Hisokatra anio eny Vohipiraisana, foiben’ny FFKM, ny fisoratana anarana ho an’ireo handray anjara amin’ny fampihavanana.

 Olona 2.000 eo eo no andrasan’ny FFKM amin’izany. Fantatra fa misy sarany ny fandraisana anjara amin’ity fampihavanana ity ka 200.000 ariary ho an’ireo fikambanana sy antoko izany. Hisokatra ny 28 avrily izao ity fampihavanana tarihin’ny FFKM ity eny amin’ny CCI Ivato ity ary haharitra dimy andro. Hitohy amin’ny dingana manaraka izany ary fantatra fa aorian’ity fampihaonana nasionaly ity, hitsangana ny vondrona telo ahitana ny vaomieran’ny fampihavanana sy ny fahamarinana, ny vaomieran’ny fanonerana ary ny vaomieran’ny fandraisan’anjara amin’ny fanorenana ny fototry ny Repoblika.

Isan’ny nitondran’ny filohan’ny FFKM, ny mpitandrina Rasendrahasina Lala, fanazavana ihany koa ny momba ireo filoha dimy. “Ny tombontsoan’ny vahoaka no voalohany fa tsy ny tombontsoan’izy ireo. Olana ara-politika no misy fa tsy misy idiran’ny FFKM mihitsy. Midika izany fa tsy hampihitsoka ny dinika velively ny fialan’ireo filoha”. Na izany aza anefa, nampahafantatra tamin’ny mpanao gazety ny mpitandrina Rasendrahasina fa tsy mbola naharay ny taratasy ofisialy manambara ny fialan’ny ankolafy Ravalomanana an-daharana.

Manantena anefa ny FFKM fa hijery izay ho tombontsoan’ny vahoaka ireo mpanao politika ireo ka hahay handanjalanja ny fihetsika ataony.

Isan’ny notsindrin’ny filohan’ny FFKM ihany koa fa “nitalahoana izy ireo hitarika ny fampihavanana fa tsy izy filoham-piangonana na ihany koa ny FFKM amin’ny ankapobeny no nitolo-tena hanao izany”.

Nadia

Quelque 400 corps qui font plus de bruit au moment où on les découvre que lors de leur ensevelissement entouré de silence. Quand état sans cœur ni droit et pauvreté se tiennent par la main pour étrangler la population, le sort réserve aux plus fragiles une vie indigne autant qu’une mort sans dignité. Ces charniers provoquent une indignation populaire dans la capitale congolaise, l’opinion soupçonne de ce charnier un réceptacle où l’on a jeté les victimes disparues lors des répressions brutales pour maîtriser la dernière manif. Pour se dédouaner les pouvoirs publics ont invité diplomates et journalistes à la morgue pour faire la démonstration qu’il n’est pas besoin de manif pour disposer de nombreux cadavres sans sépultures. On n’en est pas encore là dans le pays, du moins question chiffre, cas de mort et d’enterrement sans dignité… que fait-on des corps des détenus sans famille qui décèdent en prison ?

Nihataka tsikelikely tamin’ny hetsika fanaovana ity raharaha fampihavanana ity, ireo kalazalahy sady lohandohan’ny mpisorona amin’izany no olona natao hoampihavanina. Efa hita taratra anie raha vao nipaika ny filazana ny firosoana amin’ny fifidianana ny fanaovana « kôpakôpany ». Samy nitady namana hivondrona mba hanambarana hery ahafahana ifanandrina amin’ny fahavalo iraisana. Olona samy vonona hifampikatroka ary samy mitetika hanao tambabe no nokasaina hampihavanina.
Tsy nahomby akory anefa izany fikasana hanao tambabe izany, samy nahatsapa fa hafetsifetsena no naniraka ny tsirairay sy ny rehetra hiditra amin’ireo vondrona samihafa. Maro ao anatin’ny vondrona iombonana ny mpirafy mbola mitaiza fery tsy mikatona na afenina aza ny alahelo noho izany sy ny valifaty mbola andrasana ny andro hanatanterahana azy. Samy mandeha samy mitady, izany izao no fisehon’ny fanaovana fifaninanana amin’ny fifidianana ben’ny Tanàna sy mpanolo-tsaina isaky ny kaominina.
Raha ny eto Antananarivo aloha dia hafampana ny fifaninanana. Ny Filohampirenena telo nifanesy farany no hifaninana tsy mivantana akory fa amin’ny alàlan’ny solontenany tsirairay. Araky ny filazan’ny mpandinika manam-pahaizana dia naman’ny fihodinana voalohany amin’ny fifidianana filoha izay hatao any amin’ny taona 2018 ity fifidianana ben’ny Tanànan’Iarivo amin’ny volana Jolay ity. Fikatrohana manan-danja manokana noho izany izy ity. Ao anefa ireo mihevitra fa mandiso ny foto-draharaha ihany izany, lasa mampifangaro ny akoho sy ny vorona. Efa zava-dehibe ho azy anie ny fifidianana ben’ny Tanàna, indrindra fa amin’izao fitrangan-javatra rehetra izao. Mibaribary izao fa tsy tongalafatra ny fitantanana ny Tanàna. Miandrona ary mitsikafona ny aretina nateraky ny tsy fahampian’ny fikarakarana hatry ny ela. Na inona na inona resahana dia tsy tapitra ny indro kely. Loto, fako, arabe, fifamoivoizana, fitaterana, tsena, jiro sy fanazavana… Handefitra ve ny ady hevitra mikasika ny filàna fandaminana izany tontolon’ny andavanandro iainan’ny mponina izany? Lasa ny adilahy pôlitika indray ve no hibahana ny sehatra? Ity moa ka tonga saina ny mpifidy ka maneho ny heviny amin’ny fandatsaham-bato ho an’izay miresaka mivantana aminy mikasika ny fahasahiranany eo amin’ny andavanandrony izay mila fanarenana ka ao anatin’ny adidin’ny kaominina ny fiandraiketana izany.

Léo Raz  

La mémoire imprime les choses qui ont été, ne saurait donc en principe retenir ce qui n’a pas existé. De l’avenir pourtant la mémoire souvent encombre l’esprit rappelant à son bon souvenir l’obligation d’y penser pour mieux préparer demain. C’est que demain se prépare, c’est l’une des premières règles que l’on enseigne aux enfants, règle qui crée un clivage entre ceux qui ont une inclination à un devenir de ratés et ceux qui aujourd’hui se préoccupent de demain pour se ménager les bénéfices d’un rayon de soleil comme éclairage de leur vie.
De l’avenir de Madagascar on entend les dirigeants d’hier et d’aujourd’hui en entretenir la population, mais ils en parlent plus comme d’un rêve que d’une réalité à préparer. Il est vrai que les priorités de survie au jour le jour suffisent à les noyer, et qu’ils grèvent chaque lendemain des urgences de la veille. Ça ne leur interdit pas de crier à chaque fois « Euréka ! » à la moindre trouvaille bricolée en guise de solution. A croire qu’ils sont de bonne foi à croire en eux. Les dirigeants actuels ne jouent décidément pas de chance, on ne sait de quelle compétence ils auraient fait montre s’ils étaient au pouvoir au moment où l’on pouvait encore pousser la poussière sous le tapis. Maintenant cette formule de cache-misère des insuffisances n’est plus, ça déborde de dessous les tapis, la coupe est pleine. Les bobos provoqués par la saison des pluies sont révélateurs, et pourtant les éruptions conséquentes des inconséquences menacent de ne pas s’arrêter là. Les joyeusetés d’un héritage ne font pas un lit douillet au pouvoir. Les adversaires qui ne se réclament pas franchement d’appartenir à une opposition jusqu’ici non-constituée officiellement, se plaisent à attendre les souliers du « mort ». En coulisses certains entretiennent la rumeur sur un décès imminent, alors que l’on soupçonne d’autres de souffler un vent complice sur les amas d’ordure et sur les foyers de braises dont les flammes commencent à lécher les tentures de la République.
Le pays est en panne, malade comme l’a diagnostiqué un expert national d’envergure qui dépasse les frontières et qui bénéficie de peu d’écoute à l’intérieur de ces frontières. Ni un quelconque autre messie, ni une énième formule magique, ni une nouvelle série de perfusions, ne parviendrait à faire démarrer la machine en l’état. Le moteur est nase, complètement HS. L’Etat, moteur du pays, nécessite de groooosses réparations. Ça fait longtemps que l’on a baladé le peuple dans une bagnole qui fait du surplace. Les conducteurs se sont relayés, rien n’a bougé, le paysage seul défilait pour entretenir l’illusion.

Léo Raz

Et le périple continue pour les deux films malgaches « Ady Gasy : The malagasy way » de Lova Nantenaina, et « Madama Esther » de Luck Razanajaona. En effet, ces deux œuvres ont été sélectionnées pour participer à la 31è édition du festival du cinéma « Vues d’Afrique » qui se déroulera du 29 avril au 3 mai prochain au Canada.

Actuellement, le film documentaire de Lova Nantenaina « Ady Gasy : the malagasy way » est projeté dans les salles de projection en France, cette sélection témoigne que les films made in Madagascar ont également le profil requis pour concourir à l’échelle internationale.

« Ady gasy » est classé dans la catégorie « Développement durable » qui impose comme critère le progrès effectué par des Africains pour le développement de leur pays. Pour sa part, le film de Luck Razanajaona « Madama Esther » a été sélectionné dans la catégorie « Afrique connexion ». Notons que ce dernier a déjà été couronné de succès en remportant le trophée « Zébus d’or » dans la catégorie fiction du festival Rencontres du film court (RFC), l’année dernière et le trophée « Poulin d’argent » du festival panafricain du cinéma de Ouagadougou ou Fespaco.

Notons que ce festival « Vues d’Afrique » est un rendez-vous incontournable des cinémas africain et créole. A part les projections d’une centaine de films, le festival offrira aux participants un plateau de rencontres professionnelles afférent aux métiers du cinéma dans quatre villes canadiennes, à savoir à Montréal, Ottawa, Quebéc et Sherbrooke.

Holy Danielle

Les filles du groupe Bloco Malagasy s’envoleront cette semaine en Afrique du Sud en vue d’une cinquième tournée internationale durant laquelle elles feront tabac à coup sûr dans quelques grandes villes. Le groupe participera également au salon international du tourisme baptisé « World travel market Africa » pour la promotion du tourisme responsable.

Si l’année dernière, la Bloco Malagasy avait eu le privilège de partir au Brésil, laquelle coïncidait avec la coupe du monde de football, cette année, l’aventure continue puisque les membres mettront le cap sur l’Afrique du Sud pour une visite de trois semaines. Les dix jeunes filles du groupe seront sous les feux des projecteurs dans diverses villes, en l’occurrence Port Elizabeth, Durban, Johannesburg et Pretoria. Elles profiteront aussi de ce voyage pour réaliser des échanges culturels avec d’autres associations sud-africaines.

Une sensibilisation pour le tourisme responsable

Soutenue par l’Office national du tourisme de Madagascar (ONTM), et travaillant de concert avec l’hôtel Solidaire à Mangily qui a reçu le prix Travellers’choice 2015, la Bloco Malagasy aura aussi une autre mission durant cette tournée internationale en Afrique du Sud. Il s’agira de sensibiliser le public du salon international du tourisme « World travel market Africa » à Capetown, au tourisme responsable, c’est-à-dire d’inviter les touristes à conjuguer le développement économique au respect de l’environnement, des traditions et de la culture du pays hôte.

Une belle occasion pour les jeunes filles du groupe

Rappelons que la Bloco Malagasy est un projet de l’ONG Bel Avenir sis à Toliara, dont le but est de réinsérer socialement les enfants défavorisés issus des quartiers de la ville de Toliara. La Bloco Malagasy est composée uniquement de jeunes filles jouant de la batucada, des percussions afro-brésiliennes. « Je n’aurais jamais cru que grâce à ce groupe, je parcourrais le monde. En tout cas, je vis une aventure inoubliable à chaque tournée que ce soit nationale ou internationale », avait déjà notamment déclaré l’année dernière Tokiniaina Florette, l’une des filles du groupe, avant le départ pour le Brésil.

Mais le groupe connaît aussi un succès national puisqu’il a donné une représentation lors de l’ouverture du festival international Madajazzcar, l’année dernière. Après cette tournée internationale en Afrique du Sud, le groupe a déjà un programme bien chargé au pays.

Holy Danielle

A l’initiative de Tiboo event agency, Magic Land sera ainsi le premier parc de loisirs couvert et éphémère du pays qui sera installé du 22 au 25 mai prochain au Centre de conférence international (CCI) d’Ivato. « Si au début, cet évènement devait se dérouler à la fin de ce mois, il a été reporté puisque nous avons reçu une lettre de la présidence, mardi dernier annonçant que le site devra encore abriter le processus de réconciliation nationale », a-t-elle ajouté.

« Ce qui différencie ce parc des autres, c’est que l’on ne paie que l’entrée et toutes les activités à l’intérieur sont gratuites », a déclaré Emilie Rakotomanga, directrice générale de Magic Land, hier au Chef Avenue club à Soarano.

Ainsi durant ces quatre jours, Magic Land proposera diverses animations. « Nous avons tâché de trouver des activités pour tout âge. Il y aura une grande crèche gratuite, des jeux vidéo, et un simulateur de vol sera même disponible pour les adultes. Nous organisons aussi des ateliers gratuits destinés aux enfants toutes les demi-heures. Mais la plus grande attraction sera le spectacle de Mickey et ses amis, suivi d’un show effectué par un magicien », a précisé Emilie Rakotomanga.

Après cet évènement, Magic Land se déplacera dans quelques mois à Toamasina, puis à Mahajanga. « En tout cas, nous espérons que Magic Land se produira par la suite tous les ans », a-t-elle conclu.

Holy Danielle

L’Autorité hippique pour les courses et l’élevage des chevaux à Madagascar (Ahcel) affiche son engagement d’améliorer la race chevaline. A vrai dire, la vulgarisation en la matière fait partie de ses principales missions et autant dire qu’à ce sujet, l’Ahcel fort de ses expériences dispose de moyens adéquats en matière de reproduction. A titre d’information, l’Autorité hippique dispose de cinq étalons de renom à savoir Joli Roi, Jet Star, Duc de Ritzy, Golfamme, Invincible et Kamar All Star.

En fait, force est de constater une baisse continuelle et inquiétante du nombre de cheptel équin à défaut d’une politique d’élevage respectant les normes. Devant cette situation, l’Ahcel propose que la saillie doit être assurée par des étalons agréés appartenant à une entité reconnue et apte à délivrer un certificat d’accouplement, de naissance et une carte d’origine après trois mois afin de déterminer la robe de l’animal. Tout cela est fait pour lutter contre la fraude de tout genre, comme la substitution de nom ou la fausse déclaration. Cette mesure devait aussi s’appliquer à tous ceux qui ont la possibilité d’importer des chevaux.

Du côté de l’Ahcel, cette pratique est minutieusement respectée afin de préserver avant tout la race chevaline et de rassurer dans ce sens ceux qui désirent acquérir un cheval. Sur ce sujet, il est disposé à satisfaire toute demande de saillie dans la règle de l’art. A noter que la période de saillie va du 15 novembre au 15 mars de l’année suivante.

RA

  La troisième manche de la saison, le slalom Asa Tana, se tiendra les 25 et 26 avril prochains dans la capitale. Frédéric Rabekoto (Peugeot 306) et Hugo Louvel (Peugeot 309) ont chacun décroché une étoile mais on n’apprend pas à un vieux singe à faire des grimaces car Gérard Louvel (Peugeot 206) est actuellement aux commandes dans le classement général. Gérard a effectivement comptabilisé 36 points contre 35 pour chacun des deux jeunes. Hugo a cumulé 25 points au Slalom TMF et 10 au Slalom Asacm.

Fred qui a réalisé un coup du chapeau à la deuxième manche a obtenu 10 points à la première manche et 25 au Slalom Asacm. Le champion de Madagascar 2014, Teddy Rahamefy (Peugeot 205) est loin derrière les trois hommes avec 17 points. Pour la petite histoire, Teddy a aidé le jeune Louvel à parfaire sa performance.

Il a également été aux côtés de Gérard Louvel en tant que copilote dans d’autres disciplines. Cependant, il semble que l’élève a dépassé le maître cette saison vu que Teddy est placé en cinquième position sur le classement. Mais il reste encore six manches à disputer avant de déterminer l’ultime vainqueur et Teddy n’a pas encore abattu sa dernière carte.

Du côté des cross car, Rado Rabenanahary est en tête avec 50 points. Jouvelin Razanamparany est sur ses talons avec 36 points contre 30 pour Hasina Rakotoarimanana. Tojo Rabemananjara a également 50 points après les deux manches suivi de Hendry Andrianainarivelo (36 points) et Antsaly Vonisoaniaina (15 points).

Rojo N.

 Classement après deux étapes :

Autos :

1-Gérard Louvel

2-Hugo Louvel

3-Frederic Rabekoto

4-Christian Rakotoson

5-Teddy Rahamefy

6-Tanjona Raharinosy

7-Lova Randriamihaingo

8-Daniel Rabetafika

9-Lucas Rakotonindrainy

10-Kévin Razafimanantsoa

Cross car :

1-Rado Rabenanahary

2-Jouvelin Razanamparany

3-Hasina Rakotoarimanana

4-Joël Rajaobelison

5-Michael Rabenanahary

6-Mamy Beta Andriamahazomanana

7-Jhimmy Razanamparany

SSV :

1-Tojo Rabemananjara

2-Hendry Andrianainarivelo

3-Antsaly Vonisoaniaina

4-Sylvie Raholisoa

 Les entraîneurs de la capitale seront en recyclage du 20 au 22 avril prochain au stade des Makis à Andohatapenaka. Seront au programme les règles de jeu, la santé des joueurs et la préparation physique. La fin des inscriptions est prévue ce jour. Avant cette formation, le stade sera le théâtre de chocs de titans dans le cadre du championnat national Gold Top 8 outre le la demi-finale dames qui opposera FTFA à UASC. Les Boaikely manohitra du TFM Ankasina ont renversé 3FB sur le score de 19 à 34.

L’équipe du ministère de la Santé tentera de signer une victoire face à TFA ce dimanche pour se consoler. Quant à TFMA, il livrera bataille aux militaires de Cosfa. Les Besotraka d’UAS Cheminots devront faire feu de tout bois pour pourvoir écarter l’équipe de la commune urbaine d’Antananarivo, IRC.

Rojo N.

2è journée Gold Top 8 :
9h30 3FB # TFA
11h30 Cosfa # TFMA
13h30 STM # FTM
15h30 IRC # UASC

 L’ultimatum de 48h lancé par le personnel de la société Aéroportrs de Madagascar (Adema SA) qui attend des réponses à ses revendications a expiré hier. Le comité directeur de l’Adema s’est voulu rassurant en annoncant qu’il n’a jamais été question de privatisation de ladite société. « Ces appels à manifestation d’intérêt qui sont en cours, visent à élargir les activités de la société », a affirmé le Général Herison Andriamiafy, directeur général de l’Adema, lors d’une rencontre avec la presse, hier à Ivato.

Le DG de l’Adema a ajouté que les employés peuvent renvediquer leurs droits, entamer une grève, mais que cela se fasse dans les règles suivant le Code du travail. En effet si les employés veulent faire grève, il faut déposer un préavis. Par ailleurs, le comité directeur de l’Adema précise que si des cas de grèves illégales sont constatés, les sanctions tomberont.

Dans la vision d’une meilleure exploitation des aéroports de l’île, le personnel de l’Adema se déclare favorable à la « réforme aéroportuaire » et à la mise en œuvre du « partenariat public-privé ». Une initiative qui, selon la cellule de crise mise en place par le personnel, est une bonne chose notamment en vue de la préparation de l’acceuil du Sommet de la Francophonie en 2016. Toutefois, le collectif des cadres et l’ensemble du personnel de la société réclament l’attribution de la gestion propre des 12 aéroports de Madagascar à l’Adema. Ceci faisant suite à un appel à manifestation d’intérêt international pour la gestion des aéroports d’Ivato et de Nosy Be, lancé par le gouvernement.

Après un sit-in, lundi dernier, dans l’enceinte de l’aéroport international d’Ivato, l’ensemble du personnel de l’Adema menace d’intensifier son mouvement. Les employés prévoient de se réunir pour discuter de la suite à donner à celui-ci.

 Arh.

 Le rapport national de l’Examen de la politique commerciale de Madagascar a été finalisé, hier lors d’un atelier organisé à l’espace Dera Tsiadana, avec la participation de toutes les entités concernées. Le document sera ensuite présenté au prochain conseil de gouvernement, pour être ensuite communiqué au secrétariat de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) à Genève (Suisse), a-t-on indiqué auprès du ministère du Commerce et de la consommation. Il s’agit d’un document retraçant les politiques et pratiques commerciales de Madagascar depuis le 2ème examen en 2008 et les perspectives envisagées par le pays.

A vrai dire, la démarche consiste à se référer aux grandes lignes tracées en 2008, tout en apportant des améliorations adaptées au contexte actuel, et principalement aux nouvelles orientations recommandées dans le Plan national de développement (PND).

Madagascar a opté pour une libéralisation de l’économie d’une manière inclusive et transparente. Force est de constater que le marché malgache a subi de multiples contraintes liées à l’absence de remparts protecteurs face aux pratiques anticoncurrentielles perpétrées par certains pays exportateurs, ont indiqué les intervenants à cette rencontre. Par conséquent, le ministère du Commerce et de la consommation envisage de mettre en place le Conseil de la concurrence (CC) et l’Autorité nationale chargée des mesures correctives commerciales (ANMCC). « Il s’agit de structures qui se chargeront d’assainir le marché en faisant appliquer les textes relatifs à la lutte contre les pratiques anticoncurrentielles », a-t-on appris auprès du ministère de tutelle.

 Riana Rakotoarisoa

 PMO/PND – Dans l’attente du document de référence

 L’atelier sur l’élaboration du Programme de mise en œuvre du Plan national de développement (PMO/PND) au Centre de conférences international d’Ivato, prend fin ce jour. Un document de référence où seront décrits avec la meilleure précision possible ce que le gouvernement compte voir réalisé durant les cinq prochaines années devrait être établi à l’issue de ces travaux. Cet outil, qui comprendra les moyens et calendriers adéquats, permettra également d’identifier les domaines d’intervention et d’assurer le suivi régulier des programmes.

Les férus de ballon rond gardent espoir pour le développement de ce sport dans la Grande île vu l’exploit accompli par Cnaps Sport à la CCCOI et celui des Barea à la Can de beach soccer.

 Une domination hors pair. La formation malgache, Cnaps Sport a été au centre des débats hier après sa tonitruante victoire aux dépens de Coin Nord de Mtsamiouli (Comores) sur le score de 7 buts à 1. Ce qui devra donner des sueurs froides à M’Tsapéré (Mayotte) qui rencontrera la Grande île pour une place en finale de la Coupe des clubs champions de l’océan Indien (CCCOI) demain aux Comores. Lors de la rencontre Cnaps Sport-Mtsamiouli, Jimmy a ouvert le score pour le camp malgache dès la première minute.

Njiva a creusé l’écart avec un superbe but à la 20è minute. Madagascar a dominé les statistiques en matière de possession de balle durant la première mi-temps. Pour preuve, Nono a enfoncé le clou à la 26è minute tandis que Jimmy a signé un beau doublé à la 31è minute. Niasexe a également voulu avoir sa part dans ce succès en iscnrivant le 5è but malgache à la 39è minute avant que les deux équipes ne regagnent les vestiaires. Rien n’a changé à la deuxième mi-temps. Kwassa a inscrit le 6è but (51è minute) tandis qu’Olivier a donné le coup de grâce (70è). Les Comoriens n’ont riposté qu’à la 77è minute, son seul but de la partie.

Lors de son premier match contre Coin Nord de Mtsamiouli dimanche dernier, M’Tsapéré a été tenu en échec par ce premier sur un score nul et vierge. Vu sous cet angle, les Caissiers malgaches ont largement l’avantage face aux Mahorais lors de la rencontre de demain. Toutes les chances sont de leur côté pour qu’ils gardent leur titre de champion de la CCCOI. Cnaps Sport est actuellement aux premières loges de ce championnat avec trois points.

Victoire sur le fil au beach soccer

Le Sénégal, tombeur facile du Maroc (7-3) a été pris à contre-pied hier par les Malgaches lors de la deuxième journée des éliminatoires de la Can 2015 de beach soccer aux Seychelles. Notons que le Sénégal est le champion en titre dans cette zone. La tâche n’a pas été aisée pour Flavien et ses coéquipiers. En fait, les deux formations se sont séparées sur le score serré de 3 buts à 1.

 A égalité au terme des trois parties (2-2), il a fallu attendre les prolongations pour voir la partie tourner en faveur des Malgaches. Les deux buts sénégalais ont été inscrits par le terrible Vieux Thioune qui a vainement tenté de percer la défense malgache lors de la prolongation. Après cette défaite, le Sénégal est à égalité de points avec le Maroc (3 points).

Rojo N.

 La grève des employés de l’usine d’Ambatovy à Toamasina se poursuit. Ces derniers jours, un média privé de la ville du Grand port n’a pas hesité à lancer un appel à rejoindre cette manifestation et à renforcer les rangs des grévistes. Ce qui confirme définitivement une manipulation politique et du coup cela dépasse effectivement la cadre du mouvement syndical.

Toute cette agitation, même si ce n’est jusque là qu’une partie des employés qui sont en grève, risque d’avoir des impacts négatifs sur les activités dans le site de l’usine. Les autorités étatiques, en particulier les forces de l’ordre, se doivent effectivement de prendre en main la situation surtout pour la sécurisation de l’usine. Ceci dans la mesure où l’exploitation à Ambatovy figure parmi les projets d’envergure dans le pays, et contribue à améliorer l’économie, tant de la localité que du pays tout entier.

 Tsiry A.

 Un rendez vous des acteurs de l’industrie du web, et des amateurs des nouvelles technologies. La deuxième édition du salon des métiers du web et de l’externalisation bat encore son plein ce jour à l’Hôtel Carlton Anosy. Le secteur est encore fortement dominé par les opérateurs étrangers à Madagascar, selon les constats des organisateurs du salon.

 « Une cinquantaine d’entreprises formelles travaillent dans l’externalisation à Madagascar actuellement. La grande majorité d’entre elles sont des entreprises étrangères. De plus en plus de jeunes Malgaches travaillent dans cette filière mais ils œuvrent pour la plupart dans l’informel », a indiqué hier Toby Andriamanantanibe de l’entreprise Business and Zeal (BNZ), le principal organisateur du salon du web et de l’externalisation. A travers cette rencontre de deux jours, les organisateurs comptent informer le public sur les métiers du web, qui attirent de plus en plus de jeunes ces dernières années. Par ailleurs, un service en ligne sera disponible pour collecter les curriculum vitae (CV) des étudiants afin de les rendre disponibles aux entreprises en cas d’offres d’emploi.

Fortement dominé par les étrangers

Le métier du web et de l’externalisation attire surtout les jeunes, selon les constats des organisateurs. Ce secteur est en plein essor sur le marché de l’emploi grâce à l’évolution rapide des Technologies de l’information et de la communication (Tic) et de l’Internet. « Les métiers du web concernent en particulier le développement d’un site, le design, ou encore les ventes en ligne, ceux de l’externalisation portent sur la rédaction en ligne, la modération de forum, ou encore les  call-centers », a expliqué Toby Andriamanantanibe. Concernant l’externalisation, de plus en plus de sociétés de l’Occident font appel aux compétences des pays en développement pour assurer une partie de leurs services, car le coût de la main-d’œuvre est beaucoup plus moins cher. A cet effet, Madagascar fait partie des acteurs francophones de l’externalisation ces dernières années. La main-d’œuvre abondante et francophone, le fuseau horaire quasi équivalent à celui de la France, et essentiellement le salaire beaucoup plus bas que dans les autres pays, c’est ce qui attire surtout les opérateurs dans ce secteur à Madagascar, ont-ils indiqué.

Dix-sept entreprises participent au salon du web et de l’externalisation. Dix d’entre elles opèrent directement dans le secteur, les sept autres participants sont des opérateurs bancaires, des opérateurs téléphoniques et des universitaires.

 Riana Rakotoarisoa

 Aucun nuage n’assombrit les relations entre nos deux pays. C’est ce qu’ont affirmé le ministre d’Etat chargé des Projets présidentiels, de l’aménagement du territoire et des infrastructures (Mepate), et l’ambassadeur de Chine, hier à Anosy. La Chine est et demeurera parmi les pays proches collaborateurs de Madagascar en termes de développement.

Yang Min, représentant du gouvernement chinois à Madagascar, a manifesté la volonté de son gouvernement à appuyer fermement Madagascar dans son redressement économique. Sur le plan financier, la Chine s’est engagée à aider le pays dans la réhabilitation et la construction des infrastructures telles que les aéroports, les ports ou encore les routes, ainsi que le secteur énergétique.

Dans cette optique, le premier responsable au sein du Mepate a déclaré aux journalistes que les infrastructures seront prêtes à l’ouverture du sommet de la Francophonie en 2016. Pour ce qui est de l’avenir des aéroports de Madagascar ( Adema), la convention a été établie sous forme de partenariat et aucune vente n’a été effectuée aux sociétés étrangères. Et pour cause le gouvernement n’a pas les moyens de subvenir aux dépenses afférentes à la réhabilitation et à la construction de ces infrastructures.

Le personnel de l’Adema pourra bientôt se réjouir des dispositions prises qui lui seront bénéfiques.

 Nadia

 Un centre d’applications géo-informatiques pour le développement rural sera bientôt instauré à Madagascar. Ceci afin de pallier le manque de stockage et de partage d’informations au sein des secteurs d’activités dans le pays.

 La Grande île figure parmi les cinq pays d’Afrique à avoir bénéficié du financement du gouvernement indien pour la mise en place de ce centre. C’est l’ambassadeur de l’Inde à Madagascar, Chandra Ballabh Thapliyal qui a annoncé la nouvelle lors d’un point de presse à sa résidence à Ivandry.

 « Ce projet consiste à renforcer les systèmes d’information au niveau des départements ministériels, qui constituent un outil d’aide à la prise de décision », a expliqué encore ce diplomate indien. La durée du projet est de trois ans. Il faut savoir que la mise en place de cette infrastructure entre dans le cadre de la coopération entre le gouvernement indien et le gouvernement malgache, et a été décidée lors du deuxième sommet Inde-Afrique qui s’est tenu en Inde. Le troisième sommet se tiendra du 26 au 30 octobre prochain à New Dehli auquel seront invités les chefs d’Etat dont celui de Madagascar. D’ailleurs un expert de l’Institut national du développement rural indien a tenu une séance de travail avec les responsables concernés lors de sa visite au pays dans la semaine du 17 au 22 mars dernier. Le processus de mise en œuvre de ce projet qui touche divers secteurs dont les domaines de l’économie et du plan, de l’aménagement du territoire, des domaines et de la topographie, de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche.

Par ailleurs, le gouvernement indien par le biais de son représentant à Madagascar a tenu à raffermir la coopération entre les deux pays. Le 19 avril prochain, l’ambassade de l’Inde en collaboration avec le Dr Agarwal Eye Hospital organisera une campagne gratuite d’examen oculaire.

Le 21 juin, déclarée « journée internationale du yoga », les missions indiennes tiendront diverses activités en rapport avec cette célébration. Cette rencontre avec la presse a aussi été une occasion pour l’ambassadeur d’annoncer la sortie du nouveau calendrier des bourses offertes par le gouvernement indien pour l’année 2015-2016.

 Nadia

« TOA can fly ! » Cette compagnie aérienne malgache dispose désormais de sa recertification, selon les exigences de l’OACI. Elle étendra ainsi son rayon d’opération jusqu’en Afrique australe.

Trans ocean airways (TOA), une des plus anciennes compagnies malgaches d’aviation privée, dispose désormais d’un standard de niveau international. Depuis quelques semaines, cette compagnie aérienne a déjà obtenu sa recertification par l’Aviation civile de Madagascar (ACM). Mais l’officialisation de cette étape importante dans les activités de cette société a eu lieu hier, au Carlton à Anosy, en présence de nombreux opérateurs économiques et de hautes personnalités.

Après un long processus qui a duré environ un an, soit 3.000 heures de travail, TOA, représentée par son président du Conseil d’administration, Naina Andriatsitohaina, lors de la cérémonie, a finalement obtenu cette recertification qui revêt une importance capitale dans le respect des exigences de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) en matière de sureté aérienne. Ainsi, toutes les compagnies aériennes doivent disposer de cette certification. Mais seulement 8 opérateurs sur 11 en disposent encore actuellement.

« Plusieurs étapes ont dû être franchies, et chacun des processus a comporté des évaluations précises et très difficiles », a indiqué James  Andria­nalisoa, directeur général de l’ACM. Mais TOA a pu répondre à ces exigences en un temps record grâce, entre autres, aux efforts et à la rigueur de son personnel.

Afrique australe

« Dans le concret, cette recertification permettra à TOA d’avoir une activité aérienne sinon ses avions seraient cloués au sol », a expliqué le premier responsable de l’ACM. «Cela doit également rassurer la clientèle, notamment internationale qui exige de ne voyager qu’avec une compagnie certifiée pour leur sécurité. Et cela devra également permettre à TOA de développer ses activités, d’ouvrir ses portes en termes de financement et de se développer davantage en termes de marché ».

Trans ocean airways étend désormais son rayon d’opération jusqu’en Afrique australe, en passant par Seychelles, si celui-ci a été limité aux vols intérieurs jusqu’ici. Néanmoins, cette société reste toujours fidèle à des activités dans lesquelles elle a déjà excellé, notamment dans le domaine de l’aviation d’affaires, le tourisme de luxe, l’évacuation sanitaire ou encore l’école de pilotage, et promet d’en faire davantage, comme le veut la devise de la société « First to fly ».

TOA a opéré sur le sol malgache depuis 2002 et dispose d’une flotte diversifiée.

Vonjy M.