Les Malgaches défilent tour à tour sur le podium pour endosser le maillot jaune. Après Mazoni Rakotoarivony et Michelin Manana, un autre membre de l’équipe nationale a eu la part belle.
En effet, Dany Nicolas Andriamihaja a fini par se mettre dans la peau du maillot jaune au terme des 90 km sur le circuit Ambondromamy-Maevatanàna comptant pour la cinquième étape du 12è Tour cycliste international de Madagascar (TCIM). Un rôle qui lui va à ravir dans la mesure où il a toujours fait partie de la meute des leaders du classement général au temps.
Pour rappel, il était à égalité de points avec son compatriote Michelin Manana lors du circuit en ville de Mahajanga mardi dernier. Il a donc pu étancher sa soif de consécration hier en affichant une farouche volonté à se surpasser et surpasser les autres prétendants. Il n’a pas toutefois pu rivaliser avec Vincent Grazcyk qui a fait un retour en force inégalable et a survolé ainsi la 5è étape en signant un temps de 2:28:19 contre 2:28:26 pour Dany Nicolas Andriamihaja. Au cumul de temps sur le classement général, ce dernier est aux commandes avec 15:31:03 à son compteur. Il est suivi de près par le Français Eddy Beranger qui accuse un retard de 50 secondes.
Bloqué dans le peloton alors que les échappés commençaient à attaquer à 35 bornes, l’ancien maillot jaune, Michelin Manana, était loin du compte mais reste toujours dans le top 10, plus précisément à la 4è place avec 15:34:31. Le fait est que les premiers échappés ont creusé un trop grand écart, 2:38 à partir du PK 35 après avoir passé sans encombre le pont Kamoro.
A vive allure
Profitant de l’absence de la grande troupe, ils ont même roulé à vive allure tant dans les plats que dans les montées. Et on ne parlera pas du groupe de coureurs intercalés qui se sont lancés à leur poursuite qui ont roulé comme une caisse de savon dans les descentes (allant de 60 à 80 km/h).
En moyenne, la vitesse des coureurs avoisine les 30 km/h. Une baisse de régime par rapport aux précédentes éditions du TCIM durant lesquelles les Ravoatabia, Hasina Rakotonirina, Emile Andrianantenaina, ou encore Dama Miarintsoa Njakatiana étaient encore dans la course.
Le litige qui oppose les deux camps (la fédération malgache de cyclisme et les coureurs susmentionnés) a eu une grande répercussion sur le niveau de la compétition cette année. C’est manifeste. Il faut donc que chacun laisse son ambition de côté et garder l’esprit sportif, voire fair-play. Et il ne faut pas oublier que la roue tourne et la relève est déjà en marche.
Rojo N
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