
Les travaux de réhabilitation de la nationale 7, en particulier l’axe Antsirabe-Toliara, ont été lancés officiellement la semaine dernière. Une délégation conduite par le ministre des Travaux publics Roland Ratsiraka a effectué une descente sur les lieux pour le démarrage officiel du projet.
Quinze milliards d’ariary, c’est le budget alloué à la réhabilitation de la RN7, depuis Antsirabe jusqu’à Toliara. Outre l’apport du ministère des Travaux publics, une partie du financement vient de l’Union européenne, a-t-on indiqué auprès du département.
Selon les explications de Roland Ratsiraka, « le ministère se fixe l’objectif zéro nid-de-poule sur cet axe. Les premiers travaux à réaliser consisteront donc à combler toutes les fondrières qui jonchent cette route nationale, essentiellement sur l’axe Fianarantsoa-Toliara ».
En effet, les tronçons les plus dégradées sur la RN7 ont été identifiés à l’avance, avant le commencement des travaux, notamment le tronçon de 6 km reliant Fianarantsoa et Ambohimahasoa. Les travaux de réhabilitation de ce tronçon seront donc priorisés. C’est d’ailleurs ces travaux qui font l’objet d’un financement de l’Union européenne. Des tronçons seront entièrement renouvelés en bitume. Par contre l’axe Ambohimahasoa-Fianarantsoa sera fait en béton compacté en rouleau (BCR).
Rencontre avec les autorités locales
Par ailleurs, des rencontres avec les autorités locales ont eu lieu au cours de la descente sur place de la délégation ministérielle, notamment avec les maires des communes (Fianarantsoa, Ihosy, Toliara…) pour recueillir les doléances de ces derniers concernant la réparation des routes communales. Roland Ratsiraka a affirmé que le ministère des Travaux publics pourra fournir des techniciens et des appuis techniques comme pour la construction de routes pavées, notamment dans les communes disposant de carrières, à l’exemple de Mantasoa où une grande partie des routes sont pavées.
La réhabilitation de la RN7, de la RN4 et de la RN6 fait partie des priorités de cette année du ministère en ce qui concerne l’entretien routier. A noter toutefois qu’une grande majorité du réseau routier à Madagascar est en mauvais état depuis ces dernières années en raison de l’absence d’entretien, sans parler des dégâts occasionnés par les catastrophes naturelles chaque année.
Riana R.