Le village d’Ambohimidasy Ambohidrapeto a été hier le théâtre d’un triste événement. Un homme d’une trentaine d’années s’est donné la mort par pendaison après avoir tué son épouse.
Les voisins ont trouvé suspect de ne pas voir les portes et fenêtres ouvertes. Sans perdre de temps, ils ont prévenu le chef de fokontany qui a informé, à son tour, la gendarmerie et un médecin légiste. Etant donné que la porte principale était fermée de l’intérieur, le chef de fokontany et les gendarmes ont décidé de la défoncer. Quelques minutes plus tard, après avoir pénétré dans la maison, ils ont découvert avec effroi l’épouse, gisant sur un lit et baignant dans une mare de sang.
Le mari se trouvait quelques mètres plus loin, une corde passée autour du cou, faisant penser à un suicide. Cette strangulation apparaît comme la cause probable de la mort, même si le médecin légiste n’en est qu’à ses premières constatations. Mais aussi curieux que cela puisse paraître, le corps du défunt présentait aussi de multiples blessures.
Le médecin a par la suite examiné le corps de la mère de famille et décelé des blessures pénétrantes au niveau de sa gorge.
Disputes incessantes
Lalarijao Andriameva, chef du fokontany d’Ambohimidasy, a expliqué que «malgré quelques années de vie commune, ce couple n’a pas eu encore d’enfants. Le sentiment d’affection a été vite remplacé par des disputes incessantes, des prises de tête constantes. Pas plus tard que dans la nuit de dimanche, une violente altercation a eu lieu entre les deux époux». Le responsable a également précisé que la jeune épouse s’est confiée à sa voisine qu’elle allait se séparer de son mari.
Plusieurs zones d’ombre planent dans cette affaire dans la mesure où l’arme du crime, un couteau à lame acérée, a été trouvée près de la défunte, alors que le mari était également blessé. Les gendarmes, dépêchés sur les lieux, ont fait les constats d’usage et ouvert une enquête pour élucider ce drame.
Mparany