Cette semaine, lundi 8 octobre notamment, est prévue être celle de la rentrée pour les établissements scolaires publics. La plupart des écoles et collèges privés ayant déjà procédé à la rentrée depuis la mi-septembre, la rentrée scolaire est officielle pour tous établissements confondus.
Quoi qu’il en soit, si les cours ont déjà commencé pour les établissements privés, cette semaine est encore consacrée au règlement des détails administratifs, au paiement des frais et à l’achat du reste des fournitures scolaires pour certains parents d’élèves. Et même si on entend ces derniers se plaindre chaque année des difficultés liées aux préparatifs de la rentrée scolaire, cette année en l’occurrence, leurs cris ont été des plus forts. D’un côté, il y a ceux qui se plaignent de la flambée des prix des fournitures scolaires qui ont connu une hausse considérable, des frais généraux qui ont augmenté, mais qui trouvent tout de même les moyens d’y pourvoir sans recourir à des mesures d’exception. Mais de l’autre, certains parents doivent littéralement faire des pieds et des mains pour trouver de quoi inscrire leurs enfants dans des établissements publics.
Pour les écoles primaires publiques, par exemple, l’Etat a décrété que l’inscription y est gratuite, donc pas de frais de scolarité ni de frais généraux. Par contre, nombre d’entre elles, sinon leur totalité, ont recours aux services des maîtres Fram qui sont directement payés par les parents. Selon les explications de la Directrice de l’une de ces écoles, le montant à payer par chaque parent d’élèves est fonction du nombre de maîtres Fram que l’école doit embaucher. Le salaire lui-même est fonction du nombre de parents que comptent l’établissement et il peut varier de 30 000 à 100 000 ariary. Etant donné les difficultés actuelles, les établissements, que ce soit publics ou privés, font des concessions et accordent aux parents un mode de paiement allégé. Certains fixent la date butoir de paiement pour la fin du mois de novembre et proposent de payer la somme en trois temps, tout est fonction de l’accord trouvé entre l’établissement et les parents. Dans tous les cas, de moins en moins de parents arrivent à payer la somme requise en une seule fois, le salaire mensuel de la plupart des ménages n’arrive pas à supporter cette dépense en plus des frais habituels nécessaires à la vie quotidienne.