La médiatisation du projet d’enquête parlementaire envisagée par l’Assemblée nationale sur le projet Exode urbain de Soaniadanana a obligé le président national du Hafari malagasy à sortir de son mutisme.
Il a répliqué, hier, que cette institution doit d’abord asseoir sa crédibilité devant la nation en procédant à l’assainissement de son rang avant de donner la leçon à autrui puisque les travées de l’Hémicycle sont actuellement truffées de personnalités ayant maille à partir avec la Justice. Jean Nirina Rafanomezantsoa a dénoncé un délit d’initié dans cette initiative avec des griefs personnels entre lui et certains députés en filigrane, selon ses explications. Il exige de ce fait que l’enquête soit menée par une institution neutre pour en préserver l’objectivité. Les députés se solidarisent dans cette affaire pour se protéger, arguant de l’immunité parlementaire devenue refuge de certaines personnes non recommandables qui s’y sont précipitées pour jouir de ce droit, selon ses termes. Le Hafari malagasy demande aux parlementaires d’ouvrir des enquêtes similaires, par degré d’importance, dans le domaine des trafics de ressources naturelles de grande envergure et des corruptions dénoncées au pays et sur les enrichissements illogiques des personnalités politiques dont des députés en exercice pour démontrer leur patriotisme.
Manou