“Handray anjara amin’ny fifidianana rehetra hatao eto amin’ny firenena ny antoko “Refondation totale de Madagascar” (RTM)”, hoy ny filoha mpanorina, Randriamampionona Joseph Martin na i Dadafara. Mariky ny fahavonona hampandroso firenena ny firotsahana amin’ny fitantanana azy, araka ny heviny, ka tokony ho tanjon’ny mpanao politika rehetra.

Tsy halalaka ny fifidianana

“Hiezaka handatsaka mpifaninana ho fidiana ben’ny tanàna amin’ny kaominina maro manerana ny nosy ny antokon’i Randriamampionona Joseph Martin”, araka ny fanambarana nataony. Mety tsy haharakotra ny kaominina rehetra ananany olona anefa ny RTM, hoy izy, fa ho voafetran’ny ho enti-manana ny isan’ny kandidà ho azo apetraka.

Nanaitra ny Fitondrana mikasika ny fidangan’ny anto-bola takiana amin’ny mpilatsaka ho fidiana ben’ny tanàna ihany i Dadafara satria tsy rariny raha ny tantsaha kely vola indray no ampandoavina be. Teo amin’ny efatra hetsy ariary teo no anto-bolan’ny kandidà depiote hisahana kaominina maromaro ao anatin’ny distrika nahavoafidy azy, hoy izy, nefa betsaka noho izany no haloan’ny hilatsaka ben’ny tanàna any amin’ny kaominina faran’izay kely. Tokony hatao efatra alina na iray hetsy ariary raha ambony indrindra io anto-bola io, araka ny heviny, hahafahan’ny maro mifaninana. “Hampandringa ny fifidianana rahateo ny fahavitsian’ny antoko hanana anto-bola ho an’ny kandidany manerana ireo kaominina rehetra misy”, hoy ny filoha nasionalin’ny antoko RTM.

Fiaraha-miasa fampandrosoana

Nitarika ny olony hiara-hiasa tamin’ny Fitondrana mijoro hatrany am-boalohany i Dadafara rehefa tsy voafidy ho filoham-pirenena. Voatendry ho minisitra tao amin’ny governemanta voalohany ny mpitarika ny RTM nefa tsy mieritreritra ny hirotsaka anaty fanoherana rehefa voailika tao. “Ny hahatafavoahana an’i Madagasikara amin’izao lavaka nahalatsahany izao no tanjona fa tsy ny homena toerana anaty Fitondrana foana”, hoy ity filohan’antoko ity. Manolo-tena hiara-hikatsaka vahaolana amin’ny mpitondra hatrany ny RTM, hoy izy, handinganana ny krizy ara-politika, sosialy na ara-toekarena mianjady amin’ny firenena amin’ny fandraisana anjara amin’ny fivoriana sy fikaonan-doha isan-karazany.

Manou

Comme prévu, le conseil des ministres qui s’est tenu hier à Iavoloha vient de décréter la nomination des vingt trois préfets de région. A noter que les communes à statut particulier tels que Sainte-Marie et Nosy Be, à l’instar d’Antananarivo, disposent chacun des préfets :

Province de Toliara :

Toliara, Lahinirina Edward Andrianjafinaivo, Administrateur Civil en Chef 2è échelon

Ambovombe, Tatasoa Mosa, Administrateur Civil en Chef de CE 2ème échelon

Morondava, Andrianariliva Doris Rasamoelina,     Administrateur Civil 1ère classe 2è échelon

Taolagnaro, Tsimbazafy Abdon Marie Ravelonandro,      Administrateur Civil 1ère classe 2è échelon

Province de Toamasina :

Toamasina   Benandrasana Cyrille,      Administrateur Civil 1ère classe 2ème échelon

Ambatondrazaka,             Daniel Rakotondrasoa,   Administrateur Civil en Chef de CE 2ème échelon

Fenoarivo-Atsinanana, Théophile Belahy,    Administrateur Civil 1ère classe 1ère échelon

Sainte-Marie, Philibert Randriamaharitra,   Administrateur Civil en Chef 3è échelon

Province de Mahajanga :

Mahajanga, Dieudonné Rakotoaridina, Administrateur Civil 1ère classe 1èreéchelon

Antsohihy, Jean-ChristianFlorent, Administrateur Civil en Chef CE 1ère échelon

Maevatanana, Aristide Gérard Rajaobelina, Administrateur Civil en Chef 2ème échelon

Maintirano, Louis Robson Rakotomalala, Administrateur Civil 1ère classe 3ème échelon

Province de Fianarantsoa :

Fianarantsoa, Josvah Philippe Rakotonirina, Administrateur Civil en Chef 2ème échelon

Ambositra,   Voahangindraibe Ravakiniaina Randrianaivo, Administrateur Civil 1ère classe 1ère échelon

Farafangana, Roch Leopold Naryson,            Administrateur Civil 1ère classe 3è échelon

Ihosy, Nirina Thierry Ralaiharison, Administrateur Civil 1ère classe 3è échelon

Antsiranana, Arsène Banoma, Administrateur Civil 1ère classe 3è échelon

Nosy be, Eddie Jean Aimé Tongazara, Administrateur Civil en Chef 1ère échelon

Sambava, Boniface Bemananjara, Administrateur Civil 1ère classe 3è échelon

Province d’Antananarivo :

Antsirabe, NalisoaVoahangiarimino Andriantomponera, Administrateur Civil 1ère classe 3è échelon

Miarinarivo, Josoa Herinjanahary,      Administrateur Civil 1ère classe 2è échelon

Tsiroanomandidy,             Njakalalaina Raherimiandrisoa, Administrateur Civil 1ère classe 2è échelon

 Selon le communiqué conjoint de l’organe en charge des préparatifs électoraux (Cenit) et du Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud), des ateliers de sensibilisation en vue des élections communales et municipales ont été initié en province, notamment à Toliara et Mahajanga du 7 au 10 avril. « Ces ateliers ont permis aux membres des différents partis politiques, aux journalistes et aux représentants des organisations de la société civile (OSC) de recevoir une formation dont l’objectif était de mieux saisir les enjeux des élections communales et leur rôle dans ce cadre », rapporte le communiqué. « Il est plus que jamais important de remobiliser tous les acteurs du processus afin d‘augmenter la participation du plus grand nombre de citoyens malgaches au processus électoral », a expliqué la spécialiste en éducation civique du Pacem Rosemary Kasagala, présente à ces rendez-vous.

Plusieurs points ont été évoqués lors de ces deux rencontres, entre autres, le cadre juridique des élections, le mode de scrutin, les parties prenantes aux élections, la révision de la liste électorale en cours, le contentieux électoral, la prévention des conflits, le cas des groupes sous-représentés (personnes vivant avec un handicap, femmes, jeunes, minorités, etc…) ou encore le rôle des médias dans le processus électoral. Par ailleurs, dans la perspective d’achever le processus électoral de sortie de crise à travers des élections communales libres, crédibles, transparentes et apaisées, la Cenit et le Pnud vont poursuivre leurs actions conjointes afin que le pays retrouve de manière durable la voie d’une bonne gouvernance et du développement.

 Jao Patricius

Sur le plan financier, l’assise nationale a besoin d’un coup de pouce.

La contribution financière est requise pour les participants aux assises de la réconciliation nationale dirigée par les chefs d’église, prévues du 28 avril au 2 mai prochain au Centre de conférences international d’Ivato. Hier, face à la presse à Ampandrana, l’actuel numéro un du Conseil œcuménique des églises chrétiennes de Madagascar (FFKM), le pasteur Lala Rasendrahasina a dévoilé le montant de la somme nécessaire à payer par chaque entité ou autre groupement qui voudrait participer à la rencontre, soit de deux cent mille ariary. Par ailleurs, tous les citoyens qui veulent soutenir les assises nationales sont aussi appelés à contribuer financièrement. Un compte bancaire est ouvert à cet effet.

Lors des précédentes étapes du processus de réconciliation, beaucoup de points relatifs au financement restent flou. Et revient au centre du débat d’autant que lors des assises nationales, le nombre des participants se multipliera. A travers cet appel, le FFKM vient ainsi de révéler qu’il ne dispose pas de fonds propre pour pouvoir réaliser cette concertation nationale qui, sans aucun doute, nécessitent une somme considérable à louer aux indemnités de transport, de logement et de repas. Lors d’un entretien téléphonique, le 24 mars dernier, une source proche du dossier avait soutenu que le budget total de la réconciliation régionale et nationale pourrait s’élever à près de deux milliards d’ariary. «  La présidence, ainsi que la communauté internationale dont l’Union africaine ont déjà promis d’apporter leur contribution », avait-il soutenu la somme à cette occasion.

Jao Patricius

 Le quartier d’Ambohijafy – Avaratra (Toamasina) a été hier le théâtre d’un violent incendie. Il a fallu trois heures aux secours pour maîtriser le sinistre dont l’origine reste à déterminer. Le magasin Club Moto a été entièrement détruit par les flammes.

Les soldats du feu de la commune urbaine de Toamasina et ceux du projet Ambatovy se sont rendus sur les lieux pour circonscrire les dégâts. Peu de temps plus tard, des gendarmes, des policiers et des militaires sont venus à la rescousse.

Attisées par le vent, les flammes se sont rapidement propagées. Des flammes incandescentes et des volutes de fumée noire se sont élevées au ciel. En un rien de temps, le bâtiment a été entièrement dévasté. Le feu a eu raison principalement des pièces de rechange pour moto et autres accessoires, stockés au premier étage. Par contre, les motos exposées dans le hall du rez-de-chaussée ont été épargnées par le feu.

 Mparany

 A l’issue d’une enquête rondement menée par la police, trois personnes suspectées d’avoir organisé des soirées érotiques ont été placées sous mandat de dépôt à la maison centrale de Morondava.

 Les trois suspects à savoir un Malgache et un Karana, gérants d’une discothèque sise à Avaradrova, ainsi qu’une femme venant de Nosy Be ont été déférés hier au parquet de Morondava. Après l’interrogatoire devant le magistrat du parquet, ils ont été placés en détention préventive. Cette affaire qui remonte à fin mars dernier a soulevé une vague d’indignation et de colère parmi les habitants de Morondava.

Les gérants du dancing et l’organisatrice, une femme originaire de Nosy Be, ont fait venir de l’île aux Parfums et de la capitale sept stripteaseuses. Pour pouvoir assister à leur spectacle, les clients composés de Malgaches nantis et d’étrangers ont dû débourser 50.000 ariary.

Spectacle de pole-dance et d’effeuillage

Lors de la première soirée, outre le spectacle de pole-dance et d’effeuillage, les clients ont eu droit à un rapport sexuel avec les stripteaseuses moyennant 300.000 ariary.

Lors de la deuxième soirée, les jeunes tentatrices ont offert le même spectacle sauf que cette fois-ci, elles ont utilisé des gadgets sexuels.

Ayant eu vent de cette histoire de débauche et de déviance de mœurs, les autorités locales dirigées par le chef de région se sont réunies d’urgence. A l’issue de la rencontre, elles ont ordonné l’ouverture d’une enquête afin que toute la lumière soit faite dans cette affaire. Les enquêteurs de la police ont alors convoqué les suspects avant de procéder à l’audition des témoins. Ainsi a-t-on appris que le ressortissant karana a déjà eu maille à partir avec la justice.

 Mparany

Le processus de réconciliation nationale en cours ne laisse pas la France, du moins son ambassadeur François Goldblatt, indifférente. Questionné sur l’avenir du processus par rapport au retrait des trois anciens présidents, hier en marge de l’ouverture de la réunion des parlementaires francophones à l’hôtel Ibis à Ankorondrano, il a évoqué la loi d’amnistie. « Je ne peux pas prédire ce qu’il va advenir du processus », a-t-il déclaré avant d’ajouter que « tout processus politique, aussi louable soit-il, ne pourra produire véritablement des effets clairs et durables que s’il y a des conséquences juridiques également claires et durables ».

Dans son élan le diplomate français souligne qu’« Avec la grille de lecture et d’analyse qui est la nôtre, il nous semble que, pour un processus de réconciliation clair et durable, il et difficile d’imaginer qu’on puisse faire l’économie de ce qu’on appelle communément une loi d’amnistie ». Et lui d’expliquer cette prise de position, « Parce que c’est la façon de tourner la page, c’est la façon de clarifier la responsabilité des uns et des autres et il me semble que tôt ou tard la question de la loi d’amnistie sera posée ». D’autant plus que, « Tout processus politique, encore une fois, aussi positif soit-il, ne peut se traduire par un changement d’époque, le fait de tourner la page comme on dit, que si les responsabilités imputées aux uns et aux autres pour des faits et des actes commis à une époque donnée sont clairement traitées sur un plan juridique », a noté l’ambassadeur. Lors d’une interview qu’il nous a accordée dernièrement, le diplomate français a en tout cas montré une certaine réticence pour le processus de la réconciliation, du moins dans sa forme actuelle. « Imaginons que le cycle de la réconciliation entre les anciens présidents et le président actuel ait abouti. Le jour d’après, le matin d’après, les Malgaches se réveillent, ils vont au travail. Qu’est-ce qui a fondamentalement changé dans le pays ? (…). En tant qu’observateur occidental, je peine à voir en quoi le jour d’après la réconciliation sera différent du jour d’avant, mais ce n’est qu’une simple observation, pas une objection », avait-il alors déclaré.

Jao Patricius

 Le gouvernement sud-africain affiche sa volonté de raffermir la coopération avec les autorités malgaches dans le domaine de la santé. L’ambassadeur de l’Afrique du Sud, Gert Grobler, accompagné de ses proches collaborateurs, a rendu visite au ministre de la Santé publique, le Pr Mamy Lalatiana Andriamanarivo hier à Ambohidahy. A l’issue de cette rencontre, les deux parties ont été unanimes que la coopération entre Madagascar et l’Afrique du Sud est au beau fixe en matière de santé.

En fait, cette visite de courtoise a permis à l’ambassadeur de connaître l’état des lieux sur l’amélioration des infrastructures sanitaires qui s’inscrit dans le cadre de l’initiative des résultats rapide (RRI) dans les 100 jours. Selon le ministre Mamy Lalatiana Andriamanarivo, son département relève le défi de rouvrir une centaine de centres de santé durant cette période. Dans un mois, l’Afrique du Sud va dépêcher une équipe à Madagascar pour constater de visu les réalités relatives à la formation des médecins et paramédicaux ainsi qu’aux domaines sanitaires.

 Et le numéro un de la Santé publique de souligner que le gouvernement sud-africain fait aussi partie intégrante des donateurs du Fonds mondial de lutte contre la tuberculose, le paludisme et le sida. Il s’agit donc d’un partenaire potentiel dans la promotion de la santé des populations à Madagascar.

Noro Niaina

 Madagascar a eu le privilège d’accueillir cette année le 12è symposium africain sur les petits mammifères « African small mammal symposium » (ASMS) qui se déroule du 12 au 19 avril à Mantasoa. Et ce suite à la sollicitation des membres du comité de l’ASMS qui se sont réunis à Swaziland lors de la 11è édition. Le thème choisi pour ce colloque international est « La biologie, la conservation et la recherche médicale ». De ce fait, cet événement une opportunité unique en son genre à saisir dans la mesure où, elle offre une occasion aux spécialistes des petits mammifères d’Afrique dont Madagascar et du monde entier d’échanger leurs connaissances et leurs expériences relatives à ce groupe de vertébrés.

 L’ASMS se tient tous les quatre ans, et c’est la première fois que la Grande île a pu héberger cet atelier scientifique sur la faune des petits mammifères. Les principaux objectifs sont de promouvoir l’étude et la conservation de ces groupes d’animaux en tant que partie intégrante du patrimoine africain et malgache, ainsi que d’analyser et de comprendre les relations entre les micromammifères et l’homme. Par le biais de la présente conférence scientifique internationale, on cherche ainsi à diffuser et à partager les informations et les connaissances grâce aux différentes communications et les publications qui en découleront.

 Ce 12ème symposium est conjointement organisé par l’association Vahatra et le département de Biologie animale de la faculté des Sciences à l’université d’Antananarivo. Près de 120 conférenciers provenant de 22 pays participent à cette rencontre à Mantasoa.

Noro Niaina

 Un crime contre l’humanité, un problème de clandestinité de nature ou encore de l’esclavage moderne. Ce ne sont qu’une partie des termes pouvant définir la traite de personnes qui ont fait l’objet d’un grand débat hier à l’hôtel Panorama Andrainarivo.

A Madagascar, la traite des personnes est un phénomène social qui ne cesse de prendre de l’ampleur surtout après la crise, période à laquelle les populations vulnérables dont les femmes et les enfants ont été exposés à ce risque. D’après le premier responsable du syndicat des professionnels diplômés en travail social (SPDTS), Norotiana Jeannoda Randimbiarison lors de son intervention, la traite de personnes n’est autre que le viol des droits humains qui frappe des milliers d’individus à travers le monde touchant notamment les femmes et les enfants. Elle inclut le transport, le recrutement, le transfert, l’hébergement. A titre d’exemple, un enfant de moins de 18 ans hébergé pour des fins d’exploitation est considéré comme une traite de personnes, à savoir les domestiques et les victimes d’exploitation sexuelle.

Toujours selon Norotiana Jeannoda, plus de 7.000 personnes victimes ont été accompagnées par le SPDT ces cinq dernières années. La traite de personnes à Madagascar se présente sous sept formes à savoir l’exploitation par le travail, l’exploitation sexuelle, l’exploitation des domestiques, l’adoption illicite, le mariage précoce et arrangé, la mendicité et le trafic d’organe. La pauvreté et le non respect des textes relatifs aux droits de l’homme figurent parmi les facteurs favorisant le processus aboutissant à des exploitations humaines. Et même si les victimes sont décédées comme le cas des femmes rapatriées de Liban ou de Koweït, la traite des personnes se manifeste par le non paiement de leur assurance vie estimée entre 16 à 24 millions d’ariary. Sur ce propos, 40 personnes décédées n’ont pas bénéficié de leur assurance de la part de l’Etat ou de l’agence de placement.

Quid de la loi votée en décembre

Des critiques et de doutes ont été émis par les participants lors du débat sur l’adoption de la loi portant sur la traite de personnes à l’Assemblée nationale au mois de décembre dernier. Pour le moment, rien n’a été acquis car le phénomène ne cesse de faire des victimes à cause de la migration interne et externe, de la féminisation du métier, du tourisme sexuel, de la mondialisation et le non respect de la loi en vigueur.

La situation géographique de Madagascar en tant qu’une île attrayante facilite l’accès aux touristes. A ce problème s’ajoutent le manque d’éducation, la recherche d’une vie meilleure, la croissance de la main-d’œuvre féminine dans les zones franches, la méconnaissance des droits favorisant la traite des personnes. Toutes les catégories de personnes, de groupes vulnérables et à risque, riches ou pauvres sont les victimes de la traites de personnes. Outre les auteurs proprement dits, parmi les auteurs de l’acte figurent les intermédiaires, les incitateurs, les utilisateurs et l’Etat comme auteur légal. C’est pourquoi des actions devront être entreprises par l’Etat à savoir la prévention, la protection, la répression, la réhabilitation de la victime et de leur famille ainsi que la prise en charge médicolégale, juridique et psychosociale.

Noro Niaina

 Afin de réaliser ses actions sociales en faveur des populations défavorisées, le Soroptimist international club Antananarivo doyen organise sa levée de fonds annuelle le 17 avril prochain au Carlton. Une soirée dansante sera organisée, placée sous le thème Brésil et les fonds collectés seront destinés à financer les œuvres sociales ponctuelles et permanentes de ce club féminin, a expliqué la présidente de l’association, Mamy Rabenarivo hier en son siège aux 67 Ha. Cette levée de fonds permettra de faire connaître l’association à travers ses actions sociales et elle sera également une opportunité pour la promotion de la culture. C’est pourquoi, cette année, la soirée propulsera les sympathisants du club au cœur de l’Amérique latine avec ses mets, musiques et danses traditionnelles.

 En parlant des œuvres à réaliser, la présidente Mamy Rabenarivo de souligner que le Soroptimist club Antananarivo doyen projette dans les deux années à venir de créer une dentisterie, un local pour le suivi de la santé maternelle, une salle de confection et une plus grande salle de conférence pouvant accueillir une centaine de personnes. Cette dernière salle pourra servir aussi une cantine pour une centaine d’enfants victimes de malnutrition. Le club a déjà bénéficié d’un financement de l’ambassade du Japon pour effectuer des travaux d’extension de son centre.

Noro Niaina

 Nanome lesona ny depiote sy ny mpanao politika ny eo anivon’ny Antenimiera ny avy amin’ny parlemanteran’ny Frankofonia (APF). “Tsy ahitana taratra ny demokrasia sady mitondra any amin’ny fitondrana jadona ny tsy fisian’ny fifandanjan-kery eny anivon’ny Antenimierampirenena”, hoy ny filohan’ny vaomieran’ny raharaha eo anivon’ny parlemanteran’ny Frankofonia (APF), Robert Aubin, omaly tetsy Ankorondrano.

   Ohatran’ny tsy hain’ny mpanao politika eto amintsika fa ilaina amin’ny tany mandala ny demokrasia ny fijoroan’ny mpanohitra. Tsy mba ahitana izany anefa eny Tsimbazaza, na efa ho roa taona aza izao ny nijoroan’io andrimpanjakana io. Tsy misy mijoro tena ho mpanohitra ireo depiote fa mody mitsikera sy miseho.

80% amin’ireo depiote, tsy manana traikefa

Na izany aza, nosarontsaronan’ny filohan’ny Antenimiera, Rakotomamonjy Jean-Max, ny momba io tsikera io. “Misy ny adihevitra eo amin’ny depiote ary mafana mihitsy amin’ireo volavolan-dalàna mandalo eny”, hoy izy.

     Tsy nijanona teo anefa ny fitsikeran’ny APF ireo depiote na ny mpanao politikantsika. “Tokony hiofana sy haka traikefa ireo depiote satria ny 80% amin’izy ireo, tsy mbola mahafehy sy mahay ny andraikitra maha depiote azy”, hoy ihany izy. Homena fiofanana koa ireo mpiasan’ny Antenimiera hanatsarana ny asan’izy ireo.

Mba hiova ireo depiote

Fa eo koa ny fifampizarana vaovao eo amin’ny olana politika amin’ireo firenena eo anivon’ny Frankofonia.

   Tsiahivina fa hifarana anio ity fikaonandoha sy fampitana traikefa ary fahaiza-manao eo amin’ny parlemantera Frankofonia ity.

   Antenaina fa aorian’izao, mba hiova sy hihatsara ny asan’ireo depiote ary hahalala ny andraikiny sy ny ataony.

Synèse R.

 Afin de lutter contre le chômage et le sous-emploi à Madagascar, le cabinet de recrutement MRH organise deux journées de l’emploi et de la formation placées sous le haut patronage du Premier ministre. Il s’agit de la 6è édition qui se déroulera du 21 au 22 avril au palais des Sports de Mahamasina, d’après l’organisateur hier à l’hôtel Colbert Antaninarenina. L’objectif est d’offrir plus de 1.000 emplois durant les deux jours. A noter que les cinq dernières éditions ont recensé 3.872 offres, 1.284 embauches et 13.000 demandes d’emploi.

 Pour le moment, les secteurs commerce et distribution suivis de la comptabilité et de la gestion attirent plus les visiteurs. Cette fois-ci, Les journées, qui se veulent être le premier espace privilégié de conseils, d’orientation et de recrutement, s’adressent aux recruteurs, responsables des ressources humaines, spécialistes de développement de carrière et à toute personne œuvrant dans le domaine de l’emploi, du recrutement et de la formation professionnelle à Madagascar. Cette édition sera soutenue principalement par le ministère de l’Emploi, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle et d’autres ministères clés touchant la promotion de l’emploi et de la jeunesse dans la Grande île.

 Outre l’exposition des activités des 36 participants aux journées à l’instar des centres de formation professionnelle, des entreprises, des écoles et instituts supérieurs, l’évènement sera marqué également par des conférences-débats et animations sur les métiers de l’hôtellerie, de restauration et du tourisme, de la météorologie, et sur le travail social. Viennent ensuite les thèmes sur la gestion de la relation client dans les métiers d’avenir, l’utilisation des canaux classiques, les six étapes clés pour réussir son entretien d’embauche et l’élaboration d’un CV.

Noro Niaina

Lanin’ny antoko Tiako i Madagasikara (Tim) any an-toerana ho kandidà ny Dr Rakotomanana Gervais, isan’ny mpitari-tolona mafana fo ao Toamasina. Omaly, niatrika ny fifidianana ny foibe Tim any an-toerana. Isan’ny tanjona napetrak’ity antoko ity ny fanolorana kandidà mamim-bahoaka ary isan’ny mahavita ny adidy maha ben’ny Tanàna azy.

Momba ity resaka fifidianana ity ihany, nikatona omaly ny fanavaozana ny lisitr’ireo mpifidy eny anivon’ny fokontany. Nisokatra ny fiandohan’ny volana janoary izany fanavaozana ny lisitra izany. Ankoatra izay, herinandro izao no nisokatra ny fe-potoana ametrahana ireo antontan-taratasy hirotsahana hofidina. Ny tsikaritra anefa, mbola tsy misy na iray aza antontan-taratasy mipetraka eny anivon’ny foibe fanaterana izany ho an’Antananarivo.

Nadia

 Mandeha fa ho any fa ho any? “Vola 33 miliara ariary mahery no eo an-tanana na efa nahitana loharanom-bola amin’izao fotoana izao, hikarakarana ny fifidianana. Mbola mitady hatrany amin’ny 18 mliara ariary anefa isika mba hahatrarana ny 51 miliara ariary hampandehanana izany fifidianana izany”, hoy ny filohan’ny Cenit, Ralaiariliva Ndriana Mamy, omaly tamin’ny haino aman-jery. Nampanantena ihany anefa ny tenany fa tsy hiova ny tetiandrom-pfifidianana, hatao ny 31 jolay ho avy izao.

Fifidianana petatoko

Midika izany fa ho petatoko sy ankamehana ihany ity fifidianana indray mandeha ity. Ny vola hanaovana azy, mbola hifampitadiavana nefa efa vita sy mipetrakapetraka avokoa ireo tetiandro samihafa hiatrehana izany.

Manampy trotraka izany, efa misokatra ny fametrahana ny antontan-taratasy filatsahan-kofidina ho an’ireo kandidà ben’ny Tanàna sy mpanolotsaina kanefa omaly vao navoaka ny isan’ny tokony ho mpanolotsaina, notendren’ny filankevitry ny minisitra hamaritra ny isan’ireo mpanolotsaina eny anivon’ny kaominina. Tsy kitoatoa izany?

Tsy niraika ny mpifidy

Mitan-takolaka sy miandry birao fotsiny ireo mpiasa eny anivon’ny Rafitra mpanamarina ny filatsahan-kofidina eny amin’ny distrika (Ovec), tato anatin’ny herinandro nisokafan’ny fandraisana izany. Mbola ireo mangataka fanazavana momba ireo taratasy ilaina aloha, hatreto, no tonga eny amin’ny biraon’ny Ovec. Tsy mbola nisy kandidà tonga nanatitra ny taratasiny.

     Nangina sy tsy niraika koa mba nanamarina ny anarany ao anaty lisi-pifidianana, ahafahany mifidy, ireo mpifidy. Aiza ny olana? Tsy ampy ny fanentanana?

Handeha amin’ny tandrametaka sy kitoatoa hatrany isaky ny fifidianana isika?

Synèse R.

 Nirotsaka ihany koa i Neny. Tsy ny vadin’ny filoha teo aloha, Ravalomanana Marc, akory no resahina eto fa i Hillary Clinton, vadin’ny filoha amerikanina teo aloha, Bill Clinton. Nanambara ny fahavononany hiatrika ny fifidianana filoham-pirenena amerikanina amin’ny taona 2016, amin’ny anaran’ny antoko Demokraty, izy. Raha ho an’ny antoko Repoblikana, telo aloha hatreto, ireo kandidà efa nilaza ny hifaninana amin’ny fifidianana anatiny. Fa mbola lalan-davitra sy sarotra izany rehetra izany na isan’ireo manana herijika hahatongavana amin’ny fitondrana aza ny vadin’ny filoha Bill Clinton. Raha lany soa aman-tsara izy, izy izany no filoha amerikanina vehivavy voalohany. Fa ny eto amintsika koa, tsy latsak’izany ny zava-misy. Efa mandeha ny resadresaka fa hirotsaka na harotsaky ny sasany amin’ireo mpitondra teo aloha koa ny vadiny. Andron’ny miralenta marina izao. Ny toeran’ny ben’ny Tanàna aloha no re hatreto fa andrian’ny sain’izy ireo. Asa ny afaka taona vitsy. Toy ny any Amerika, tsy mbola nisy aloha, hatreto, ny vehivavy malagasy tonga tamin’io toeran’ny filoha io. Efa fandre fahiny ny hoe mitovy zo ny lehilahy sy ny vehivavy. Marina tanteraka io. Fa ny fanontaniana fotsiny, raha tonga amin’ny toerana tokoa ravehivavy, tena izy tokoa ve no hitana ny lakile sa mbola hanindry eo ihany ramose?

 Telo andro taty aoriana vao hita faty ny mpianatra zandary, 20 taona, izay tsy hita popoka na dia natao aza ny fikarohana. Ireo mpianatra zandary avy nanao ny fanazaran-tenany isan’andro no nahita azy efa tsy mihetsika intsony tao amin’ny toerana fianarana mitifitra ao Ankofa ny talata hariva teo tokony ho tamin’ny 7 ora. Tsy fantatra aloha hatreto izay antony nahafaty ity mpianatra ho zandary ity raha ny fanazavan’ny Sekreteram-panjakana miadidy ny zandarimariam-pirenena, efa eo am-panaovana ny fanadihadiana mikasika izany amin’izao fotoana izao ny tompon’andraikitra. Ny alarobia teo ihany mantsy dia nampiakarina aty Antananarivo ny nofomangatsiakan’ity mpianatra ho zandary ity. Araka ny fanazavana dia tsy nahitana ratra sy tsy nahitana diam-bala tamin’ny tenany. Marihina fa tao anatin’izay iray volana nisian’ny fampihofanana ireo mpianatra ho zandary ao Ambositra dia efa tafakatra roa ny isan’ny namoy ny ainy. Ilay iray voalohany dia fantatra fa tsy fahatatesana kotrana no nahafaty azy.

Tiavina

 Ny talata atoandro teo teny Mandrangobato Anosibe, nirahin- drainy haka rano ny zanany lahy. Namaly tsy nety nandeha anefa izy ka rehefa norahonan’ny rainy dia nanaiky ihany ny farany saingy namoan-tsampona tsy niverina raha tsy maizina ny andro. Tsy voafehin’ity raim-pianakaviana intsony ny hatezerany ka raha vao niditra ny varavarana ilay tovolahy kely tonga dia vata-kazo be no nitsena azy. Vaky be ny lohany vokatr’izany, saika mbola hanampy ny daroka ihany ilay raim-pianakaviana saingy ny mpiray vody rindrina no nanakana azy. Nifamonjena nentina teny amin’ny toeram-pitsaboana ilay tovolahy kely ary efa tsy misy atahorana intsony ny ainy.

Tiavina

Ny alin’ny talata teo tokony ho tamin’ny 7 ora sy sasany, lehilahy iray manao asa fiambenana handeha hamonjy ny toeram-piasany no narahana andian-jiolahy mpanendaka teny Andohatapenaka akaikin’ny toby fivarotan-dasantsy Jovena. Tsy nanampo mihintsy ilay mpiambina tamin’izany. Ny andro rahateo tsy dia mbola alina loatra. Tao anatin’ny segaondra fohy anefa rehefa tratran’ireo olon-dratsy izy avy hatrany dia nodarohany no sady nofirainy tamin’ny antsy. Lavo tamin’ny tany ilay tovolahy na dia somary ranjanana sy vaventy aza ka tamin’izay fotoana izay no nanaraotra naka ny vola sy ny findainy ireto jiolahy ireto. Toerana anisan’ny malaza ratsy amin’ny fanendahana eo amin’io toerana manakaiky ny tobin-dasantsy eny Andohatapenaka io indrindra fa rehefa manomboka hariva ny andro. Mahafantatra izany daholo ny mpampiasa lalana sy ny mpandeha an-tongotra amin’iny lalana iny. Misy mpitandro ny filaminana fara-fahakeliny roalahy ihany eo amin’ity toerana ity saingy tsy mipetraka amin’ny toerana iray izy ireo fa mivezivezy manaraka ny sisin-dalana. Nandrasan’ireo jiolahy ho dify ireto mpitandro ny filaminana ireto vao nanao ny asa ratsiny ireo jiolahy.

Tiavina. 

 Mitombo isa hatrany ny olona mivelona amin’ny varotra zava-mahadomelina. Ny talata teo, lehilahy miisa enina indray no voasambotry ny polisy misahana ny ady amin’ny zava-mahadomelina.

 Tamin’ny alalan’ny vaovao avy amin’ny olona tsara sitra-po no nahafantaran’ny polisy miady amin’ny zava-mahadomelina etsy Anosy fa misy olona mivarotra rongony eny Saropody Tanjombato sy any Imerintsiatosika. Nidina teny an-toerana ny izy ireo ny talata teo tokony tamin’ny 8 ora sasany maraina. Ny teny Saropody Tanjombato no nandehanana voalohany ka lehilahy iray antsoina hoe Rija, 31 taona, no tratra tao an-tranony teo am-pivarotana rongony.

Rehefa nosavaina tao an-tranony dia nahitana fonosana rongony miisa 25 sy rarany 200 g. Tamin’ny fanadihadiana azy dia niaiky izy fa azy ireo rongony ireo ary lehilahy iray mandalo no mpamatsy azy ka 10.000 ariary no iividianany ny iray harona solefanina ary tsinjarainy amin’ny fonosana ka amidiny 500 ariary ny iray. Nilaza ihany koa izy fa 10 andro no nanaovany ity asa ratsy ity noho ny tsy fahitany asa.

Voasambotra ny mpamongady rongony sy ny namany 4

Nidina tany Imerintsiatosika indray ny mpitandro ny filaminana avy eo ka lehilahy miisa dimy no voasambotra. Lehilahy iray antsoina hoe Rakotondrazafy Jean-Claude, 47 taona, no tena tompon’antoka amin’izany, ny ambiny dia mpikarama mivarotra ireo rongony. Rehefa nosavaina ny tranon’i Jean-Claude dia nahitana rongony 328 fonosana sy rarany 350 g. Tamin’ny fanadihadiana an’i Jean-Claude dia niaiky izy fa azy ireo rongony ireo ary avy any Tsiroanomandidy no nakany izany. 25.000 ariary no nividianany ny iray harona ary amidiny 500 ariary ny iray fonosana. Nilaza ihany koa izy fa efa ho telo taona no nanaovany izao asa ratsy izao. Tamin’ny fanadihadiana ireo ambiny kosa no nahalalana fa karamain’i Jean-Claude izy ireo hivarotra ireo rongony ka 2.000 ariary isan’andro no karaman’izy ireo isan’olona. Any Imerintsiatosika ihany izy ireo no mivarotra ireo rongony ireo.

Tiavina