Le projet de décret portant sur la politique nationale de la formation technique a déjà été soumis par le ministère de l’Emploi, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle au Conseil des ministres, la semaine dernière. Cette nouvelle politique aura ainsi comme principal objectif d’améliorer l’enseignement technique à Madagascar. Ce dernier a été dévalorisé ces dernières années par rapport à l’enseignement général. Or, il est plus facile de trouver du travail après avoir suivi des formations dans l’enseignement technique. Parallèlement à cela, la Journée de l’emploi et de la formation a été ouverte officiellement hier au Palais des sports et de la culture à Mahamasina.
Les étudiants malgaches se désintéressent de l’enseignement technique actuellement. Et pour preuve, lors de la dernière session du baccalauréat, seuls 4 400 candidats ont été inscrits pour obtenir le baccalauréat technique contre plus de 100 000 candidats dans l’enseignement général. Par conséquent, la concurrence deviendra rude entre eux pour décrocher un poste plus tard. Or, le développement économique et de l’industrie nécessite le savoir-faire des techniciens.
Outre la revalorisation de l’enseignement technique, son ministère de tutelle va également mettre à la disposition des jeunes issus de la région de Menabe, une formation sur la spécialisation en pétrochimie. Ceci, afin que les jeunes puissent se préparer d’avance à la prochaine exploitation du site de Bemolanga. D’après le directeur de cabinet de ce ministère, Madagascar ne s’est pas préparé pour l’arrivée du projet Ambatovy. Cette société a dû recourir aux recrutements de mains-d’œuvre étrangères pour effectuer des travaux techniques comme la soudure sous-marine.
Dimisoa