
Hanitr’Ony a présenté, hier, au centre culturel Tahala Rarihasina, deux ouvrages fraîchement intitulés «Deux fois Une» et «Chants Capricorniens».
Présidente du Havatsa Upem section France, Hanitr’Ony est au bercail pour présenter son recueil de poèmes. Dans ce premier ouvrage bilingue, elle met à l’honneur la gent féminine, muse secrète de tous les poètes, en interaction avec les dessins de Tracy M. et les œuvres choisies de grands poètes de tout horizon, qu’elle a subtilement traduites.
«Deux fois Une» est le fruit d’un échange entre deux âmes attirées par la même vision : celle de la femme. Cet ouvrage est la rencontre de deux talents éprouvés par le même feu : la passion. Deux fois Une n’est pas un recueil dans le sens strict mais un album dans lequel la confrontation du verbe et de l’image recompose la femme, note l’auteure avant de poursuivre «Ces deux premiers vers ne nous donnent pas uniquement une idée d’ensemble développée dans les poèmes mais présentent aussi la structure générale du recueil. La féminisation de l’unité, une au lieu de un, qui nous intrigue car en sortant de l’usage habituel du terme, nous donne déjà le désir manifeste du poète de désigner l’objet de son poème : la femme dans toute sa plénitude, avec toutes ses facettes».
«Chants Capricorniens» est par contre un ouvrage posthume écrit par Jean Verdi Salomon Razakandraina plus connu sous son nom de plume Dox. Hanitr’Ony, de son vrai nom Salomon Andriamasinony, fait partie de la dernière génération de poètes contemporains de Madagascar. Artiste, musicienne, auteure, compositrice-interprète également, danseuse et peintre à ses heures perdues, elle a plus d’une corde à son arc. Toutefois, la poésie reste sa première passion puisqu’elle s’y est engagée depuis toute petite.
Joachin Michaël