ny fanofanana izao.

Zo Ra.

Extraction : plus de rigueur exigée dans la gestion des petites mines

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 Six-cent kilos d’or ont été exportés illicitement à l’étranger au cours de la période 2012-2013, selon le rapport « EITI Madagascar » publié au mois de janvier dernier. Ce qui a fait perdre au moins 780 millions d’ariary de redevances au gouvernement malgache, selon les estimations des Nations unies à travers les statistiques de l’United Nations Conference on Trade and Development (Unctad). La pandémie des trafics illicites et l’omniprésence du secteur informel dans l’activité minière est un mauvais point pour Madagascar, selon l’Initiative pour la transparence des industries extractives (EITI).

Le ministère des Mines et du pétrole compte imposer plus de rigueur dans le secteur des petites mines face à cette situation. Le département a trois principaux objectifs à atteindre sur le court terme, a indiqué lundi dernier le nouveau Directeur général de l’Observatoire technique et des opérations, Eddy Rasolomanana. Il s’agit de la sensibilisation sur les lois existantes concernant l’extraction minière à Madagascar, car la plupart des petits exploitants ne sont pas au courant des lois régissant leur propre activité, d’après celui-ci. Ce haut responsable a ajouté que la plupart de ces exploitants n’ont pas de permis minier.

Le saphir d’Andilamena, toujours exploité

C’est le cas du gisement de saphir à Andilamena, où près de 9 000 personnes se sont lancées dans l’extraction de cette pierre précieuse dans la petite commune d’Andrebabe pendant près de deux mois. Après une descente sur place effectuée par la police des Mines, les activités d’exploitation ont été suspendues par les autorités, mais l’assainissement du site reste difficile. Une source auprès du ministère des Mines et du pétrole affirme que des exploitants trouvent encore les moyens d’exercer leurs activités actuellement. Une rencontre a eu lieu entre la police des Mines, la Direction régionale d’Alaotra Mangoro et des représentants des exploitants. Il a été convenu à l’issue de la réunion que les exploitants doivent d’abord régulariser leur situation pour pouvoir poursuivre leurs activités. Mais seulement une centaine d’entre ces derniers se sont conformés à cette exigence, a-t-on indiqué.

Mise en place de l’Anor

Par ailleurs, la mise en place de l’Agence nationale de la filière or (Anor) pour la réorganisation de la filière aurifère dans le pays fait également partie des objectifs à court terme de ce département. La décision a été prise lors du conseil des ministres du 7 avril dernier. L’Anor gèrera désormais les frais d’administration minière, les redevances minières, le droit de délivrance de permis minier, le renouvèlement des autorisations de collecte et de fonte dans la filière. Une conférence internationale sur les petites mines se tiendra durant la semaine de l’EITI qui a débuté le 14 avril dernier, et sera clôturée à la fin de la semaine. La Pratique globale d’énergie et industries extractives (GEEDR) et le Secrétariat international EITI ont invité les pays africains membres à se pencher sur l’exploitation minière artisanale et à petite échelle (ASM) afin de se concerter sur les avantages potentiels et approches visant à intégrer l’ASM dans les rapports de l’EITI pour les années à venir, a indiqué une note du bureau de l’EITI à Madagascar. « La mine artisanale emploie près de 9 millions de personnes sur le continent africain et joue un rôle non négligeable dans la réduction de la pauvreté dans de nombreux pays riches en minéraux. Cependant, elle est également associée à des défis complexes de gouvernance tels que l’exploitation du travail, les droits fonciers et la dégradation environnementale », a affirmé l’EITI dans son rapport. A Madagascar, le rapport EITI 2014 montre que 8% des 2,2 millions d’unités de production individuelles qui sont à 99% informelles appartiennent à la branche de l’industrie extractive. La semaine de l’EITI, au cours de laquelle les 48 pays membres ont exposé la mise en œuvre de la norme EITI dans chacun d’eux, sera clôturée ce jour au Congo Kinshasa. Madagascar a participé à cette rencontre. Concernant le dernier rapport EITI de Madagascar publié au mois de janvier dernier, un bon point a été attribué au pays, compte tenu des efforts qui ont été déployés pour la diversité et le niveau de détail des informations contenus dans le rapport.

 Le nouveau code minier parmi les priorités

 Par ailleurs, le bouclage du nouveau code minier devrait intervenir au plus tôt, a indiqué le nouveau directeur général de ce département, lors de sa prise de fonction lundi dernier. Les opérateurs dans le secteur, que ce soit les exploitants malgaches ou encore les grands investisseurs étrangers sont actuellement tous en attente de cette nouvelle législation pour démarrer leurs activités. Plusieurs rencontres ont eu lieu entre les membres du gouvernement, les acteurs concernés, la société civile, les bailleurs de fonds, et les Partenaires techniques et financiers (PTF) pour la finalisation de ce nouveau code. La révision des redevances minières et des ristournes, l’octroi des permis miniers et les questions environnementales sont étudiés dans ce code. En effet, les textes actuels datent de 2004, et sont jugés obsolètes par rapport à l’essor considérable du secteur de l’extraction minière à Madagascar ces dernières années. C’est pour cette raison que l’Etat a procédé à la réforme du code minier cette année.

 Georges R.


Reflet des dysfonctionnements de l’urbanisme : une offre de logement insatisfaisante et marquée par la précarité

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 La population de l’agglomération d’Antananarivo est appelée à doubler dans les 25 prochaines années, selon les projections démographiques. La ville subit de plein fouet les dysfonctionnements résultant d’une forte pénurie de logements. Aux quartiers privilégiés nichés sur les collines s’opposent les bas-quartiers dans les zones basses inondables où se sont installés spontanément des centaines de milliers d’habitants. Les constructions précaires prolifèrent par juxtaposition d’initiatives individuelles. Nombreux sont en situation foncière précaire, en raison de l’absence ou de la non-régularisation des titres fonciers prouvant la possession de la terre sur laquelle ils vivent depuis parfois plus de 20 ans. Les difficultés des autorités domaniales et communales à sécuriser les parcelles, à mettre à jour le cadastre, ainsi que la complexité, les coûts et les délais des procédures foncières, freinent toute tentative de régularisation de la part des habitants. Cette insécurité permanente n’encourage pas l’installation pérenne de familles qui ne souhaitent pas investir dans un logement qu’elles pourraient se voir confisquer ou démolir.

Une offre de logement insatisfaisante et marquée par la précarité

Avoir un habitat aux normes, c’est avoir un logement durable et décent, un cadre de vie attrayant, l’eau potable, l’accès aux facilités sanitaires améliorées et une sécurité d’occupation foncière. La superficie de la maison, le nombre d’étages, la distance entre deux maisons, la superficie et la topographie du terrain de construction, ainsi que sa connexion aux canaux d’évacuation d’eaux usées… Tous ces critères forment en général un plan d’urbanisme.

Or, les dernières statistiques sur la situation de la ville et des bidonvilles d’Antananarivo montrent que plus de 90% des maisons d’habitation ne répondent aucunement à ces critères de normes. Les urbanistes de la ville vont même jusqu’à utiliser le terme « alerte rouge » face à la formation accélérée des bidonvilles, aussi bien à Antananarivo que dans les autres villes du pays. Il est un fait, la Ville des Mille se trouve être la plus menacée par cette prolifération de constructions précaires. Dans l’ensemble de l’agglomération d’Antananarivo, les bidonvilles ne se regroupent pas en un même et seul endroit, comme dans les autres grandes villes également, mais se dispersent dans presque tous les fokontany. Pourtant, l’Etat reconnaît leur existence malgré l’absence de structure urbaine claire. A titre d’exemple, Ankasina, Andohatapenaka, Ampefiloha-Amdodirano, Andavamamba… sont tous des quartiers situés dans des zones inondables voire non-constructibles. Pourtant ils sont reconnus par l’Etat et recoivent même le statut de Fokontany.

Des études menées en marge du Programme participatif d’amélioration des bidonvilles (PPAB) montrent que plus de la moitié des maisons d’habitation, notamment dans la capitale, sont bâties sur des terrains au nom d’une autre personne. Cette insécurité d’occupation foncière fait également partie intégrante de la dénomination « bidonvilles ». Mis à part les problèmes d’assainissement, d’accès à l’eau potable et de sécurisation d’occupation foncière, Antananarivo fait face à une pénurie de logement durable. Si cinq cases sur dix sont construites en dur et deux en bois, ces habitations sont presque toutes exposées à la vulnérabilité car ne disposent pas des infrastructures nécessaires pour répondre aux normes. Remedier à ce probleme exige un grand effort de la part de l’Etat dans la mesure où seul un millième du budget de l’Etat est consacré à l’amélioration et l’assinissament de la ville alors qu’Antananarivo assure un rendement de 45% des ressources.

Insécurité foncière pesante

Les constructions illicites et en-dessous des normes prolifèrent partout dans le pays. Malgré cela, l’Agence nationale d’appui au logement et à l’habitat (Analogh) a évoqué l’année dernière le besoin immédiat de 950.000 logements pour résoudre ce problème. La démolition, notamment de ces constructions illicites vire souvent à des affrontements entre les propriétaires et les autorités. L’Etat semble accepter leur existence, peu importe le problème qu’elles causent à la communauté environnante.

Dernièrement, la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) et les autorités étatiques ont procédé à une grande opération de démolition qui concerne des centaines de maisons considérées comme constructions illicites. A Andohatapenaka, plus d’une vingtaine de maisons ont déjà été rasées et l’opération ne risque pas de prendre fin avant le mois de juin prochain. Les autorités justifient ces actions par la nécéssité et l’urgence de rendre opérationnels les canaux d’évacuation d’eaux usés avant la prochaine saison des pluies, et ce suite aux inondations de ces derniers mois. D’Ankadimbahoaka à Ambohimanarina, en passant par Andohatapenaka, Antohomadinika, Isotry, Ilanivato, Andavamaba, Anosizato, Ampefiloha, soit la plupart des bas-quartiers de la capitale, plus de 450 maisons sont concernées par cette mesure d’aménagement. Ce qui risque effectivement d’augmenter le nombre de sans-abris avec ces gens qui viennent de perdre leurs maisons lors des dernières inondations.

Loyers prohibitifs en ville

Entre 200.000 et 400.000 ariary de loyer mensuel, il est difficile, voire impossible pour une famille aux conditions de vie moyennes de trouver un appartement décent, avec le minimum de confort, dans la ville d’Antananarivo. La recherche d’un logement décent dans la capitale relève d’un véritable parcours du combattant. Les jeunes mariés qui démarrent leur projet de vie en savent quelque chose. Et avec 50.000 à 100.000 ariary, les locataires auront peut-être droit à une ou deux petites piéces juste bon pour installer une table et un matelas…

Le nombre de personnes à la recherche d’une maison à louer est en constante augmentation en ce moment. Les « mpanera » (intermédiaires) voient même tripler le nombre de consultations. C’est certainement un des secteurs les plus florissants en ce moment. La plupart d’entre ceux qui recherchent une maison à louer restent cependant insatisfaits en raison de la baisse du pouvoir d’achat et la hausse du loyer. Avec les intempéries de ces derniers mois, bon nombre de ménages choisissent même de quiter les zones inondables pour rejoindre des endroits plus ou moins sûrs. Et comme il fallait s’y attendre, propriétaires et loueurs saisissent l’opportunité pour faire des bénéfices.

Mais même les propriétaires de maisons, que ce soit des logements de moyenne gamme ou de bas de gamme, se trouvent dans des situations de plus en plus inconfortables. Ils ont de plus en plus de mal à se faire payer. La crise est bel et bien passée par là : pertes d’emplois en série, baisse des activités économiques qui a conduit au chômage technique, explosion du nombre des nouveaux sans-emplois… Bref, le pouvoir d’achat des ménages s’effrite à vue d’oeil.

Exode rural

Les statistiques qui définissent le nombre de personnes vivant en-dessous du seuil de pauvreté ne semblent pas convaincantes pour refléter la réalité à laquelle font face la majorité des Malgaches. Et comme dans de nombreux pays en développement, les paysans quittent leurs terres dans l’espoir de trouver dans les villes une vie plus facile, à défaut d’être meilleure. Une situation qui expliquerait entre autres le boom du commerce informel dans la mesure où la meilleure façon de s’enrichir reste le commerce. Cet exode rural pousse des dizaines de milliers de nouvelles personnes vers la capitale qui implose et ne peut offrir à tout le monde emploi et logement. 10.000 personnes dont 6.000 enfants vivent dans les rues d’Antananarivo. Cette détresse sociale est peu prise en compte par le gouvernement, et les sans-abris sont « orientés » vers les portes de la ville. De nombreuses ONG luttent pour aider les sans-abris et des hommes, comme le Père Pedro, incarnent ce combat pour redonner à ces hommes un peu de leur dignité.

Selon le rapport de l’UN Habitat, Antananarivo compte 140.000 nouveaux venus par an. Ce phénomène d’exode rural augmente à une vitesse alarmante le nombre des bidonvilles, classant le pays dans la zone rouge en termes de formation des bidonvilles, avec un taux de croissance urbain de 4,6% par an, largement supérieur au taux de croissance nationale qui est de 2,9%.

On estime actuellement qu’Antananarivo abrite plus de trois millions d’habitants. Pourtant l’espace urbain est non seulement mal géré mais aussi mal maîtrisé. Un dédoublement de la population aura lieu d’ici 15 à 20 ans si des mesures ne sont pas prises au plus vite, notamment celles qui permettent de freiner l’exode rural. D’ici 2025, l’essor de la population urbaine est estimé à 45% soit un accueil de neuf millions d’habitants supplémentaires.

Les experts en développement rural ont d’ores et déjà avancé comme solution, le désengorgement de la capitale à travers le projet « Grand Tanà ». Elaboré depuis quelques années, le projet consiste en l’élargissement de la ville vers ses périphéries. Un défi énorme pourtant qui ne sera possible qu’avec des mesures d’accompagnement socioéconomiques comme la mise en place d’infrastructures publiques, des ressources d’emplois…

A Antananarivo, le total de l’offre légale de logements n’a pas dépassé le millier d’unités depuis des années. L’inexistence d’une véritable politique de logement, à l’échelle nationale comme sur le plan local, a favorisé le développement anarchique de tissus d’habitats caractérisés par une grande précarité. C’est ainsi que les espaces urbains se composent à 30% de quartiers informels, spontanés et non-structurés. Par ailleurs, l’accès au crédit demeure difficile pour l’ensemble des ménages. La fluctuation des revenus d’une grande partie des habitants, associée à l’absence quasi systématique de preuve formelle de leurs activités ou revenus, ne leur permet pas d’accéder aux crédits Habitat existant dans le système bancaire classique qui exige des garanties élevées.

Samy R.

Communales – Fin des finasseries : l’épreuve de solitude

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La course à la Mairie d’Antananarivo reproduit d’avance, à échelle un peu plus réduite certes mais grandeur nature, le schéma de ce que sera la bataille des prochaines présidentielles. Ces dernières ne sont programmées que dans trois ans et d’autre part quelque importance qu’occupe la capitale dans la vie d’une nation Madagascar ne se résume pas à Antananarivo.
On sait les approximations dont doivent se satisfaire les sondages d’opinion non en raison d’une incapacité quelconque dont on ne peut accuser les entreprises qui œuvrent dans le secteur mais à cause d’une inadaptation des méthodes à une population qui tend plus à sonder l’enquêteur sur les bonnes réponses que celle-ci attend qu’à révéler le fond de sa pensée. Depuis les présidentielles et législatives dont tout le monde admet la validité des résultats, rien n’a permis ni ne permet de confirmer dans un sens ou dans l’autre toute évaluation de la popularité des uns ou des autres. Les municipales constituent un outil de choix en ce sens, et qui veut aller loin (2018) prépare dès lors sa monture. Une considération identique concerne évidemment les potentiels présidentiables originaires des régions autres qu’Analamanga. Les circonstances pourraient les avantager même à avoir plus de chances que les candidats merina, encore faut-il qu’ils réussissent la même épreuve, ancrer un tremplin dans une collectivité locale. La capitale constitue une fabuleuse rampe de lancement mais les poids
-lourds s’y bousculent tant que le ressort menace de perdre de l’élasticité.

Trêve des vraies fausses alliances

Chaque organisation doit se résoudre à manœuvrer en solo au-delà des stratégies et tactiques d’alliance qui ne sont que ponctuelles voire très circonstancielles. A l’intérieur de son organisation chaque dirigeant aussi apprend à côtoyer les hauteurs de la solitude et à s’adapter à en éprouver l’ivresse et les affres.
Les difficultés à se positionner ou même à trouver place sur un échiquier complètement bouleversé à la sortie de la lessiveuse « transition » ont conduit les organisations presque toutes délavées à se retrouver dans des regroupements pour reconstituer des forces. Cette tendance a vite montré ses limites, les uns et les autres s’étant rendus à la réalité : tous n’avaient d’intention qu’à sucer le sang du voisin alors qu’aucun n’avait cessé de caresser l’ambition d’être le tronc tuteur des plantes parasites. Plateformes et regroupements se sont délités d’eux-mêmes sans craquements spectaculaires, l’approche des municipales et communales n’a fait que précipiter l’éclatement des radeaux de secours.

Partition de la sensibilité Ravalo : un solo

Point n’est besoin d’être sorti de Saint-Cyr ou d’un quelconque Sciences-Po pour conclure que la poursuite de l’Aventure personnelle de Marc Ravalomanana passe par Lalao Ravalomanana, son assurance tout risque avec prime de laver plus blanc et de ratisser plus large. Les greffons, compagnons de route et surtout compagnons d’infortune, ont abouti tôt à cette conclusion et anticipé en prétextant d’une ambition à vouloir une autonomie sans rompre les liens. Y compris le MFM de Manandafy Rakotonirina, les organisations qui gravitent dans la sphère de sensibilité Ravalomanana n’ont plus que la taille et l’influence de groupuscules. Ce serait un miracle que de l’un ou de l’autre de ces nanoparticules jaillisse un électron capable de faire de l’ombre à l’ex-première dame qui reste grande dame. Seul handicap qu’elle traîne : ses détracteurs répandent l’idée qu’elle ne saurait être qu’une marionnette dont Ravalo tire les ficelles. Possible, mais reste une anecdote que racontait jadis un familier du palais. Il arrivait que pour avoir raison de sa femme lors de simples conflits de ménage, Marc avançait souvent en argument de dernier recours « allons Lalao, c’est quand-même moi le Président ! ». Rien ne dit que Madame ne va pas user de la même chanson en inversant les rôles.

Mapar et HVM : mêmes atouts, handicaps de même ordre

Les choses ont changé depuis les législatives. Le Mapar ne détient plus les rênes du pouvoir, le HVM tout nouveau a cependant un peu rapidement donné raison à l’adage qui dit que le pouvoir use. Malgré ces handicaps, l’un et l’autre ont utilisé et utilisent leur passage au pouvoir pour placer des hommes à des endroits stratégiques. La fidélité à tenir les engagements n’est pas toujours la spécialité qui caractérise le mieux les acteurs politiques du terroir, le choix d’un porte-drapeau prête-nom constitue un pari qui ouvre sur des possibilités de surprise. Du bas au sommet l’histoire récente recèle bien d’exemples du genre.
Dans ce jeu de dupes l’opinion concentre l’attention sur ces trois sensibilités, comme si le proverbe du troisième larron tirant les marrons du feu en raison de l’acharnement des deux autres à se battre entre eux, se limitait à ce nombre trois. C’est vite oublier qu’il peut exister un quatrième voir un cinquième.

Le MMM de Hajo à l’affût

Hajo Andrianainarivelo a fait une percée très remarquée lors des présidentielles, la retenue dont il a fait preuve pour ne pas contester des résultats qui prêtaient à entreprendre des actions en recours, a été notoire et lui vaut une stature de sage patriote dont ne bénéficient pas nécessairement ses concurrents. Le silence qu’il observe actuellement n’hypothèque pas nécessairement la possibilité qu’il se réserve de secouer à nouveau l’échiquier et de déranger tous les plans établis par les vrais adversaires et faux-alliés. Il ne nourrit peut-être même pas de doute quant à ses chances de bousculer la donne dans cette course à la Mairie d’Antananarivo, mais il hésite sûrement à opter pour la stratégie qui sert le mieux l’ambition d’un destin national. Les bonnes pointures pour occuper le fauteuil du Maire ne se bousculent pas, lui en possède le profil, mais le tremplin auquel a servi la Mairie d’Antananarivo n’a été que galvaudé. Ça pourrait ne pas être une raison suffisante pour snober cette responsabilité, Iarivo a tant besoin que l’on prenne son destin à bras-le-corps : une charge peut-être moins payante (à bien des égards) mais d’une grande noblesse.

Léo Raz

Menace d’épidémie : après la peste, le paludisme

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 Décidemment, force est de constater que le climat environnemental (social, économique ou même politique) dans lequel vivent les Malgaches en ce moment est propice à toutes sortes de problèmes, y compris les épidémies. Si la Grande île est sortie récemment d’une période pesteuse qui a connu son apogée depuis son existence à Madagascar, le paludisme pointe le bout de son nez et a déjà fait des victimes dans certaines circonscriptions. Et en ce moment, cette épidémie menace également Antananarivo étant donné que certaines périphéries de la Capitale, notamment Ambohidratrimo et Atsimondrano ont déjà été touchées. Les informations recueillies font état de 5 décès à Ambohidratrimo et 3 à Atsimondrano, dus au paludisme. La Commune rurale d’Ankililoaka, dans le district de Toliara II, enregistre également 29 cas de paludisme grave dont deux décès. Actuellement, les autorités responsables prennent déjà les mesures nécessaires pour essayer d’éradiquer la maladie. La population est également appelée à prendre les dispositions nécessaires pour la prévention de l’épidémie, à savoir l’utilisation des moustiquaires imprégnées d’insecticides (Mid), le déblayage des buissons et l’assèchement des eaux stagnantes favorables à la multiplication des moustiques, etc. Pour l’heure, le ministère de tutelle compte distribuer une dizaine de millions de Mid qui seront réparties dans 92 communes de la Grande île. Parallèlement, le Ministère a lancé un appel à mobilisation à tous ses partenaires pour stopper l’épidémie au plus vite.

Quotidienneté citoyenne : difficile retour à la normale

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produits de premières necessités

 Bien que l’on soit sorti – ou presque – de la période des pluies, la population se plaint plus que jamais des difficultés qu’elle doit surmonter, surtout que la dernière saison cyclonique s’est avérée nettement plus dévastatrice que celles des années précédentes. Après avoir subi les caprices de dame Nature avec la montée des eaux dans les zones basses et les éboulements sur les hauteurs, les citoyens sont maintenant confrontés aux problèmes de logement, les maisons de nombre d’entre eux ayant été endommagées, voire complètement détruites par les intempéries. Trouver la nourriture au quotidien est une autre paire de manches. Effectivement, tout le monde s’attendait plus ou moins à une hausse des prix des produits de première nécessité après les intempéries mais il se trouve que nombreux n’ont pas pensé que cette augmentation allait persister aussi longtemps. Selon les affirmations des revendeurs, à part la destruction des cultures et le manque des ressources monnayables, cette situation est due à la dégradation des infrastructures routières, élément essentiel d’une distribution équilibré des produits. Pour le moment, la mercuriale auprès des principaux marché de la Capitale parle d’elle–même : les prix des marchandises connaissent une hausse considérable, notamment celui du riz local (100 à 150 ariary d’augmentation par « kapoaka »), de l’huile en vrac (500 à 600 ariary par litre), du sucre (200 à 300 ariary par kilo)… et la liste est loin d’être exhaustive. Mais le produit de consommation courante dont la hausse de prix aura le plus dépassé l’entendement en pleine période des pluies est sûrement le charbon de bois (20.000 à 30.000 ariary le sac). Et malgré le retour à la saison sèche, le sac se vend encore entre 16.000 et 20.000 ariary contre 12.000 à 15.000 ariary auparavant.

Problèmes de toit et d’insécurité

S’ajoute aux tracas de la population la campagne de démolitions des maisons qualifiées de constructions illicites par les responsables de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA). Les habitants des zones concernées par cette opération n’ont pas manqué d’émettre leurs craintes d’être les suivants sur la liste. En tout cas le sort de ceux dont les maisons ont déjà été démolies n’est pas souhaitable à son pire ennemi. Encore heureux lorsque des parents ou proches peuvent les héberger, mais ceux qui n’ont nulle part où aller doivent se résoudre à passer la nuit à la belle étoile et désespérer de voir leurs biens exposés en plein air faute de maison, certains surmontent des crises d’insomnie volontaire par peur des pilleurs. Selon les dernières statistiques, près de 3 à 5 maisons d’un même quartier sont ciblées pas des attaques de bandits en une seule nuit (et des fois en plein jour).

Parlant d’insécurité, les dahalo reviennent également en force dans la partie Sud du pays. Aux dernières nouvelles, les habitants de plusieurs petits villages du Grand Sud ont fait appel aux autorités responsables après des attaques dahalo. Pour rappel, l’opération « coup d’arrêt » menée par la gendarmerie nationale aurait engendré la repentance de plusieurs milliers de dahalo, les « Kotro tonga saina » (KTS) ou « dahalo niova fo », mais force est de constater que la sédentarité ne convient pas à ces individus habitués à vivre une vie aventureuse, nombre d’entre eux ont repris leurs armes et commencent à nouveau à écumer les hameaux isolés pour dérober des zébus.

Retour en zone du délestage

Contrairement à l’attente de la population, depuis le début du mois de février, les coupures intempestives de courant électrique, communément appelées délestage ont repris de plus belle, et ce dans tout le pays. Ces coupures de courant durent de deux à vingt heures selon la localité concernée, des menaces de manifestations ont déjà été enregistrées à Morondava mais pour le moment, les forces de l’ordre ont encore pu contenir les mécontentements de la population. Et par–dessus le marché, la facture d’électricité ne cesse d’augmenter, selon les doléances de la clientèle. L’augmentation des prix du carburant demeure toujours l’argument avancé par les responsables de la Jirama pour justifier le délestage. Et avec cette absence d’électricité, la population fait encore face à un autre souci de taille puisque l’insécurité commence à prendre à nouveau de l’ampleur. Le vœu de la population de pouvoir retrouver  une vie normale et de manger à sa faim n’est pas près d’être exaucé.

 Miarimbola

Vakinankaratra : des infrastructures dépassées par le temps.

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 Depuis des lustres, la ville de Betafo, chef-lieu de district dans le Vakinankaratra, était classée commune rurale. C’est seulement vers la fin de l’ère de la Transition qu’elle a été promue commune urbaine. En tant que telle donc, la ville de Betafo ne devrait pas se trouver dans la situation où elle se trouve actuellement, car sur place, rien ne permet de dire, en parlant d’infrastructures, qu’elle appartient à cette catégorie de collectivité territoriale, sauf peut-être, administrativement.

La preuve, entre autres, ni le marché, ni l’assainissement public (WC, lavoirs), ni l’eau potable sur place, ni l’état des routes et des ruelles à travers la ville, ne permettent de dire que Betafo est devenue une commune urbaine.

Pire encore l’absence des poubelles ou autres bacs à ordures provoquant une image crasse pleine de saletés dégageant une odeur nauséabonde dans tout le site surtout en cette saison chaude.

Pour essayer de remédier à tout cela, le maire sur place s’efforce de faire tout son possible pour donner à ses administrés le minimum de bien-être, mais hélas, sans financement, rien n’est faisable ! Ainsi, pour l’heure, concernant l’enlèvement des ordures à travers la ville, il se contente d’user les moyens disponibles sur place, en mettant des charrettes à bras à la disposition de la voirie de la commune. Mais jusqu’à quand durera cet état de chose due à la pauvreté causée par la crise qui a sévi dans notre pays trop longtemps ? Dans trois mois, les élections communales auront lieu, et le cas de la commune urbaine de Betafo, comme de ceux tant d’autres dans tout Madagascar d’ailleurs, servira de cheval de bataille pour permettre aux politiciens de promettre aux électeurs tout l’or du monde afin que Betafo devienne une belle ville urbaine digne du troisième millénaire en tout point de vue.

 Jeannot Ratsimbazafy

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