
Une autre élection organisée par le même comité électoral ou une élection sous la houlette du Comité international olympique (CIO) ? Une question qui se pose à la veille du verdict de cette instance suprême olympique. D’autres mesures peuvent être également prises.
Le CIO se prononcera demain sur le cas du comité olympique malgache. Toutes les tournures sont envisageables quant à la suite du bras de fer opposant le camp de Jean Michel Ramaroson à celui de Siteny Randrianasoloniaiko, après l’assemblée élective du Comité olympique malgache (Com) qui s’est tenue samedi dernier à Toliara. Le comité international olympique (CIO) qui a le dernier mot donnera le verdict demain. Au cas où les deux hommes campent sur leur position, on peut s’attendre à plusieurs décisions du CIO.
En fait, ils doivent laisser leur querelle de côté dans l’intérêt du Com et surtout des athlètes nationaux vu qu’on est à six mois des Jeux des îles de l’océan Indien (Jioi). Le CIO a déjà demandé aux deux candidats d’engager des négociations pour trouver une issue favorable. Siteny Randrianasoloniaiko a déjà fait le premier pas à Toliara après l’assemblée générale élective.
Pourtant, l’équipe de Jean Michel Ramaroson persiste et signe en boudant cette approche. La rencontre n’a pas finalement eu lieu. Pour rappel, Ramaroson et les fédérations qui se sont ralliées à lui ont déclaré qu’ils font toujours partie du mouvement sportif mais ne reconnaissent pas les résultats de l’élection. Ils n’ont pas également donné leur avis au cas où il y aurait une éventuelle deuxième élection.
Tirer des leçons du passé !
Madagascar n’est pas un cas isolé à propos des problèmes post-électoraux au sein du Com. Le Burkina Faso a déjà connu des problèmes peu ou prou similaires. Pour trouver un terrain d’entente entre les deux parties, le CIO a décidé de prendre en main l’élection des membres du comité olympique burkinabais. Tous les frais de séjour de l’équipe du CIO ont été à la charge du comité olympique burkinabais.
Vu sous cet angle, il vaut mieux que Ramaroson et Siteny ne lavent pas leur linge sale en public car cela risque de coûter cher, techniquement et financièrement, au Com. Pourquoi dépenser une somme faramineuse pour une situation que les deux leaders sportifs peuvent bel et bien résoudre de leur plein gré ? Pourquoi ne pas l’utiliser à bon escient en investissant dans la préparation des équipes nationales pour les prochaines échéances internationales ?
Siteny Randrianasoloniaiko qui a remporté l’élection par 13-0 a déjà affirmé sa volonté de reprendre l’élection. Reste à savoir si le camp de Jean Michel Ramaroson s’ouvrira à des négociations ou préfèrera attendre la décision du CIO. Ce dernier peut également prendre d’autres mesures pour faire le point sur cette affaire.
Rojo N.
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