L’enquête sur l’enlèvement d’Arnaud a connu un nouveau rebondissement. Selon des sources concordantes, un magistrat en service à Toamasina aurait été interpellé par les forces de l’ordre. Ici, le conditionnel est de rigueur, tant l’affaire est délicate et complexe. Il semblerait qu’il est actuellement en route vers la capitale, accompagné d’éléments des forces de l’ordre.
Après le dessaisissement du tribunal de Toamasina, c’est le parquet d’Antananarivo qui est actuellement en charge de ce dossier brûlant. De leur côté, les enquêteurs de la Brigade criminelle (BC), agissant sur délégation judiciaire, poursuivent leurs investigations.
Sur ce point, l’on sait que les 8 suspects récemment arrêtés à Toamasina, ainsi que le tristement célèbre Lejo sont placés en garde à vue et font l’objet d’une enquête serrée dans les locaux de la BC à Anosy. Rien n’a filtré de leur interrogatoire mais selon les indiscrétions, les langues commencent à se délier. Des noms sont cités par les suspects.
De ce fait, les responsables ont décidé de mettre le bâtiment abritant la BC sous haute surveillance. L’entrée par le portail principal est strictement filtrée et gardée en permanence par une sentinelle armée. Ce dispositif de sécurité a été mis en place afin d’assurer la sécurité des suspects et des enquêteurs, a-t-on indiqué.
Par ailleurs, selon certaines indiscrétions, les 21 suspects arrêtés à Toamasina et qui avaient fait l’objet d’un transfert à la prison d’Ambatolampy seront jugés cette semaine devant la cour criminelle ordinaire. Interrogés au sujet de ce procès, les responsables concernés n’ont voulu ni le confirmer ni l’infirmer.
Mparany