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Secteur industriel : Madagascar reste à la traîne

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Un atelier de formation intitulé «L’industrie, moteur du développement» s’est tenu hier au centre Maibahoaka Ivato. Les journalistes étaient particulièrement ciblés par la formation initiée par la fondation Friedrich Ebert (FES) du fait qu’ils soient un des vecteurs pour la mise en œuvre du projet.

La formation a ainsi été divisée en trois thèmes : «les défis de l’industrialisation en Afrique», «La politique industrielle de Madagascar», et enfin «La stratégie industrielle de Madagascar avec le Sim». Ces trois thèmes ont été développés par le représentant résident de la FES Markus Schneider, le consultant Olivier Donat Andriamahefamparany, et le vice-président du Sim, Christian Rajaosafara. A l’issue de la formation, les intervenants ont constaté que l’Etat n’a  toujours pas fourni les moyens nécessaires pour le développement du secteur industriel à Madagascar. Le vice-président du Sim déplore d’ailleurs l’initiative de l’Etat qui consiste à   réunir tous les importateurs afin de faire face à la période de soudure actuelle. «Nous sommes plutôt déçus du fait qu’il n’ait pas fait appel à nous, les industriels», a-t-il noté. Dans tous les cas, tous se sont accordés sur le fait que l’industrie reste le moteur de développement. En effet, plusieurs pays du monde étaient au même stade que Madagascar après l’indépendance sauf que ces derniers figurent actuellement parmi les favoris grâce à l’industrialisation, pour ne citer que la Chine, la Corée du Sud ou encore le Brésil. Pour l’heure, Madagascar reste au stade de pays à économie agraire, c’est-à-dire au même stade qu’en 1960. «Le problème est que l’économie malgache repose encore sur le colonialisme, c’est-à-dire sur les besoins des étrangers», a expliqué Markus Schneider.

Tahina Navalona


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