Joël Sévère, président de la commission technique de l’Association mauricienne d’athlétisme (Ama), s’est confié à un journal mauricien hier à propos du fait que Madagascar, La Réunion et Seychelles ont toujours de l’avance sur les athlètes mauriciens en athlétisme.
Pourquoi Madagascar figure-t-il parmi les trois îles dans la liste des grands adversaires de l’île Maurice sur ce terrain (ndlr, athlétisme) ? Le président de la commission technique de l’Association mauricienne d’athlétisme, Joël Sévère, aurait peut-être une réponse à cette question. Une réponse qui ne se veut pas subjective mais laisse croire que la comparaison est assez explicite, voire justifiée.
Questionné par les médias locaux, le numéro un de l’Ama a déclaré que « Ces pays (Madagascar, La Réunion et, Seychelles) conservent toujours leur avance dans diverses spécialités. Nos potentiels médaillés d’or (ndlr, mauriciens) demeurent, de ce fait, les huit qui ont récemment réalisé les minima. Les équipes de relais n’ont qu’une rencontre bihebdomadaire pour une séance commune… ».
Une déclaration qui en dit long car, quant au cas de Madagascar que l’on se plaise à dénommer le Géant de l’océan Indien, la mise en place du concept sport-étude a bel et bien porté ses fruits. Les acteurs du développement du sport ont tous, ou presque, été convaincus que les athlètes ayant bénéficié de ce projet sont nettement plus performants. Ceci dit, la mise sur pied de différents camp-training (camp d’entraînements) s’avère plus efficace pour améliorer ce niveau qui est déjà salué par les îles voisines.
Mais à quoi bon avoir toute une panoplie d’infrastructures si le nombre de compétitions et leur organisation laissent à désirer ? Ainsi, il faut trouver le juste milieu et ne pas jouer de fausse note pour éviter le bémol. Il faut savoir mettre à la disposition des athlètes des infrastructures adéquates qui ne doivent pas seulement servir à l’entraînement mais surtout à organiser des rencontres pour que chacun puisse évaluer son niveau et celui de l’équipe.
Rojo N.