Tapaka nanomboka omaly ny lalana nahafahana nieritreritra ny ahatafidirana ho isan’ny Loholon’i Madagasikara. Efa vita tamin’ny 29 desambra teo ny fifidianana ireo sahy nirotsaka hifaninana nefa nifarana omaly ihany koa ny hirika ahazoan-toerana amin’ny alàlan’ny fahamoram-pon’ny Filoham-pirenena izay manan-jo hanendry ny ampahatelon’ny Loholona.

Niteraka resabe tahaka ny fifidianana rehetra nisy teto amin’ny firenena ny an’ny Loholona izay natokana ho an’ny mpifidy lehibe ka tsy nampandraisana anjara ny valalabemandry. Tsy nampiova zavatra anefa ny sokajin’ny mpifidy nampandatsahana vato fa vao mainka nampifampiahiahy. Nifandimby niaka-tsehatra, naneho hevitra nikasika ny fifidianana sy ny vokany ireo nitonona ho tompon’andraikitra ara-pôlitika isanisany, ankoatry ny fametrahana antontan-taratasy fanoherana tany amin’ny Fitsarana mahefa mahakasika ity raharaha ity. Litania nitovitovy hatrany no niverimberina tamin’ny fampahalalam-baovao namoahan’ireo mpitaraina ny alahelony. Nisy hosoka sy hala-bato tany aminay, hoy ny sasany. Nisiana faneriterena sy fandrahonana ny an’ny hafa. Notaterin’ny mpanao pôlitika maro koa fa nofafazana vola mialoha ny mpifidy… Vaky taraina ny rehetra tsy nahazo antoka sahady ny hahatafiditra olona ao amin’ity Antenimiera vao hatsangana ity. Nangina, tsy naharenesam-peo kosa, tetsy an-daniny, ireo nihevi-tena ho nahomby tamin’ny fifidianana natrehiny.

Moramorao ihany anefa ry Dada fa sao mandrora mitsilany amin’ny fiampangana tsy voahevitra mialoha satria mety tsy ny ampangaina no ho voany fa ny mpiampanga mihitsy no hafokain’ny olona. Ny heverina ho matotra sy itokisana indrindra ao anaty antoko na fikambanana ihany no tsy maintsy arotsaka amin’ny fifidianana ka ho tonga mpifidy vaventy toy ny ben’ny tanàna sy ny mpanolontsainy. Fahapotehan’ny antoko ny fivadiham-pitokisan’ny mpifidy vaventy na ny tsy fahafantarany ny tokony ho fidiany. Ho loza tokoa mantsy raha ny sira mihitsy no tonga matsatso… Tsy resy lahatra ara-potokevitra amin’izay antoko nialokalofany ny “olobe” natolony hisolo tena azy any anaty fitantanan-draharaham-panjakana matoa voavidim-bola na andairan’ny fandrahonana sy ny teritery. Tombontsoa manokana na tahotra koa angamba no nidirany tao aminao ry Dada matoa mbola ao anatin’izany izy mandrak’androany ka mandinihy tena. Mamehy tena amin’izay nijoroany ny olombelona vory saina fa tsy atao am-patorana tahaka ny omby ka atahorana hovahan’ny hafa.

Mangotsoka ny voafitaky ny nantenaina ry Dada nefa aza atao ho fantatr’olona ny fahavoazanao sao vao mainka ihomehezany. Aza entim-po fa mba zakao mora eny ihany ny alahelo ê!

Manou

200, 250, 300 ou encore plus, officiellement le nombre des CV déposés par les candidats à la nomination au poste de sénateur reste inconnu pour ne pas dire tenu en secret. 21 postes à pourvoir pour 300 dossiers reçus, c’est carrément une pléthore de postulants. Si ce chiffre s’avère exact, autant dire que le président aura vraiment l’embarras du choix.

Seuls quelques-uns, afin de se faire connaître à travers les médias annoncent publiquement leur candidature. Quant aux autres qui veulent peut-être garder l’anonymat, c’est le flou total pour le moment. Leur nombre reste officieux.  Cela s’apparente presque à un renseignement confidentiel qui bafoue dans ce sens la transparence électorale d’un côté et le droit à l’information de l’autre.

Mais pourquoi une telle rétention d’information ? Est-ce vraiment compliqué et interdit d’annoncer que jusqu’à l’heure, la présidence a reçu 400 CV de candidature ? En évoquant le sujet lors de son journal de 13h, hier, une station privée de la capitale a rapporté que selon les échos reçus d’en haut, la présidence ne peut pas communiquer une telle information pour le moment sans préciser également qu’elle allait le faire prochainement. Certes, comme il s’agit de nomination, les procédures ne ressemblent pas à celles du scrutin des urnes où le secret de vote est sacré, quand bien même le fait de divulguer publiquement certains détails est un signe manifeste de démocratie, dissipant sous cet angle toute forme de suspicion.

Mais la réalité est toute autre et semble être en contraste avec le vote du 29 décembre. En fait, l’utilisation d’urne unique dans chaque circonscription a été contestée par l’opposition, ainsi que les organisations de la société civile. Cela ne reflète pas, selon ces dernières le secret et la liberté de vote car on sait pour quel candidat ont voté les grands électeurs. C’était une autre forme de pression de vote sans oublier les menaces et les chantages, d’ailleurs les déballages et les tirs à boulets rouges contre le parti du régime et la Ceni continuent encore à faire couler beaucoup d’encre. A titre d’information, la Haute cour constitutionnelle a déjà reçu une vingtaine de requêtes dont la majorité d’entre elles demandent l’annulation de votes dans certaines circonscriptions, et de résultats officieux.

Dans le deuxième acte des sénatoriales, le président de la République entre en scène. Contrairement au scrutin démocratique à urne unique et transparente, l’acte de nomination des sénateurs se déroule au Palais. Peut-être que chacun a sa manière d’interpréter le sens du terme, confidentiel ou secret qui est d’ailleurs inapproprié dans ce contexte car déjà le choix appartient au Chef de l’Etat et encore les noms, identités…des 21 « heureux élus » feront l’objet d’une annonce solennelle le moment venu. Sauf si la majorité des 21 sénateurs ne figurent pas parmi les 300 qui ont respecté les procédures édictées par la loi. Et que cela devra rester ni vu ni connu. C’est ridicule vu que les promus ont encore le temps de déposer leur dossier auprès de la présidence, l’un des critères requis pour postuler.

Mais les dires d’un homme fort du parti du régime a étonné plus d’un, comme quoi il ne trouve plus l’utilité de déposer son dossier de candidature vu que cela fait déjà 8 ans que son CV est entre les mains du président de la République. Pourtant, il s’agit des sénatoriales, élections régies par des textes et des décrets que tout le monde est censé respecter. Comme si on n’a pas besoin de déposer des dossiers à jour pour être…

J.R.

Une décision qui fait jaser. L’année dernière, la commission de la Jeunesse et des Sports de l’océan Indien (CJSOI) a pris la décision de tenir l’édition 2016 des Jeux dans la Grande île. Et le mois d’août a même été fixé par l’assemblée lors d’une session. Un choix qui étonne plus d’un dans le monde du sport en général et au niveau des fédérations sportives concernées en particulier. Car nul n’ignore que le plus grand événement sportif mondial, en l’occurrence les Jeux Olympiques auront lieu également le même mois.

L’attention des férus du sport se focalisera inévitablement aux événements sportifs de Rio de Janeiro. De plus, les  compétitions seront pour tous les gouts du fait de la multiplicité des disciplines sportives en compétition.

Aussi, des responsables de fédérations se demandent-ils si l’art et la manière d’organiser en même temps les deux événements. En effet, force est de constater que les responsables des sports malgaches n’ont jamais raté cet événement d’envergure. Ce qui va compliquer les choses si la CJSOI insiste sur la tenue de cet événement à la date prévue. A vrai dire, le problème ne situe pas tellement au niveau des athlètes, mais concerne plutôt les dirigeants. Choisir entre les deux, il faut déjà s’attendre à ce que les dirigeants de l’océan Indien brilleront par leur absence le moment venu. Du coup, certaines fédérations attendent de ce fait la modification de cette date afin de ne pas chambouler leur présence à Rio.

Pour cette 10è édition, cinq disciplines sportives à savoir le handball masculin, le tennis de table, le judo, l’athlétisme et le foot à 7 féminin seront au programme.

Naisa

Royal Bingo Loto est lancé à Antananarivo. Une conférence de presse a été organisée hier au Villa Pradon Trade Center à Antanimena où est implantée la société qui exploite ce nouveau jeu de hasard à Madagascar. Comme son nom l’indique, il s’agit d’un jeu de loto dont la particularité réside dans sa «convivialité », selon les responsables.

Comme le  loto traditionnel, ce jeu consiste à remplir la grille d’un carton comportant trois lignes et neuf colonnes. Chaque ligne est composée de cinq cases numérotées dont les valeurs varient de 1 à 90, et quatre vides. En tout, chaque carton affiche une quinzaine de numéros. Les joueurs peuvent disposer d’un ou plusieurs cartons qu’ils devront marquer à chaque fois que le chiffre tiré au hasard y figure.

Gagnant sera celui qui parvient en premier à marquer tous  les numéros d’une même ligne. Mais le grand gagnant de Royal Bingo est surtout celui qui arrive à barrer l’intégralité de tous les chiffres sur un carton. A ce moment là, il criera «Bingo » pour annoncer sa victoire. En cas de victoire de plusieurs personnes, elles se partageront le lot équitablement.

Ce jeu de hasard permet de gagner jusqu’à 10 millions d’ariary au moyen d’une mise de 500 ariary, le prix d’un carton. Mais ce prix varie de 500 à 3000 ariary, selon les explications de la responsable.

Vonjy M.

Le sud de Madagascar a toujours été une source d’inspiration pour les artistes. Et, c’est le cas pour le photographe Rijasolo. Ainsi durant un mois, plus précisément du 19 janvier au 20 février, il effectuera une exposition de sa nouvelle série baptisée « Atsimo » à l’Institut français de Madagascar (IFM) à Analakely. Son vernissage aura lieu lundi prochain.

Selon le communiqué de presse, le photographe se rendait souvent dans le sud pour son atmosphère pesante. « Le temps semble s’être arrêté (…) coincé entre le rythme des traditions, des obligations et un délaissement flagrant du pouvoir central d’Antananarivo ». Des photos de déserts sableux, des portraits, des paysages époustouflants seront rassemblées en un seul lieu et forment une sorte de témoignage, son regard sur l’état de ces régions qui sont, d’après le photographe,  « contrôlés, décidés par des forces économiques et politiques obscures qui lui échappe. »

Rijasolo est déjà un photoreporter professionnel. Depuis 2011, il a travaillé avec diverses presses en Europe, comme l’AFP. En 2013, il dévoile son premier livre intitulé « Madagascar, nocturnes », et « Akamasoa, Rêves d’enfants », son deuxième livre sorti en 2014.

Holy Danielle

Le roi du salegy, Jaojoby, est actuellement en France. Son groupe a animé la soirée de la Saint-Valentin à Paris, et pense y rester encore jusqu’au mois d’avril prochain pour effectuer une tournée internationale en Europe. Durant sa tournée, il sera accompagné par le DJ Dina, un DJ malgache célèbre en France.

En fait, la soirée du Réveillon à Paris animée par le groupe Jaojoby et DJ Dina a connu un franc succès que le duo a pu arracher d’autres contrats pour d’autres soirées. « Je n’ose jamais organiser une soirée, j’attends à ce que l’on me propose », a toujours annoncé le roi du salegy, à chaque fois qu’on lui demande, comment faites-vous pour décrocher un contrat pour un spectacle ?

En effet, la prestation du groupe Jaojoby ravive la nostalgie des Malgaches qui vivent à l’étranger. Son secret ne réside pas seulement dans l’interprétation de ses meilleurs tubes, mais surtout dans l’ambiance pour enflammer la salle. Sans oublier qu’il est aussi accompagné par DJ Dina, l’un des meilleurs Dj malgache en France qui essaye de faire circuler au maximum la bonne musique malgache à l’étranger.

Ainsi, Jaojoby et DJ Dina ont signé ensemble pour une tournée internationale durant deux mois, à partir du mois de mars prochain. Au programme, ils survoleront, entre autres Paris, Marseille, Bordeaux, Toulouse, Colmar, Rennes, Suisse… Et le roi du salegy ne sera de retour au pays qu’à la fin du mois d’avril prochain.

Holy Danielle

Si l’on fusionne le Hip hop et la world musique, quel sera le résultat ? Le pari est levé pour l’Institut français de Madagascar (IFM) qui propose un concert inédit et de styles différents de Volahasiniaina et Raboussa, le 22 janvier prochain.

L’idée de mélanger deux styles différents venait de l’IFM. « Nous avons déjà donné corps  au même concept avec Volahasiniaina et un autre groupe auparavant. Le résultat était surprenant que cela nous pousse de refaire la même expérience, mais avec un autre groupe. Ainsi, nous avons opté pour le groupe Raboussa qui est déjà une figure incontournable dans le monde du Hip hop malgache. L’objectif est de mettre les textes assez brutes des rappeurs, sur un fond musical authentique et original de Volahasiniaina », a annoncé l’un des responsables de l’IFM.

Une quinzaine de morceaux sera interprétée durant ce spectacle. En effet, la musique sera assurée par le groupe Volahasiniana, composé de Leiky Rakoto à la batterie, Ml’mozi à la guitare, Njaka au piano et Volahasiniaina Linda à la valiha et percussions. De son côté, le groupe Raboussa sera toujours composé du trio vocaux Fy, Tom et Raboussa. « Ce concert sera en quelques sorte un moment de partage et d’ouverture vers d’autres styles. Une expérience que l’on veut démontrer et partager aux jeunes artistes actuels qu’il faut avoir une ouverture d’esprit et de création pour faire de la bonne musique, et par conséquent d’éviter l’idée d’étiqueter les autres genres musicaux », a insisté notre interlocuteur.

Du gasy gasy au rap gasy

Volahasiniaina est en fait une virtuose de la valiha. Elle a commencé à intégrer le monde musical depuis les années 90 en étant compositrice et musicienne à la fois. En 2003, accompagnée par d’autres musiciens, elle a sorti son premier album qui emprunte le style traditionnel malgache. Depuis, elle a fait des recherches pour améliorer pour rendre son style plus moderne et authentique à la fois. Actuellement, le groupe adopte différents genres musicaux en allant du jazz au Bà gasy. De son côté Raboussa n’est plus un groupe à présenter. Fondé en 1997, il devient actuellement une icône importante du Hip hop malgache. Il vient de sortir hier un nouveau clip vidéo intitulé « Fomban-dehilahy ». Réalisé par Sary sy feo, cette vidéo démontre encore, une fois, la qualité et le professionnalisme du groupe.

Holy Danielle

 Le club champion de Madagascar mettra le cap sur le Kenya pour affronter le Gor Mahia à l’occasion du tour préliminaire de la Coupe des clubs champions de la Caf le 13 février prochain au Nyayo Stadium. La saison aura été marquée par quatre trophées remportés pendant la saison 2015, notamment la Telma coupe de Madagascar, le Champion’s league, le championnat régional et la Coupe des clubs champions de l’océan Indien (CCCOI).

Avant de rejoindre leurs adversaires, les Caissiers ont remis les quatre trophées remportés pendant la saison 2015 au chef de région étant également le président de la ligue d’Itasy, Mamy Arisolo Amédé. Le DG Arizaka Raoul Rabekoto a en fait tenu à saluer les efforts déployés par son collaborateur qui est l’un des artisans de ce succès fou.

A propos du Championnat d’Afrique des nations (Chan 2016), Hamada Nampiandraza aura l’honneur d’officier le match opposant le pays hôte à la Côte d’Ivoire qui se tiendra demain au Rwanda. Une première rencontre qui se déroulera sous le regard critique de l’officier média malgache, Nathalie Rabe.

Rojo N.

La banque BFV SG ouvre aux startups et développeurs malgaches une opportunité de conquérir le marché africain à travers le premier Hackathon panafricain à travers un concours d’innovation, intitulé « Réinventons ensemble l’expérience client en agence » se tiendra les 6 et 7 février prochains à Dakar (Sénégal). Ce concours est destiné à l’ensemble des développeurs et startups de la région Afrique subsaharienne. Les équipes souhaitant participer au concours ont jusqu’au 20 janvier prochain pour s’inscrire.

Dans la même foulée, un jury composé de dirigeants du groupe Société générale (SG) se réunira le 10 février prochain, et les équipes lauréates seront récompensées après délibération des jurés. « L’Afrique est un territoire en constante évolution et il est nécessaire de s’y adapter pour développer les investissements. L’organisation de ce challenge représente une opportunité de faire émerger de nouvelles idées qui pourront, le cas échéant, être développées dans l’ensemble des filiales de la banque en Afrique subsaharienne », a commenté Alexandre Maymat, responsable Afrique pour le groupe Société générale à propos de ce nouveau projet.

Riana R.

La fédération malgache de Judo (FMJ) a fait d’une pierre deux coups. En attendant le démarrage officiel de la nouvelle saison, elle continue d’immortaliser en vidéo les meilleurs moments de la dernière Coupe de Madagascar.

Après la diffusion des meilleurs ippons,  les internautes ont pu apprécier depuis hier les plus belles finales dans les catégories jeunes sur les plateformes de partage vidéo en ligne. Au fur et à mesure, les moments forts lors des finales dans les autres catégories comme chez les seniors homme et dame seront mis en ligne.

Ainsi, la fédération à travers cette démarche aide les internautes férus de la discipline à revivre la première Coupe de Madagascar. Des beaux combats qui annoncent déjà la couleur pour ce nouvel exercice qui promet d’être aussi alléchant. En effet, plusieurs rendez-vous attendent en effet nos judokas. Sur le plan national, les trois compétitions majeures à savoir le championnat de Madagascar, la Coupe de Madagascar et le Tournoi du Capricorne resteront les attractions principales. Les régions seront servies puisque deux des ces joutes nationales se dérouleront à Toliara (Tournoi du Capricorne) et à Fianarantsoa (Coupe de Madagascar).

Au niveau international, les yeux vont se braquer sur Rio où Asaramanitra Ratiarison qui a obtenu sa qualification directe sera à l’affiche. La joute continentale sera également au rendez-vous.

Naisa

Cinq sur six raquettes malgaches évoluant en U4 et U16 disputeront le titre africain au Maroc. Et ce, bien que les athlètes nationaux ont tous été éliminés du tournoi avant et pendant les phases finales. Effectivement, Sampras Rakotondrainibe a raté le coche en demi en faveur du Sud-Africain Davon Bradenhorst.

La messe est dite mais la délégation peut tirer des leçons du passé pour aller de l’avant. On sait maintenant de quel bois ils se chauffent. Ils, ce sont les joueurs et joueuses sud-africains qui ont dominé le tableau des phases finales du championnat d’Afrique australe qui prendra fin ce jour à Pretoria. L’unique représentant malgache ayant accédé aux demi-finales, Sampras Rakotondrainibe n’a pas pu sauver les meubles en concédant la victoire au représentant du pays hôte Davon Bradenhorst hier dans la catégorie U12 garçons.

Sampras a beau résister après une prestation moins séduisante au premier set (1/6) mais son rival n’a pas lâché prise (2/6). Le reste de la troupe, en lice des matchs de classement a été mis à rude épreuve durant les matchs de classement. Finoana Rakotomalala a perdu son match comptant pour la 9è à la 16è place chez les U12 garçons. Il est tombé devant le Botswanais Batsomi en trois sets (0/6 ; 6/2 ; 3/10). Safidisoa Nomenjanahary a par contre battu Naledi Manuybe (Afrique du Sud) par 6/3 ; 6/1 comptant pour la 5è à la 8è place du classement U12 filles tandis que sa compatriote Maholy Razakaniaina a perdu son match contre Anna Quessia (Mozambique) par 4/6 ; 3/6.

Toky Ranaivo (U14 garçons) a aussi pRis sa revanche sur son adversaire sud-africain Damien Nezar en 6/2 ; 6/2. Malheureusement pour Lanja Rakotozandriny, il a perdu son duel contre l’autre raquette botswanaise Tsiang (2/6 ; 2/6). Vahia Rabarijaona (5-8è place en U16 garçons) n’a pas été non plus à la hauteur du Mauricien Kenny Ah Chuen 5/7 ; 3/6. Ce fut également le cas pour Dimitri Rabeson car Thando (Afrique du Sud) s’est imposé en deux sets à rien 2/6 ; 4/6.

Tsantaniony et Sariaka Radilofe n’ont pas non plus fait le poids chez les U16 filles. Tout comme Mioty Razafindrakoto (1/6 ; 6/3 ; 5/7) chez les U14 filles. Sa condisciple malgache s’est imposée en deux sets face à Sarah Introcaso (Maurice) par 6/3 ; 7/6. Le plus dur reste à faire pour les engagés au championnat continental qui se tiendra au Maroc dans le courant du mois de mars.

Rojo N.

L’ariary continue de perdre de sa valeur face aux monnaies de référence, en particulier l’euro et le dollar. L’augmentation de la production est la seule solution pour améliorer le Marché interbancaire de devises (Mid), a annoncé le gouverneur général de la Banque centrale de Madagascar (BCM), Alain Rasolofondraibe.

L’Ariary a perdu 28% de sa valeur par rapport au dollar entre mars et octobre de l’année dernière, a annoncé hier le gouverneur de la BCM à l’occasion de la  cérémonie de présentation de vœux du personnel de l’institution financière, à Ambohimalaza. « La Banque centrale ne peut pas garantir la stabilité de l’ariary. La  promotion de la production dans le pays, la transparence du Mid,  la hausse des exportations et des investissements directs étrangers (IDE) sont les principaux facteurs de stabilité de l’ariary », a souligné Alain Rasolofondraibe. En un mot, la dynamique de la reprise économique est  primordiale pour la stabilité de l’ariary

Un euro vaut actuellement 3 484,44 ariary sur le Mid à la date du 14 janvier, contre 3 468,86 ariary un jour auparavant. Si la forte dépréciation de l’ariary a été signalée par les économistes et les opérateurs privés tout au long de 2015, le gouverneur de la BCM a affirmé hier que la monnaie malgache se stabilise peu à peu. Questionné sur ce sujet, un économiste membre du Cercle de réflexion des économistes de Madagascar (Crem) a confirmé cette stabilité, mais la dépréciation de l’ariary reste d’actualité, a-t-il indiqué. Selon les explications de cet expert, « la monnaie nationale a toujours tendance à se déprécier. Mais la brusque et forte dépréciation, causant un choc à l’économie du pays est évitée. Voilà pourquoi  on parle de stabilité de l’ariary. Le déblocage au compte-gouttes des aides extérieures est à l’origine de cette légère stabilité ».

La réserve en devises réduite de moitié

La BCM est intervenue sur le Mid depuis la crise de 2009 à travers des mesures d’ajustement technique en matière d’opération de change. Celle-ci compte arrêter cette intervention à partir de cette année. D’après le gouverneur général de la BCM, « l’ajustement technique effectué entre 2009 et 2015 a réduit de moitié la réserve en devises de la Banque centrale. Si en 2009 celle-ci pouvait couvrir six mois d’importation, elle ne peut plus en couvrir que trois mois actuellement ».

Par ailleurs, Alain Rasolofondraibe a également annoncé la finalisation du plan stratégique de la BCM pour la période 2015-2019 comportant le plan d’action de la banque pour les cinq prochaines années. « La protection du taux d’inflation et la stabilité financière font partie des missions de la BCM dans le cadre de la réalisation de ce plan stratégique », a fait savoir le gouverneur.

Riana R.

La banque BNI Madagascar et l’Economic developement board of Madagascar (EDBM) s’allient pour accompagner les nouveaux investisseurs à Madagascar. Un protocole d’accord a été signé entre le directeur général de la BNI Madagascar, François Hoffman, et celui de l’EDBM, Eric Robson Andriamihaja, le 14 janvier dernier dans les locaux de l’EDBM à Antaninarenina.

Cette convention de partenariat permet à la BNI Madagascar de faire partie intégrante de la chaîne de création de sociétés, conformément à l’esprit de guichet unique de l’EDBM dont la vocation est de fournir un service d’accompagnement à l’endroit des porteurs de nouveaux projets dans le cadre de leur implantation à Madagascar.

 L’accompagnement se traduit par l’ouverture d’un bureau de la BNI au siège de l’EDBM. Une manière pour la banque de faire profiter les nouveaux investisseurs de sa politique de proximité, en mettant à leur disposition un conseiller pour les orienter dans la recherche de services et de solutions bancaires adaptés à leur projet. L’objectif étant de leur faciliter les procédures d’ouverture de comptes et d’accès aux services d’une banque.

La mise en place de ce partenariat constitue un pas en avant dans la promotion des investissements locaux et étrangers dans un contexte de relance économique, indique Eric Robson Andriamihaja, le directeur général de la BNI Madagascar.

Pour l’EDBM, cette initiative lui permet de remplir pleinement son rôle pour, entre autres, accroître les investissements directs étrangers (IDE) à Madagascar, accompagner les investisseurs dans leur processus d’implantation dans le pays.

Riana R.

1552,251 milliards d’ariary, c’est la recette fiscale enregistrée par la Direction générale des impôts (DGI) en 2015, selon la Loi de finances rectificative 2015. Les objectifs définis en matière de recettes en 2016 est de l’ordre de 1898 milliards d’ariary, soit 10,4% du Produit intérieur brut (PIB) du pays, a-t-on indiqué hier lors du colloque organisé par la DGI pour définir les actions de renforcement pour l’amélioration des recettes, qui s’est tenu à Anosy-Avaratra.

Cette rencontre a réuni près de 400 participants constitués de chefs de centre et inspecteurs des impôts répartis dans toute l’île. Les grandes lignes à réaliser et les perspectives pour cette année ont été discutées à cette occasion. D’ailleurs, huit grandes lignes ont été mises en exergue lors du colloque. Le renforcement du recouvrement des arriérés fiscaux, l’optimisation et l’accélération du remboursement du crédit TVA, la sécurisation des recettes fiscales, la professionnalisation font partie des réformes adoptées par la DGI pour atteindre les objectifs de cette année, portant principalement sur l’élargissement de l’assiette fiscale.

La DGI compte également renforcer la transparence du système de fiscalité à travers la facilitation de l’accès du plus grand nombre aux dispositions fiscales et procédures en vigueur en fonction des actions de sensibilisation et un système d’information et de gestion des usagers plus modernisé.

Riana R.

Après une première baisse au mois de novembre 2015 et le prix du baril de brut qui a été au plus bas en onze ans, plus d’un a attendu à ce qu’une autre baisse des prix à la pompe intervienne avant la fin de l’année, au plus tard tout au début de 2016. De plus, l’Office malgache des hydrocarbures (OMH) a déjà annoncé une prévision de baisse de l’ordre de 170 ariary pour ce mois de janvier.

Depuis hier, le prix de l’essence est tombé à 3550 ariary le litre, soit 150 ariary de moins par rapport à celui de novembre dernier (3700 ariary). Le prix du gazole baisse également et frôle la barre des 3000 ariary (3090 ariary). C’est aussi le cas du pétrole lampant qui affiche un prix à la pompe de 2320 ariary le litre contre 2380 ariary en novembre dernier.

Jusqu’où ira cette baisse ? Selon les explications, la chute du cours du pétrole sous la barre des 30 dollars le baril sur les marchés internationaux commence maintenant à se répercuter sur les prix à la pompe à Madagascar. La légère appréciation d’ariary enregistrée au début du mois de décembre 2015 y est également pour quelque chose.

A noter que la fameuse vérité des prix est déjà atteinte depuis le mois d’octobre 2015. Toutefois, l’Etat veille au grain en fixant un prix maxima des produits pétroliers dont le carburant durant les six prochains mois de cette année.

J.R.

Le culte œcuménique annuel dirigé par le Conseil œcuménique des Eglises chrétiennes de Madagascar (FFKM) se tiendra le 24 janvier prochain. La passation de fanion entre le président sortant du FFKM, le pasteur Lala Rasendrahasina et le président entrant, le pasteur Endore Modeste Rakoto aura lieu par la même occasion. Mais déjà le FFKM annonce qu’en matière de réconciliation, ses démarches seront entièrement indépendantes.

Après quelques mois de silence radio, les actions en vue de la concrétisation de la réconciliation nationale reprendront. Et bien que la mise en place du Conseil national pour la réconciliation (CNR) soit actuellement en cours, les membres du FFKM insistent sur la neutralité et l’indépendance de leur démarche. En ce début d’année, le FFKM s’engage à poursuivre tout seul le processus avec la responsabilisation des départements œcuméniques. «Même si le mandat du FFM prendra fin en mars prochain impliquant la mise en place d’un nouveau conseil pour la réconciliation, la mission du FFKM diffère de celle du FFM ou du CNR», a souligné Mgr Samoela Ranarivelo.

En effet depuis le début de ce processus, les quatre chefs d’église ont souligné qu’ils vont baser leur réconciliation sur les lois chrétiennes. Cette démarche prendra le temps qu’il faudra et touchera tous les citoyens.

Les actions menées par le FFKM ont été momentanément interrompues à cause des élections dans le pays. Cependant, les tractations se sont poursuivies au niveau des localités abritant cette confédération.

Le FJKM s’engage

Par ailleurs, les membres de la Confédération des églises protestantes de Madagascar (FJKM) se sont réunis hier à Mahamasina. Il s’agit d’un rendez-vous annuel des protestants afin de présenter leurs vœux au président actuel du FJKM, le pasteur Lala Rasendrahasina, mais aussi de marquer ensemble le début d’une nouvelle année d’évangélisation. Lors de son homélie, le président de la FJKM a insisté sur l’importance de la paix dans le pays. Il a rappelé la crise interne au sein de cette confédération mais aussi la crise qui perdure actuellement. Il a également exhorté les pasteurs à s’investir un peu plus dans le social. «Le devoir de la FJKM est de préserver la paix dans le pays par tous les moyens, c’est inconditionnel».

Un message que le président de la République a salué. Hery Rajaonarimampianina a annoncé face aux journalistes la volonté de l’Etat à collaborer avec l’Eglise. Le chef de l’Etat répond ainsi aux différentes critiques concernant le non-respect de la laïcité de l’Etat. «Cette coopération a longtemps existé. Elle s’est présentée sous différentes formes et a été effectuée dans un profond respect de la loi en vigueur dans le pays», a-t-il précisé.

Différentes personnalités ont honoré de leur présence ce culte de la FJKM comme les ministres, les députés et la maire de la Capitale. L’absence du vice-président laïc du FJKM, Marc Ravalomanana n’est pas passée inaperçue. Ce dernier effectue actuellement un voyage d’affaires en Asie.

Nadia

Un jour on est chassé, un autre jour on est privé de nos droits, mais dans les deux cas, on est mal barré. La population se sent de jour en jour menacée par le quotidien à tel point que certains craignent même de fermes les yeux la nuit. Cette nuit où tout peut arriver. On a beau être cambriolé mais le voisin d’en face ne bougera pas le petit doigt pour nous porter secours. La crainte a dépassé le courage du peuple qui a pourtant été l’un de ses points forts autrefois. L’insécurité dans toute l’île est une autre histoire.

Les marchands ambulants refusent de coopérer avec les autorités, une bataille quotidienne qu’ils devront mener pour se faire une petite place sur l’Avenue de l’indépendance et ses alentours. Cela en vaut-il réellement la peine ? Pourquoi refusent-ils de se conformer aux organisations imposées par la commune et rendre leur commerce plus légal ? La fin justifie les moyens mais dans le présent cas, ce serait plutôt la faim.

Avec la suppression des droits de douanes à l’importation, les friperies inonderont bientôt le marché qui notons-le également est déjà dominé par ce commerce. Les petits couturiers et autres confectionneurs craignent pour leurs activités qui sont déjà menacées actuellement. Non seulement les vêtements importés seront moins chers mais aussi plus intéressants. Dans les deux cas, les couturiers devront multiplier les efforts pour faire face à la concurrence. Les artisans malgaches se plaignent de la cherté des matières premières qui ne leur permet pas de réduire le coût de leurs produits. En effet, ces matières premières sont accaparées, selon leurs explications, par les étrangers qui se bousculent également. Ces artisans craignent ainsi que leur petit commerce régresse à cause de la concurrence. Ces lignes ne suffiraient pas à énumérer toutes les exemples mais il faut retenir que dans tous les cas, le peuple a peur pour son avenir, pour sa vie, de telle sorte qu’il ne peut que vivre au jour le jour. Au lieu de s’en remettre aux autorités, ce dernier ne peut compter que sur lui-même. L’état des rues de la capitale en est également un exemple parmi tant d’autres. Le peuple est dans la crainte, à tel point qu’il est en train de s’entretuer à petit feu.

Tahina Navalona

Tapaka nandritra ny adiny roa teo ho eo ny lalam-pirenena faha-7, teo Andranomena Toliara, ny asabotsy lasa teo, vokatry ny fihetsiketsehana fanehoan-tsy fankasitrahana nataon’ireo andian’olona avy amin’ny foko 18. Tsy fankasitrahana ny fibodoan’ny teratany karana iray ny tany misy ny fasan’ny razamben’izy ireo.

Araka ny fantatra, mirefy 83 ha eo ho eo ity faritra ao Andranomena Toliara ity. Faritra misy ny fasan’ireo lazaina hoe razamben’ny foko samyhafa any amin’ity toerana iny, efa hatramin’ny taona 1923. Tsikaritra anefa taty aoriana fa mihena tsikelikely ny haben’io toerana io, noho ny fisian’ny olona mivarotra ny tany. Hita aza fa efa misy manao fanorenana (trano, fotodrafitrasa hafa, tamboho…) eo amin’ilay toerana amin’izao fotoana izao.

Nisy ihany, efa hatramin’ny ela, ny hetsika fanoherana izany toe-javatra izany nataon’ireo olona avy amin’ny foko 18 any an-toerana. Tsy nisy nihaino anefa izy ireo, fa toy ny rano natondraka ny lamosin’ny kanakana ihany izany. Voalazan’izy ireo aza fa toa manao bemarenina fotsiny ireo mpitondra fanjakana nifandimby teo aloha.

Tsy naharitra intsony àry izy ireo ka tapa-kevitra fa hanao hetsika ho fanoherana, sady ho fanairana ny sain’ny mpitondra fanjakana any an-toerana. Nanova paikady àry ireto andian’olona avy amin’ny foko 18, ka ny asabotsy maraina teo, raikitra ny fihetsiketsehana. Niainga tany Mahavatse ny filaharambe sy ny filanjana sorabaventy nahitana ny soratra hoe “Hetsika fanairana ho fanakanana ireo mpandrava toeram-pandevenana, Andranomena”. Teo amin’ny sampanan-dalana amin’iny lalam-pirenena fahafito iny, hiditra any Andranomena, toerana misy ireo fasana no nijanona. Teo no nanao barazy nanakanana ny lalana ireo mpanao fihetsiketsehana. Vokany, tsy azo nifamoivoizana ny lalam-pirenena fahafito nandritra ny adiny roa teo ho eo.

Natsahatra avy hatrany…

Tonga teny an-toerana ny lehiben’ny faritra raha nandre ny zava-nitranga, ka nandroso vahaolana sy nangataka fifampidinihana tamin’ireo mpanao fihetsiketsehana. Anisan’ny fepetra voalohany noraisina teo noho eo ny fampitsaharana ny fanamboarana tamboho saika hanaovan’ilay Karana nividy ny tany fanorenan-trano. Voalaza ihany koa fa hitohy eny amin’ny biraon’ny faritra ny fifampiresahana eo amin’ny ben’ny Tanàna Betsinjaka sy ilay Karana ary ny solontenan’ireo foko ireo. Miandry ny vokatr’izany fifampidinihana izany ny vahoaka any an-toerana.

CMS

Manahy ny tompon’andraikitry ny Jirama any Fianarantsoa fa hai-trano niniana natao no nahamay ireo birao anankiroa any an-toerana, ny herinandro lasa teo. Voalaza fa efa mandeha izao ny fanadihadiana mikasika izany ka ho hita eo ny fizotrany. Fa raha dinihina ny zava-misy amin’ny ankapobeny, tsy mahagaga mihitsy raha hitombina ny ahiahin’izy ireo. Mandraka ity mantsy ny androany, tsy mitsahatra fa mitohy hatrany ny fitarainana sy ny fimonomononan’ny olona mikasika ny Jirama.

Tsy fahavaratra, tsy lohataona… fa mbola mitohy foana ny fahatapahan-jiro hatraiza hatraiza. Manampy izany koa, tato ho ato, ny fahatapahan’ny rano amin’ny faritra maro. Ny jiro tapaka, ho vita ihany sy efa mahazatra fa ity fahatapahan’ny rano ity no tena raharaha be, miteraka fahasorenana goavana eo amin’ny mpanjifa. Any amin’ny faritra sasany eto an-dRenivohitra sy ny manodidina, any amin’ny misasakalina any vao miverina ny rano. Miverina mba mandeha ihany, saingy  zara raha mandeha. Tsy vitan’izay fa ranom-potaka mazava izao no mivoaka ny robinet. Rehefa mitsiaka amin’ny maraina, matevina dia matevina ny fotaka menamena. Famahanana maloto tsotra izao ny mpanjifa no dikan’izany ka tena tsy rariny sy tsy azo ekena.

Mbola mandry saina eo anoloan’izany zava-misy izany ihany ve ny fanjakana, ny minisitera miadidy ity Jirama ity, sy ireo tompon’andraikitra ambony rehetra ? Asa, mbola mandeha tsara tsy misy olana angamba ny jirony, mbola tsy ranom-potaka, toy ny an’ny ankamaroan’ny olona rehetra any amin’ny faritra maro any no ampiasainy…  Tsy mahatsiaro fangirifiriana sy olana toy ny valalabemandry rehetra e.

Dia hatramin’ny rahoviana no hiainana izany ?  Hiandry ny fipoahan’ny hatezeram-bahoaka, ka mety ho tonga amin’izao zava-nitranga tany Fianarantsoa izao ? Dia hisy hilaza indray izao hoe « fandranitana » ! Sanatria ! Tsy izany velively fa fampieritreretana. Raha tsy hoe angaha efa minia mikipy sy tsy te hahalala mihitsy.

Randria

Notafihina jiolahy maromaro tsy fantatra mazava ny isany ny Sinoa hamonjy fodiana teny Tsiazotafo ny alahady teo tokony ho tamin’ny 11 ora antoandro. Nendahin’ireo ny kitapo teny amin’ireo sinoa ary nitsoaka ireo olon-dratsy. “Tao anatin’ny fotoana fohy no nitrangan’izany, nitondra fitaovana, mety ho basy ireo jiolahy. Nanenjika ihany anefa ny olona rehefa raikitra ny antsoantso”, hoy ny filazan’ny olona teny an-toerana.

Raikitra ny fifanenjehana ka tratran’ny olona ny roa lahy amin’ireo. Niharan’ny daroka avy hatrany ireto tratra, noho izany. Tonga teny an-toerana ny polisy ary naka azy roa lahy. Voa mafy ireo ary nentina teny amin’ny HJRA notsaboina.

Araka ny fanazavana, nisy vola azon’ireo jiolahy, saingy tsy hita io nandritra ny fitondran’ny polisy azy roa lahy. Tsy fantatra na lasan’ny namany izany na nisy nanararaotra ny fakana izany nandritra ny fisamborana azy. Mandeha ny fandihadiana ataon’ny polisy.

Yves S.