
La Commission électorale nationale indépendante (Cenit) doit prendre la décision de s’activer. Le 25 février, c’est-à-dire, demain, expirera le délai imposé par la loi pour l’élection de son nouveau président, après que l’ancienne présidente est nommée ministre. Faute de quoi, elle risque de tomber dans l’illégalité.
Dans la loi n°2012-004 relative à la Cenit, dans son article 42, il est stipulé « qu’en cas d’empêchement définitif ou vacance de poste du président de ladite commission, le vice-président le plus âgé le remplace provisoirement dans ses fonctions ».
Mais cet article de préciser aussi « Qu’il est pourvu au poste vacant conformément aux dispositions des articles 39 et 40 dans les trente jours qui suivent la constatation de la vacance de poste».
Pourtant, actuellement, les actuels dirigeants de cette commission électorale sont loin de se préoccuper de cette situation. La plupart d’entre eux sont bloqués dans les régions pour assurer les préparatifs des communales.
Cenit illégale ?
Par conséquent, ces communales seront organisées par un organe illégal. Cela s’avère inconcevable pour les bailleurs du PACEM (Programme d’appui au cycle électoral à Madagascar), d’une part, et pour les électeurs, d’autre part.
Tellement exigeants en matière de légalité, ces bailleurs auront du mal à accepter d’appuyer une Cenit illégale. Et en matière de crédibilité, il est difficile pour les votants de faire confiance à une institution non conforme à la loi en vigueur.
Curieusement, la passation entre la présidente sortante, Atallah Béatrice et son successeur provisoire n’a été faite qu’hier, presque un mois après la vacance de poste…
Naisa
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