
Madagascar renforce la lutte contre la pollution marine ou côtière due aux déversements d’hydrocarbures, vu sa vulnérabilité par rapport à sa position géographique située dans la zone de passage des tankers et autres navires pétroliers.
Une dizaine de magistrats appelés à siéger au sein du Tribunal compétent en cas de pollution marine bénéficient, depuis hier, d’une formation en politique de la gestion de cette situation. L’objectif étant d’intensifier la prévention et l’application des lois ainsi que la mise en place d’un tribunal spécial capable d’appliquer les sanctions, selon le directeur général de l’Organe de lutte contre l’évènement des pollutions marines par les hydrocarbures (Olep), Roland Rakotondrasata.
Les sanctions sont appliquées après évaluation des dégâts et des impacts sur les ressources marines, selon le ministre de l’Environnement, de l’écologie et des forêts, Johannita Ndahimananjara, lors de l’ouverture de la formation au siège de l’Olep à Ambatobe, hier. Plus de 700 millions de tonnes de pétrole brut et des milliers de tonnes de carburant transitent dans l’océan Indien, selon les statistiques de l’Olep, avec les risques d’impacts économiques et environnementaux marins et côtiers dus aux accidents maritimes.
Manou