L’Officiel a publié le 6 février un arrêté prévoyant un service de distribution de la correspondance et de ventes de timbres là où il n’y a pas de bureau de poste.
Jusqu’à présent on était obligé d’aller déposer son courrier dans la boîte du bureau de poste souvent très éloigné et, pour recevoir sa correspondance, d’aller la chercher au même endroit. Or, sait-on en général quand on a une lettre à la poste ?
- le Gouverneur Général a décidé l’installation d’une boîte aux lettres dans les chefs-lieux de canton. De là, le courrier sera dirigé sur le bureau de poste le plus voisin et, dès que le prestataire, qui fera office de facteur, aura pris le repos nécessaire (jamais bien long), il reviendra à… sa boîte d’attache, rapportant la correspondance qui sera distribuée par l’intermédiaire des chefs de village.
Ce système de distribution peut paraître un peu long. Il n’en est rien.
Une lettre ne mettra pas, pour les endroits les plus éloignés, plus de deux jours du bureau de poste à son destinataire (européen).
Au départ, la périodicité des courriers n’est pas indiquée.
Ce n’est certainement pas la perfection, mais il serait difficile pour le moment de faire mieux.
Il sera tout au moins bien plus facile et plus rapide d’envoyer ses lettres à la boîte du chef de canton qu’à celle du bureau de poste, et aussi pour s’assurer qu’il n’y a pas de lettres en suspens, quand on n’aura pas la patience d’attendre qu’elles soient portées à domicile.
Ce système ne fonctionnera que pour les correspondances ordinaires, et il ne sera rendu applicable que par une décision du Gouverneur Général pour chaque circonscription.
Télégrammeofficiel
Tananarive, le 17 février 1915.
Gouverneur Général (Cabinet Militaire) à toutes circonscriptions :
Aucune demande de sursis ne sera plus recevable après le 28 février. Prièredonnerpublicité à cetavis.
Le Tamatave
L’arboriculture en Émyrne
Le 24 janvier dernier, le service de colonisation de Madagascar avait organisé à la station d’essai de Nanisana, une conférence-promenade sur l’arboriculture fruitière en Émyrne, qui a rencontré le meilleur accueil parmi les colons et les agriculteurs de la région.
Le Courrier colonial
www.bibliothequemalgache.com
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