
47,3% des enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition chronique dont 18,1% sous forme sévère, 8,6% atteints de malnutrition aiguë et donc à fort risque de mortalité, et 68% des enfants en âge scolaire anémiés. Ces statistiques de l’OMD en 2014 traduisent la triste réalité à Madagascar.
Malheureusement, la Grande île ne dispose pas encore d’une stratégie sévère en vue de lutter contre ce fléau qui sévit depuis belle lurette. Avec la collaboration des partenaires techniques et financiers (PTF), le régime actuel projette d’élaborer une politique de lutte contre la malnutrition.
Par ailleurs, la lutte contre la malnutrition est l’affaire de tous les acteurs de la vie nationale. C’est justement la raison d’être de la plateforme «Harmonisation des initiatives en nutrition et sécurité alimentaire» (Hina), créée en 2013 et officialisée en 2015 par plus de 250 organisations membres dont PSI Madagascar, Care International, CRS, Water Aid…
Hina est une alliance de la société civile qui «lutte contre les causes sous-jacentes et toutes les conséquences de la sous-nutrition à Madagascar afin d’assurer un avenir radieux aux enfants malgaches».
Les membres de cette plateforme ont tenu un atelier de deux jours à Antananarivo afin d’élaborer justement des actions de plaidoyer ayant des impacts directs et indirects sur la nutrition.
«Nous sommes fin prêts pour apporter notre contribution dans l’élaboration de ce plan. Nous voulons être des acteurs majeurs et des décideurs étant donné que nous sommes composés d’organisations internationales et nationales expérimentées en matière de nutrition», a conclu le PCA de Hina, Andriamandranto Razafimandimby.
Nadia