Un autre dossier brûlant pour la Haute cour constitutionnelle (HCC). Malgré ce piteux « rattrapage » avec la loi sur les collectivités territoriales décentralisées (Cf. article par ailleurs), l’image de la HCC est loin d’être redorée, notamment en raison du controversé article 54 de la Constitution. Actuellement, le cas des députés dissidents doit être au centre des préoccupations à Ambohidahy.
Lors d’une intervention sur une chaîne de radio privée de la capitale, hier, la vice-présidente du regroupement « Miaraka amin’i prezidà Andry Rajoelina » (Mapar), Christine Razanamahasoa a fait savoir que la procédure de déchéance des députés dissidents doit incessamment toucher à sa fin. De ce fait, cette ancienne garde des Sceaux, ministre de la Justice, a mis la HCC au pied du mur.
« Le délai imparti concernant le second et dernier rappel à l’ordre de ces députés dissidents a expiré depuis maintenant deux jours. Nous avons usé toutes les possibilités des voies de recours et respecté à la lettre la procédure, suivant la loi en vigueur. Comme il n’y a pas toujours de réaction positive venant de leur part, il ne nous reste plus qu’à saisir la HCC en dernier lieu. C’est-à-dire, enclencher la procédure de déchéance proprement dite », selon ses dires.
A l’origine de la crise de 2009
Elle a ainsi souligné que la HCC est la seule institution garante de la légalité constitutionnelle. A cette haute institution étatique donc de décider si elle va enfin revenir dans le droit chemin pour faire valoir le véritable Etat de droit ou non, a-t-elle indiqué.
Christine Razanamahasoa n’a pas manqué de rappeler l’histoire, notamment l’une des principales causes du soulèvement populaire de l’année 2009 qui avait été le non-respect de la Constitution, selon ses dires.
Imasindia
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