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Vol de nickel  : belle prise de la gendarmerie

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La gendarmerie nationale vient de remettre la main sur un ressortissant polonais. Remettre car ce dernier a déjà été impliqué dans une affaire de vol de nickel mais a été relâché il y a quelques temps de cela, plus précisément en octobre 2014.

Pour rappel des faits, la compagnie Ambatovy a déclaré dans un communiqué qu’un de ses clients en Asie avait informé qu’une partie de la cargaison de nickel qu’il avait reçue a été remplacée par des cailloux sans valeur.

La compagnie minière a déclaré avoir été victime d’un vol organisé. Ambatovy et le ministère auprès de la Présidence chargé des Ressources stratégiques ont alors travaillé en étroite collaboration avec les autorités en vue d’établir comment le coup a été commis. Notons qu’il était question de 60 tonnes de nickel d’une valeur marchande de 3 milliards d’ariary.

Il s’est avéré qu’un Polonais, exportateur de pierres ornementales basé dans la capitale, est soupçonné d’être l’instigateur de l’acte. Il avait envoyé les conteneurs de faux nickels en Asie. Il comptait expédier les vrais au Pays-Bas quand le pot aux roses a été découvert. Le ressortissant étranger a été arrêté mais apparemment il a été relâché. Il n’y a pas si longtemps, la gendarmerie lui a de nouveau mis la main au collet.

Une belle prise donc pour les éléments de la gendarmerie dans la mesure où de telles actions contribuent à la sécurisation des investissements et améliorent un tant soit peu le climat des affaires au pays dans un contexte où les opérateurs sont trop souvent victimes de l’insécurité ces derniers temps.

Mparany


Kidnapping à Toamasina : le garde-chiourme et consorts écroués

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BC ANOSY

Les enquêteurs de la brigade criminelle poursuivent les recherches et les investigations en vue de faire toute la lumière sur l’affaire de kidnapping d’Arnaud et de sa sœur Annie qui est décédée durant sa séquestration.

Cinq autres personnes dont un agent pénitentiaire et un employé de la commune urbaine de Toamasina viennent d’être placées sous mandat de dépôt. Elles ont été déférées avant-hier au parquet du tribunal d’Anosy et présentées devant le juge d’instruction en charge du dossier. Ce qui porte à 36 le nombre de suspects placés en détention préventive dans le cadre de cette affaire. D’après une source sécuritaire, l’employé de la commune aurait été chargé de garder les armes utilisées par la bande.

Pour des raisons de sécurité, les cinq prévenus dont une femme ont été incarcérés dans quatre centres de détention différents, soit à la maison centrale d’Ankazobe et celle d’Arivonimamo, ainsi que aux maisons d’arrêt de Miarinarivo et de Tsiroanomandidy.

Réagissant au sujet de cette affaire, le ministre de la Sécurité publique, l’inspecteur général de police Blaise Richard Randimbisoa, a réitéré que la police entend bien continuer ses investigations en vue de mettre hors d’état de nuire l’organisation criminelle qui est derrière cette série d’enlèvements.

« Nous avons quelques cas d’enlèvements qui ne sont pas encore élucidés jusqu’à ce jour, pour ne citer que celui du jeune Alek Owne. Les commanditaires courent toujours. Mais je dois dire que nous sommes actuellement sur des pistes sérieuses pour remonter cette filière. On ne va pas s’arrêter en si bon chemin. Comme je l’ai toujours dit, la guerre continue », a-t-il lancé.

Avis de recherche

Le commissaire principal de police Jean de Matha Rakotondrasoa, chef du Service central des affaires criminelles, a quant à lui indiqué que des avis de recherche ont été diffusés dans le but de retrouver les autres suspects dont la tristement célèbre Stéphanie Roger Lala et Rosine Vita dit Kalanoro, la devineresse de la bande.

« Les deux descendantes d’Eve ont déjà fait parler d’elles dans d’autres cas d’enlèvement. Je tiens à préciser que le recel de malfaiteurs est aussi un crime réprimé par la loi donc celui ou ceux qui les hébergent ont intérêt à prévenir les forces de l’ordre  », a-t-il conclu.

Mparany

D’un fait à l’autre

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Un Malgache en situation irrégulière vient d’être arrêté par la police mauricienne. Les officiers de la station de police de Pope Hennessy l’ont arrêté pour présence illégale sur le sol mauricien. Le Malgache a travaillé à bord du bateau de pêche Diego Star 2.

Pris en possession de 1000 rouleaux de cannabis, un quadragénaire a été arrêté mardi dernier à Ambodivona par les éléments du Service central de lutte contre les abus de stupéfiants et de substances psychotropes. Cet habitant d’Ankazobe a expliqué qu’il s’est ravitaillé de la drogue à Ambohimanarina.

Soupçonnés d’être derrière le vol commis dans une salle de jeux, deux jeunes de 17 et 18 ans ont été appréhendés par les policiers du poste de police d’Ilanivato, le 2 février dernier. D’après la police, celui âgé de 18 ans est un récidiviste. Il vient de sortir de prison, il y a quelques semaines.

Epidémie de maladies  : la guerre est déclarée contre la peste

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Photo Peste

Un total de 361.888 dollars, soit l’équivalent de près de 1,2 million d’ariary. Telle est la valeur des dons remis au ministère de la Santé, hier dans l’enceinte de l’HJRA visant à renforcer la lutte contre la peste et la préparation à la maladie à virus Ebola. Les dons sont composés de quatre ambulances, de matériel informatique, de médicaments, d’insecticides, d’équipements et d’intrants médicaux nécessaires au diagnostic.

 Cela facilitera  la prise en charge et la riposte face aux flambées de peste, ainsi qu’à la prévention dans les zones endémiques. Ils ont été acquis grâce au financement de la Banque africaine de développement (Bad) dont l’exécution du programme est confiée à l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

«Les matériels roulants, médicaments, intrants et consommables médicaux ne sont qu’une partie du don offert dans le cadre de la coopération entre Madagascar, la Bad et l’OMS. D’autres lots seront remis dans les prochains mois», a indiqué le représentant de la Bad, Abdelkrim Bendjebbour.

La donation s’inscrit au titre de l’aide humanitaire d’urgence pour lutter contre la peste à Madagascar face à l’épidémie survenue en 2015 touchant sept régions et districts sanitaires. D’après le Dr Arthur Lamina de l’OMS, près de 400 cas ont été notifiés chaque année. Toutefois, «la prévalence de l’épidémie a tendance à diminuer ces trois dernières années avec un taux de létalité de moins de 30%».

Mais la vigilance est de mise vu l’insalubrité et le manque d’hygiène, la recrudescence des feux de brousse qui faisant fuir les rats vers les zones d’habitation des communautés, l’éloignement des centres de santé retardant la prise en charge des malades, et la pauvreté. D’où la nécessité de renforcer le combat contre la peste surtout dans les zones endémiques des triangles Ambalavao-Andilamena-Tsiroanomandidy incluant Antananarivo, et Belanana-Andapa-Mandritsara.

Une partie du fonds a aussi été consacrée à la riposte face à une éventuelle épidémie de virus Ebola dont le pays n’est pas épargné. L’évènement d’hier a été honoré par la présence de Voahangy Rajaonarimampianina en tant que marraine de la cérémonie et de la santé mère-enfant.

Noro Niaina

Tsiazompaniry  : la réhabilitation du barrage en gestation

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La prévention des éventuels risques de catastrophes naturelles, notamment les inondations en cette période des pluies, était à l’ordre du jour de la concertation entre la Primature, le Bureau national de gestion des risques et catastrophes (BGRC) et le Système des Nations unies à Madagascar. «Les trois parties se sont surtout penchées sur les mesures à prendre face aux éventuels risques de rupture du barrage de Tsiazompaniry», a indiqué le Premier ministre, Jean Ravelonarivo. «Une telle éventualité peut survenir à tout moment étant donné que l’infrastructure est vieille de plus de 50 ans. Raison pour laquelle une réhabilitation d’urgence, afin de prévenir les éventuels risques d’inondations, s’impose», a indiqué le secrétaire exécutif du BNGRC, Thierry Venty.

Sans plus tarder, une réunion des techniciens, qui consiste à évaluer les actions à mettre en œuvre dans le cadre de la réhabilitation du barrage de Tsiazompaniry, se tiendra demain à Mahazoarivo. Le Système des Nations unies, par le biais de son représentant-résident par intérim, Mamadou Dicko, a manifesté sa volonté de soutenir l’Etat malgache dans la mise en œuvre des actions y afférentes en fonction des recommandations des experts.

Fahranarison

Malnutrition aigue  Le taux reste stationnaire

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ONN

Estimé aux alentours de 5%, le taux de malnutrition aiguë générale (Mag) reste stationnaire à Madagascar. «Cela en dépit des efforts déployés dans la mise en place des documents stratégiques et d’un cadre institutionnel approprié comme l’Office national de nutrition (ONN)», a noté hier le représentant de la FAO à Madagascar, Patrice Talla Takoukam, dans son allocution au cours de l’atelier de restitution de l’évaluation du Programme national d’action pour la nutrition phase-II (PNAN-II). Concernant la malnutrition chronique, et l’indicateur de pauvreté, la Grande île figure parmi les pays ayant les taux de prévalence les plus élevés dans le monde, causant ainsi un gap et un déficit en matière de développement socioéconomique.

A cet effet, la FAO a fait appel au professeur Cheikh M.H. Dehah, pour l’expertise de ce programme qui repose sur une approche qualitative, selon les dires de ce dernier. Le programme PNAN-I a été lancé en 2004, et le PNAN-II, qui vient d’arriver à terme en 2015, est sa suite logique. Cependant, « La politique de 2004 est dépassée et le pays a besoin d’un nouveau document de politique intégrant les nouveaux objectifs mondiaux », a souligné l’expert de la FAO dans son rapport d’évaluation.

Parmi ses recommandations, le professeur Dehah a fait appel à l’intervention d’un maximum de secteurs, ainsi que la coordination de l’ensemble entre les différents acteurs. «La nutrition est un domaine multisectoriel, et c’est l’affaire de tous. Prendre ses propres initiatives peut être visible, mais cela n’aurait jamais d’impact sur la population», a-t-il souligné.

Sera R.

Brèves régions

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Carrière d’apatites de Beraketa 

Des magouilleurs, de connivence certainement avec les forces de l’ordre locales,  vivent en dérobant impunément des pierres extraites par les petits exploitants à Beraketa, une commune du district de Bekily, dans la région Androy. Olivier Stanislas Ndrenavandahy a découvert ses biens récemment sur un individu à Ivango, un fokontany de cette commune mais n’a pu rien faire contre cet homme entré dans les bonnes grâces des forces de l’ordre à Beraketa. Les mineurs de Beraketa se plaignent des connivences existant entre les gendarmes et ces voleurs puisque cette pratique leur a fait perdre des dizaines de tonnes d’apatites sans que les forces de l’ordre interviennent.

Protection de l’environnement à Kandreho

Des comités environnementaux seront mis en place dans toutes les communes du district de Kandreho. Les communes de kandreho, de Behazomaty et d’Ambaliha en sont déjà dotées depuis le début de ce mois et ont bénéficié de formations techniques relatives à leur mission. Les forces vives du district s’adonnent à des séances de reboisement actuellement en réalisation du projet de préservation de l’environnement.

Mahajanga : congrès national de la FEDEP

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FEDEP

Les membres de la Fédération des ex-détenus politiques (FEDEP) tiendront un congrès national les 27 et 28 février prochains dans la ville de Mahajanga.

L’élaboration des résolutions à présenter en contribution à la réconciliation nationale est à la base de cette manifestation nationale en appui aux démarches engagées par le Président de la République, selon les dirigeants de la fédération.

Des tournées régionales sont organisées actuellement pour expliquer le but du congrès national aux membres de la FEDEP. Malgré sa participation active à la vie nationale, la fédération n’est représentée dans aucune des institutions de l’Etat.

Les ex-détenus politiques ont présenté une liste pour la désignation des membres de la Chambre haute mais n’ont pas obtenu satisfaction. Le soutien et la confiance accordés par la FEDEP au Chef de l’Etat ne sont point conditionnés par une telle situation pourtant, a révélé hier le co-président national Henri Rakotomalala «Riri Be».

Dans le cadre de sa volonté d’instaurer l’apaisement durable, la FEDEP souhaite rencontrer le Président de la République pour un dialogue franc concernant les affaires nationales actuelles.

Manou


Ambatondrazaka  : la réhabilitation des rues en cours

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AMBATONDRAZAKA

Ambatondrazaka  peut jubiler. Les travaux de réhabilitation d’une portion de 900 mètres sont en cours actuellement, selon les déclarations du chef de la région Alaotra-Mangoro. Les canaux d’évacuation ont été remis aux normes pour débuter les travaux. Il a par ailleurs révélé qu’un partenariat entre la région, la commune urbaine d’Ambatondrazaka et un opérateur minier local a permis le financement des travaux durant les 5 mois de son exécution.

Afin d’éviter le gaspillage des deniers publics, le chef de région a ordonné des contrôles rigoureux des travaux effectués pour se pourvoir d’infrastructures aux normes internationales requises puisque ces rues devront être goudronnées.

Les problèmes des usagers de la route reliant Vohitraivo au district d’Andilamena seront aussi résolus dans la foulée. Les 45 kilomètres de ce tronçon feront aussi l’objet de travaux de réhabilitation menés par la région dans ce partenariat public-privé. Les travaux de rénovation des infrastructures défaillantes de la région, les voies de circulation particulièrement,   constituent une priorité pour l’administration locale pour accélérer le développement, d’après le défi lancé par le chef de la région Alaotra Mangoro, le Dr Honoré Raminoarisoa.

Solo/Manou

Chronique : s’il faut encore rêver, rêvons de fruits

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Nous vivons sur une terre bénie des dieux, tout le monde le sait. Cela fait des décennies qu’on nous le serine et que les années passant, on peine à le croire. La magie n’opère plus aussi bien. C’est qu’il faut plus de temps qu’autrefois pour se laisser porter par la beauté de ce qui nous entoure. Les marchés aux fruits et aux légumes en sont un bel exemple. Si on fait abstraction de

la saleté, des odeurs et de l’aspect souvent peu ragoutant des places de marchés, on ne peut qu’être séduit par le foisonnement des couleurs des étals. Voyez donc la profusion incroyable des fruits de saison sur les marchés de la capitale. En ce début du mois de février, vous trouverez des letchis et des pommes ; du raisin et des kakis ; des pêches et des poires ; des prunes et des mangues ; des avocats et des grenades ; des pok pok  et des fraises. Oui, et alors me direz-vous ; les fruits, aussi beaux soient-ils, ne sont pas des remèdes contre la peur de l’avenir. Posons-nous quelques instants, loin de l’inanité de notre actualité politique et apprécions ce que nous offre cette terre bénie des dieux. Pensez que nous sommes des privilégiés : tous ces fruits, oui tous, ont poussé dans ce pays. Pensez que nous ne sommes vraiment pas nombreux sur cette planète à pouvoir affirmer que nos pêches et nos mangues poussent dans le même jardin et à la même époque de l’année. Si certains fruits sont arrivés en charrette jusqu’à l’étal de votre marchand, d’autres ont  voyagé en camion. Mais les fruits et les légumes que vous achetez au marché n’ont pas pris l’avion. L’empreinte carbone de leur voyage est ridicule comparée à celle des cerises chiliennes ou des letchis malgaches que l’on déguste sur les tables de Noël européennes. Apprécions.

C’est pourtant dans ce même pays, à quelques centaines de kilomètres de ces magnifiques marchés aux fruits qui feraient pâlir d’envie les gourous de la nutrition organique, que des enfants meurent de faim et que leurs mères parcourent un marathon tous les jours pour leur offrir leur ration journalière d’eau saumâtre. Peut-être les dieux ont-ils oublié de bénir cette partie de notre terre exceptionnelle. Mais il y a belle lurette que les hommes ont pris le relais pour administrer, à défaut de le bénir, ce territoire que nous appelons aujourd’hui terre de nos ancêtres. Le transfert de compétences s’est soldé par un échec affligeant. Pour autant, il serait vain d’accuser d’incurie ou de gabegie les dieux ou leurs intercesseurs, nos bien aimés ancêtres. Qui aimeraient sans doute que la magie opère de nouveau dans ce pays où les étals des marchés peuvent être aussi colorés. Puisqu’il faut bien rêver, rêvons qu’un jour, les enfants qui aujourd’hui attendent que leur mère revienne de sa corvée d’eau goûtent le plaisir de savourer une pêche, une prune ou une fraise comme leurs cousins des terres moins arides.

Kemba Ranavela

Madagascar il y a 100 ans : les Affaires (1)

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C’est dans la grande salle du palais de l’ex-premier ministre à Tananarive que siège le Tribunal qui doit juger ces affaires.

41 prévenus, tous indigènes, sont au banc des accusés :

Rajaobelina, commerçant.

Ravolohina, publiciste rédacteur du Fitarikandro.

Raboanary, ex-employé au Comptoir National d’Escompte.

Randretsa, tailleur lettré.

Ranaivojaona, commerçant, lettré.

Randrianaly, commerçant failli.

Ramanitra, receveur des autos.

Ramandriamanana, clercd’avoué.

Randria Michel, médecin.

Rajoanah, Commis des Travaux Publics.

Ranjavola, Instituteur de la Mission Protestante Française.

Raharison, ancien Adjudant de la Garde Indigène.

Jullien, Frère de la Mission Catholique.

Ces treize premiers accusés ont comme circonscription d’origine Fianarantsoa.

Ratsimiseta, Rédacteur en chef du journal Le Fitarikandro.

Ramaolimiaso, Chef de Station du T. C. E.

Razafimbada, écrivain interprète des Affaires Civiles.

Rabemalanto, employé de commerce (Maison Gros et Darrieux).

Razafindrabeso, employé de commerce (Maison Gros et darrieux), déjà condamné, fut de ceux des indigènes exilés avec Ralambo au début de la déclaration de guerre.

Razaka, tailleur.

Rajaonera Samuel, commerçant.

Razafimahefa Louis, étudiant en médecine à Tananarive.

Ces neuf accusés ayant comme circonscription d’origine Tananarive.

Ratantely, menuisier.

Ramilijaona, photographe.

Jafetra Samuel, photographe domicilié à Tamatave.

Randriajafitrimo, journaliste, rédacteur en chef du Loharano.

Ramaromisa, instituteur à la Mission Protestante Française.

Rajoanarivo, Médecin de

l’A. M. I.

Raphaël Raboto, Médecin de l’A. M. I.

Rason, étudiant en médecine.

Ratsimbazafy, étudiant en médecine.

BonifasyRamasy, étudiant en médecine.

Ivavoangy, étudiant en médecine.

Robin Joseph, étudiant en médecine.

Raphaël, Frère des Écoles Chrétiennes.

Venance, Père de la Mission Catholique.

Randriamahefy, Comptable à Tananarive.

Ravelojaona, Pasteur et Instituteur.

Razafimahefa, Maître d’École.

Rabary, Pasteur de la Mission Protestante Française.

(À suivre.)

Le Tamatave

www.bibliothequemalgache.com

Us et coutumes : j’ai raté mon soufflé

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Par chez nous, la politique ressemble à un soufflé raté. La préparation est très minutieuse, les conseils des cuisiniers émérites affluent de partout et le chef du jour ne sait plus où donner de la tête. Son statut de cadet bien éduqué le conforte dans sa position d’outsider : il prête une oreille bienveillante aux propos de tous les aînés qui proposent chacun une recette de soufflé exceptionnelle mais il se dit qu’étant cuistot du jour, il se doit d’ajouter un ingrédient qui réinventera le soufflé. Spectateurs, gourmands et gourmets se réunissent dans la cuisine, attentifs devant le ballet du chef du jour. Réussira-t-il son soufflé ? Soupir de soulagement… L’honneur est sauf, le soufflé est encore raté.

Resaky ny mpitsimpona akotry : nofon-kena mandrava fihavanana

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Nahazo toerana senatera indray izao ny andrarezina iray tao amin’ny MFM nefa toa miteraka disadisa ao amin’ny antoko izany. Sanatria ve taolana natsipy nanakenda ny maro ? Tsy vahiny amin’ny fiaraha-miasa amin’ny fitondrana izay eo an-toerana ny MFM. Raha tsiahivina dia fahiny teo ankilan’i Didier Ratsiraka izy tamin’ity filoha ity nitantana, taty aoriana niray dia tamin’i Marc Ravalomanana, amin’izao fotoana izao ve ifarimbona hiaraka amin’i Hery Rajaonarimampianina ? Ny fantatra aloha dia ny filoha ankehitriny no nanendry an’andriamatoa Rakotovazaha ho loholona. Tsy fantatra kosa anefa na nifanaiky tamin’ny antoko misy azy ity olona ity na nanapa-kevitra samy irery tsy naharitra ny fakampanahin’ny fofon-kena, izany no mety hitranga raha maheno ny fanankianan’ny sasany ao anatin’ny antoko, izay misy milaza kosa fa izany fanankianana izany dia vokatry ny fialonana fotsiny. Tsy fantatra ny tena marina, raha ny fitazana ireto mpanao pôlitika ireto anefa dia io fitadiavan-toerana io no mampitresatresaka ny antoko maro samihafa. Voafetra anefa ny isan’ny toerana ka tsy zary hahazo nofony daholo ny rehetra rehetra ka rehefa tonga ny hena dia lasa hena mampisara-bazana, misy mitavana, misy milela-molotra fotsiny.

Moa ve ity fanaovana pôlitika ity dia natao fotsiny ho ezaka hampamandimandina ny tena ka lasa ankilabao ny fikatsahana ny tombontsoam-pirenena sy ny fampandrosoana vahoaka izay tsy mitsahatra ny fanambarana : tiako ny firenena, lolohaviko ny vahoaka, tsinjoviko ny tombotsoan’izy ireo. Mitamberina ao an-tsain’ny tsirairay raha mijery izany ny tononkiran’i Mahaleo « mihodinkodina leitsy a ! ».

Isika vahoaka no tompon’adidy voalohany amin’izany, isika no tsy maintsy fetsifetsy noho ireo kalitalahy ireo, ny olona anie rehefa nahita lalana tsy hiova ho azy amin’izao, anjaran’ny nametraka adidy taminy no manarina sy mametraka fefy mba hiverenena amin’ny tena izy. Ao ireo nihevitra hatramin’ny ela ary mbola manjaka izany hevitra izany hatramin’izao fa raha olom-baovao dia hisy fomba vaovao. Firy izay ny andrana efa natao fa ny fomba teo aloha ihany no niverina, ny tazana aza dia miha-maranitra ny fahaiza-manaon’izay zavatra efa mibiloka izay, mitombo faharatrana hatrany ny firenena. Ny fifehezana izany no mila apetraka haingana dia haingana ary hikarohana fomba fampiharana azy henjana dia henjana.

Leo Raz

EGM  : l’école devient un conservatoire de musique

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Bonne nouvelle pour les mordus de bonne musique. L’Ecole de guitare et de musique de Madagascar (EGM) a fait savoir, hier, qu’elle est devenue un institut agréé et homologué par l’Etat, plus précisément le premier conservatoire de musique de Madagascar. Ce qui signifie qu’il peut désormais délivrer des diplômes officiels attribués après des examens sous contrôle du ministère de l’Education nationale.

Dirigée par Haintso Ranaivo, l’école est ouverte à tout public, et surtout les étudiants désireux de se lancer sérieusement dans la musique. Notons qu’elle concevra désormais des volumes de cours comme cela se fait à l’université. «Notre objectif est de développer les talents et la culture malgache. Et si auparavant, nous n’avons fait qu’enseigner aux étudiants, actuellement, nous allons plus nous élargir en menant des recherches, surtout en matière d’instruments de musique typiquement malgaches», a-t-il souligné.

L’EGM a déjà ouvert cinq établissements au pays, à Antananarivo, Toamasina, et Antsirabe, et, contrairement à son nom, n’enseigne pas seulement la guitare mais dispense aussi des formations concernant tous les instruments, entre autres le piano, la batterie, le violon, la valiha et même le chant…

Holy Danielle

Prix talents W9  : Jain entre dans la cour des grands

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PRIX TALENTS W9

Aussi talentueuse qu’étonnante, Jain, née d’un père français et d’une mère malgache, s’est vue décerner le «Prix talents W9 2016». La cérémonie du concours musical s’est tenue mardi soir au Théâtre des Variétés, à Paris.

Ils étaient10 candidats à défendre leur titre lors de la cérémonie. La jeune prodige a séduit les membres du jury grâce à son titre «Come», issu de son album intitulé «Zanaka», ce qui lui a valu de remporter le «Prix du jury». Comme il a été relaté dans nos colonnes dans nos précédentes éditions, «Cet album est né vraiment sur du long terme. C’est vraiment un projet qui m’a suivi. C’est un album qui a grandi avec moi, c’est pour ça que je l’ai appelé Zanaka, ça veut dire enfant en malgache. Ça fait partie de mon enfance, mais c’est quelque chose que j’ai porté pendant tellement longtemps que c’est un peu comme mon enfant», résume-t-elle sur une chaîne de télévision française.

A l’initiative de la chaîne W9 et de la société Home, le Prix talents W9 récompense un artiste dans toutes ses composantes dont la qualité de l’album, la prestation scénique et l’univers visuel. Les 10 finalistes ont été sélectionnés par un jury composé d’artistes, de personnalités et de professionnels de la musique et des médias. Pour la 4è édition, deux prix ont été mis en jeu, à savoir le «Prix du jury» qui désigne un lauréat à l’occasion de sa prestation scénique et le «Prix spécial du public» grâce à des votes en ligne. Le second prix a été attribué à Louane.

Et cerise sur le gâteau,  Jain figure également parmi les artistes nominés dans la catégorie «Album révélation de l’année» dans le cadre de la 31è édition des «Victoires de la Musique» qui se déroulera le 13 février prochain au Zénith de Paris. «J’ai l’immense plaisir de vous annoncer que je fais partie des nommés pour les «Les Victoires de la Musique» dans la catégorie Album Révélation aux côtés de Louane et Jeanne Added. C’est l’éclectisme qui est mis en valeur et ça fait du bien», s’est réjouie l’artiste.

Joachin Michaël


Invasion du crapaud asiatique : une étude basée sur des hypothèses hasardeuses

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Pour une affirmation gratuite, c’en est une. Des experts étrangers en éradication des espèces envahissantes et herpétologie, avec la collaboration d’une cellule d’urgence ont mené une étude censée être sérieuse et pragmatique à propos de cette invasion du crapaud asiatique, notamment dans la partie Est du pays.

Mais à en juger le «rapport de faisabilité de l’éradication», on se rend tout de suite compte que plusieurs paramètres ne sont pas pris en compte.

 Quand on se permet de dire et de citer même gratuitement dans le rapport le nom de 3 entreprises comme étant les responsables de cette invasion, il faut dire que l’étude n’est ni sérieuse ni honnête. Cela dépasse même l’entendement. Quelque chose ne tourne pas rond.

Le  nombre des entreprises importatrices au niveau du port de Toamasina ne se compte pas sur les doigts d’une seule main. Elles sont une centaine à exercer cette activité. Et dire que les 3 sociétés susmentionnées ont pu introduire ces fameux crapauds dans le pays est carrément invraisemblable pour l’unique raison que les autres entreprises importatrices sont susceptibles de les avoir pu faire entrer à Madagascar. Et encore, en moyenne 140 000 containers transitent au port de Toamasina. Alors sur quelles bases scientifiques, cette pseudo étude confirme que les activités de ces 3 entreprises ont permis aux crapauds asiatiques d’envahir le pays ? Même pas une hypothèse, c’est carrément de la foutaise.

D’habitude quand le pays fait appel à des experts étrangers, l’étude à mener devrait être effectuée à partir de données précises et fiables. Apparemment, ce n’est pas le cas. Pis encore, au lieu de trouver des solutions radicales pour venir à bout du problème et donner vraiment corps aux actions d’éradication des crapauds, on se ridiculise dans une théorie douteuse.

Passoire

Nul besoin de le rappeler et cela ne date pas d’hier, les frontières malgaches à commencer par les ports sont une véritable passoire. Ces experts étrangers auraient dû prendre en compte ce paramètre. A l’entrée comme à la sortie, les ports de Madagascar ont la mauvaise réputation d’être poreux. Et vu le volume des trafics au niveau du port de Toamasina avec des entrées d’espèces invasives qui menacent dans ce sens la santé, n’est-il pas normal que la zone d’invasion des crapauds ne dépasse pas le périmètre situé aux alentours du port ? Et comme il a déjà été évoqué plus haut, 140 000 containers appartenant à une centaine d’entreprises transitent à Toamasina.

Ainsi, pourquoi les noms de ces 3 entreprises ont-ils été cités dans ce rapport ? Des interrogations poussant à se demander s’il y a pression dans cette affaire visant en l’occurrence ces sociétés. D’autant que ces dernières se soucient incontestablement de leur image. En attendant, les crapauds colonisent des territoires comme si le peu de moyens disponibles n’aient pas été utilisés à bon escient pour stopper cette invasion. Car visiblement, l’urgent est de mettre la main sur les éventuels responsables.

J.R.

Centrale thermique d’Antanandrano : des groupes électrogènes transférés à Behenjy

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Une partie des groupes électrogènes de la centrale thermique d’Antanandrano sera transférée prochainement à Behenjy. Les travaux de terrassement du terrain destiné à recevoir ces générateurs sont en cours.

Une partie des générateurs produisant 20 Mw parmi les 40 Mw de la centrale thermique d’Antanandrano seront transférés à Behenjy. Le ministère des Travaux publics procède actuellement au terrassement du terrain devant recevoir ces groupes électrogènes. Des travaux qui devront être achevés en une dizaine de jours. Les 20 Mw restants devraient être installés à Ambohimanambola.

C’est ce qu’on a appris lors des journées portes-ouvertes organisées conjointement par le ministère de l’Energie et des hydrocarbures et la Jirama, dans le cadre de la publication du Cadre de gestion environnementale et sociale (CGES) et du Cadre politique de réinstallation (CPR) du Projet d’amélioration de la gouvernance et des opérations dans le secteur de l’électricité (Pagose). Ces journées portes-ouvertes ont été l’occasion de rencontres exigées par la Banque mondiale et l’International development association (Ida) dans le cadre de la mise en œuvre dudit projet. A noter que ces deux entités sont les principaux bailleurs du projet.

Le mois dernier, Gatien Horace, ministre de l’Energie et des hydrocarbures avait affirmé que les sites d’Ambohimanambola et de Behenjy ont été identifiés afin de recevoir la centrale thermique d’Antanandrano. Pour Ambohimanambola, les besoins en câbles sont estimés à 300 mètres. Ces câbles sont nécessaires pour transporter l’électricité produite jusqu’à la sous-station. Il faudrait par contre quelques kilomètres de câbles pour l’installation de la centrale de Behenjy.

D’autres projets en vue

D’autres projets figurent également dans les actions prescrites dans le Pagose. Il s’agit en l’occurrence de la transformation des groupes fonctionnant au gasoil en groupes au fuel. Ces plans sont prévus pour les centrales thermiques de Mahajanga, Antsiranana, Toamasina et Toliara. L’on peut également citer l’installation de dégrilleur au niveau du barrage hydroélectrique d’Andekaleka ou encore la remise en état d’un alternateur à Telomita.

Particulièrement pour le réseau interconnecté d’Antananarivo (Ria), l’installation de nouvelles lignes de transport électrique est en cours d’étude. Il s’agit concrètement de relier le poste de production d’Antananarivo-Nord (Antanadrano) à la sous-station d’Ambodivona et d’une autre ligne reliant le poste d’Antananarivo-Nord à celui d’Antananarivo-Sud. L’installation de ces nouvelles lignes suppose des actions de sensibilisation à l’endroit des ménages forcement touchés par ces projets.

Arh.

Le ministère de l’Energie et des hydrocarbures et la Jirama organisent, du 1er au 19 février, des journées protes-ouvertes dans le cadre de la publication du Cadre de gestion environnementale et social du cadre politique de réinstallation relatif au Projet d’amélioration de la gouvernance et des opérations dans le secteur de l’électricité (Pagose). Outre les rencontres organisées dans la capitale, d’autres séances se déroulent également dans les autres grandes villes comme à Antsiranana, Mahajanga, Antsirabe, Toamasina, Fianarantsoa et à Toliara. Pour Antananarivo, deux locaux reçoivent ces portes-ouvertes, dont le centre FIM (Farimbona ifanampian’ny mpiasa) à Ambohidahy et au ministère de l’Energie et des hydrocarbures à Ampandrianomby.

Exécutif : le gouvernement choisit l’option intérimaire

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En attendant l’éventuel remaniement, deux autres ministres assureront l’intérim des deux membres du gouvernement nommés sénateurs. Le Premier ministre se montre serein.

Comme il fallait s’y attendre, le conseil des ministres qui s’est tenu hier à Iavoloha a officialisé l’abrogation du décret portant nomination des membres du gouvernement, qui viennent récemment d’être nommés sénateurs dans le quota présidentiel. Désormais le ministère des Ressources halieutiques et de la pêche et le ministère de la Culture et de l’artisanat seront pris en main respectivement par Narson Rafidimanana, actuel ministre de l’Industrie et du développement du secteur privé, et Jean-Anicet Andriamosarisoa, actuel ministre de la Jeunesse et des sports. Deux personnalités dont le parcours professionnel respectif convient parfaitement, semble-t-il, à ces deux postes.

Ceci étant, il se pourrait que l’option intérimaire ne soit que provisoire en attendant un éventuel remaniement qui demeure jusqu’ici au stade de supputations. D’autant que ni le Président de la République, ni le Premier ministre ne confirment l’initiative de cette démarche. Hier, à l’issue d’une réunion de coordination des actions de prévention des catastrophes naturelles à Mahazoarivo, le Premier ministre Jean Ravelonarivo a noté qu’il appartient au Chef de l’Etat de statuer sur le sujet.  «(…) Cela dépend du Président, s’il s’agira d’un remaniement partiel ou d’un remaniement intégral», a-t-il déclaré face aux journalistes.

Sérénité

Ces jours-ci, le locataire de Mahazoarivo affiche en tout cas sa sérénité par rapport à ce sujet qui continue à faire couler beaucoup d’encre, et ce en dépit des déclarations officielles de la part des principaux concernés. En marge de la réunion concernant la gestion des ordures de la capitale, au palais de Mahazoarivo, le Premier ministre Jean Ravelonarivo avait déjà déclaré qu’il quittera son siège sans faire de bruit, en cas de changement de gouvernement. «Je suis un militaire et aussi un démocrate. Je ne m’accroche pas à mon siège. Lorsque le temps de mon remplacement sera venu, je le quitterai sans heurt ni tapage et sans rancune», avait-il alors plaidé. Dans ce même registre, le Chef du gouvernement a balayé d’un revers de main l’existence d’un désaccord entre lui et le Chef de l’Etat, en marge de la cérémonie de célébration de la journée des sous-officiers, il y a quelques semaines à Mahazoarivo. En attendant, le chef du gouvernement continue à vaquer à ses occupations habituelles, comme c’est le cas hier à son bureau.

Concernant l’éventuel remaniement, certains acteurs politiques avancent d’ailleurs déjà que cela pourrait intervenir après la première réunion spéciale des nouveaux sénateurs, d’autres scrutent à la loupe une éventuelle session extraordinaire des députés pour être fixés.  En tout cas, questionné par les journalistes le Chef de l’Etat Hery Rajaonarimampianina, à l’issue de l’inauguration d’une bibliothèque à Tsimbazaza récemment, a soutenu que «Plusieurs bruits et rumeurs circulent dans ce pays. Il y a ceux qui y croient et ceux sur qui cela n’a aucun effet. Quoi qu’il en soit, chaque chose en son temps».

Jao Patricius

Réunion sur la prévention des catastrophes à Mahazoarivo

Pour en revenir à la journée d’hier, le Premier ministre Jean Ravelonarivo a en outre présidé une réunion de coordination des actions de prévention des catastrophes, en collaboration avec plusieurs organismes internationaux et en présence de plusieurs membres du gouvernement. Selon la Primature, le Chef du gouvernement a mobilisé toutes les parties prenantes, «en rappelant que l’anticipation est une force à développer et que la collaboration à tous les niveaux est requise pour que les actions de prévention puissent réellement être efficaces». La rencontre a ainsi pour objectif d’insuffler une meilleure synergie aux principaux acteurs impliqués.

Produits pétroliers : la consommation en hausse de 2%

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La consommation de produits pétroliers au niveau national a augmenté de 2% en 2015, par rapport à l’année précédente, selon le dernier rapport de l’Institut national de la statistique (Instat) sorti le 22 janvier dernier. Celle-ci est passée de 842 623 à 859 496 m3 entre 2014 et 2015.

La consommation de pétrole lampant a toutefois connu une régression, celle-ci a baissé de 1,2% l’an dernier par rapport à 2014, passant de 31 716 à 31 321 m3 au cours de la période donnée. En effet, le marché du pétrole lampant connaît un important recul ces dernières années vu la hausse continue du prix sur le marché local. D’autant que ce produit est surtout utilisé en milieu rural pour l’éclairage. Le prix du litre de pétrole lampant, qui est de 2.320 ariary reste onéreux pour les ménages ruraux malgré une baisse de prix enregistrée depuis le mois de novembre. La consommation de gasoil, le produit pétrolier le plus utilisé à Madagascar, a connu une hausse de 8,8%, celle-ci était de 560 539 m3 en 2015, contre 515 136 l’année précédente. Concernant l’essence, les chiffres de l’Instat affichent une hausse de 2,4%  au niveau de la consommation par rapport à 2014. La consommation de ce produit est passée de 124 817 à 127 817 m3 sur la période donnée.

Par ailleurs, les prix à la pompe du carburant ont été révisés à trois reprises au cours de l’année 2015. Après une légère baisse enregistrée au mois de février 2015, les prix sont montés en flèche au mois de juin, pour ensuite enregistrer une autre légère baisse au mois de novembre. La dernière révision des prix à la pompe a été enregistrée au mois de janvier dernier, ceux-ci ont en moyenne baissé d’environ 150 ariary. Le prix du litre de l’essence au niveau des stations-service s’élève à 3 550 ariary actuellement, contre 3 080 ariary pour le gasoil et 2 320 ariary pour le pétrole lampant. Une autre baisse est prévue dans les prochains mois étant donné la chute continue du prix du baril sur le marché international.

Riana R.

Vaiavy Chila  : retrouvailles avec la capitale demain

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Chila Vaiavy

Vaiavy Chila est de retour dans la capitale. Après une longue tournée dans l’océan Indien, notamment à Mayotte, en décembre, suivie d’une tournée nationale, dans la région Analanjirofo, pendant le mois de janvier, la reine du salegy Mahangôma, est à l’affiche d’un grand cabaret qui s’annonce chaud, au Jao’s Pub à Ambohipo, ce vendredi. «Ce sera notre Nouvel An à nous», déclare la chanteuse, en pleine séance de répétition. Les retrouvailles.

«Cela fait environ deux semaines que nous avons préparé ce cabaret, parce qu’il le faudra bien pour donner un événement inédit dans la capitale», explique l’artiste. Depuis quelques semaines en effet, le groupe Mahangoma travaille sur de nouvelles compositions, retouche l’arrangement de quelques titres pour les améliorer davantage. Les danseurs, eux, s’entraînent à fond pour être au top lors de ce premier rendez-vous à Antananarivo cette année.

«Je vous promets que vous n’avez encore rien vu», lance l’interprète de «Iza no tenanay», une nouvelle chanson très prisée ces derniers temps. Des surprises, il y en aura certainement durant ce cabaret spectacle. «Ce que nous pouvons dire pour l’instant, c’est que le groupe sera au grand complet, et notre prestation sera digne de l’honneur que les inconditionnels admirateurs nous ont rendu jusqu’ici».

Le groupe Mahangoma de Vaiavy Chila fête en effet cette année ses 12 ans de scène et envisage de sortir un nouvel album pour marquer d’une pierre blanche cet anniversaire.

Vonjy M.

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