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Enseignement technique  : moins de 1% des dépenses publiques

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Sous-financé. L’Enseignement technique et la formation professionnelle ainsi que le développement des compétences (ETFP/DC) sont l’un des secteurs à très faible niveau d’investissement de la part de l’Etat. Moins de 1% des dépenses publiques y sont allouées alors que plus de 300.000 jeunes cherchent à accéder annuellement au monde du travail. Combler le gap en la matière n’est pas chose facile, mais le ministère de tutelle reste optimiste, en lançant le défi de renverser cette tendance.

La réalisation de ce challenge commence par la définition d’une politique claire, qui va servir de base pour les actions à mettre en œuvre. Cet outil de travail, en l’occurrence la « Politique nationale de l’Emploi et de la formation professionnelle » (PNEFP) est actuellement en vigueur après sa présentation officielle, qui a eu lieu hier à l’hôtel Paon d’Or à Ivato.

« Cette politique a pour ambition d’indiquer la route que prendra le pays pour développer les voies et moyens facilitant l’accès de la population active, notamment de sa composante jeune et féminine, aux connaissances et compétences requises par la promotion d’une croissance soutenue et inclusive et par la création d’emplois décents », a souligné le Premier ministre Jean Ravelonarivo.

La PNEFP a pour objectif

de participer efficacement à la réduction du taux de pauvreté, qui affecte actuellement plus de 70% de la population et à la diminution du taux d’emplois précaires. Ce cas concerne plus de 80% de la population active, et principalement les femmes et les jeunes à la recherche d’une première insertion dans le monde du travail. Elle sera pilotée par le ministère de l’Emploi, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle (MEETFP) en partenariat avec les autres ministères, les représentants nationaux des employeurs et des employés, les partenaires techniques et financiers (PTF)…

Cinq secteurs prioritaires

La PNEFP est déclinée en neuf axes stratégiques, qui ont été définis d’un commun accord entre l’ensemble des partenaires publics, privés et sociaux, et font donc l’objet d’un consensus national sur les objectifs à atteindre et les résultats à obtenir. Ils se repartissent en deux composantes majeures, dont celle relative au développement des compétences pour l’amélioration de l’employabilité des ressources humaines et celle concernant la promotion des conditions et mesures favorables à la création et à la protection de l’emploi. Pour la première composante, cinq secteurs sont jugés prioritaires, à savoir le Bâtiment et travaux publics (BTP), le développement rural, les technologies de l’information et de la communication (Tic), le textile, habillement et accessoires (THA), ainsi que le tourisme, l’hôtellerie et la restauration (THR).

Concernant toujours la question relative au développement des compétences, l’Etat compte, entre autres, promouvoir la décentralisation et la formation de proximité. D’après le Premier ministre Jean Ravelonarivo, « chaque district doit disposer d’au moins une école d’enseignement technique et de formation professionnelle. Dans la foulée, les programmes d’enseignement et de formation  devront être remis à jour et adaptés aux différentes régions, les enseignants et formateurs biens formés, recyclés et motivés ».

Fahranarison


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