Le verdict du tribunal est tombé hier. Il a tranché pour l’expulsion d’une soixantaine de familles fonctionnaires, logées à l’enceinte de l’Institut national de formation pédagogique (INFP), à Mahamasina.
En effet, dans le cadre de son statut, portant sur le règlement de ses infrastructures, l’INFP a procédé à des travaux d’assainissement depuis le mois de juillet 2014. De ce fait, il y a eu le délogement de tous les résidents se trouvant dans les bâtiments concernés par ces travaux à partir de cette date. Des résidents qui sont tous plus ou moins des fonctionnaires du ministère de l’Enseignement national (MEN). Etant donné que les principaux concernés ne voulaient pas quitter les lieux, l’affaire a été portée en justice.
Selon une responsable du patrimoine de l’INFP, Nofy Rajernerson, contactée par nos soins hier, seulement huit familles ont déjà déménagé depuis la lettre de mise en demeure. Il reste donc à l’INFP de procéder à l’expulsion du reste, une fois que la grosse du tribunal sera en sa possession.
Réinsertion après aménagement
Certains des bâtiments de l’INFP sont des logements de fonction. De ce fait, ils sont destinés exclusivement au personnel de cet établissement public. La réinsertion des délogés se fera donc plus tard, après l’aménagement des locaux. Toutefois, la responsable du patrimoine d’indiquer que seuls les agents en fonction, figurant dans la fiche de renseignement et ayant en leur possession l’autorisation de l’INFP suite à une demande de logement, auront le privilège de revenir occuper les locaux. En effet, d’après les explications de Nofy Rajernerson, la majorité des occupants actuels ne sont pas en règle vis-à-vis de la charte de l’INFP, même s’ils ont leur statut de fonctionnaires. Quant aux agents du MEN, ils feront l’objet d’une étude de cas pour leur réintégration.
Sera R.
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