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Us et coutumes : assainissement des places publiques

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L’accueil du Sommet de la Francophonie nécessite d’entreprendre des initiatives pour donner à Antananarivo l’image d’une ville bien ordonnée. Une gageure face au désordre de tous ordres qui caractérisent la capitale à l’égal de presque toutes les villes du pays. Remettre les chaussées en état constitue le gros du chantier, l’étranglement de la circulation une partie du prix à payer, et c’est déjà lourd. Derrière cette façade, l’exécution moins noble d’un chantier réglable en facture humaine : vider rues et trottoirs de leurs occupants, verrues apparentes d’un état de grande misère. Coup de balai sur marchands de rue et mendiants ambulants.

 


Resaky ny mpitsimpona akotry : ny fanatanjahantena taratry ny fahombiazana

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Soa ihany fa eo ny taranjan’ny tsipy kanetibe mba ahafantaran’ny any ivelany ny fisian’ny nosy Madagasikara. Tany aloha tany dia mba nanana ny lazany i Gasikara teo anivon’ny kaontinanta Afrika, fa ny olona nandroso tsy niandry ny tena nihisatra am-pitoerana. Io fihisarana eo amin’ny fanatanjahantena io dia taratry ny tsy fahombiazan’ny fitondrana mikasika ny fanabeazana sy fitaizana na ara-tsaina na ara-batana, mitory ihany koa ny tsy fetezan’ny fitantanana na eo amin’ny sehatra sôsialy na mikasika ny toekarena. Fisafosafona am-bava no betsaka ny asa sy ny vokany tsy ahitana firy.

Izay iray tonga eo amin’ny fitondrana, midehadehaka toy izany ohatran’ny hoe izy no Randrianandrasana, tsy nisy tsy nitsabaka tamin’ny taranjan’ny baolina kitra, nitondra mpanazatra vahiny nantenainy hanao fahagagana hitondra ny Barea any amin’ny fandresena. Kanjo na mpanazatra vahiny lany mofo aza dia nitsoaka an-dalana.

Aiza ary ny lesoka, ny Malagasy ve no lany olona manana talenta? Mahagaga ihany izany. Angamba raha oharina amin’ny any ivelany dia manatombo ny Malagasy eo amin’ny tsy fanavaozana fandraisana na fikitikitihina baolina. Mbola kely ny ankizy eto amin’ny nosy dia efa havanana amin’ny fitatazana baolina ary kinga eo amin’ny fandakana izany. Tsy mitombo ho azy am-pitoerana anefa izany fahaizana izany, mila fitaizana, mitaky fikarakarana ara-batana andaniny ary ankilany fomba fanokafan-tsaina. Fahiny moa dia taranja tsy natao ambanin-javatra ny fitaizana amin’ny fanaovana ezaka ara-batana. Ankehitriny dia mandefitra io taranja io, izay tia anao ezaka amin’izany ihany no hany serina.

Kely ny fanantenana afaka apetraka amin’ny Barea ohatra raha toa mbola tsizarizary toy izao ny fikolokoloana ara-batana ireo tanora. Mitsingevana tsy misy fototra ianteherana ny sangany raha toa tsy misy rantsana hitrotro sy tsy manana taninketsa hanirin’ny solofo ho dimbin’ny ala.

Maika angamba mba hanana ekipam-pirenena mamirapiratra eo amin’ny sehatry ny fifaninanana eran-tany, afo mololo anefa izany raha tsy mbola iandraiketina ny fitaizana ny tanora tsy ankanavaka, hany fomba hananana tanora mavitrika sy matanjaka, afahana koa mitily ireo kinga sy havanana amin’ny taranja samihafa mba itantanana azy ireto handalina ny talentany beazin’ny fanofanana samihafa.

Léo Raz

 

Association des journalistes « Clochette » voit le jour

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Le club des journalistes socioculturels baptisé «Clochette» a vu le jour, samedi dernier, dans le cadre d’une soirée de gala, intitulée «Féminin singulier», à La Terrasse Antanimena. En fait, elles ont été 7 journalistes à monter sur les planches pour présenter la nouvelle collection de Raleva. La soirée a été ponctuée par un buffet gastronomique, une déclamation de poèmes, un spectacle d’humour, une chorégraphie et un défilé de mode orchestrés par Raleva et Angomodel.

A l’ère où le «Miralenta» est plébiscité partout dans la Grande île, ces mères de famille et non moins journalistes ont de bonnes perspectives pour contribuer au développement rapide de Madagascar. Sous l’égide de l’Ordre des journalistes de Madagascar (OJM), ce nouveau club  mène des actions humanitaires au profit des plus démunis. Ainsi, une grande partie des fonds récoltés samedi dernier  sera destinée pour cet ambitieux projet. L’opération fut d’ailleurs un succès que, déjà, un salon de beauté de la capitale a sollicité ces femmes journalistes pour un autre événement d’envergure.

Joachin Michaël

 

Art contemporain : Malala aux « Lumières d’Afrique »

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Malala Andrialavidrazana, Paris, 2012.

« Lumières d’Afrique », une exposition qui réunit 54 pays d’Afrique sur le droit d’accès à l’énergie s’est déroulée en Côte d’Ivoire, le 27 avril dernier et ce, jusqu’au 5 juin. Madagascar y est représenté par la photographe Malala Andrialavidrazana.

Architecte de formation, Malala Andrialavidrazana voue également une folle passion pour la photographie. Son travail explore la ville, sa structure sociale et ses enjeux socioculturels. Ses travaux ont été exposés en France et à l’étranger. On notera tout particulièrement les Rencontres de Bamako en 2005 et 2015, la Biennale de Bénin et à Paris Photo en 2012 ou encore la Maison Rouge à Paris en 2014. Ce qui l’a valu de rafler en 2004 le prestigieux prix HSBC pour la Photographie.

Cette exposition arrive à point nommé dans un contexte où le défi à relever concernant l’accès à l’énergie et notamment, à l’électricité, reste de taille.  Selon une récente étude, plus de 600 millions de personnes n’ont pas accès à l’électricité en Afrique. «Lumières d’Afrique est un concentré de passion et de conviction : passion pour l’art contemporain africain et conviction que le développement est l’affaire de tous et doit se faire dans le respect de tous» peut-on lire dans un communiqué avant de poursuivre, «Le 21è siècle est et sera pour l’Afrique son propre siècle des lumières. Cette conviction forte est la raison d’être de l’exposition Lumières d’Afrique initiée par African artists for development (AAD). Lumières d’Afrique, car l’accès à l’énergie et donc à la lumière, fait partie désormais des droits dont chaque être humain doit jouir. Et qu’il est difficile, pour ne pas dire impossible, d’apprendre, d’entreprendre ou de se développer sans électricité».

Réunis par une passion commune et partageant cette même conviction, 54 artistes de tout le continent africain exposent leurs œuvres dans des domaines aussi variés que la vidéo, la photographie, la peinture et  la sculpture, afin de réclamer ce droit fondamental. A noter que «Lumières d’Afrique» a été présentée à la diaspora à Paris, trois semaines avant l’ouverture de la Conférences des partis (Cop 21), l’année dernière. Après Abidjan, l’exposition s’installera à Dakar, vers la fin de l’année.

Joachin Michaël

Rencontre : la musique classique a son public

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La musique classique semble bel et bien avoir trouvé son public à Antananarivo. Cela s’est surtout confirmé à l’issue de la première édition de la «Rencontre musicale», à l’affiche dans la capitale du 18 au 29 mai dernier.

Point final à une semaine riche en rencontres et en échanges. Une sorte de festival de musique lyrique, la Rencontre musicale a été rythmée par des master-classes, une série de concerts classiques et de jazz, une représentation d’opéra et d’opérette. Cette manifestation a également vu la participation  de quelques invités internationaux. Durant ces deux semaines d’affilée, force est de reconnaître que les activités ont attiré plus de public que prévu, dont la plupart des jeunes. Ce, notamment, à travers le master-class animé par le spécialiste américain, Peter Terry.

Cependant, le problème reste au niveau de la logistique. Faute d’écoles spécialisées et par manque d’instruments, la plupart des musiciens apprennent en autodidacte. «Les prix des accessoires et des instruments de musique sont beaucoup plus chers chez nous. Les musiciens «classiques» font actuellement de l’autoproduction, ce qui contraint fortement à faire de leur passion un métier», explique Lala Andriantsoa de Madagascar Mozarteum, intervenant sur une chaîne locale. «Quand bien même, force est de constater que la musique classique a connu une évolution progressive à Madagascar grâce à des manifestations culturelles comme cette rencontre musicale», a-t-il conclu.

Joachin Michaël

 

Rugby féminin : le Grand sud à l’honneur

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Le projet de développement du rugby féminin va bon train dans quelques régions côtières de la Grande île où travaille d’arrache-pied l’association Terres en mêlées appuyée par Malagasy rugby. En effet, Pierre Gony, dirigeant du programme Enfant et développement à Madagascar, a fait un grand pas avec les partenaires et les habitants de la région Atsimo Andrefana en organisant un tournoi de rugby 100% féminin dans le Grand sud, plus précisément à Toliara, les 4 et 5 juin prochains. Plus de 320 jeunes filles de 12 à 15 ans sont attendues sur la pelouse pour cette première édition.

Le thème « Jouons tous ensemble pour l’environnement » illustre bel et bien l’objectif fixé par l’association Terres en mêlées, dans le cadre du programme Enfant et développement visant à améliorer l’éducation et les conditions de vies des enfants sur les plans physique, social et environnemental, en renforçant les capacités des enseignants malgaches. Effectivement, c’est le fruit d’une collaboration entre l’association Malagasy rugby et le ministère de l’Education nationale (Men) en vue de développer des programmes d’éducation sportive, environnementale et de prévention santé/hygiène dans les établissements scolaires. « Une sensibilisation sur la connaissance et la protection de la faune et la flore sera entremêlée à la compétition qui réunira les jeunes filles de 12 à 15 ans venant de l’Atsimo Andrefana. Terres en mêlées vise ainsi l’émancipation des femmes par le sport outre, la protection de l’environnement dans cette localité ».

Pour la petite histoire, Pierre Gony a débuté le projet « Rugby féminin à Madagascar » en 2014 à Toliara pour apporter sa contribution à l’éradication des violences faites aux jeunes filles et aux femmes dans cette région. Et ce, après avoir dispensé des formations aux enseignants de Mahajanga, Ambanja, Nosy Be, Antsiranana, Fianarantsoa et Ihosy. « Le projet pilote a été mis en œuvre à Toliara. En fait, le rugby au féminin à Madagascar est un programme que l’association Terres en Mêlées a développé au profit des enfants, des jeunes leaders et des enseignants malgaches », a souligné Pierre Gony.

Rojo N.

Cyclisme – Tour du Congo : six Malgaches attendus au tournant

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cyclisme

Mazoni, Jean Marc, Radoson, Andriamirado, Jean Freddy et Houder seront  sur le départ du Tour cycliste international de Congo du 4 au 14 juin. Les membres de cet ensemble malgache ne sont plus à présenter puisqu’ils ont porté le maillot de la première équipe nationale pendant le dernier Tour cycliste international de Madagascar (TCIM). Houlder fut même le jeune patron de cette édition en devançant ses aînés à l’issue des dix étapes.

Le président de la Fédération malgache de cyclisme (FMC), Jean Claude Relaha, a dévoilé son équipe sans beaucoup de surprises car il a fait appel à l’équipe nationale A lors de la dernière édition du Tour de Mada. Il s’agit de Mazoni Rakotoarivony, Jean Marc Rakotonirina, Radoson Andriamparany, Jean Freddy Ramanampisoa et Houlder. Le petit poucet de l’équipe nationale B et non moins vainqueur du Tour de Mada va donc porter les couleurs nationales au Tour du Congo du 4 au 14 juin prochain sous le regard attentif du coach Naly Ravelonarivo réputé pour son dévouement dans l’organisation des courses dans la ligue d’Analamanga. Madagascar a été représenté l’année dernière par Jean de Dieu Rakotondrasoa alias Ravoatabia, Emile Randrianantenaina, Joharivelo Andrianjaka, Roger Randrianambinina, Hasina Rakotonirina et Dama Miarintsoa Njakatiana.

Tout a un début !

D’aucuns savent que Hasina et consorts demeurent les fers de lance du cyclisme malgache et ont toujours porté haut le flambeau sur le circuit international que ce soit au TCIM ou aux Jeux des îles. Il y anguille sous roche, diront certains. En tout cas, cinq coureurs parmi eux dont Hasina, Joharivelo, et Emile ont été convoqués par le conseil de discipline de la FMC, il y a quelques semaines. Naly Ravelonarivo, a également reçu la lettre de convocation mais la suite de cette affaire n’a pas fait d’échos. Il a même laissé entendre qu’il boycotterait les activités de cette saison au cas où le Codis de la FMC ne trouverait aucune issue favorable à cette situation.

Pour rappel, les quelques coureurs susmentionnés ne se sont pas manifestés lors du dernier TCIM laissant ainsi libre cours à ces jeunes coureurs qui vont rouler pour la première fois sur la piste congolaise. Cette compétition est loin d’être un jeu d’enfant. Roger Randrianambinina en a fait les frais lors de sa chute dangereuse. D’après Naly Ravelonarivo, « ces membres de l’équipe nationale ont tous leur spécialité. Lors de la dernière édition, les coureurs malgaches n’ont remporté que des étapes en montées. Ainsi, Mazoni et Houlder seront les rouleurs, Radoson, Andriamirado et Jean Freddy les grimpeurs et Jean Marc le sprinteur ».

Rojo N.

Projet Fédéral Malgache : les Japonais calent le maul

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Le coordonnateur national de l’organisme japonais Jica, Koga Kazushi et les responsables locaux dont Voahary Rakotovelomanantsoa ont fait une visite au stade des Makis à Andohatapenaka et au siège du Malagasy rugby à Andohatapenaka, hier, en vue des échanges avec les têtes pensantes de cette instance nationale. La rencontre a surtout été axée sur un éventuel partenariat concernant le programme d’activités de Malagasy rugby dont l’agenda est chargé pour la préparation des équipes nationales (ndlr, toute catégorie confondue) et la mise en place du centre de formation prochainement mis en place au Temple du rugby. Les responsables de Jica ont promis d’accompagner le Malagasy rugby dans ses projets tout en souhaitant aux Makis de gravir les divers échelons afin d’obtenir le ticket pour disputer le championnat du monde de rugby au Japon en 2019.

 


Sakay : 515 certificats fonciers délivrés

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Quatre jours d’effervescence dans la commune rurale d’Ankadinondry-Sakay, région Bongolava, lors de la foire «Tsenabe Soafianatra» qui a ouvert ses portes le 27 mai dernier, et a été clôturée, hier. 515 certificats fonciers communaux pour 49 hectares de  terrain et 25 livrets fonciers ont été remis aux paysans producteurs de la commune à cette occasion. Par ailleurs, les autorités étatiques conduites par André Neypatraiky Rakotomamonjy, ministre des Postes, des télécommunications et du développement numérique, qui représentait le président de la République à la cérémonie d’ouverture ont inauguré avec les autorités locales le Collège d’enseignement général (CEG) de Fanjakamandroso.

Le ministre André Neypatraiky Rakotomamonjy a profité de l’occasion pour toucher mot des ondes électromagnétiques autour de la commune, depuis l’installation de quelques matériels liés aux Nouvelles technologies de l’information et de la communication (Ntic). «L’installation de ces antennes se fait à l’issue de plusieurs longues études d’impact environnemental, et donc elles ne présentent pas de risque pour la santé. Des dangers peuvent cependant survenir de l’utilisation des téléphones portables et notamment l’utilisation des appareils avec un niveau de batterie très faible», a indiqué le ministre.

Riana R.

 

Inclusion financière : l’accès au service bancaire à renforcer

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inclusion financière

Madagascar accueille jusqu’à ce jour la 22è rencontre du Groupe régional Afrique de l’Institut mondial des caisses d’épargne (IMCE) qui regroupe plus de 6 000 caisses d’épargne dans plus de 80 pays à travers le monde dont une quarantaine en Afrique.

Placée sous le thème «Explorer les paramètres d’une meilleure inclusion financière», la conférence-débat d’hier a été axée autour de la bancarisation en Afrique et à Madagascar. L’importante croissance du secteur bancaire depuis l’année 1980 n’a pas eu d’impact sur la bancarisation dans le pays, ont annoncé les acteurs financiers présents à la rencontre d’hier. Par ailleurs, si les institutions de microfinance ont été mises en place en tant que moyen de lutte contre la pauvreté, elles n’atteignent pas les couches les plus vulnérables à Madagascar.

40 institutions financières recensées

On recense actuellement près de quarante institutions financières agréées, s’il n’y avait que trois banques à Madagascar dans le années 1980, selon les chiffres avancés par Gervais Rakotoarimanana, ministre des Finances et budget à l’hôtel Carlton Anosy. Outre les dix banques commerciales en activité dans le pays, les quarante intervenants dans le secteur des institutions financières sont constitués de trois établissements financiers spécialisés dans le leasing et l’octroi de garantie, vingt-cinq institutions de microfinance, huit compagnies d’assurance et quatre institutions spécialisées, en l’occurrence la Sonapar, la Paositra malagasy, la Cnaps et la Caisse d’épargne.

Mais en dépit de cette forte croissance, le taux de bancarisation à Madagascar ne dépasse pas les 5%, si la moyenne en Afrique subsaharienne tourne autour de 20%. «Avec un guichet pour 25 000 personnes, le taux de pénétration financière à Madagascar n’est que de 5 à 8%», a souligné le ministre des Finances et du budget.

D’après Tiana Ramparany Ramanarivosoa, Coordinateur national de la finance inclusive auprès du ministère des Finances et du budget, «la promotion des groupes d’épargne est menée à Madagascar depuis maintenant quelques années. Toutefois les institutions informelles  n’arrivent pas à toucher les couches vulnérables pour cause de faible éducation financière, de problèmes d’approche, de proximité et de sécurité. Un environnement légal et règlementaire joue également un rôle prépondérant dans ce secteur».

Mise en œuvre d’une stratégie

Depuis l’an dernier, l’Etat avec les autres acteurs financiers a mis en œuvre une stratégie nationale pour le renforcement de l’inclusion financière dans le pays. «Cette nouvelle stratégie met en avant la promotion de la microfinance à travers le renforcement de capacités, la coordination du secteur financier, le cadre légal et la promotion de certains outils comme la monnaie électronique. Une rencontre internationale du genre constitue une opportunité d’appliquer une politique stratégique dans le secteur financier», a poursuivi Gervais Rakotoarimanana.

ar ailleurs, près de 2,2 milliards de personnes adultes n’ont aucun accès aux services financiers de base dans le monde. Ces chiffres de la bancarisation témoignent d’un secteur financier africain largement sous-occupé. Selon les explications avancées par les experts de l’IMCE, les leaders traditionnels du marché sont concentrés dans les zones urbaines à forte densité. Par  ailleurs, les membres de l’IMCE se sont engagés à atteindre 1,7 milliard de clients et 400 millions de nouveaux comptes de transaction d’ici 2020.

Au niveau de la Caisse d’épargne de Madagascar, «pas moins de 20 000 comptes sont ouverts chaque année», a affirmé son directeur général, Dominique Rajerison.

Riana R.

 

Commerce Intra-Africain : stimulateur de croissance sur le continent

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Le commerce intra-africain peut catalyser l’investissement et favoriser la croissance sur le continent. Alors que la croissance sur les marchés développés, européen, chinois ou nord-africain continue à stagner, le commerce intra-africain joue un rôle de plus en plus grand dans la contribution aux PIB locaux. Toutefois, en tenant compte des statistiques du commerce intra-régional, les chiffres de l’Afrique demeurent parmi les plus faibles au monde, avec moins de 20% de la production régionale qui restent sur le continent.

« Cela signifie, en substance, que plus de 80% de la production africaine sont exportés, principalement vers l’Union européenne, la Chine et les Etats-Unis. Par comparaison, plus de 65% du commerce européen se fait sur son propre continent et, en Amérique du Nord, cela s’élève à environ 50% », a expliqué Hennie Heymans, PDG de DHL Express Afrique subsaharienne.

Dans son dernier rapport sur les perspectives de l’économie mondiale d’avril 2016, le FMI estime à 3,2% le taux de croissance économique mondiale pour cette année. Le rapport révèle également que la croissance en Afrique subsaharienne devrait rester faible cette année, à 3%, soit à -0,4 point par rapport à 2015.

La Banque mondiale a récemment rapporté que les coûts du commerce intra-africain sont environ 50% plus élevés qu’en Asie orientale du fait du nombre d’autorisations requises lors du transport de marchandises au-delà de certaines frontières ou des taxes exigibles pour les périodes d’attente prolongée à la frontière.

Hennie Heymans déclare ainsi que « Pour garantir que l’Afrique soit équipée pour maintenir voire dépasser sa courbe de croissance de 4% en 2017, les leaders économiques, le gouvernement et la communauté doivent travailler ensemble pour faire de l’Afrique une zone plus adaptée propice aux affaires et pour stimuler le commerce entre les différents pays africains ». Bref, il s’agit de travailler à des solutions qui permettent aux entreprises africaines de faire affaire dans leur environnement local et régional respectif.

Arh.

Géomètres-experts prives : des points de discorde sur leur statut

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GEOMETRES EXPERTS

Le décret d’application de la loi portant statut de l’Ordre des géomètres-experts de Madagascar est sorti au mois de novembre 2015. Pourtant ces derniers dénoncent des amendements non discutés dans ledit texte.

Le Syndicat des géomètres-experts privés de Madagascar (Sygepm) dénonce la non-effectivité de l’application de la loi 2011-005 du 1er aout 2011 portant statut de l’Ordre des géomètres-experts privés. « Après la publication du décret d’application de ce texte, seuls 20% des districts comme Miarinarivo, Ambatondrazaka ou l’Avaradrano appliquent cette loi », a fait savoir Pierrot Raharimandimbindraibe, président du Sygepm devant la presse, hier.

Cette loi stipule pourtant dans son article 2 qu’« Est géomètre-expert le technicien, exerçant une profession libérale qui, en son propre nom et sous sa responsabilité personnelle, effectue les études topographiques et les opérations topographiques foncières notamment le bornage, la fixation des limites des biens et de leur consistance, l’établissement d’un plan régulier, le lotissement, l’évaluation immobilière, et l’expertise judiciaire ». A cela s’ajoute l’article 4 qui stipule que « Nul ne peut exercer la fonction de géomètre-expert, sans être inscrit au tableau de l’Ordre. Les géomètres-experts inscrits au tableau de l’Ordre prêtent serment avant d’exercer la profession devant la Cour d’appel du ressort de son domicile. Les fonctionnaires ne peuvent exercer à titre privé la profession de géomètre-expert tant qu’ils restent en service ».

« Il arrive à certains géomètres-experts travaillant pour le compte de l’Etat d’assurer les fonctions de géomètres-experts privés, une source de corruption car les fonctionnaires deviennent dans l’exécution de ces tâches juges et parties dans l’enregistrement des terres de leurs clients. En tout cas, il faut que le public perçoive que le corps des géomètres-experts est différent de celui du service domanial », a expliqué Pierrot Raharimandimbindraibe.

Amendent du statut ?

Le syndicat des géomètres-experts dénonce pourtant le fait qu’un amendent secret de ce statut de l’Ordre des géomètres-experts de Madagascar aurait été apporté. Une partie de ces géomètres-experts travaillant pour le compte de l’Etat seraient en effet parvenus à élaborer un texte d’amendement à l’insu de l’AGO des géomètres-experts alors que le texte 2011-005 prévoit que tout amendement doit passer par une AGO de l’Ordre des géomètres-experts. Pour le Sygepm, l’article 22 est clair dans ce sens : « L’Assemblée générale ordinaire valide le règlement intérieur, les propositions de modification du statut de l’Ordre ; fixe les limites territoriales des circonscriptions régionales ; élit les membres du Bureau national ; vote le budget de l’Ordre ; autorise l’acquisition et la cession des biens immobiliers au nom de l’Ordre ».Le syndicat des géomètres-experts a saisi l’Ordre des géomètres-experts pour ce faire.

Arh.

 

Les indésirables du 31 Mai 2016

Deplacement en province : le régime en mode rattrapage

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UneNOUVELLES

Après un long séjour à l’étranger, le président de la République et sa suite se sont déplacés dans le Sud, hier. Un déplacement qui ressemble davantage à une opération de reconquête de l’opinion publique.

Au milieu d’un black-out médiatique et pendant une vague de contestations et d’interpellations, le régime essaie tant bien que mal de redorer son blason à travers plusieurs séries d’inaugurations. Et c’est devenu presque une tradition pour le régime. En fait, à chaque retour d’un déplacement à l’étranger controversé, le Président entame des déplacements marathon à travers le pays. Une manière de reprendre en main la situation locale suite aux critiques lancées par ses détracteurs par rapport à ses participations aux sommets internationaux. Et c’était le cas car après plusieurs semaines en terres étrangères, le président de la République Hery Rajaonarimampianina a tout de suite mis le cap sur la région Atsimo-Andrefana, pour visiter notamment les districts de Morombe et Tanandava.

Les visites en province se poursuivent et se ressemblent donc pour le numéro un de l’Exécutif, avec en toile de fond des inaugurations de réalisations ou encore des déclarations pour tenter de démontrer l’existence de l’Etat. Hier, c’étaient un lycée agricole, le barrage dans la localité de Bevoay et le pont de Befandriana-Sud. Sans oublier, entretemps, la promesse de finaliser la réhabilitation de la RN9. Outre le représentant de la Banque africaine de développement (Bad), plusieurs membres du gouvernement l’ont accompagné pour l’occasion.

Impasse

Ces dernières semaines ont été marquées par différents troubles sociaux et politiques. Mais le Chef de l’Etat a encore soutenu qu’il mettra en œuvre ses programmes dans les meilleurs délais. Un discours loin de la réalité si l’on en juge, jusqu’ici, par les réalisations du régime. D’ailleurs, deux ans et demi après sa prise de fonction, le Chef de l’Etat demande encore du temps pour la réalisation de ses programmes de campagne, alors qu’il est des décisions à prendre sans nécessairement besoin de temps. Il suffit d’en avoir l’initiative au lieu de rester dans l’indécision.

Par ailleurs, le numéro un de l’Exécutif a, semble-t-il, fait l’impasse sur les vraies attentes de la population, entre autres le niveau de vie qui ne cesse de se dégrader, les diverses revendications syndicales, le sort des employés d’Air Madagascar, la corruption généralisée dans tous les secteurs de l’administration ou encore l’insécurité. A ce titre, le collectif des syndicats fera d’ailleurs une déclaration à la presse, ce jour à Ampandrana, sur la situation socioéconomique et la volonté du gouvernement de durcir le ton face aux divers conflits sociaux, notamment le bras de fer avec les syndicats. L’initiative présidentielle ne peut en tout cas dissiper le malaise actuel où la grogne sociale ne cesse de s’amplifier. Au-delà de la crainte d’un éventuel coup d’Etat, qui commence à friser la schizophrénie, force est de constater que l’imagination tend à prendre le dessus sur la réalité. En tout cas, tant qu’il est encore temps, l’Exécutif ferait  mieux de se pencher sur les multiples dossiers brûlants sur la table en ce moment au lieu de tergiverser comme il l’a fait ces deux dernières années.

Haja R.

Tant pis pour la réconciliation

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edito_nouvelles

Visiblement, la réconciliation n’est plus d’actualité. Le temps où le chef de l’Etat a annoncé qu’elle fait partie de sa priorité, lors de son investiture, serait déjà révolu. En fin de mandat, l’institution légale en charge de cette mission, le FFM, n’attend d’ailleurs plus que sa dissolution en bonne et due forme après trois ans  de mission impossible que certains qualifient de gâchis. Quant à la naissance de celle qui devrait la remplacer et prendre le relais, ce n’est pourtant pas encore demain la veille. Par ailleurs, le Conseil œcuménique des églises chrétiennes de Madagascar (FFKM) qui se chargeait de mener d’autres actions de réconciliation s’est tu après de belles et vaines tentatives.

Ceci peut expliquer en effet l’ouverture de la « chasse aux sorciers », pourtant exclue lors du discours d’investiture à Mahamasina, à travers toute une série de perquisitions de domicile de ceux qui s’opposent au régime, qui est légion. Après la HVM-isation de toutes les institutions de l’Etat que certains ont dû confondre avec la réconciliation, l’on ne pouvait faire que la traque de ceux qui ne partagent pas le même avis que le régime, de ceux qui le critiquent à tort ou à raison. Tant pis pour la réconciliation, les belles promesses et les beaux discours d’autrefois.

Mais paradoxalement, il s’agit d’un régime en quête de stabilité et de paix, deux choses que l’on n’acquiert pourtant pas en déclarant la guerre à tout le monde, et en semant la terreur partout. En se faisant des ennemis de toutes parts, le régime ne fait qu’écourter sa durée de vie. Voilà pourquoi, aujourd’hui, avec toutes ces pressions exercées à l’endroit des opposants et les autres foyers de tension qui couvent de partout, avec les mouvements syndicaux et les revendications diverses non satisfaites, l’on se dit que la fin est peut-être désormais proche.

Certes, il n’est pas exclu qu’il y ait des personnes qui cherchent à déstabiliser le régime par tous les moyens, notamment dans un pays où la politique du siège et des intérêts prend le dessus sur celle du développement. Mais c’est tout à fait naturel en politique et cela existe partout, même dans les pays développés et avancés en matière de démocratie. C’est même la preuve de l’assise de la démocratie. Il est seulement du devoir des dirigeants de faire preuve d’endurance et de patience pour ne pas verser dans les pressions qui entravent le processus et le principe de la démocratie… Mais visiblement, c’est quelque chose que nos dirigeants ne sauront jamais comprendre, parce que leurs visions sont ailleurs.

Vonjy M.


Ivohibe Ihorombe : lasan’ny dahalo ampolony ny omby anjatony

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 Dahalo ampolony nirongo fitaovam-piadiana mahery vaika no indray nanafika tao amin’ny tokantranon’ny raim-pianakavina iray  ao Marohobay, fokontany Longora Avaratra, afakomaly. Vokany, omby anjatony maro lasan’ireo malaso nandritra ny fanafihana. Niditra an-keriny tao an-tanàna ireo dahalo sady nanapoaka basy. Nihorohoro ny mponina manoloana ny fitaovam-piadiana nentin’ireo dahalo ary tsy afa-nanoatra. Nizotra niatsinanana nihazo an’Analamara ao Longora Avaratra ihany. Nanara-dia avy hatrany ny zandary avy ao amin’ny borigadin’i Ranontsara Avaratra sy ny Kalony. Tsy mbola nisy tratra kosa ireo dahalo. Tsy nisy koa ny aina nafoy.

Dahalo iray koa maty voatifitry ny zandary nandritra ny fanafihan-dahalo tao Ambatobe Marotandrano Mandritsara ihany, ny faran’ny herinandro teo. Namoaka omby tao am-balan’olona ny dahalo roa. Henon’ny olona anefa izany ka raikitra ny fifanenjehana izay nampian’ny zandary. Raikitra ny fifampitifirana ka lavo tamin’izany ny dahalo iray. Afa-nitsoaka niaraka tamin’ny basy koa ny dahalo iray.

J.C

Miarinarivo : taolan-dava marobe hitan’ny zandary

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Taolan-dava maromaro hitan’ny zandary avy ao amin’ny poste avancé Analavory, ny faran’ny herinandro teo. Araka ny fanazavan’ny zandary, lehilahy iray mpiandry omby monina ao Antanetimboahangy no tonga nampilaza tao amin’ny zandary fa misy taolam-paty hitany tao Kavitany. Nilazana avy hatrany ny sefom-pokontany, ny ben’ny Tanàna, ary ny dokotera. Nidina teny an-toerana izy ireo ka hita tamin’izany ny taolan-dava miisa 40. Nanao fampilazana fitadiavana izay olona vaky fasana tamin’ny radio ireto tomponandraiki-panjakana ireto, saingy tsy mbola nahenoana vaky fasana tao an-toerana. Mitohy, araka izany, ny famotorana ataon’ny zandary momba ity raharaha fahitana taolam-paty ity.

Tsy vao izao fa efa nisy taolam-paty tanaty sakaosy lehibe napetraka tao anaty kirihitra ala hitan’ny fokonolona sy zandary tamin’ny taon-dasa izay tsy fantatra koa izay tompony na ny fasana nakana izany. Hatreto aloha, tsy fantatra marina izay anaovana itony taolam-paty itony sy ny antony hangalaran’ny olona azy. Fantatra fotsiny, misy olona ambony mampaniraka ireo mpangalatra sy ao ambadik’izy ireny.

J.C

RRI-n’ny Antenimiera roa

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indraim-bava

Tapitra iny ny volana mey, tsy maintsy diavina ny jona. Fanambin’ny governemanta ny “hiady”. Manaraka izany paikadiny izany koa ny fotoana, sa ny fotoana no manaraka ny paikady. Mifanindran-dalana amin’ny mpanatanteraka koa anefa, sady tsy afa-miala amin’ny maha tompon’andraikitry ny firenena azy ny antenimiera roa tonta, ny solombavambahoaka sy ny loholona.

Indroa isan-taona ny fivoriambe ara-potoana handanian’izy ireo lalàna sy hitsarana ny mpanatanteraka, maharitra 90 andro (telo volana) isaky ny fivoriana. Na tsy mbola namaritra fe-potoana “100 andro ny asa ahitam-bokatra haingana” (RRI) aza ny mpitondra foibe, efa nanana ny RRI-ny hatramin’izay,  voafaritra mazava anaty lalàmpanorenana ireo andrimpanjakana roa ireo. Lasa anefa ny sain’ny rehetra fa niavaka noho ny hatramin’ny tany aloha ny RRI andiany voalohany ho azy roa ireo, ho an’ity taona 2016 ity. Tsotra ny antony, tsy nisy “vokatra” na tsy nisy lalàna nambara ampahibemaso fa ampidirina ao anatin’ny fandaharam-potoana fa hodinihina na holanina, nandritra izay 1/3-n’ny fe-potoana, na iray volana (30 andro) nivoriana, nefa andoavan’ny vahoaka malagasy ny karaman’izy ireo izay. Mandritra izany, mandeha ny fotoana ary manaraka ny toe-draharaham-pirenena ny vahoaka.

Sao tokony hampidirina ao anatin’ny paikady “hiady” an’ny governemanta koa ny fijerena akaiky ireo antenimiera roa ireo, amin’ny alalan’ny RRI-ny? Sa lazaina fa “tsy ao anatin’ny andraikiny ny manara-maso ny asan’ny solombavambahoaka sy ny loholona”?

Andanian’izy ireo ny RRI-ny, fandaniam-potoana mpikambana anatina rafitra iray, mikasika ny ho mpikambana ao anatin’ny Filakevitra ambony ho an’ny demokrasia sy ny zon’olombelona ary ny fanjakana tan-dalàna. Tsy misy maharatsy ny rafitra, fa raha hitsiana araka ny dikan’ny RRI, laharam-pahamehana mihoatra amin’ny laharam-pahamehana, midika fijerena ny fiainam-bahoaka isam-baravarana. Mbola lavitry ny afo ny kitay!

Njaka Andriantefiarinesy

 

Ahiana hampidi-doza ny fampiasana facebook : an-jatony ny tanora tsy hita, voasariky ny filan-dratsy

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uneTARATRA

 Efa nahatratra an-jatony ireo tanora na ankizy nanjavona, niala ny tranon’ny ray aman-dreniny, tamin’ny taon-dasa, araka ny tatitry ny polisy. Ao no voasariky ny filan-dratsy sy ny andranandrana noho ny firongatry ny fampiasana tsy am-piheverana ny tambajotram-pifandraisana ara-tsosialy, Facebook.

 

Raha ny tatitra avy amin’ny polisy, nahatratra anjatony maro ny ankizy tsy hita tamin’ny taon-dasa. Ankizy 6 ka hatramin’ny 15 taona: 71 ny very ary hita ny 65. 15 ka hatramin’ny 17 taona, 941 ny very ka 794 hita. Fitsoahana ny tranon’ny ray aman-dreny avokoa ireo tranga ireo. Maneho fa tsy misy loatra ny resaka fakana an-keriny ankizy na hala-jaza fa mitsoaka avokoa ny ankamaroany. Ny tovovavikely no tena betsaka fa misy koa ny tovolahy.

Hatramin’izay nampiroborobo ny fampiasan’ny Malagasy, indrindra ny tanora, ny tambajotram-pifandraisana sosialy ”facebook” izay, nirongatra ny ditran’ireto farany indrindra ny tsy ampy taona. Voalazan’ny commissaire principal de police, Ravelomanananoro Huguette, lehiben’ny sampana miaro ny zaza tsy ampy taona (Police de moeurs et des mineurs) fa maro ny ankizy nitsoaka ny tranon’ny ray aman-dreniny, mbola ampian’ny fanadalana ataon’ny sasany. Tamin’ny alalan’ny Facebook ny ankamaroan’ny nahatonga ny ditra toy ny fanarahana lehilahy, fanandrandramana, fidorahana, sns, rehefa narahana.

Vao ity herinandro ity, nisy ny fitarainana tonga tamin’ny polisy momba ny fanjavonan’ny tovovavy roa, 16 taona, mpianatry ny lycée iray eny Antanimena. Nanomboka ny zoma 27 mey teo izy ireo no tsy hita intsony. Nivoaka ny trano handeha hianatra ny nahitana azy ireo farany. Tsy fantatra na nankaiza, na nisy niaraka amin’izy ireo, na nisy naka an-keriny. Ity resaka farany anefa, tsy mbola nisy olona nitaky takalony tany amin’ny ray aman-dreniny. Efa naparitaky ny fianakaviany tamin’ny “facebook” ny momba azy ireo sy ny sariny.

Nambaran’ny polisy fa maro ny fitarainana tahaka ity fa tsy vao izao akory ka nahatonga ny fepetra tsy maintsy horaisin’izy ireo. “Matetika, mitsoaka manaraka lehilahy ireo tovovavy kely. Any amin’ny Facebook mazana no ahitany namana mitarika azy amin’izany, ary toy izany hatrany ny miseho”, hoy ny fanazavana.

“Manana andraikitra ny polisy amin’ny fiarovana ny zaza tsy ampy taona, ary fandikan-dalàna, sazin’ny lalàna mampiditra am-ponja ny fanadalana ankizy na toy inona endriny”, hoy ny commissaire principal de police, Ravelomanananoro Huguette, lehiben’ny sampana miaro ny zaza tsy ampy taona. Hatsangana tsy ho ela ny sampandraharaha hisahana manokana ity fandikan-dalàna anaty “internet” ity.

“Cybrecriminalité”

Mifanindran-dalana amin’ity fepetra horaisin’ny polisy ity ny resaka “cybercriminalité” raha ny fanazavana ihany. Efa hita rahateo ny voka-dratsin’ny “internet” , indrindra fa ny “facebook”, ka hisy ny sazy sy fikarohana mifanaraka amin’io. Mbola adihevitra ny momba azy ity tamin’ny lalana mifehy ny fifandraisana. Mbola tsy tafapetraka rahateo ny lalàna mifanaraka amin’izany hatramin’izao. Inona ny fehezan-dalàna famaizana mifanaraka amin’ny fampiasana “internet”, tambajotra ara-tsosialy?

Yves S.

Ankirihiry : mpangarom-paosy matin’ny fitsaram-bahoaka

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Fitsaram-bahoaka1.6.16

 Tsy namelan’ny olona raha tsy tapitra ny ain’ilay tontakely mpangarom-paosy tratra tao an-tsenan’Ankirihiry Toamasina, ny asabotsy antoandro tamin’ny 12 ora. Araka ny fanazavan’ireo olona mahafantatra ilay jiolahy, efa ela nanaovana ity asa ratsy ity sady miharo fanendahana izy rehefa amin’ny antoandro sy hariva. Ireo olona mandeha irery no tena andrasany amin’izany. Maro, araka izany ireo olona nitondra faisana tamin’ity jiolahy ity. Tsy naharitra izany intsony anefa ny olona ka nanara-maso azy. Nifanenjehan’ny fokonolona izy tamin’io fotoana io ka samy nanala ny hatezerany tamin’ny alalan’ny daroka sy vely kibay ireo nahita azy. Tsy naharesy tosika ireo fokonolona maroba anefa izy ka izao namoy ny ainy izao na nanao izay ho afany tamin’ny fitsaboana azy aza ny mpitsabo ao amin’ny Hopitalibe Toamasina.

Mahazo vahana mihitsy ity fitsaram-bahoaka ity tato ho ato indrindra ny any amin’ny faritra. Leo amin’ny afitsoky ny jiolahy ny olona hany ka tsy mamela mahazo intsony fa manapitra aina avy hatrany raha vao mahatratra. Taratry ny tsy fahatokisan’ny olona ny fitsarana sy ny mpitandro filaminana koa ny toy izao.

Sajo sy J.C

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