Le rideau est tombé sur la célébration de la Saint–Sylvestre. On peut affirmer sans grande marge d’erreur que les deux jours de fête se sont déroulés dans le calme dans l’ensemble du pays.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. En effet, selon le bilan du service des urgences chirurgicales de l’Hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona d’Ampefiloha (HJRA), le nombre de consultations effectuées a connu une légère baisse dans la journée du 31 décembre, avec 127 patients auscultés (contre 137 en 2014), dont 53 victimes d’accidents à responsabilité civile (rixes et bagarres), 26 victimes d’accidents de la circulation et 16 d’accidents domestiques. Hier, la barre des 123 interventions a été atteinte aux environs de 16h.
Au service de réanimation médicale et de toxicologie clinique, 13 patients dont 7 femmes y ont été consultés le 31 décembre. Le jour du Nouvel an, le service a reçu 16 patients dont 6 pour intoxication alimentaire.
Au cours des deux jours de fête, l’on a également recensé 8 cas de décès, dont celui d’un scootériste qui a perdu la vie dans un accident de la route survenu le 31 décembre à Anosiavaratra Sabotsy-Namehana.
Cas sociaux
Sur un autre plan, les urgentistes de l’HJRA ont précisé que les nouvelles infrastructures récemment inaugurées ont permis d’améliorer le confort des patients. « Reçus dans des conditions adaptées, les malades et leurs accompagnateurs sont plus que satisfaits. Mais il y a un problème qui mérite d’être examiné avec une attention toute particulière. C’est le cas des patients issus de familles défavorisées qui n’ont rien pour couvrir les frais médicaux. Certes, il y a la caisse pour ces cas sociaux mais elle n’arrive pas à couvrir tout si bien que les urgentistes sont obligés de délier bourse », a-t-on expliqué.
Mparany
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