C’est dans le district de Maevatanana que le locataire d’Iavoloha, Hery Rajaonarimampianina a poursuivi hier sa tournée régionale. «Les bailleurs de fonds comme la Bad, ont confiance en nous, c’est pourquoi nous pouvons réaliser des infrastructures de base comme cette alimentation en eau potable à Maevatanana, et nombreuses autres sont en cours. Ce sont des défis que nous allons relever sur tout le territoire». C’est l’une des déclarations du chef de l’Etat, Hery Rajaonarimampianina, hier devant la population de Maevatanana, lors de l’inauguration du barrage de Nandronjia et de l’usine de traitement d’eau d’Androfiamadinika.
Cette infrastructure est destinée à renforcer le système d’alimentation en eau potable actuel géré par la Jirama pour subvenir en termes de quantité et de qualité, aux besoins de la population.
La Banque africaine de développement (Bad) a alloué un fonds d’un montant de 3 milliards d’ariary à la réalisation de ces infrastructures dont les travaux reviennent au ministère de l’Eau et de l’assainissement, dans le cadre du programme Paear pour la réalisation du projet Alimentation en eau potable (AEP) dénommé «Grand Centre Maevatanana». A cause de l’accroissement démographique et du contexte climatique de la région Betsiboka, qui est parmi les plus chaudes à Madagascar, les besoins en eau potable ne cessent d’augmenter, notamment dans la commune de Maevatanàna, qui compte 11 fokontany et 20.254 habitants. La Jirama n’arrivait pas à subvenir aux besoins en eau avec l’ancien réseau d’adduction en eau potable de la ville, créé en 1963, dont 6 fokontany seulement en avaient bénéficié.
«Pour que ces barrages puissent durer, nous devrons appliquer une politique forte de reboisement dont l’instruction à instituer dans les écoles, à partir du plus jeune âge», a conclu le Président, après avoir constaté de visu les dégâts causés par les feux de brousse. Lors de la cérémonie d’inauguration, le Président de la République était accompagné du représentant résident de la Bad à Madagascar et des membres du gouvernement. A noter que le coût total de cette infrastructure s’élève à trois milliards d’ariary.
James Ranary