Le groupe Mikea effectuera une tournée en France en octobre. Et ce, dans le cadre de la promotion de son dernier album «Hazolava ».
C’est parti pour la promotion européenne de l’album « Hazolava », le dernier disque du groupe Mikea. Il participera à des festivals en France à partir du mois d’octobre. Le chanteur a annoncé ainsi que le groupe Mikea est attendu à Limoges, les 1er et 4 octobre prochains.
Fait avec la même énergie sans pareil et la même bande qui continue de séduire le public à travers le monde, cet album soulignera un peu plus encore les lignes de cette esthétique musicale simple, agréablement acoustique et étonnemment festive, qui a fait la renommée du groupe. La voix suave de Théo et ses envolées signent ces nouvelles compositions qui portent toute l’exaltation, la nostalgie et la fierté que le chanteur porte pour son grand Sud natal et toutes ses richesses culturelles.
Ce disque a déjà été présenté au grand public dans la capitale avec succès.
Pour les concerts du groupe à Limoges, Théo Rakotovao reste encore très discret. Il annonce tout simplement qu’il sera accompagné de Mbossa, Johnny et Do.
Le groupe Mikea conjugue dans sa musique le beko (chant traditionnel du sud de Madagascar) et le blues. Auteur-compositeur-interprète, Mikea chante la culture de ses ancêtres, la solitude, la pauvreté, les valeurs traditionnelles, l’amour mais aussi la déforestation et les problèmes d’environnement. Portée par le trio guitare, basse et percussions, la voix de Mikea s’épanouit librement pour nous faire voyager.
Cette formation avait remporté le prix Découvertes RFI en 2008 et sorti son 1er album « Taholy » en Europe en 2009. Les tournées en Afrique et en Europe se sont succédé, Théo a également créé son propre studio d’enregistrement « Beko and blues » à Antananarivo, où il vit. Il y enregistre son nouvel album qui sortira à l’automne 2012. Avec l’apparition de cette formation, c’est l’émergence des pulsions du terroir dans la musique urbaine malgache qui se poursuit.
Fils d’un mécanicien reconverti dans l’élevage et l’agriculture, son père tient à ce que ses treize enfants soient scolarisés le plus longtemps possible. Théo a fait ses études primaires à Ankililoaka, à 70 km de son village natal. Dans l’école des prêtres salésiens, il apprend la guitare, l’accordéon, la flûte, fait ses débuts au micro. En 1992, après son BEPC, il entre au Collège Sacré-Cœur de Toliara, à huit heures de route de chez lui.
Recueillis par Vonjy M.