Le cauchemar des longues files de véhicules bloqués dans les embouteillages semble s’être quelque peu estompé ces jours-ci pour les usagers de la route dans la Capitale. Le temps passé à étouffer de chaleur dans sa voiture ou dans les véhicules de transport en commun aux heures de pointe s’est nettement réduit à la grande satisfaction des automobilistes. Ces derniers constatent actuellement que les bouchons aux principaux points noirs de la Capitale, notamment à Besarety, Ankorahotra, Mahazo, Antohomadinika, 67Ha, Ambohijatovo… se dénouent assez rapidement.
Plusieurs facteurs sont à l’origine de cette amélioration de la circulation, à commencer par la période d’après-fête où l’effervescence populaire liée à la célébration de l’anniversaire du retour de l’Indépendance est tombée. Par ailleurs, les écoles et collèges privés d’expression française entament désormais leurs grandes vacances, et les autres établissements publics procèdent actuellement aux révisions générales, notamment pour les élèves qui vont passer les examens officiels et des simples examens de passage pour les autres classes. D’aucuns constatent que les embouteillages atteignent leur paroxysme aux heures de rentrée ou de sortie des classes. Les usagers de la route peuvent pousser un « ouf » de soulagement, ce ne sera plus le cas durant deux mois et demi ou trois mois, le temps que les potaches seront à la pêche.
Enfin, faut-il rappeler que les automobilistes se sont toujours plaints de l’état piteux des infrastructures routières qu’ils tiennent comme la principale cause des bouchons circulaires. Les travaux de réhabilitation des infrastructures routières, entamés depuis quelque temps par le ministère de tutelle ne sont pas encore totalement achevés, mais force est de reconnaître que la circulation commence à être fluide ces derniers temps.
Coïncidence ou pas, cette situation tombe juste après la célébration de la fête de l’indépendance, les portefeuilles se sont considérablement dégonflés. Et étant donné que le mois ne fait que commencer, la prudence impose la plus grande parcimonie en matière de dépenses. D’autant que les prix du carburant à la pompe ne cessent d’augmenter. Une donne qui incite peut-être les automobilistes à rouler le moins possible.
Miarimbola